Être une femme n’est pas une maladie. C’est cependant une déviance.
L’économie doit être une lutte. Et pour sortir vainqueur de la bataille, il faut enjamber quelques cadavres. Nous voulons être du côté du plus fort, il en a toujours été ainsi. Entre morale et puissance, notre choix est clair. Nous avons été dressés à ça. Chercher à être du côté du plus fort. Ou être soi-même le plus fort.
Il faut s’occuper de l’économie. Administrer l’argent. Veiller sur les richesses. Gérer l’épargne. Les gens qui n’ont pas eux-mêmes la possibilité ou la volonté de faire prospérer leur argent doivent être aidés. C’est le nerf vital de l’économie capitaliste. Tout doit se développer, y compris l’argent. Croître, augmenter, s’étendre. S’agrandir. Faire de la place pour plus. Et encore plus. Plus et plus.
La fuite était là. Parmi nous. Voilà comment il était désormais forcé de penser. Tenir sa langue. Ne pas trop parler. Ne pas ouvrir son cœur. Jouer tout le temps double jeu.Politique.
La crise financière a durement frappé la plupart des branches, mais nous connaissions déjà de grosses difficultés à cause de la contrefaçon.
On est meilleures quand on improvise, quand on flaire la situation, qu’on voit les lignes de partage.
Tant que les tabloïds proposeront à nos agents sous-payés six mois de salaire pour quelques ragots, il n’y aura pas grand-chose à y faire.
Il y a dans le regard de cette femme quelque chose qu’il reconnaît. Quelque chose d’absolu. C’est comme regarder au fond des yeux d’une personne au moment où la vie l’abandonne. La vie tendue à l’extrême suivie de l’éternité de la mort, dans un seul regard.
Pour le système économique, la discussion devrait être : to be or not to be. Au lieu de quoi, on ne discute que de savoir combien de milliards retirer à l’aide au développement, à l’éducation, à la santé, à la culture et à l’environnement pour les injecter dans le secteur bancaire, et ainsi le récompenser pour sa gestion lamentable. Même les bonus de ses dirigeants ne seront pas gelés.