Barbara Constantine

Un roman qui fait du bien et qui traînait dans ma pal depuis longtemps.

Ferdinand vit seul dans sa grande ferme depuis le départ de son fils, de sa belle fille et ses petits fils. Un jour il trouve le chien de sa voisine Marceline, il ne l'a connaît pas mais va se lier avec elle. Suite à un dégât de toiture il va lui proposer d'aménager chez lui. Et c'est le début d'une cohabitation qui va s'agrandir avec l'arrivée de Guy, les sœurs Lumière et deux étudiants un peu paumés. Sans oublier la chienne, l'âne et les chats.

Très bonne lecture où se côtoient plusieurs caractères forts et doux. Comme les points de vue se mélangent selon les chapitres, il n'y a pas de lassitude à la lecture de ces quotidiens. Par ailleurs, c'est amusant, presque vaudevillesque, cette petite communauté pluri-générationnelle qui se met en place doucement. C'est une lecture qui, malgré les larmes parfois, met du beaume au coeur.

Un bémol cependant pour ma part, j'ai trouvé la fin un peu rapide, vitement expédiée bien que clôturée sur une belle note.

Ceci est une relecture que je n'avais pas prévu. J'avais offert ce roman à une amie, pour partager une belle histoire, et je l'avais un peu oublié. Puis il s'est trouvé que j'ai eu de nouveau un exemplaire en ma possession, et le Cold Winter Challenge m'a offert l'occasion de me rafraîchir la mémoire.



Tom, c'est un petit bout d'homme qui se débrouille pour vivre, avec sa maman un peu paumée qui l'a eu trop jeune. Ses amis ne sont pas des enfants de son âge, non. Il fait la connaissance d'une petite grand-mère et de ses deux compagnons poilus. Il rencontre un prétendant de sa maman. Et il chaparde dans le potager d'un couple de retraités à l'accent so British. Des personnages hauts en couleurs, si attachants.



Ce roman, c'est une bouffe d'air frais, c'est vivant, ça se déguste tout seul. On ne peut que s'attendrir, et sourire, devant la naïveté de Tom. Car si la narration est à la 3e personne, elle nous met dans la peau d'un gosse par la manière dont elle s'exprime. Des phrases courtes, simples, qui s'enchaînent, et puis d'un coup une longue tirade, selon les aventures vécues.



Je ne regrette pas d'avoir remis le nez dans cette histoire, comme un petit bonbon tout doux, qui se lit vite mais qu'on savoure. Et je le recommande à qui veut se poser avec un chocolat chaud par un soir d'hiver, sans prise de tête.

En bref :

Roman doux, délicat, adorable...



De quoi ça parle ?

De Ferdinand, qui après le départ de sa ferme de son fils, sa belle fille et leurs deux fils, se retrouve seul. Mais la vie fait qu'il invite quelques personnes à vivre en colocation dans sa grande ferme.



Mon avis :

J'ai de suite était attaché à Ferdinand, ce grand-père un peu bourru qui fait semblant d'être un grand dur. Mais qui en faite, ce révèle au fil des pages être un gros nounours adorable, avec ses petits fils les lulus, avec ses amis, sa voisine, et tous les personnages qui sillonnent sa vie. Il y a de petites anecdotes franchement drôle, qui ne peut être fait que par un monsieur d'un certain âge (à lire pour comprendre !) et sincèrement ça m'a faite beaucoup rire !



J'ai eu besoin de cette petite parenthèse livresque, douce et délicate. De me retrouver avec un grand père un peu comme le mien l'a été, qui a fait semblant devant tout le monde d'être un dur, mais se trouvait totalement attendri devant un chaton, un chiot, ou un de ses petits enfants.



J'ai eu plusieurs pincements au cœur tout de même pendant ma lecture. Bien qu'elle se veut douce et feel good, plusieurs sujets délicats y sont abordés. La mort et le divorce en font parties (entre autre que je ne peux révéler sans spoiler) et j'ai trouvé que ça apportait sa petite touche d'authenticité au roman.



Bref, une lecture à recommander avec un pilou, un chocolat chaud, et le ronronnement d'un chat dans le cou (Ferdinand adore ça !).

J'ai trouvé ce livre chez le bouquiniste, il m'a tout de suite attirée! Quelques semaines plus tard, road trip solo, et là au bord de l'eau, je l'ai dévoré en une journée. Je me suis beaucoup attachée aux personnages, qui font leur entrée au fur et à mesure de l'histoire, pour qu'au final tous ces gens se reconstituent une famille comme un puzzle. Le jardinage occupe aussi une grande place dans le livre. C'est frais, c'est léger, et bien écrit.

Suite à une conférence sur le béguinage en 2012, il m'a été remis ce livre entre les mains. J'ai eu beaucoup de plaisir à lire cette histoire et, en plus, ça se lit vite !

Mes souvenirs ne sont pas très frais. Ma mémoire a seulement gardé un souvenir général très positif. Des séniors qui décident par des concours de circonstance de vivre ensemble. C'est un petit roman sur la solitude des "vieux" et le moyen naturel d'y faire face. Chaque protagoniste fait un effort pour nouer des liens avec des inconnues et ça paie !

Etant convaincue du bienfait du béguinage, j'ai pris un énorme plaisir à rencontrer ces personnages et à les suivre jusqu'à la fin ... du livre ! Je vous le recommande !

Barbara Constantine est une auteure de romans feel good, de ceux qu’on prend toujours plaisir à lire, qui réconforte le coeur, apporte joie, gaieté et ondes positives dans notre quotidien. J’en avais fait l’expérience avec Et puis, Paulette… qui m’avait redonné le sourire pendant le confinement, et cela se confirme avec Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom, une lecture plein d’optimisme, trouvée dans une boîte à livres il y a deux ans.



Tom est un petit garçon débrouillard, fort courageux, qui vit seul dans un mobile-home avec sa jeune mère, qui est tombée enceinte accidentellement à seulement treize ans. Tom et sa mère ont du mal à joindre les deux bouts : ils vivent sur les maigres rentrées d’argent de la maman et se nourrissent du vol de légumes de Tom dans les potagers de ses voisins. Tom et sa mère ne forment un duo improbable, puisqu’ils se comportent et se présentent plutôt comme frère et soeur et ne débordent pas forcément d’amour l’un envers l’autre. Tom, malgré son jeune âge, se retrouve souvent seul la journée comme le soir, obligé de se débrouiller par lui-même.



Tom est un petit garçon très courageux, qui ne se plaint jamais et garde sourire et optimisme en toutes circonstances. Il vit dans des conditions déplorables, ne mange pas à sa faim, il manque cruellement d’amour, n’a pas de copains ni un quotidien facile comme les autres enfants. On se prend facilement d’affection pour ce petit garçon, à l’instar d’Archibald et Odette, les vieux voisins anglais chez qui Tom vole quotidiennement des légumes. Faisant semblant d’ignorer les rapts de Tom, ils se prennent au jeu et laissent délibérément des mets à leur hôte clandestin.



Enfin, Tom, du haut de son jeune âge, est généreux et d’une profonde gentillesse. Au détour d’un jardin, il vient en aide à Madeleine, une centenaire qui s’est cassée le col du fémur. Pendant sa convalescence à l’hôpital, Tom vient chaque jour s’occuper des animaux de la vieille dame et cultiver son jardin. Une belle amitié trans-générationelle est née entre ces deux personnages, aussi touchants l’un que l’autre.



Une jolie histoire pleine de douceur et de tendresse, qui nous fait passer un bon moment aux côtés de personnages simples, agréables et profondément humains.
Lien : https://analire.wordpress.co..

Au depart je me suis dis qu'après tout... Pourquoi pas. Format singulier, trame singulière... Puis l'humour de raréfie, ou alors peut-être devient-il plus fade à nos yeux ? Quoiqu'il en soit, ce tout petit roman m'a frustré par tout ce qu'il m'a promis et ne m'a pas apporté (l'originalité, l'humour, des personnages attachants...). Eh bien non.

Un livre touchant sur les relations humaines et intergénérationnel.

Un agriculteur grincheux en retraite qui a le spleen car sa famille a quitté le foyer pour s’installer dans leur propre maison il vole au secours de sa voisine et petit à petit il crée une résidence d’accueil et d’entraide intergénérationnelle.

Un livre drôle et sensible.

Un bon moment en perspective.

Apparemment l'auteure aime les ambiances "rurale" avec des relations personnes âgés et jeune génération... avec un petit clin d'oeil à Méli!



Le petit Tom et les autres personnes sont très attachants. Ce petit homme arrive à faire de cette histoire, peu reluisante au début et avec une ambiance parfois rude, un torrent de tendresse, d'humour et de très jolis moments.



Un roman très frais. Ça fait du bien de lire des livres comme ça de temps en temps...!



J'ai aimé ce livre de B. Constantine qui est une leçon de vie, d'espoir et de bonheur. Une écriture fluide, une histoire simple, un hymne à la vie tout simplement. Il fait partie des petits livres sur le bonheur qu'on se construit.



C'est mon second livre de l'auteure, et surement pas le dernier!



Je le conseille vivement pour passer un bon moment. Un vrai livre bonbon 😉

Petit livre trouvé d'occasion il y a peu, le résumé m'a plu et je dois dire que ma lecture aussi.

J'ai beaucoup aimé l'histoire de ce petit bonhomme de onze ans, un peu livré à lui-même, qui chaparde des légumes dans les potagers de ses voisins. Lors d'un de ses larcins, il rencontre Madeleine, 93 ans, ne pouvant se relever au milieu de ses choux. Se créé alors un lien entre les deux protagonistes que plusieurs décennies sépare.

Roman touchant de simplicité et d'humanité.



"Il s'est recouché, après avoir fermé la porte à clef. Une vraie porte en bois, celle-ci. Il s'est senti à l'abri. Au bout de quelques minutes, il s'est relevé pour entrebâiller la fenêtre. Et enfin, tranquillement, il s'est endormi, bercé par les ronflements et les pets du vieux chien presque aveugle et du chat tout mité, lové contre lui."

Je l’ai dévoré, je ne savais pas tellement à quoi m’attendre car je ne connaissais l’auteure que de nom (un autre de ses livres m’attends sagement dans ma bibliothèque) et j ai trouvé ça plutôt drôle. Je ne sais pas pourquoi car sa lecture date un peu pour moi mais il m’a un peu rappelé « la vie devant soi » de Romain Gary. Une naïveté, un naturel dans les récits des personnages qui les rendent très « monsieur/madame tout le monde », les histoires personnelles assez louches et pourtant si humaines. Je recommande, c est doux et drôle et un peu cru, ça détend! Et je n’hésiterais pas à creuser la bibliographie de Barbara Constantine.

On commence très fort, avec Raymond qui n'a qu'une envie... allumer son chat, Bastos. Pour rien, en plus. Soi disant que le chat le regarde de travers. Viennent ensuite une ribambelle de personnages aux caractères bien trempés. On rit, on pleure, on pleure de rire, et c'est pas fini !



Comme un bon vaudeville, tout va très vite. Les situations cocasses s'enchaînent plus vite encore qu'une voiture lancée à vive allure. On rit de tout, la mort n'est pas un fin en soi, surtout si le macchabée tire une tête spéciale. Une vraie histoire de fous où les parents n'aiment pas leurs enfants, où les enfants boivent, où on s'aime.



Une bulle de bonheur et d'humour à partager !

Un roman qui m' a fait passer un très bon moment. C'est plein de bons sentiments mais parfois ça fait du bien. Et finalement j'ai envie d'y croire moi à la solidarité entre personnes d'un certain âge mais aussi intergénérationnelle. Après tout, on voit bien des écoles maternelles s'installer en maison de retraite ou des jeunes étudiants faire de la colocation avec des personnes âgées. Et puis les temps s'annoncent de plus en plus dur. Alors oui cette histoire j'ai envie d'y croire.



Ferdinand vit seul depuis le décès de sa femme dans une grande ferme. Un jour il se rend compte que sa voisine est en grande difficulté. Sa toiture est complètement pourrie et il pleur autant dans sa maison que dehors. Et les petits Lulu, ses petits enfants Ludovic et Lucien, lui suggèrent d'héberger Marceline. Ferdinand secoue alors un peu ses habitudes. Et puis la solitude lui pèse. Alors Marceline, sa chienne, son chat et l'âne s'installent chez Ferdinand. Puis vient le tour d'accueillir Guy qui vient de perdre sa femme. Puis le tour d'accueillir deux dames âgées (qui ne sont pas sœurs mais belles sœurs) dont le neveu les menace et encore d'accueillir Muriel une jeune étudiante infirmière qui ne s'en sort plus financièrement et Kim un étudiant en école agricole en rupture avec ses parents. Et finalement tout ce petit monde accueille les Lulu dont les parents sont en plein divorce.

J'ai aimé voir cet élan de solidarité et tout ce que les gens peuvent s'apporter les uns aux autres.

Les enfants sont les personnages les plus attachants. Ferdinand se rend compte qu'il est plus présent pour eux que pour son fils quand il était petit. J'ai aimé leurs relations à tous les trois mais aussi que les garçons deviennent un peu les petits enfants de cette bande d'amis.

Ce livre m'avait déjà été conseillé il y a des années.

Alors, oui c'est une jolie petite histoire avec un gamin adorable qu'on aimerait tous avoir MAIS..

Je ne sais pas, je reste sur ma faim..

Comme un goût d'inachevé.

Cela reste un joli petit bouquin qui se laisse lire facilement.

J'ai tenté une deuxième lecture pour ce livre que je n'avais pas réussi à lire il y a 3 ans.



Le style d'écriture m'était difficile.



Les premiers chapitres, les phrases sont courtes, la pensée de l'auteur va vite et les pensées des personnages ne sont pas distinctes de leurs dialogues. (L'autrice conte l'histoire comme si elle retranscrivait le fil de sa pensée).

Je me suis régulièrement dit que ce livre pourrait figurer dans la bibliothèque d'un ado.



Mais petit à petit, je me suis attachée aux personnages et je me suis adaptée à cette écriture anarchiste et sans effort.



Et puis Paulette est un roman très touchant et profondément humain. Il en ressort une simplicité de vie qui, de nos jours, n'existe plus. Je me suis imaginé que cette histoire datait d'une autre époque que celle que nous vivons, où nous ne sommes pas contraints par les lois... (Il n'est jamais notion des droits et devoirs de l'être humain. L'histoire est assez idéaliste...).



Cette lecture reste attendrissante, elle apporte douceur et légèreté, dans un monde un peu bisounours, tout de même.

Alors là je suis un peu perdue, j'ai tenu bon jusqu'à la moitié du livre mais le côté 50 chapitres pour +/- 250 pages c'est difficile. des chapitres qui certes se suivent mais qui mixent au moins une dizaine de personnages différents, et qui par moment on arrive plus à savoir lequel parle ou lequel répond... en gros j'ai pas du tout suivi, et puis j'ai trouvé cela une histoire (à moitié) comme si on entendait une conversation d'un passant dans une rue ou qu'on atterrissait en plein milieu d'une conversation commencée avant nous et qui se terminera sans nous. oui je sais très compliqué à expliquer mais c'est mon ressenti. dommage

Un peu déçue. Autant j'ai été charmée par Tom petit Tom et par Et puis Paulette. Ici je n'ai rien trouvé de bien original.

Certes les personnages sont sympathiques, certaines histoires sont gentilles, d'autres vraiment farfelues, mais pas suffisamment pour passionner. On reste à la surface des évènements et des sentiments.

Dommage.

C’est un petit roman avec des chapitres courts Ils sont tous bâtis sur le même style, une multitude de chapitres qui vous filent entre les doigts (avec pour chacun un titre qui le résume) et des thèmes récurrents, la vieillesse, le deuil et les effets de la société sur nos âmes fragiles.

Le thème du roman c’est clairement le mélange des générations mais c’est aussi la solitude, l’amour, la diversité, c’est triste mais c’est un roman gai.

Il y a Ferdinand, Marceline, Simone, Hortense ou Guy, les anciens et puis il y a les étudiants et les très jeunes, les frères lulu….

Leur particularité à tous c’est de cohabiter tous ensemble dans la grande maison de Ferdinand. Une maison devenue trop grande depuis que sa femme est morte et que les enfants sont partis. Marceline, c'est par hasard qu'il l'a rencontrée. Il a failli écraser son chien lors d’une tempête, la toiture de la maison de Marceline qui s’écroule et deux petits garçons qui ont une idée de génie, proposer à Marceline de venir habiter chez leur grand-père

Et là c’est l’engrenage

Guy, lui, a perdu sa femme depuis peu. C’est le meilleur ami de Ferdinand La solitude le pèse. Il reste encore de la place à la ferme, alors qu’il vienne habiter avec lui et Marceline...

Simone et Hortense ce sont les sœurs Lumière. Inséparables. Mais leur neveu veut à tout prix les expulser de chez elles et les menacent. Une idée germe alors dans l'esprit de Ferdinand devinez quoi ? Et voilà les sœurs Lumière installées elles aussi à la ferme...

Et, il y aura évidemment encore beaucoup de place. Vieux ou jeunes, ils seront tous les bienvenus... et c'est la vie de tout un chacun qui va changer.

Le récit nous fait découvrir leurs pensées, leurs blessures, leurs joies. Tous ces petits riens qui font une vie. Tous ces petits rien qui les rapproche les uns les autres.

Ils vont réunir leur solitude dans cette grande maison et comme dans une auberge espagnole où on y trouve ce que l'on y apporte, chacun va mettre ses compétences au service de la communauté et on va assister à une formidable entraide intergénérationnelle, presque comme un organisme auto-suffisant, chacun apporte sa contribution et ses talents.

Les journées sont plus douces, plus sereines pour les habitants de la ferme. Et puis il y a Paulette !

L’histoire se passe à la campagne, dans un petit village un peu comme par chez nous, avec une école et 2 restaurants sur la place principale. Cela pourrait être nos voisins et pourquoi pas nous a l’approche de ce moment de solitude que porte souvent la vieillesse et qui nous fait regretter les babillements des enfants et les folies de la jeunesse.

C’est ancré dans le présent et l’histoire ne dure que le temps d’une année mais quelle année !

Un roman résolument optimiste, un livre agréable à lire, tout en finesse et en douceur. C’est plutôt gai mais il y a aussi quelques histoires tristes à l’intérieur, des histoires d’amour aussi

C’est une bouffée d'air frais, un moment de grâce autour de valeurs de solidarité.

J’ai aimé les personnages, l’écriture est facile empathique et naturelle. Je ne sais pas si c’est le terme mais l’idée qui m’en vient. On ne s’attend à rien et surtout pas à cette fin-là.

Le scénario de ce roman a tout pour (me) plaire : une histoire simple et jolie, du genre de celle qu'on aimerait avoir vécu à son tour. Réunir des âmes solitaires sous le même toit et tirer profit des compétences de chacun afin d'améliorer le quotidien, voilà qui donne envie de bousculer notre réticence et d'ouvrir en grand la porte de notre foyer. Surtout qu'il m'arrive de plus en plus fréquemment de penser que nous avons beaucoup perdu à vivre séparément de la génération de nos grands parents.

L'histoire de Ferdinand et de ses nouveaux colocataires m'a fait penser à l'inoubliable Ensemble c'est tout mais aussi à la BD Magasin Général pour le côté rural et pour la ressemblance avec certains personnages.

C'est dans l'écriture que se loge ma déception. Trop de discours indirect libre qui enlève de la spontanéité aux personnages. Une écriture trop enfantine et trop triviale aussi par moments. J'aurais c'est vrai apprécié davantage de pudeur car les personnages eux, n'en manquent pas.

La fin quant à elle me laisse un peu perplexe. J'ai beaucoup aimé l'arrivée de Paulette et le pied de nez que fait l'auteur à ses lecteurs. Mais je reste mitigée quant à l'atmosphère dans laquelle l'auteur nous laisse. A mon avis, les conditions d'arrivée de Paulette et les questions qu'elle soulève est un sujet trop sérieux qui non développé (et donc non résolu) fait retomber comme un soufflé sorti du four l'ambiance de feel good dans laquelle baigne tout le roman.