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Citations de Anton Tchekhov (1354)


La noblesse, à ses yeux, était une vertu en comparaison de laquelle le reste ne comptait que pour bien peu de chose. Ennemie de l’étourderie, de la frivolité, elle aimait le silence, etc., etc. Parfois, nous avions du mal à la supporter. Sans l’existence de sa fille, il est douteux que nous ayons aujourd’hui du plaisir à évoquer le Cap Vert. La brave femme représentait la tache la plus sombre de nos souvenirs.
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Pour un architecte, amateur de sobriété, de rigueur, de style, il est possible qu’elle ne représente rien, mais pour un poète, pour un peintre, c’est un enchantement. Elle me plaît par son charme modeste, par sa beauté qui n’écrase pas celle des alentours, et aussi parce qu’elle ne respire ni le froid du marbre, ni la majesté des colonnes.
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L’imbécile ! Il ignore que les organes qui produisent le hoquet ne se trouvent pas sous la dépendance des réflexes volontaires. Réflexe, ma chère, en l’occurrence signifie moteur.
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L’envie de quelque chose de particulier. On a soif de quelque chose de surhumain… D’amour ? De passion ? Oui, peut-être… d’amour…
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Quelle jeune fille, ma chère ! Ses lèvres roses auraient suffi toute seules à rendre fou un homme de mon genre. Svelte, belle, intelligente… Je l’aimais… Je l’aimais ardemment, passionnément, terriblement ! Mon sang bouillonnait quand j’étais assis près d’elle. Vous souriez, ma chère… Souriez ! L’amour d’un écrivain vous est inconnu, étranger…
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Vous savez certainement, mon inoubliable amie, que j’aime la musique à la folie. La musique est ma passion, mon élément… Pour moi, Mozart, Beethoven, Chopin, Mendelssohn, Gounod ne sont pas des hommes mais des titans ! J’aime la musique classique ! L’opérette me déplaît autant que le vaudeville. Je suis un des plus fidèles spectateurs de l’Opéra.
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Elle aimait en moi l’écrivain. Elle croyait à ma vocation aussi profondément que moi-même. Elle vivait de mes espoirs, mais elle était jeune ! Elle ne pouvait encore comprendre cette division de l’humanité en deux camps. Elle ne croyait pas à cette division ! Elle n’y croyait pas, et un beau jour nous… en avons péri.
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L’écrivain, c’est l’éternel paria, le proscrit, le bouc émissaire, l’enfant sans protection… L’humanité, je la divise en deux catégories, celle des écrivains et celle des envieux. Les premiers écrivent, les seconds crèvent de jalousie et font toutes sortes de crasses aux premiers. J’ai péri, je péris, et je périrai à cause des envieux. Ils ont gâché ma vie. Ils ont pris en main les rênes du pouvoir en ce qui nous concerne, ils s’intitulent rédacteurs, éditeurs et s’acharnent de toutes leurs forces à torpiller notre confrérie. Qu’ils soient maudits !
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Maria s’était habituée à son nouveau genre de vie et commençait à se moquer des moines qu’elle appelait des corbeaux… Elle aurait encore vécu longtemps, peut-être serait-elle partie à bord du bateau réparé pour de lointaines contrées dont parlait Christophe, loin de cette stupide Espagne, s’il ne s’était produit un terrible et irrévocable malheur.
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Ce n’est pas par hasard que les poètes qui chantent les femmes parlent de la lune : elle les rend cent fois plus belles. Les magnifiques cheveux noirs de Maria s’étaient répandus sur ses épaules et sur sa poitrine soulevée d’un souffle profond… Elle maintenait sa mantille sur son cou, montrant ainsi ses bras nus jusqu’au coude…
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Elle tenait de son père l’insouciance gauloise et cette gaieté sans réserve qui est si attirante chez les Françaises, de sa mère un corps purement espagnol. Belle, toujours pleine d’entrain, intelligente, entièrement consacrée à la joyeuse indolence et aux arts d’Espagne, jusqu’à l’âge de vingt ans, elle n’avait jamais versé une larme… Elle était heureuse comme une enfant…
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Je suis un être vivant, un substantif animé et j’ai besoin d’argent. Je ne suis pas de pierre !…
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Rien ne peut déranger un bon chasseur.
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— Sceptique signifie anthro… anthrope… misanthrope, dit-il.

— Mensonge ! N’employez pas des mots que vous ne comprenez pas. Éloignez-vous de moi. Je suis capable de faire une sottise sans le vouloir… Je suis de mauvais poil.
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Je n’aime pas l’insolence et la barbarie ! Je ne suis ni cynique ni sceptique, mais je m’y connais en instruction. Nous les mettrons au pas ! Mes parents à moi, il y a longtemps qu’ils l’ont bouclé. Vous avez déjà pris votre café ? Non ? Alors je vais en prendre avec vous. Allez me chercher du tabac pour rouler une cigarette, j’ai oublié le mien à la maison.
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Je ne permettrai pas qu’on me roule ! Qu’on fasse ce qu’on veut mais qu’on ne touche pas à ma dignité et à mon désintéressement. Ce n’est pas civilisé ! Ce n’est pas rationnel ! Je suis honnête, je ne peux donc souffrir les gens malhonnêtes. J’admets tout, mais je n’aime pas qu’on triche, ni qu’on essaye de m’avoir : avant tout, la conscience !
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La civilisation européenne a créé parmi les femmes une opposition, comme quoi plus elles ont d’enfants, plus ça va mal. Mensonges ! Balivernes ! Plus les parents ont d’enfants, mieux ça vaut. D’ailleurs, non ! Ce n’est pas ça. C’est le contraire ! Je me suis trompé, mon âme ! Moins il y a d’enfants, mieux ça vaut.
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Épouse-le, mon enfant, et ne crains rien ! Le mariage est un acte si solennel que… à quoi bon s’étendre là-dessus ? Vivez, croissez, multipliez-vous ! Que Dieu te bénisse ! Je me… je… pleure. Du reste, les larmes ne mènent à rien. Qu’est-ce que les larmes humaines ? Une lâche psychiatrie et rien d’autre ! Écoute mon conseil, ma fille ! N’oublie pas tes parents ! Pour toi, un mari ne sera pas meilleur que des parents, crois-moi ! Il ne tient qu’à ta beauté matérielle, tandis qu’à nous, tu nous plais tout entière. Pourquoi ton mari t’aimera-t-il ? Pour ton caractère ? Pour ta bonté ? Pour la beauté des sentiments ? Non ! Il t’aimera pour ta dot. C’est que nous ne te donnons pas quelques sous, ma petite fille, mais mille roubles bien comptés ! Tu dois t’en rendre compte !
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Ton mari ne te donnera pas de bons conseils, il ne t’apprendra rien de propre et ne pensera qu’à son profit. Sache-le ! Ton père, ne l’écoute pas trop non plus. Ne lui propose pas de venir habiter chez toi ; tu es bien capable de faire cette sottise.
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Tout le monde a pensé que tu étais heureuse de quitter la maison paternelle. Il faut croire que c’est vrai. Comment ? L’amour ? Il s’agit bien d’amour ! Ce n’est pas par amour que tu l’épouses, tu cours tout simplement après son grade ! Quoi, ce n’est pas vrai ? C’est bien la vérité. Quant à moi, ma petite, il ne me plaît pas, ton futur. Il est trop arrogant et il se donne des airs. Rabats-lui un peu le caquet. Q-uoi-oi-oi ? Qu’est-ce que tu te figures ? Dans un mois vous allez vous battre ; vous êtes ainsi faits tous les deux. Le mariage ne séduit que les jeunes filles, il n’a rien de bon. J’ai passé par là, j’en sais quelque chose.
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Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

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