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Citations de Anton Tchekhov (1354)


Tu ne sais pas lire, mais tu sais voler. C’est déjà quelque chose. Le savoir ne pèse pas lourd sur les épaules. Il y a longtemps que tu t’es mis à voler ?
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Elle ne dormait pas. Elle rêvait. J’écoutai. Elle était silencieuse. Son silence dura quatre heures. Pour un amoureux, quatre heures valent quatre dix-neuvièmes siècles. Enfin, elle appela la femme de chambre. Celle-ci passa devant moi. Je lui lançai un coup d’œil démoniaque. Elle surprit mon regard. Sa raison l’abandonna. Je la tuai. Mieux vaut mourir que vivre fou.
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Il éprouvait de l’amour pour elle. Elle l’aimait passionnément. Je devais le tuer parce que je l’aimais, elle, plus que la vie. Elle avait mon amour, lui, je lui réservais ma haine. Il devait mourir en cette nuit terrible, payant son amour par la mort. L’amour et la haine bouillonnaient en moi. Ils faisaient partie de ma personne. Ces deux sœurs, lorsqu’elles vivent sous la même enveloppe, dévastent tout sur leur passage, ce sont des vandales spirituels.
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Le ciel était sombre comme l’encre d’imprimerie. Il faisait noir comme dans un chapeau enfoncé sur la tête. La nuit, c’est le jour entouré d’une coquille de noix.
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J’ai dû crever de faim pour célébrer la nature, l’amour, la beauté féminine, pour décocher des flèches empoisonnées contre la cupidité de l’orgueilleuse Albion, pour faire partager ma flamme à ces Messieurs, les auteurs des réponses négatives… Oui, deux mille réponses, plus de deux cents roubles dépensés, et pas un seul encouragement !
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J’ai écrit en vers et en prose, je me suis adonné à tous les genres et à tous les rythmes, gratuitement ou moyennant finances, j’ai écrit à tous les journaux et revues mais… hélas !!!… Les envieux ont trouvé bon de ne pas publier mes écrits ou de les faire passer au meilleur des cas dans le « courrier des lecteurs ».
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À chacun selon ses mérites ! Un tribut reste un tribut, une leçon, une leçon. N’empêche que c’est désagréable. Est-ce possible que mon fils comprenne si mal l’arithmétique ?
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La coutume de rendre visite à ses voisins n’a pas été inventée par nous et ne se terminera pas avec nous, venez donc sans faute avec des instruments et des livres. Je serais bien allé chez vous moi-même, mais je suis très timide et je manque d’audace. Excusez un propre à rien pour le dérangement.
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Toute découverte me torture comme un clou dans le dos. J’ai beau être un ignorant, un hobereau à l’ancienne mode ; il n’empêche que, vieux bon à rien, je m’occupe de sciences et de découvertes faites de mes propres mains, et que je remplis ma sotte caboche, mon crâne fruste de pensées et d’un assortiment de plus hautes connaissances. Notre mère la nature est un livre qu’il faut lire et regarder. J’ai fait, à l’aide de mon propre esprit, de nombreuses découvertes, des découvertes qu’aucun réformateur n’a encore inventées.
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J’ai cherché longtemps l’occasion de vous rencontrer, j’en avais soif parce que la science, tout comme la civilisation, est en quelque sorte notre mère nourricière, et aussi parce que, du fond du cœur, je respecte les hommes dont les noms et titres illustres, auréolés de gloire populaire, de lauriers, de cymbales, de décorations, de rubans et de parchemins, résonnent comme le tonnerre et l’éclair à travers toutes les parties du monde visible et invisible, autrement dit sublunaire.
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Pourquoi regardé-je ce lavabo de fer-blanc de trois sous et écouté-je vibrer dans le couloir cette sale horloge ? Tout cela est-il digne de ma gloire et de ma haute situation ? A toutes ces questions je me réponds par un sourire moqueur. Dérisoire me semble la naïveté avec laquelle je m' exagérais jadis, dans ma jeunesse, l'importance de ma notoriété et de la situation exceptionnelle dont jouissent, pensai-je les hommes célèbres.
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une banale histoire : J'aurais cher payé pour voir comment cet homme, sec comme un biscuit, dort avec sa femme.
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une banale histoire : Ainsi peut se souvenir celui seul qui aime.
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Anton Tchekhov à Lika Mizinova – 11 janvier 1891, Pétersbourg

Scribe de la Douma !

J’ai reçu le programme et l’envoie dès demain au bagne, c’est-à-dire Sakhaline. Grand merci à vous, recevez mon salut jusqu’à terre.

Concernant le fait que j’aie eu le temps de déjeuner et dîner cinq fois, vous vous trompez : j’ai déjeuné et dîné quatorze fois. Mon cafard, en dépit de vos talents d’observatrice, je ne l’ai pas laissé à Moscou mais emporté avec moi à Pétersbourg.
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Rêvons ensemble… par exemple de la vie telle qu’elle sera après nous, dans deux ou trois cents ans.
Eh bien, après nous on s’envolera en ballon, on changera la coupe des vestons, on découvrira peut-être un sixième sens, qu’on développera, mais la vie restera la même, une vie difficile, pleine de mystère, et heureuse. Et dans mille ans, l’homme soupirera comme aujourd’hui : « Ah ! Qu’il est difficile de vivre ! ». Et il aura toujours peur de la mort et ne voudra pas mourir.
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VOÏNITZKI. Je crois que je finirai par mépriser cette femme! Elle est timide comme une gamine et elle aime philosopher comme un vieux diacre paré de toutes les vertus! Aigre comme du verjus! Comme du lait caillé!
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ELENA ANDRÉEVNA …et vous, comme des insensés vous détruisez l'être humain, et, à cause de vous, il n'y aura bientôt plus sur terre ni fidélité, ni pureté, ni esprit de sacrifice.
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VOÏNITZKI. Si vous pouviez vous voir vous-même, voir votre visage, vos mouvements… Quelle paresse de vivre! Oh! Quelle paresse!
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KHROUCHTCHEV. L'homme a été doué d'intelligence et de force créatrice pour augmenter son patrimoine, mais jusqu'à présent il n'a rien créé, il n'a fait que détruire. Il y a de moins en moins de forêts, les cours d'eau se tarissent, le gibier disparaît, le climat est détérioré et, tous les jours, la terre s'appauvrit et s'enlaidit.
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TROFIMOV: Si l'énergie que durant toute votre existence vous avez dépensée à chercher de l'argent pour payer des intérêts avait été employée à autre chose, vous auriez sans doute fini par révolutionner le monde.
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Le clafoutis de Tchekhov

Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

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