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Citations de Antonio Skármeta (141)


- [...] Toi et moi nous ne sommes pas n'importe quels petits bonhommes, Tebi. C'est la colère du vieux Coppeta qui coule dans nos veines. Nous aimons la liberté plus que nos vies.
- Ça ne me rendra pas plus libre de tuer ce gamin.
- C'est peut-être un gamin comme lui qui a égorgé notre père.
- "Comme" lui, seulement ce n'est pas lui, Reino ! Je suis incapable de le toucher. Je ne comprends rien à cette guerre, je ne sais pas ce que je défends [...]
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Antonio Skármeta
La poésie n’est pas à celui qui l’écrit mais à celui qui s’en sert !
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Antonio Skármeta
Les paroles entraînent les ennuis comme les rivières charrient les cailloux.
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Antonio Skármeta
Les mots sont un chèque sans provision.
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Antonio Skármeta
Un poète a besoin de connaître l’objet de son inspiration. Il ne peut pas inventer à partir du néant.
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Antonio Skármeta
Si ça ne vous gênait pas trop, au lieu de me donner de l’argent, j’aimerais bien que vous m’écriviez un poème pour elle.
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Antonio Skármeta
Au Chili, tout le monde est poète. Tu seras plus original en restant facteur. Au moins tu marches beaucoup et tu n’engraisses pas. Au Chili, tous les poètes ont du ventre, moi comme les autres.
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Antonio Skármeta
A chaque fois qu’il tirait la sonnette, il assassinait l’inspiration du poète juste au moment où celle-ci allait accoucher d’un vers génial.
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Antonio Skármeta
L’Allemagne a perdu la guerre mais elle n’a pas perdu son industrie
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Alors je me suis empli le visage de cette main-là, j'ai giflé la sueur et fait voler la trouille ; ris, imbécile, je me suis dit, ris, moitié d'homme, éclate de rire ;... que je gagne cette course... que je pourrais...

Contre mon père, contre mes copains du lycée et mes profs... contre mes propres os, contre ma mort et celle de ma mère, contre le président de la République, contre la Russie et les Etats-Unis, contre les abeilles, les poissons, les oiseaux, le pollen des fleurs... contre la galaxie..." Sauve qui peut de la folie du monde, de la tristesse de l'exil, de l'ennui de la famille. "

Le guidon s'est envolé comme une tête d'oiseau, aigu contre le ciel, et les rayons des roues ont brisé le soleil en mille morceaux et les ont jetés aux quatre vents...
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- Le roi du baby-foot, dit Beatriz Gonzalez en appuyant son petit doigt sur la toile cirée. Qu'est-ce qu'on vous sert ?
Mario demeura le regard rivé sur ses yeux et pendant une demi-minute il tenta d'obtenir de son cerveau qu'il lui donne les informations minimales pour survivre au choc qui l'anéantissait : qui suis-je, où suis-je, comment fait-on pour respirer, comment fait-on pour parler ?
La fille eut beau répéter : «Qu'est-ce qu'on vous sert ?» en tambourinant sur la table toute la gamme de ses doigts fragiles, Mario Jimenez ne parvint qu'à s'enfoncer dans son silence. Alors Beatriz Gonzalez dirigea son regard impérieux vers son compagnon et formula, d'une voix modulée par cette langue qui fulgurait entre les dents généreuses, une question que Neruda eût considérée comme de routine en d'autres circonstances :
- Et pour vous, qu'est-ce que ça sera ?
- La même chose que lui, répondit le barde.
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- Je veux le poste.
- Très bien. Je m'appelle Cosme.
- Cosme.
- Tu dois m'appeler don Cosme.
- Oui, don Cosme.
- Je suis ton chef.
- Oui, chef.
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- C'est la philosophie qu'on a apprise à Victoria au lycée. La mort ou la vie. Il n'y a rien entre les deux.
- Ne sois pas stupide ! Entre les deux, il y a le magnifique et changeant spectacle de l'existence.
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Emmenez-la loin d'ici. C'est une jeune fille sympathique, qui a la sensibilité et la beauté d'une artiste, mais qui demande beaucoup d'attention.
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La première chose qu'on vous demande lorsque vous n'avez ni père, ni mère, c'est comment s'appellent vos parents.
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Que fais-tu ici, Papa ?
Je me perds.
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Voici exactement cent ans, un poète pauvre et splendide, le plus atroce des désespérés, écrivait cette prophétie : "À l’aurore, armés d’une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes. " » Je crois en cette prophétie de Rimbaud, le voyant. Je viens d’une obscure province, d’un pays séparé des autres par un coup de ciseaux de la géographie. J’ai été le plus abandonné des poètes et ma poésie a été régionale, faite de douleur et de pluie. Mais j’ai toujours eu confiance en l’homme. Je n’ai jamais perdu l’espérance. Voilà pourquoi je suis ici avec ma poésie et mon drapeau. En conclusion, je veux dire aux hommes de bonne volonté, aux travailleurs, aux poètes, que l’avenir tout entier a été exprimé dans cette phrase de Rimbaud ; ce ne sera qu’avec une ardente patience que nous conquerrons la ville splendide qui donnera lumière, justice et dignité à tous les hommes. Et ainsi la poésie n’aura pas chanté en vain.
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La poésie n’appartient pas à celui qui l’écrit, mais à celui qui s’en sert.
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les tours qui croyaient toucher le ciel tomberont un jour dans l'humiliation
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