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Critiques de Areno Inoue (26)
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L'ode au chou sauté

« Tisser des histoires de nourriture, c'est parler de notre façon d'être au monde. » dit Ryôko Sekiguchi, qui dirige la collection le Banquet chez les éditions Picquier , éditeur de ce livre. Donc le temps d'une lecture raffolant de la cuisine japonaise, me voici dans une boutique de plats cuisinés, "La maison de Coco" , à saliver sur les différents plats concoctés par Kôko et ses employés Matsuko et Ikuko, des beignets de palourdes, des croquettes de tôfu aux bulbes de lis ou des bourgeons de pétasites au miso........



Toutes plus ou moins dans la soixantaine, elles vivent seules et sont légèrement portées sur l'alcool . Côté vie privée elles ne sont pas très chanceuses. le mari de Kôko l'a quittée pour une un peu plus jeune, Matsuko s'est fait chopper son chéri qui en a épousé une autre pour quelque temps et Ikuko est depuis peu veuve. Mais bon ça ne les empêchent pas de reluquer sur le livreur de riz , Susumu. Beau garçon dans la vingtaine dont les trois sans-gênes sollicitent la compagnie et le service à toutes les occasions qui s'y prêtent. La sollicitation prenant parfois des tournures gênantes, le pauvre garçon ne sait plus qu'en penser, comment se comporter, en rire ou à prendre au sérieux, comme d'ailleurs nous lectrices et lecteurs 😁! Car ces dames surtout la Kôko sont des vrais numéros sous leurs allures sainte-nitouches !



C'est frais , léger malgré le fonds sombre de ces trois femmes qui se consolent au travail, s'abreuvant de quelques verres de remontant ( Je pense leur envoyer notre Bison pour les consoler ) . La présence du jeune homme y apporte une légère brise dans le monde vieillissant de ces Trois Grâces de la Maison de Coco, qui malgré les revers de la vie bouillonnent encore d'énergie. Eh bien sûr le tout baigne dans une cuisine délicieuse de produits frais, pleine d'imagination où les souvenirs refont surface à travers des plats nostalgiques d'antan , cuisinés jadis par la mère ou l'ex.





"C'est tout de même extraordinaire, la cuisine.....Pas besoin de denrées de luxe, rien de compliqué, il suffit de cuisiner juste et vous obtenez quelque chose de fabuleux."
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L'ode au chou sauté

Malgré une couverture que je trouve un peu vieillotte, ce roman est bel et bien une nouveauté de 2021 et c’est même une petite pépite gustative.

J’ai beaucoup aimé découvrir les trois femmes qui tiennent ensemble une échoppe de vente à emporter à Tokyo.

Kôko, Matsuko et Ikuko ont toutes les trois la soixantaine et vivent seules, qu’elles soient célibataires, veuves ou divorcées et leur travail est donc à la fois un moyen de subsistance, mais aussi une façon pour elles de lutter contre la solitude.

Bien sur, les arômes, les textures, les goûts et les saveurs jouent un rôle essentiel dans ce roman où la cuisine est le thème central et le pivot de la vie de ces femmes.

Vous voulez découvrir la saveur d’un riz nouveau, le fondant des bulbes de lis ou le croquant de beignets de palourdes ?

Vous avez envie d’une histoire d’amitié, pleine de douceur et de pudeur ?

Laissez-vous tenter par ce court roman qui embaume les odeurs de cuisson et qui est une ode à la vie.
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L'ode au chou sauté

Je ne sais pas pour vous, mais les livres où la nourriture occupe une place importante, au-delà de l'aspect strictement alimentaire, ça me donne tout de suite envie de m'y plonger. Si en plus ça se passe dans ce Japon qui me passionne tant, impossible de résister. D'où cet achat. Et cette lecture.



Autant le dire tout de suite, côté écriture et construction narrative, ce n'est pas ce que j'ai lu de mieux, loin de là. C'est agréable. Les trois Grâces de la Maison de Coco, boutique traiteur, dynamiques sexagénaires, sont sympathiques. Mais d'un point de vue littéraire, ça ne tient pas au corps.

Le livre se déroule environ sur un an, présentant tour à tour l'intériorité de Kôko, Matsuko et Ikuko. Trois femmes sensiblement du même âge mais aux personnalités marquées et différentes. Toutes vivent seules pour cause respective de divorce, veuvage et célibat. Outre un goût certain pour la cuisine, elles partagent aussi un bon lever de coude! Et des questionnements sur leur vie, leur passé, leur rapport au monde. Inoue Areno n'entre pour autant pas dans de grandes introspections.

Comme le spécifie Ryôko Sekiguchi dans la présentation de la collection Banquet des Éditions Picquier,《Tisser des histoires de nourriture, c'est parler de notre façon d'être au monde》. Voilà qui me parle tellement!



En cela, L'ôde au chou sauté regagne des points. La sémillante Kôko résume d'ailleurs bien les choses : quelle chance de savoir cuisiner! Mais surtout quelle chance d'aimer manger! Au final, quelle chance d'être vivante! Admirer la rotondité des choux verts, la texture des petits pois fraîchement écossés, hésiter entre le bain de friture ou la mise au bouillon de belles pousses de pétasite, ... Autant de menus plaisirs qui surviennent avant, pendant et après l'acte de cuisiner. Tous les sens sont mis à l'honneur ici. Les Japonais ont un rapport profond à la nourriture, à commencer par les produits utilisés. C'est ce qui court en filigrane des passages dans la cuisine.



S'il y a certains ingrédients et recettes dont j'ignorais tout, un petit coup d'œil à Google et me voilà renseignée et, très souvent, alléchée. Ou plutôt tentée. Car plus que réveiller l'appétit, ce petit roman donne envie de faire, de partir sur des terrains connus de la cuisine ou à la conquête de nouvelles saveurs. Je ne me vois pas me servir du roman comme d'un livre de recettes, non, mais je sais que si un jour je sens mon plaisir de cuisiner décliner un chouïa, en relire quelques passages relancera l'envie. Pour cela, merci Inoue-san!
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Je mange bien, ne t'en fais pas

Ces quatre nouvelles, écrites par des auteurs japonais, mêlent à chaque fois un souvenir et un plat.

J’ai bien aimé le format court et le mélange entre le souvenir d’un repas ou d’un plat en particulier à quelque chose de fort émotionnellement, mais j’ai trouvé dommage que les souvenirs en question soient tous négatifs et concernent essentiellement des deuils.

En cette période de fêtes, j’aurais eu envie de souvenirs plus joyeux, là, j’en suis ressortie avec le moral à zéro et l’envie de passer rapidement à quelque chose de plus léger.



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L'ode au chou sauté

L'ode au chou sauté inaugure la nouvelle collection dirigée par Ryoko Sekiguchi, intitulée "Le banquet". J'avais donc hâte de découvrir ce roman.



L'ode au chou sauté est un roman cocooning, un roman qui fait du bien. Nous suivons le quotidien de Kôko, Matsuko et Ikuko, des femmes qui ont la soixantaine. Ce type de femmes n'est habituellement pas mis en avant dans la littérature et pourtant dans ce roman, ces trois bouts de femmes occupent la première place. le ton est léger, railleur par certains moments. Malgré leur apparente insouciance, on sent que chacune de ces femmes cache quelque chose. Les points de vue s'alternent et on découvre la vie intime de chaque femme. Chaque chapitre se focalise aussi sur la préparation d'un plat, ou la mise en avant d'un ingrédient en particulier. Et c'est à travers cet aparté culinaire que les langues se délient, que les coeurs s'ouvrent et que petit à petit, les êtres se rapprochent. Chaque plat est source de réconfort, de nostalgie. La cuisine est une célébration, et à travers leurs marmites Kôko, Matsuko et Ikuki célèbrent la vie et partagent la joie et bonheur d'être vivante à leur clientèle.



Ce roman m'a fait penser à l'ambiance que l'on peut retrouver dans le manga cultissime La cantine de minuit, où les personnages sont tout aussi vivants et tout aussi originaux que ceux de ce livre. C'est un roman qui invite le lecteur à entrer directement dans le quotidien de ses personnages, tant le ton est intime, les dialogues vivants et prenants, tout cela donne un effet de proximité incroyable avec les personnages, on a l'impression de partager un bon repas avec de bonnes copines !
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L'ode au chou sauté

Lecture agréable de ce roman aux caractéristiques typiquement japonaises : une grande douceur émane du récit même si parfois il y est question de sujets difficiles tels que le deuil, la solitude ou l'alcoolisme.



J'ai aimé suivre le quotidien de ces trois sexagénaires embarquées dans un commerce ensemble. Elles font profiter de leur bonne cuisine aux autres en leur proposant des plats originaux et qui changent tous les jours en fonction de leurs humeurs et du marché. Elles sont toutes les trois très différentes mais forment finalement un trio qui fonctionne. Nous en apprenons plus sur chacune, sur leur tristesse, leurs craintes mais aussi leurs petite joies.



Le tout est porté par une plume légère et délicate dans certains passages, ce qui rend la lecture fluide et agréable. L'auteure nous propose ici de plonger dans la vie des petites gens, qui est semblable à celles de milliers d'autres.



Lecture agréable donc, qui ouvre les papilles, mais qui ne me laissera peut-être pas un souvenir impérissable sur du long terme.
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L'ode au chou sauté

Un challenge de lecture qui me demande un végétal sur la couverture ... 



Un tour dans ma liseuse d'où j'ai extrait ce court roman tout tendre.



 Dans la banlieue de Tokyo, Kôko, Matsuko et Ikuko tiennent une petite cantine de quartier. Elles y cuisinent leurs plats préférés, chacun d'eux leur rappelant un moment de bonheur auprès de leurs ex-maris. Ces sexagénaires vivent bien leur célibat forcé (l'une est veuve, deux ot été plaquées pour une autre) et le 'nouvel' homme de leurs trois vies est Susumu, leur tout jeune livreur de riz, qui ne rechigne pas à les accompagner en pique-nique, joignant son bento industriel à leurs petits plats mûrement réfléchis.



Le riz, base de leur cuisine est sublimé avec des préparations de poisson, chinchards, seiches, ou palourdes, de légumes, voire de bourgeons de pétasites, toujours en quantités minimes mais assaisonnés à la perfection. 



Un roman pas si léger que ça, qui montre, encore une fois, que la cuisine n'est pas compliquée, lorsqu'on a de bons produits, même très simples, cuits sans excès et assemblés en belles harmonies. 



Une ode à la précision, à l'amitié, et à la cuisine.



Une auteur que je découvre, et dont je vais rechercher d'autres productions. 



 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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L'ode au chou sauté

Un de ces petits bijoux qui ne paye pas de mine et comme savent si bien en écrire les auteurs japonais. Une succession de chapitres qui, au travers de recettes de cuisine toutes plus exotiques et délicieuses les unes que les autres, disent sans y toucher les joies et les peines, les espoirs ou les renoncements, de trois comparses âgées d’une soixantaine d’années.

Rien d’éclatant, ni de bien original a priori, mais plutôt une bouffée de simplicité et de modestie qui fait du bien.

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L'ode au chou sauté

Un petit bonheur qui se savoure comme un délicieux dessert rempli de saveurs délicates ^^



L’auteure nous emmène sur les pas d’un trio haut en couleurs car uniquement féminin et au delà de la soixantaine ce qui est un exploit de nos jours tant les femmes une fois passées la trentaine ont du mal à exister autant en littérature qu’au cinéma !

Ces femmes célibataires, soit veuves soit divorcées, se retrouvent dans les cuisines du restaurant de Koko à élaborer des recettes tout aussi appétissantes les unes que les autres et invitent à une forme méditative en associant leurs souvenirs de vie aux mets qu’elles mettent tant de cœur à créer chaque jour.



Si les introspections de chacune se font au détour d’une soupe qui rappelle un moment triste, d’un dessert partagé dans des moments heureux ou sur des ingrédients qui mettent en relief des moments particuliers, elles sont portées en filigrane et apportent du relief à ce quotidien que, pour ma part, j’ai été ravie de suivre du début à la fin !



Et puis il faut dire que chacune a une telle personnalité que les suivre est une partie de plaisir malgré tous les sujets abordés que ce soit l’alcoolisme, la solitude, le deuil…. et que dire de leurs rapports hilarants avec ce jeune serveur de riz qui les émoustille malgré lui chacune à sa manière et le tournent en bourrique !



C’est une lecture qui fait du bien, qui réconforte et qui nous enveloppe dans une voyage humain aux saveurs gastronomiques que seul le Japon est capable d’offrir … un vrai bonheur !
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Je mange bien, ne t'en fais pas

Je mange bien, ne t'en fais pas est le deuxième ouvrage de la collection Le Banquet aux éditions Philippe Picquier. Ryoko Sekiguchi y fait une courte présentation de la collection et laisse ensuite la parole au chef cuisinier Armand Arnal qui évoque son amour d'un ingrédient clef de sa région : le fenouil. De quoi nous mettre en bouche !

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4 nouvelles, 4 actrices et 4 régions géographiques se partagent le recueil. Dans chaque nouvelle, la famille, l'amour est au cœur de l'histoire, la cuisine est ce qui lie les personnages, ce qui guérit, ce qui rassemble, ce qu'on donne en héritage, ce qui rend heureux. Quand on lit ces nouvelles, on a l'impression de partager les repas évoqués dans les textes, de savourer les mets aux côtés de personnages touchants. Le gros plus de ce recueil est que chaque nouvelle se passe en-dehors du Japon, chose assez rare dans la littérature japonaise (en tout cas la littérature traduite). La cuisine et les autrices permettent cette évasion hors de l'archipel, direction le Pays Basque, la Bretagne, le Piémont italien et l'Alentejo au Portugal.

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Les nouvelles sont empreintes d'humour, de pudeur, d'une grande sensibilité. A la fin de ce recueil, on n'a plus que jamais envie de partager un bon repas avec ses proches.

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L'ode au chou sauté

Kôko, Matsuko et Ikuko tiennent un petit restaurant de quartier dans la banlieue de Tokyo qui propose des plats traditionnels et familiaux. La soixantaine pimpante, veuve ou divorcée, elles profitent des petits bonheurs du quotidien et réjouissent leur entourage par leur verve et leurs plats cuisinés avec amour et attention. Mais cette légèreté apparente cache pour chacune une grande solitude.

Inoue, par son style fluide et enjoué arrive à faire de ces trois femmes ordinaires des héroïnes du quotidien dans lesquelles chacun pourrait s'y retrouver. Une pépite de lecture qui nous fait passer du rire aux larmes, parfois dans la même phrase.
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L'ode au chou sauté

A Tokyo, se trouve "La Maison de Coco" une boutique de plats cuisinés, tenue par trois femmes dans la soixantaine, Kôko, Matsuko et Ikuko. Toutes vivent seules pour différentes raisons (veuve, divorcée...) et leur travail est leur principale activité. Dans ce lieu, où la nourriture est mise à l'honneur, on suit le quotidien des trois femmes avec leurs histoires d'amitié et d'amour. Un roman tranche de vie, très contemplatif.
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L'ode au chou sauté

Ce court récit ne m’a pas autant transportée que je l’avais espéré.

Pourtant il a tout pour me plaire : des portraits de femmes, des récits de vie simple, quelques jolis traits d’humour, de la bonne cuisine qui, à sa simple évocation, me donne faim.

Peut-être que je ne l’ai pas lu au meilleur moment, car malgré tous ces très bons points je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages et je ne sais vraiment pas pourquoi.

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L'ode au chou sauté

Ce roman est un petit écrin de douceur, un « livre-bonbon » comme j’aime appeler ceux qui font du bien. Je me suis complètement laissée porter par ces jolies pages racontant trois femmes qui cuisinent à La maison de Coco. Délicatesse, sensibilité et gourmandise : voici un trio gagnant pour un joli moment de lecture. Il y a aussi les paysages, les fleurs, la culture,… Un livre réconfortant et une jolie maison d’éditions que je découvre avec plaisir et curiosité!
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Je mange bien, ne t'en fais pas

C'est un dommage que certaines informations ne nous soient pas données, sur l'origine de ces nouvelles, par exemple : ce sont probablement des commandes, mais dans quel contexte ont-elles été faite ? Les auteures ont-elles un lien ou pas avec les régions (européennes) utilisées.

Ces détails n'apportent rien pour la lecture des textes, mais, pour un curieux...

Si la cuisine a une importance, pas à la même hauteur selon les textes, les quatre écrivaines n'en font pas le sujet central, et c'est heureux : elle est prétexte à parler des relations humaines, de la mémoire. Hormis des réserves sur l'histoire "bretonne", les textes sont agréables à lire et nous offrent quelques beaux personnages.
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L'ode au chou sauté

Un peu déçu par ce roman au titre et à la collection pourtant prometteurs. Les histoires d’amour de ces soixantenaires ne m’ont guère passionné, elles ne m’ont rien révélé ou si peu de la psyché des femmes de cet âge-là et c’est fort dommage.

Quant aux recettes, je ne connais pas la plupart des ingrédients, et même si je suis allée en consulter quelques-unes, cela n’a pas suffi à mon bonheur. Un roman fade, je ne peux même pas dire si j’ai aimé ou pas tant il ne m’a pas procuré d’émotions. Je lui préfère, et de loin, les délices de Tokyo de Durian Sukegawa.

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L'ode au chou sauté

Je me réjouissais de lire le premier opus de cette nouvelle collection, qui "réunit des œuvres japonaises inédites où la nourriture occupe une place centrale". Roman plaisant, parce qu'il n'est pas inondé par des recettes interminables, mais j'ai malheureusement trouvé le texte assez plat, et justement sans la saveur promise. Pourtant écrit par une auteure reconnue, peut-être est-ce dû à la traduction. J'attends de lire les suivants...
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L'ode au chou sauté

Trois femmes dans la soixantaine cuisine ensemble pour vendre leur plats le midi ; elles confectionnent les plats selon leurs humeurs du moment, pour faire face aux difficultés de la vie ;



Trois femmes, trois amies, trois histoires, trois passés que l'on tente de laisser de côté mais qui sont toujours bien présents... Et que l'on parvient à accepter et aller de l'avant en cuisinant. La magie opère aussi bien quand on mange que quand on prépare des mets qui réchauffent le cœur et l'âme.



Un très beau livre qui entremêle la cuisine, l'amitié et la vie humaine dans toute sa complexité, ses joies dont on profite, et ses malheurs que l'on parvient finalement à surmonter.
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L'ode au chou sauté

Dès le début, ce récit fait saliver. On y déguste du riz au champignon, des croquettes de tofu ou des palourdes frites en chapelure. Les délicieuses effluves provenant de la Maison de Coco viennent chatouiller les narines des lectrices et des lecteurs. Chaque chapitre porte le nom d’un plat et on trouve même quelques conseils pratiques.



Les plats sont saupoudrés de souvenirs et les tranches de vie servies au fil des saisons en accompagnement. Des situations différentes pour chacune, mais souvent douloureuses.

Ikuko a perdu son mari et son fils de 2 ans. Koko est divorcée mais elle pique-nique avec son ex-mari tous les dimanches. Quand à Matsuko, elle voit quelqu’un de temps en temps mais vit seule aussi. Elles se retrouvent parfois pour boire ensemble. J’ai aimé découvrir l’histoire de ces femmes, quasi invisibles pour une partie de la société mais bien vivantes.



L’association entre la nourriture et les relations tissées est vraiment intéressante. Elle semble agir comme une sorte de baume protecteur sur les blessures et douleurs du passé.



Des échanges entre les personnages, de l’humour, des passages gourmands, émouvants et nostalgiques. Certaines situations sont cocasses et extrêmement touchantes.



J’ai adoré ce petit roman que je conseille sans hésitation aux amatrices & amateurs de cuisine japonaise et de littérature. J’espère que vous le dégusterez avec plaisir aussi.
Lien : https://lelivroblog.fr/2022/..
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L'ode au chou sauté

Une petite pépite qui mêle nostalgie et gastronomie japonaise, personnages truculents et traditions.

J'ai passé un excellent moment, étant particulièrement sensible à l'art du peu typiquement japonais et à la nostalgie.

🔹

Dans ce roman, nous suivons trois femmes d'âge mûr qui travaillent ensemble dans un restaurant à Tokyo: Kôko, Matsuko et Ikuko.

Toutes trois sont liées par une relation insolite, presque amicale mais pas tout à fait, et vivent seules, chacune pour des raisons totalement différentes.

🔹

La concoction de plats plus alléchants et atypiques les uns que les autres est l'occasion d'évoquer des souvenirs, des instants passés qui, au fil des chapitres, nous permettent de comprendre nos personnages et de s'attacher à leur personnalité.

Leur évolution est passionnante et bouleversante.

🔹

Si vous voulez du dépaysement, de la finesse psychologique et vous mettre en appétit, ce livre est fait pour vous !

Il n'y a décidément que les japonais pour me faire aimer le feel-good 😂👌
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