Aurélien Barrau

Mr Barrau nous explique ici que l’écologie ne doit plus être pensé comme une coloration mais plutôt comme un nouvel art de vivre. Il s’agit d’aimer la vie. Il ne s’agit pas d’un choix, mais du seul choix possible qu’il nous reste. Il nous renseigne aussi sur ce mot là, aimer, lui aussi très souvent martyrisé. Il nous parle fractal, mais aussi nous fait sentir ce que nous devrions faire si nous étions amoureux, et que nous ne faisons pas. Ce livre est un cri d’amour mais aussi un cri tout court. Il m’a bouleversé.

Petit ouvrage didactique, éthique, philosophique L’animal est-il un homme comme les autres (au titre volontairement provocateur) se veut un dialogue entre Louis Schweitzer (le petit neveu d’Albert Schweitzer), connu pour être l’ex PDG de Renault mais moins connu pour son engagement associatif, notamment au sein de La Fondation droit animal, éthique et sciences, association dont l’objectif est d’améliorer la condition animal en faisant évoluer les lois au regard des nouveaux acquis scientifiques, et Aurélien Barrau, astrophysicien français, philosophe, (un homme passionnant à écouter, je ne peux que vous conseiller d’aller regarder sur Internet des retransmissions de ses interviews ou conférences, que ce soit sur l’avenir de l’Homme ou les trous noirs !), militant, lanceur d’alerte (ces termes sont bien réducteurs) sur la catastrophe qui nous attend si nous ne changeons pas notre rapport au monde (même si c’est déjà trop tard, peut-être peut-on limiter les dégâts). Cet ouvrage est découpé en plusieurs petits chapitres, où les deux hommes se répondent, échangent leur point de vue (qui ne convergent pas toujours, ce qui est intéressant ! ) sur la représentation que nous avons des animaux. Un élément les unit absolument : la plupart des animaux sont des êtres “sensibles” pour Louis Schweizer, “sentients” pour Aurélien Barrau (contraction entre sensible et conscient). Ces deux hommes s’appuient ici sur les apports de la science. Oui un animal ressent la douleur, et a conscience du monde qui l’entoure. L’Homme n’est qu’une espèce parmi tant d’autres, et il faut en finir avec une vision anthropocentrée si nous voulons survivre. Les deux hommes se battent pour la reconnaissance des droits des animaux : à la non-souffrance, mais aussi au bien-être, voire au bonheur, ce qui est totalement antinomique de nos pratiques d’élevage intensif actuelles. Faut-il arrêter de manger de la viande ? Voilà une question très à la mode, qui divise. Que chacun se la pose en son âme et conscience (Louis Schweitzer est d’ailleurs plus modéré qu’Aurélien Barrau à ce sujet).

Difficile de résumer ce dialogue passionnant, émaillé de rapports scientifiques, de lois pour en étayer le propos. Merci à des individus comme Messieurs Schweizer et Barrau d’éveiller nos consciences de manière aussi claire et intelligente.

Aurélien Barrau (né en 1973) est un chercheur français très connu dans le domaine de l'astrophysique et de la cosmologie. Il nous propose un petit ouvrage que les physiciens trouveront assez facile à lire et qui, en tout cas, évite toute représentation mathématique des phénomènes. Certaines bases fondamentales de la physique (la Mécanique Quantique et la Relativité) sont rappelées très rapidement; d'une manière générale, il expose les idées avec des mots et des images simples. L'auteur évoque notamment les questions essentielles de la symétrie et de la "brisure de symétrie"; cette dernière est illustrée par une comparaison simple, celle d'un stylo, d'abord tenu verticalement, puis tombant quand on le lâche.

Au cours de son exposé, A. Barrau n'hésite pas à se lancer dans certaines digressions, notamment sur le métier de chercheur et sur l'organisation de la recherche en France. Je trouve ces digressions intéressantes; mais d'autres lecteurs motivés uniquement par le coeur du sujet peuvent éventuellement les sauter.

Mais le plus passionnant concerne les dernières avancées en cosmologie: l'énigme de la matière noire et celle de l'énergie noire, l'accélération de l'expansion de l'Univers, la gravitation quantique, les théories des boucles et des cordes, l'interprétation possible du Big Bang comme un Grand Rebond… Tout ceci est très stimulant, même si une grande partie de ces conceptions n'a pas reçu de confirmation objective.

Un constat chiffré, clinique et absolument terrifiant des effets climatiques en cours et à venir sur la planète. Une autre partie ouverte sur des solutions à mettre en œuvre pour éviter le pire.

Un livre pour éveiller les consciences et interpeller nos dirigeants, en forme de coup de poing.

Ce livre m'a beaucoup plu.

Un livre court, mais efficace.

Aurélien Barrau ne passe pas par 4 chemins pour nous dire clairement à quel point la Terre souffre.

Nous devons changer notre manière de consommer et notre manière de nous comporter les uns avec les autres.



Un texte éclairant, qui remet les idées en place et qui met en avant les vraies priorités. Je recommande absolument, pour tous et toutes.

Dès le titre j'ai été séduit.

Chercher la vérité, la Vérité ou les vérités au sein des sciences, de la science ou de la Science .... quel défi !

Evidemment vous n'aurez pas LA révélation mais vous vous interrogerez sur la vérité dans le temps, dans l'espace et même dans les esprits de tout un chacun.

De même, vous n'y trouverez pas LA définition de la science (si tant qu'elle puisse exister). Science dure ? Science molle ? Même la démarche scientifique résiste à une définition claire et partagée par tous.

Toute théorie scientifique est fausse (et heureusement !) mais elle permet d'apercevoir la véracité, le détail, la précision.... et cela de mieux en mieux au fil du temps.

Trouver la Vérité serait la fin du voyage, sommes nous pressés de la voir ?

Bon livre de vulgarisation. L'auteur a de plus un certain sens de la formule et une bonne capacité à faire des passerelles entre les disciplines.

J'avais découvert l'ouvrage d'Aurélien Barrau grâce à ce podcast de france inter :

https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-08-mars-2016



Certes le livre est parfois un peu décousu, le style de vulgarisateur d'Aurélien Barrau étant plutôt littéraire mais parfois un peu absconse dans certaines passages, comme je l'ai aussi remarqué dans ses "univers multiples".

Mais il n'empêche que c'est un vulgarisateur atypique, et que son cheminement personnel, entre sciences et philosophie, est très adaptée pour justement déconstruire les concepts de "vérité", "modèle" et "théorie".

L'auteur convoque des épistemologues reconnus comme Popper, Hume ou Feyarabend (auteur de l'indispensable "Contre la méthode") ou même l'inventif Derrida, pour mieux définir puis défendre la posture de "relativisme cohérent" ... Une posture "inconfortable" mais qui est plus que pertinente à un époque où on est assailli de tout bord par des prétendants à une vérité unique.



Ce n'est sans doute pas le passage le plus significatif du livre, mais c'est une mise en perspective intéressante avec son précédent ouvrage :



"Je crois qu'il existe une infinité de rapports au monde possibles. que ces rapports sont, en quelque sorte, eux-mêmes les véritables mondes. Les mondes ne sont pas des ensembles de choses mais des relations, des réponses à nos manières d'interroger. Je crois qu'il faut militer pour une irréductible diversité de manière d'appréhender, d'affronter et d'inventer le réel. Mais cela ne signifie évidemment pas que toutes les propositions font sens ou sont équivalentes. La multiplicité assumée n'engendre en rien un affaissement des critères de rectitude.

Il faut opérer des choix. Surtout pas au nom de l'hégémonie des sciences mais en celui d'un désir commun d'intelligences. Intelligences, au pluriel, car justement, elles ne se réduisent certainement pas à leur rigueur physico-mathématique."

Page 52.

Ouvrage peu épais qui essaie de vulgariser des notions complexes. Mais cette simplification n'est compréhensibles que pour des lecteurs déjà avisé de ces notions abstraites.

L'originalité vient des engagements politiques et personnelles de l'auteur, idées qu'il développe et défend. Mais est-ce bien le lieu pour en parler?

La collection: série d'ouvrages originaux dans le forme, débats entre divers auteurs compétents sur un sujet d'actualité, argumentaire discussions propositions de lecture, dans un registre culture, science et société particulièrement intéressant.

Ce livre: le sujet est assez déconcertant et sa présence dans le registre scientifique ne cesse de choquer nos idées préconçues mais il faut dire que les multivers sont d'un registre particulièrement déstabilisant.

A lire... même si CSTFC ne sort pas convaincu de la validité de tous les arguments exposés mais qui le serait sur un tel sujet aux conséquences totalement invérifiables au moins actuellement...

Très attiré par l'auteur, et recommandé par plusieurs personne, je n'ai pas vraiment retrouvé l' Aurelien Barrau que je connaissais. C'est un philosophe poète qui manie la langue française avec un vocabulaire si complexe qu'il est extrêmement difficile de comprendre ce qu'il veut exprimer

Quel galimatias pour un propos qui aurait pu tenir en 20 pages. Je ne trouve aucune progression de pensée et le verbiage n'apporte pas la matière que j'aurais espérée. J'ai rencontré quelques jeunes que ce style amphigourique enthousiasme. Pour ma part je reste partisan de Nicolas Boileau : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement ».

"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément."....Manifestement Mr Aurelien Barrau a oublié depuis longtemps cette citation de Boileau, ce qui lui permet de déverser une diarrhée verbale indigeste constituée de termes pompeux incompréhensibles et obscurs pour le commun des mortels, pour expliquer des faits simples, évidents....Si on continue comme ça on va à la catastrophe si ce n'est déjà fait...200 pages inutiles pour prétendre nous expliquer que les carottes sont cuites...On aurai pu très bien s'en passer....

Je ne vais pas vous faire le résumé de ce livre, d’autres amis Babelio l’ont fait très brillamment.

Il n’est pas facile, je le conçois, de mettre à la portée de nous autres, pauvres néophytes, des concepts aussi complexes. Je dois vous avouer que j’ai fermé le livre à plusieurs reprises, découragée par le vocabulaire physico-phylosophico-érudit. Mais comment expliquer que je me sois sentie à chaque fois « aimantée », intriguée par ce livre qui me tendait les pages comme pour me dire «  t’es pas cap’ de lire la suite … connecte tes neurones et le courant passera. »

Après avoir rapidement révisé les notions de théorie de la relativité et de mécanique quantique, je me suis lancée. J’ai donc pris mon dico et mon courage sous le bras et je suis arrivée au bout de cette ballade , il faut le dire un peu étourdie par ce que nous révèle Aurélien Barreau du fonctionnement de la Recherche scientifique. Finalement, on ne comprend que le milliardième de milliardième de la réalité de notre univers et encore : une nouvelle Physique pourrait nous démontrer qu’on a tout faut . C’est vertigineux.

Je remercie Aurélien Barrau de m’avoir déviée de mon «  chemin inertiel » ( cf p. 6 ) , je vois que mon livre me fait un clin d’œil. Je vais le relire cette fois sans dico pour le plaisir d’une petite « tempête entropique » cérébrale . 😉

Il a raison. Il a raison d'avoir écrit ce livre, il a raison de ne pas peser ses mots pour désigner le crime de masse collectif que nous sommes tous en train de commettre, en vivant au détriment du reste du vivant. Je n'ai pas appris grand chose que je ne sache déjà en le lisant, mais ça ne fait pas de mal de réveiller sa conscience avec ce genre d'ouvrages de temps à autres.



En revanche, au niveau du style... Misère. J'ai rarement eu à ce point l'impression qu'on cherchait à m'impressionner avec du vocabulaire recherché et des adjectifs que 99,99% des braves gens ne connaissent pas.



Dans l'absolu, pourquoi pas. Mais si l'objet de ce livre est, comme je le crois, de pouvoir être lu par tous et d'éveiller autant que possible les consciences à la terrible réalité de ce que nous sommes en train d'infliger au monde qui est le nôtre, alors Aurélien Barrau se/nous tire une balle dans le pied en n'arrivant pas à se départir d'un snobisme - qu'il n'est peut-être même pas conscient d'avoir. C'est bien dommage.

Un bon livre de vulgarisation, accessible, construit autour d'un dialogue entre 2 personnages (Héliogabale et Hécate), peut être un clin d’œil à Galilée (et son Dialogue sur les deux grands systèmes du monde).

L'auteur a une écriture très limpide, ça se lit bien et vite. Des illustrations agrémentent le récit.

Bref un bouquin qu'on pourrait facilement lire sur un transat au soleil.

Si vous suivez les interventions vidéos de Aurélien Barrau vous n'apprendrez rien de plus dans ce livre. Il a déjà dit tout ce qu'il avait à dire. D'où ma note un peu basse. Si vous ne le suivez que de loin, où ne le connaissez pas, allez-y. C'est clair, parlant et, malgré tout, plein d'espoir. Mention spéciale pour la plume. Il écrit comme il parle (ou parle comme il écrit), et c'est beau.

Cette courte présentation sur la Cosmologie du professeur et chercheur Aurélien Barrau, se déroule sous la forme agréable d’un mélange : de science, de philosophie et d’expérience personnelle.

Avec l’émerveillement d’un passionné qu’il est, l’auteur nous expose donc rapidement les grands principes, phénomènes, lois, interrogations…, concernant l’Univers, tels que :

– La formation de l’Univers selon la théorie du Big Bang ; voire selon la théorie du grand rebond (Big Bounce) issue de la cosmologique quantique à boucles ;

– L’expansion de l’Univers ;

– Les trous noirs ;

– Les quasars ;

– La particule du Boson de Higgs : une découverte très récente grâce au grand accélérateur à particules, le L.H.C., du C.E.R.N. (Centre Européen de recherche nucléaire) à Genève;

– La matière et l’énergie noires ;

– La théorie des cordes ;

– La gravitation quantique ;

– La théorie du multivers ;

– Etc.. Bref, l’auteur vulgarise et récapitule pour nous des notions scientifiques pourtant extrêmement complexes, afin de faire partager sa passion pour la Cosmologie, au plus grand nombre… Pour un plus grand approfondissement de l’histoire et des différentes notions de la Cosmologie, je propose également la lecture du passionnant ouvrage de Simon Singh : « Le roman du Big Bang ».
Lien : https://totalitarismes.wordp..

Depuis toujours les conditions animales sont médiocres, nous le savons tous. Je suis toujours à la recherche de livres traitant la cause animale et il y a peu, j'ai découvert celui-ci!

Nous ne parlons de la place des animaux dans notre société directement, on cherche plutôt à cerner la société, les Hommes pour savoir pourquoi les animaux n'en font pas partis. Devraient-ils avoir des droits ou pas? Telle est la question que l'on se pose durant la lecture. .

Nous suivons, en tant que lecteur, la correspondance entre Aurélien Barrau et Louis Schweitzer. Ça aurait pu être un livre que j'affectionne car les multiples questions qu'ils se posent sont intéressantes mais... Ça n'est pas le cas! .

Louis Schweitzer, président de la Fondation "Droit animal, éthique et science" nous dit ouvertement et sans aucune gêne qu'il mange de la viande. Ça m'a énormément déçu!

Comment peut-on défendre les animaux, parler de sensibilité, de révolution éthique alors que l'écrivain-meme consomme de la viande? C'est le monde à l'envers

Un essai court et percutant sur le devenir du monde et la catastrophe écologique en cours. Pour éviter un effondrement et de grandes souffrances en cours et à venir, l'auteur conseille des moyens d'action à la fois individuels et collectifs. Il souhaite un encadrement légal des pratiques destructrices de la planète, pour éviter si possible la fin du monde vivant tel qu'on le connaît. Une sixième grande extinction est en cours, puisque oiseaux, insectes, mammifères et poissons se meurent. Sans se prétendre exemplaire, Aurélien Barrau, astrophysicien grenoblois, appelle à la diminution de la consommation, à la dépollution des océans, à la migration vers des énergies non carbonées, l'endiguement de l'urbanisation... pour que la vie soit enfin placée au-dessus des intérêts financiers d'une partie de la population.

"Il est vital que l'écologie soit la priorité absolue de tout pouvoir politique" (p. 64)

La révolution écologique devrait être un désir et non une triste contrainte. Un beau point de vue.