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Critiques de Bernard Chambaz (153)
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Vladimir Vladimirovitch

Je suis loin d'être une fan de Poutine, aussi lire ce livre sorti pour la rentrée Litteraire 2015 est plus le fait de ma curiosité toujours aussi grande que tout autre élément. Je me demandais ce que pourrait donner cet ouvrage avec au centre un tel personnage, ainsi que son "double" ( celui qui consigne les faits dans ses petits carnets).



On reste dans le romanesque car la vie même de Poutine est un roman. Il y a toutefois, un aspect sérieux et un autre complètement décalé. Au final, ce livre m'aura laissé avec une impression très mitigée.

Je l'ai rapidement lu alors que Poutine n'est pas l'homme sur lequel je souhaite lire le plus d'ouvrages. Je ne peux pas dire que j'ai été captivée, mais intéressée. J'ai en effet pu découvrir ou redécouvrir ce qu'était l'ex URSS. Je l'ai connu par les médias, j'ai quelques souvenirs plus ou moins flous qui remontent à mon enfance, à mon adolescence. C'est une incursion à la fois géographique, historique, sociétale, une vision presque journalistique, d'investigation.



Il faut suivre, avoir si possible quelques bases de culture générale assez solides.

Le style n'est pas ultra pointu, mais il existe. Dans ce grand bazar, peu de choses sont dues au hasard. Il y a des couches qui se succèdent. On est comme avec des poupées russes.



Ce livre ne plaira pas à tout le monde. Ceci étant dit, il renforce ma conviction que parfois grâce à la littérature que l'on comprend mieux le monde.
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Vladimir Vladimirovitch

Vladimir Vladimirovitch, c'est le prénom du president russe. C'est aussi celui du double fictionnel imaginé par Bernard Chambaz. Un quidam russe qui vit plutôt mal la sulfureuse célébrité de son homonyme, sorti de l'anonymat fin 1999 pour remplacer un Boris Eltsine vieillissant et alcoolique.

Sur cette base deux voies s'ouvraient au romancier qu'il a le tort de vouloir explorer l'une et l'autre.

La première est celle du "double". Comment vit-on la soudaine célébrité de son homonyme ? J'avais au collège parmi mes camarades un Patrick Sabatier et je me souviens les blagues méchantes et repetitives dont il était victime. J'ai parmi mes élèves un Ayrault que je n'arrive pas à ne pas appeler Jean-Marc. On s'étonne que le sujet n'ait guère été exploité par le cinéma ou par la litterature - à l'exception peut être du Patrick Chirac de "Camping".

La seconde voie est celle de la biographie romancée du président russe. Comment un obscur KGBiste devient-il brusquement premier ministre puis Tsar de toutes les russies ? C'est ce roman là que Bernard Chambaz réussit le mieux. Décrivant le regard triste et les yeux de phoque du président Poutine, il nous le rend proche. Très bien documenté, comme le sont les livres de Emmanuel Carrere, "Vladimir Vladimirovitch" est tissé de mille et une anecdotes instructives sur le président.

Hélas Chambaz échoue totalement à nous rendre sympathique l'autre Vladimir Vladimirovitch. Si bien que la lecture des pages qui lui sont consacrés devient vite pénible. Et le lecteur de regretter de ne pas passer plus de temps avec le président Poutine.
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Vladimir Vladimirovitch

Avant de lire cette chronique - et/ou avant d'entamer la lecture de ce roman -, sachez que Vladimir Vladimirovitch est un ouvrage assez complexe à lire. Pour ma part, même si j'ai mené à bien ma lecture, ce n'est pas sans difficultés. Le niveau de langue utilisé - assez soutenu -, les termes techniques complexes, les références historico-poliques, ne m'ont pas aidés dans ma tâche. J'ai néanmoins essayé apprécier ce livre.



Vladimir Vladimirovitch est l'homonyme du président Poutine. Une identité pas facile à porter tous les jours, mais qui l'amène à vouer une passtion toute personnelle à la vie du président. Le lecteur est alors emporté dans la vie du protagoniste Vladimir Vladimirovitch et en même temps, dans celle du président. L'histoire de l'URSS est retracée dans ses grandes lignes, allant jusqu'à l'époque moderne de la Russie.



C'est un ouvrage vraiment très intéressant. Bernard Chambaz place quelques petites anecdotes sympathiques sur le président Poutine, qui rend son récit encore plus vivant qu'il ne l'ait.



Hormis la remarque que j'ai déjà écrite dans l'introduction de ma chronique - le fait que le livre soit restreint à un certain public ciblé, assez cultivé pour comprendre les subtilités de la narration -, j'ajouterais que l'histoire en elle-même n'était pas très claire, peu délimitée, sans bornes visibles. Moi qui suit déjà peu cultivée sur l'histoire de la Russie, j'ai été d'autant plus perdue dans la continuité du récit.



Les historiens avides de toujours plus de connaissances, les érudits Russes ou les grands intellectuels sauront apprécier cet ouvrage. Les autres, comme moi... prendront plaisir à lire Vladimir Vladimirovitch, même si la moitié de l'histoire nous échappera.
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Vladimir Vladimirovitch

Quelle bonne prise cette fois avec Babelio qui fidèlement me demande souvent mon avis, des plus favorables aujourd'hui avec le très bon roman de Bernard Chambaz Vladimir Vladimirovitch, pas du tout une biographie du tsar avec cependant des éléments réels de la vie de ce fabuleux personnage de roman qu'est Poutine. En fait Poutine a un homonyme, au moins un, et ce Vladimir Vladimirovitch, qui est en plus né le même jour, a été frappé lors des J.O. de Sotchi par la tristesse dans le regard du président devant l'élimination de l'équipe russe de hockey."Une tristesse d'enfant, des yeux de phoque". Et l'on sait la détresse du phoque en Alaska ou plutôt en l'occurrence au Kamchatka.



Alors V.V.Poutine le cheminot continue d'écrire dans ses cahiers noir et rouge sur V.V.Poutine le président. Il le fait depuis l'accession au pouvoir de ce dernier, évènement qui a en quelque sorte fait basculer sa vie. Pourtant aucune haine du modeste pour le puissant, pas non plus une vraie fascination. Mais un sentiment ambigu et très romanesque que Vladimir le petit tente de mettre noir sur blanc en racontant à sa manière la vie de Vladimir le grand. Enfance, KGB, ascension, omniprésence et omnipotence, décrivant ainsi un Poutine le président comme un personnage certes peu sympathique mais tellement "bon client" pour une littérature de qualité. Et Vladimir le modeste continue sa vie, un peu aléatoire, maintenant retraité du tramway, lui qui fut jadis professeur d'université, patineur et peintre du dimanche à la vie privée moyenne depuis son amour perdu pour Tatiana et ses petits arrangements avec Galina.



Pourquoi sur ses calepins de moleskine s'obstine-t-il à ces quelques mots, et pourquoi tous ces articles de presse concernant Vladimir le puissant? "19 février, tristesse dans ses yeux, phoques, aquarium". Probablement une sorte d'osmose avec ce pays occupant un cinquième du monde et, dans les carnets de Vladimir toute l'histoire de la Russie brutale comme un ours, chafouine comme une zibeline, pays géant passionnant et démesuré, inégalitaire comme pas permis, tellement ailleurs et dont le roman de Bernard Chambaz a le charme un peu vénéneux, vodka qui nous chavire et bruits de bottes compris du côté de l'Ukraine, cette fois.

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Vladimir Vladimirovitch

N°962– Septembre 2015



Vladimir Vladimirovitch – Bernard Chambaz - Flammarion.



Le ton est donné dès les premières pages « Vladimir Vladimirovitch Poutine par Vladimir Vladimirovitch Poutine… ceci n'est pas une autobiographie ». Il s'agit donc d'un récit, qui n'est effectivement pas une autobiographie, une sorte de mise en abyme où le lecteur voit défiler le parcours officiel et fortement inspiré par le culte de la personnalité du président russe, depuis son enfance jusqu'au pouvoir suprême en passant par le KGB. Il est rédigé par un authentique quidam qui porte le même nom que lui et qui va, sur des calepins personnel, rouges, gris et noirs [avec peut-être une symbolique des couleurs, le premier retrace son parcours communiste, le deuxième parle de sa phase d’hésitation mystérieuse et le dernier est consacré à l’exercice autoritaire du pouvoir] noter et collationner les détails du parcours de son célèbre homonyme.



Ce nom est lourd à porter et même si cette homonymie peut inspirer de la bienveillance à notre rédacteur, l'homme du peuple qu'il est, peintre du dimanche, fan de Gagarine et amateur de patinage sur glace et de l’œuvre de Gogol, va se raconter, mêlant les moments anodins de sa vie à celle de son modèle. Il évoque le chef d'état aussi soucieux de son image personnelle de que du succès de son pays, capable d'être attristé comme un enfant par l'échec de l'équipe nationale de hockey aux jeux olympiques. Il lui trouve même des yeux de phoque. Mieux sans doute, il y a chez lui une sorte de fantasme, qui se rencontre souvent chez les humbles qui admirent les puissants, et qui le fait s'identifier au président de son pays. Puis, peu à peu, il se détache de ce modèle au point de l'affubler de surnoms de sorte qu'on peut se demander si c'est par sympathie ou pour s'en moquer. Il insiste sur une ascension laborieuse au début mais finalement fulgurante, basée sur l'arrivisme, le cynisme et même l'opportunisme, en l'opposant dans une sorte de nostalgie à la Russie éternelle et notant sa grande faculté à s'adapter à l’effondrement du communisme, à la transformation de la société, à l’émergence de l'économie de marché, le tout avec une grande autorité et aussi la volonté de s'enrichir. Il ne manque d'ailleurs pas de nous livrer des remarques pertinentes sur le communisme, lui qui, à part le nom, une vague ressemblance et presque le même âge n'a finalement rien de commun avec le président de son pays. Pire peut-être, à force de se pencher sur la vie de son modèle, surtout à partir de sa prise de pouvoir, il finit par se demander qui est en réalité ce Poutine et le doute s'insinue en lui à un point tel que ce qui n'est au départ pas une autobiographie devient même autre chose qu'une biographie tant son sujet lui échappe. Il souhaite même sa mort tant il le déçoit par son cynisme ou son indifférence et ce qui était au départ une véritable fascination se transforme au fil des pages en une sorte d'obsession. Notre rédacteur n'est certes qu'un quidam et le restera toute sa vie mais cette année 2014 qui tient lieu d'unité de temps au roman sera révélatrice pour lui. Par le miracle de l'imagination qui caractérise les artistes, cette recherche sur la vie de son homonyme devient un véritable fantasme que l'effet cathartique de l'écriture entretient. Il se met à imaginer que le Président, qui est pourtant une énigme pour lui, le connaît personnellement et lui accorde de l'importance. Ce n'est peut-être que du fantasme, mais cela abolit le temps, les barrières sociales, lui fait du bien comme fait du bien aux êtres sans importance de repeindre l'espace d'un instant leur vie grise en jaune canari. Et tant pis si, au bout du compte la réalité reprend ses droits, s'impose à lui et le remet à une place qu'il n'aurait jamais dû quitter.



Sa vie à lui n'a en effet rien de passionnant. C'est qu'il est seul et pense toujours à Tatiana, sa femme qui l'a quitté ; il songe amoureusement à Galina, mystérieuse, imprévisible qui semble se dérober ou s'accrocher à lui alors qu'il est partagé entre timidité et malchance. Il vit sa vie au jour le jour comme un citoyen ordinaire, s'intéressant autant aux jeux olympiques de Sotchi qu'à la politique que mène Poutine, égrenant ses souvenirs autant que l'histoire complexe de ce pays, entre tsarisme, communisme et société nouvelle. Pourtant, au fil des pages de cette fiction, il m'a semblé qu'ils ont au moins en commun la solitude que le pouvoir génère pour le dirigeant politique et qui caractérise la vie de notre quidam. Pour les deux, elle enfante de la tristesse même si le lecteur a finalement plus de sympathie pour le rédacteur de ces calepins que pour le chef d'état.



Avant que Babelio dans le cadre de « Masse critique » et les éditions Flammarion que je remercie, ne me fassent parvenir cet ouvrage, je ne connaissais pas Bernard Chambaz. J'ai apprécié l'idée de ces deux destins croisés, l'humour, le style et l'ambiance de ce roman passionnante. Les courts chapitres bien documentés sont agréables à lire, le ton est alternativement léger et dramatique, plein d'anecdotes et de remarques pertinentes, mêlant l'actualité à l'histoire et c'est l'occasion pour l'auteur de cette fiction de retracer le passé de la Russie à travers les grands hommes qui l'ont incarné et les événements immédiats ou plus anciens, anodins ou importants qui l'ont marqué.



Hervé GAUTIER – Septembre 2015 - http://hervegautier.e-monsite.com
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Vladimir Vladimirovitch

Vladimir Poutine est un des chefs d'Etat les plus énigmatiques qui soit. Dans ce livre étonnant, l'auteur met en scène un personnage inattendu qui a l'honneur de porter le même nom que le chef d'Etat russe.

Vladimir veut dire "Seigneur de la Paix" en russe. Le personnage politique a-t-il une action à la mesure de son prénom? L'histoire le dira.

En tout état de cause notre héros anonyme au patronyme célèbre a une vie plutôt terne.

Pendant une année, Vladimir Vladimirovitch Poutine, consigne la vie de son double célèbre dans plusieurs cahiers.

C'est ainsi que nous voyons défiler les années marquantes du chef d'Etat.

Cette biographie romancée nous emmène dans un premier temps au moment de la "grande guerre patriotique", où le père de Vladimir Poutine s'est illustré au combat.

Les jeunes années de Poutine ont été difficiles. Le futur chef d'Etat a failli basculer dans la délinquance. C'est sa rencontre avec le sport, (le judo) qui va l'aider à trouver sa voie.

Son engagement dans le KGB va être un grand moment de sa vie.

Après des études de droit, il va être envoyé en Allemagne, ce poste lui permettant de maîtriser parfaitement la langue de Goethe.

Le livre nous retrace la carrière politique du jeune Vladimir et ses années au pouvoir, tour à tour chef d'Etat et premier ministre et ensuite de nouveau chef d'Etat.

L'auteur nous fait revivre les années agitées qui se sont écoulées: la révolte ukrainienne, les troubles terroristes dont certains attentats auraient été attribués à tort aux terroristes tchétchènes, les dissidents dont le malheureux Litvinienko, empoisonné au polonium.

Avec ce livre nous vivons l'Histoire en direct.

C'est un beau moment de lecture.

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Vladimir Vladimirovitch



C’est l’histoire de Vladimir Vladimirovich qui, comble de malchance est l’homonyme de… Vladimir Vladimirovich Poutine qui joue les tsars dans le monde et se répand sur nos écrans, torse-nu à cheval, ou après un éblouissant papillon dans l’eau glacée, vient de pêcher un saumon énorme (que l’on a accroché loin des caméras, au bout de la ligne) quand il ne terrasse pas un adversaire au judo ou plonge en remontant des amphores de l’épave d’un navire échoué depuis longtemps (on remarque au passage qu’elles sont très propres, pas de coquillages accrochés…)



Son dernier exploit, Poutine en deltaplane qui montre aux grues le chemin pour effectuer leur migration saisonnière. Comment faisaient-elles dans les siècles précédents, on ne sait plus, toujours est-il que le Tsar s’est trouvé là à point nommé pour les remettre dans le droit chemin.



En regardant le match de hockey des jeux olympiques de Sotchi, que les Russes perdent alors qu’il était impensable qu’il ne soit pas en finale, Vladimir Vladimirovich est frappé par le regard triste de Poutine, ses yeux de phoque…



Une image de trop ? En tout cas notre Vladimir Vladimirovich Poutine, commun des mortels, machiniste de son métier, commence à ne plus trop supporter cet homonyme et décide de récolter toutes les informations qu’il peut, pour écrire une pseudo-biographie du grand homme.



On connait tous les diminutifs de Vladimir, notre héros va choisir de l’appeler Volodka, en ironisant parfois avec Volodka 1er et cela donne un roman surprenant dans lequel on se laisse entraîner avec plaisir…



Ce que j’en pense :



Il s’agit en fait, de l’histoire de deux destins qui s’entremêlent, à tel point qu’on pourrait se demander qui est qui ? Qui est le double de l’autre ?

L’auteur alterne ainsi les chapitres consacrés à la vie de Vladimir Vladimirovich qui note dans ses petits carnets rouge, noir tout ce qu’il trouve sur le président, collectionnant au passage les coupures de journaux qu’il trouve et les chapitres consacrés à Volodka, avec en toile de fond la nostalgie de l’ex URSS, et ses grandes figures : Staline et ses purges, ses colères, son intolérance à la contradiction qui voit des espions partout et les élimine, le NKVD, qui deviendra KGB rebaptisé FSB (ça fait moins peur), la conquête de l’espace, Gagarine, Eltsine et tant d’autres, les affaires : le Koursk, la prise d’otages dans l’école, dans l’opéra de Moscou.



J’ai bien aimé ce chassé croisé entre les deux destins sur fond de jeux olympiques qui devaient montrer au monde la puissance de la Russie. C’est drôle, cela fait penser aux JO de Berlin à la gloire d’un autre maître du monde en 1936…



Au passage, on trouve des allusions à Gogol qui occupe une place importante dans le roman, et à son manteau « Gogol me tire par la manche » à Pouchkine… ce livre fait montre d’une grande sensibilité vis-à-vis de la Russie, de l’âme Russe, sa culture…



J’ai beaucoup de choses à dire sur ce roman, mais je laisse les lecteurs le découvrir, car il fourmille d’anecdotes, il brocarde l’interprétation des évènements d’Ukraine… et tant d’autres, mais j’avoue que j’ai un peu décroché, du moins mon enthousiasme s’est ralenti, quand Vladimir Vladimirovich évoque Kim Jong-Un qui recherche tous ses homonymes dans son pays en les priant instamment de changer de nom car il ne peut y avoir qu’un Kim…



Là, Volodka commençait franchement à m’énerver, avec ses yeux de phoques et son côté pervers de plus en plus évident et je me suis plus intéressée à la vie de Vladimir Vladimirovich… certains passages m’ont, d’ailleurs, rappelé une anecdote dont on a peu parler dans les médias : lors d’une rencontre au sommet avec Angela Merkel et Hollande pour un éventuel cessez-le-feu en Ukraine, sachant pertinemment que la chancelière avait une peur bleue de chiens, il est arrivé avec molosses en laisse, histoire de la déstabiliser…



Bon moment garanti. Si on cherche une biographie de Poutine, cela met en appétit mais comme le dit le héros avec humour, c’est une pseudo-biographie…



J’aime la Russie, sa littérature, sa culture en général, son histoire (et l’Histoire en général). Je suis russophone, même si j’ai beaucoup oublié, par absence de pratique. Dans ce roman, j’ai retrouvé tout cela et surtout l’envie de découvrir les auteurs russes actuels que je connais très peu, je me suis arrêtée à Soljenitsyne…



Note : 7,6/10




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Vladimir Vladimirovitch

Bernard Chambaz imagine un homonyme à Vladimir Vladimirovitch Poutine. Comme Plutarque, il esquisse leur « vies parallèles ». L'une est imaginée, l'autre est biographique. Le Poutine ordinaire tient journal des faits et gestes de l'illustre Poutine. Selon les lois de la géométrie euclidienne, ils ne se rencontrent pas, sauf dans une ultime envolée poétique. Comme un historien ou un journaliste, Chambaz consigne minutieusement les anecdotes relative à la vie du jeune homme timide, (aux yeux "plein de la tristesse qu'on retrouve dans les yeux des phoques"),devenu officier du KGB avant de présider aux destinées de la Russie dé-soviétisée. Sur la toile de fond de l'histoire de la Russie, il tisse le récit de l'action de son dirigeant plutôt comme une succession d'images chromos commentées (Vladimir fait voler les grues, Vladimir joue au hockey, Vladimir lâche des tigres, Vladimir remonte des amphores...) que comme une analyse. L'histoire de l'homonyme, chroniqueur de son célèbre double, veut probablement donner une idée de la vie quotidienne un peu ennuyeuse d'un citoyen russe d'aujourd'hui. Ce curieux mélange d'histoire et de fiction, à la mode il est vrai dans le roman contemporain, peut laisser le lecteur perplexe. Ne sachant sur quel pied danser - vrai/faux ? attesté/inventé ? - il peine à s'attacher au récit comme à ses personnages, et finit par trouver ces 373 pages aussi longues que l'hiver russe... Une furtive apparition d'un martin pêcheur (p.354) le rend nostalgique de la récente et attachante épopée américaine de l'auteur.
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Vladimir Vladimirovitch

Lorsqu'on a le même patronyme qu'une personnalité publique, certain noms sont plus difficile à porter que d'autre. Bernard Chambaz en fait le point de départ de ce livre mi fiction, mi biographie. Il choisit de nous présenter une double image de l'Urss et de la Russie à travers deux personnages. Alternant la petite histoire celle de Vladimir Vladimirovitch avec la grande, celle de son célèbre homonyme Poutine, un récit passionnant qui nous plonge dans un pays complexe, en proie à ces éternels démons que Chambaz revisite avec un talent certain. C'est à la fois édifiant mais aussi terriblement passionnant.

Merci chaleureux à Babelio et aux éditions Flammarion pour ce bon moment de lecture.
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Vladimir Vladimirovitch

Un roman qui vous fera d’une part traverser l’histoire d’un pays, de l’URSS à la Russie, au travers d’un personnage Vladimir Vladimirovitch, lui est un homme du peuple, conducteur de tramway à Moscou et peintre du dimanche qui a pour particularité d’être l’homonyme du Président Poutine, et cette fois c’est à travers ses cahiers qu’il nous retrace la vie de Poutine de son enfance à sa présidence.

Un livre intéressant, j’apprécie la façon dont l’auteur nous raconte, nous narre l’Histoire d’un pays, dont il a une grande connaissance tout comme sa géographie, de mettre en parallèle la vie des deux Vladimir Vladimirovitch Poutine, l'homme du peuple et le président.

Je l’avais déjà remarqué et apprécié dans « Dernières nouvelles du martin-pêcheur » et bien je confirme que j’apprécie la plume de Bernard Chambaz.

Merci à Flammarion et à Babelio de m’avoir sélectionnée pour cette opération masse critique.

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Vladimir Vladimirovitch



Reçu dans le cadre de Masse Critique. Merci à Babelio et à Flammarion.

Je suis assez perplexe après la lecture de ce livre.



D'un côté j'étais très curieux et avait envie de lire ce livre afin de mieux comprendre un homme important, Poutine, et de découvrir un auteur duquel j'attendais un ton particulier et si possible beaucoup d'humour.

Je suis partiellement satisfait.

De l'autre, je craignais un coup marketing, quelque chose de vite fait mal fait, surfant sur la vague des biomachins, des événements actuels (et permanents) en Russie, et sur celles des romans biographiques qui se répandent trop, à mon goût. (Tiens, je me suis un peu répété. Soit.)

Mes craintes sont partiellement justifiées.



Je ne comprends pas non plus l'objectif de l'auteur. Il ne voulait pas faire une biographie classique de Poutine ? Mais il y a mille moyens de faire une simple biographie mais qui soit prenante et stylée et passionnante et originale. Et cela l'auteur, qui a un vrai talent d'écriture, aurait pu le faire. Et c'eût été très bien.

Ici, il use d'un artifice qui à la base aurait pu bien marcher et qui marche tout de même mais pas complètement, en inventant un homonyme, du même âge que le président. Pour qui tout se gâche lorsque Poutine devient Poutine.

Enfin, tout se gâche, c'est pas tout à fait vrai non plus.

La biographie de V.V.P. qu'écrit cet homonyme, "qui n'est pas une autobiographie", est touchante, elle nous donne à voir un homme étonnant (mais ça n'est pas étonnant), ses petites émotions, ses manques d'émotions, ses prises de décisions (petites et grandes)..., et évidemment sa trajectoire lente et rapide à la fois (oui tout est un peu antinomyque là-dedans). L'auteur qu'il le veuille ou non me rend le président Poutine humain, et j'aime ça...



Tout est double dans ce livre, double biographie, double(s) personnage(s), personnage double (agent-espion etc.), double présence féminine (celle du passé, celle du présent), le passé et le futur encombrent un présent qui ne cesse de se démarquer des deux... (Ouais, bon, je brode un peu ou non, je ne brode pas... Vous avez j'espère compris l'idée.)



Un beau style. Qui paraît simple mais bravo, on ne sent pas tout le travail sous-jacent !



La construction est bien faite, des chapitres sur l'homonyme et sa propre construction chronologique et en cahiers sur le (futur-)président. En alternance. On ne se lasse pas. Notez que parfois il faut faire attention à ne pas se perdre entre ces doubles, ce faux-double personnage.



L'histoire et l'Histoire se confondent parfois et ne sont pas finies. Le livre ne clôt rien, laisse les choses ouvertes. Tant pis, tant mieux. Mes sentiments sont doubles, une fois de plus.



Livre pas indispensable, mais tout à fait intéressant, pour plein de raisons, je crois, et enfin, bon, une fois de plus, rien n'est jamais si simple...
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Vladimir Vladimirovitch

Poutine, Vladimir Vladimirovitch, Conducteur de tramway, né en 1952 à Leningrad, reconverti dans la peinture en fin de carrière, une vie entre deux amours, celui de Tattiiana qui l ' aquitté, celui d la gentille Galina qui essaie de le comprendre, Poutine qui se lance d'un hélicoptère, le parachute autour du ventre en hurlant « C'est moi, Poutine » !

Car il a fini par ne plus en être sûr, depuis que l' « autre », celui au regard de phoque triste qui s'exhibe torse nu sur un cheval ou prétend apprendre voler aux grues, depuis que celui-là est devenu Président de la Russie,



L'auteur a choisi un récit par la bouche de l' «  homonyme », celui qui souffre de porter un nom si célèbre et qui, comme à la recherche d'une vérité,se lance dans une biographie du Président, depuis l'enfance jusqu'à 2014,

Et nous découvrons le parcours d'un enfant fils d'ouvrier qui va devenir un cadre du parti communiste, responsable du renseignement, espionnage, contre-espionnage, séjour à Dresde pour le KGB, vie familiale terne et sans grande joie, Le deuxième Poutine nous brosse un portrait pathétique et redoutable à la fois de l'homme qui a pas mal de morts sur la conscience et qui a imposé les Jeux de Sotchi, à prix d'or, l'homme qui cultive son image et qui ne tolère pas qu'on le surnomme « Petit Canard », comme le firent ses collègues de Dresde,



Au passage, nous apprenons mille choses sur la Russie de Staline, de Lénine, sur l'URSS et la chute du mur, Le livre dépasse largement le cadre d'une biographie et c'est passionnant,

Merci à Babelio de m'avoir fait parvenir ce livre et aux Éditions Flammarion.

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Vladimir Vladimirovitch

Bernard Chambaz, né en 1949, est un romancier, historien et poète français ayant enseigné l’histoire au lycée Louis-le-Grand à Paris. Son père, Jacques Chambaz, fit partie du bureau politique du PCF de 1974 à 1979 et son frère Jean, médecin et chercheur est le président de l’université Pierre-et-Marie-Curie. Après une agrégation de lettres modernes et d’histoire, il se tourne vers l’écriture. Prix Goncourt du premier roman en 1993 pour L’Arbre des vies, il est aussi couronné d’un prix de poésie en 2005 pour Eté. Son tout dernier roman, Vladimir Vladimirovitch, est paru depuis peu.

Tout est de ma faute. Je n‘avais strictement pas envie de lire ce roman mais un clic de souris mal maitrisé m’a embarqué contre mon gré dans ce challenge bien connu, « un livre offert en échange d’une critique ». Du coup me voilà bien mal à l’aise. Je me suis ennuyé à mourir à la lecture de ce roman mais comment en parler objectivement néanmoins, puisque c’est le deal, sachant que je ne fais pas partie du public potentiel de cet ouvrage et que je reconnais à l’auteur un talent évident d’écrivain ?

Alors que je pensais qu’un seul Vladimir Poutine nous suffisait largement, Bernard Chambaz lui, imagine que le président Russe a un homonyme, même nom donc, même âge, une vague ressemblance physique, machiniste dans un dépôt de tramways après avoir perdu son job de professeur à l’université, peintre du dimanche et proche de la retraite. Vladimir Vladimirovitch Poutine (l’inconnu) va prendre des notes dans des carnets qui relatent la vie de Vladimir Vladimirovitch Poutine (le président).

L’idée est originale, on peut même dire amusante mais après ? Car en fait le bouquin s’avère une biographie romancée de l’homme public, panachée avec celle de l’inconnu narrateur. Du premier, Chambaz très documenté, tire quelques pages intéressantes/instructives qui survolent l’histoire russe où défilent Staline, Lénine, Gagarine, jusqu’aux évènements récents en Crimée et Ukraine, en passant par les J.O. de Sotchi et j’en passe ; du second, des bribes de vie pas vraiment folichonnes éclairées par la présence de deux femmes, Tatiana son ex et Galina sa nouvelle voisine.

M’étant forcé à lire le roman sa compréhension m’a échappé c’est certain, mais je ne vois pas bien quel était le but recherché par l’écrivain : présenter le Poutine président sous un jour sympathique ou du moins nous aider à comprendre l’homme ? Faire un parallèle entre un russe célèbre et un inconnu pour dresser le portrait robot du Russe moderne ?

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Vladimir Vladimirovitch

Merci au groupe Flammarion et à Babelio de m’avoir sélectionnée pour cette opération masse critique où je découvre un auteur et un livre qui m’ont beaucoup plu.

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De mémoire involontaire, deux images m’accompagnent en préambule de lecture. Le bon général Dourakine à l’évocation de l’oncle Andrei, un conteur qui se réfère à l’enfance et le Docteur Jivago pour l’ambiance russe et le manteau neigeux.

Puis cette phrase : « il n’y a pas de raison que les phoques ne récitent pas de prières, mais pas les renoncules ». Est-ce à dire que je doive m’émouvoir des yeux de phoques de Poutine buvant l’échec de l’équipe de hockey à Sotchi lors des jeux olympiques de 2014 plutôt qu’à considérer l’âme vide des essences végétales ? Mais considérer que l’âme de Poutine, même tsariste, née de l’histoire et de la sienne propre n’en fait pas moins celle d’un enfant du pays.

C’est ce que retrace son homonyme, Vladimir Vladimirovitch qui, dans ses cahiers d’école retourne en enfance, justement. Même si la place Répine du nom du peintre a été débaptisée pour cause d’obscures préférences politiques, il n’en demeure pas moins que les Bateliers de la Volga retentissent d’un chant célèbre. Que Vladimir et Vladimir dans cet effet miroir, reflètent l’amour d’un homme pour la Russie.

Mais qui est qui dans ce modèle interchangeable ? De l’ouvrier, du paysan, de l’espion, du Président, et Poutine de revêtir tous les faciès.

On a ici une vue sur la perspective Nevski où l’on circule fenêtres grandes ouvertes et sur l’île Vassilievski où se situe la prestigieuse Université impériale Pierre le Grand. Institution que doit rejoindre Poutine pour y faire des études de droit s’il veut rentrer au KGB et pour réaliser la deuxième condition, il devra aussi se marier.

En attendant, il part l’été pour travailler sur un chantier du Grand Nord, quand on sait que les zeks qui étaient condamnés à construire le Belomorkanal y moururent de faim. On entend les grelots de la troïka, songeant au lourd tribut des serfs mâles et aux Âmes mortes de Gogol.

Vladimir Vladimirovitch, c’est une histoire dans l’histoire, avec des images saisissantes, terrifiantes, que l’archet de Serguei Roldouguine temporise sous l’impulsion des suites de Bach, la une pour Volodka, à moins que Tchaïkovsky, mais de façon certaine l’écriture poétique et captivante de Bernard Chambaz.

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Vladimir Vladimirovitch

Je viens de refermer une poupée Russe.

C'est à ça que m'a fait penser ce livre où Bernard Chambaz raconte Vladmir Vladimirovitch Poutine le machiniste qui raconte, lui, Vladimir Vladimirovitch Poutine le Président Russe.

En théâtre ou au cinéma, je qualifierai cette lecture de "comédie dramatique" pour le coté léger et sérieux de cet ouvrage.

L'auteur passe en revu l'histoire de la Russie, et parfois,la Grande Histoire à travers les grands hommes qui ont fait ce pays.

Chambaz nous raconte Vladimir l'homme du peuple, veuf bientôt retraité qui convoite la mystérieuse Galina et qui tient, depuis son arrivée au pouvoir, des cahiers rouge, gris ou noirs qu'il remplit de son écriture et de coupures de presses consacrées à son célèbre homonyme.

Coté "Léger", c'est l'écrivain qui raconte. La petite histoire des gens du peuple, ou la grande par la vision qu'en a le machiniste, au travers d’anecdotes, la conquête spatiale et ses héros avec parfois, la aussi des homonymes anonymes... les jeux de Sotchi avec le récit amusant du parcours de la flamme.

Coté "sombre", là, c'est Vladimir Vladimirovitch qui expose son homonyme, de sa naissance à son ascension au KGB, jusqu'au pouvoir suprême.

Nous faisant découvrir les facettes de ce personnage à travers l'actualité. Du Sous marin Koursk au conflit Ukrainien en passant par les prises d'otages par les Tchétchènes ou l'affaire des Pussy riots...

L'originalité de ce livre est donc dans la narration à deux voix.

Réticent au départ, j'ai finalement beaucoup aimé ce livre et la façon dont il est écrit n'y est certainement pas étrangère.

Je mettrai un petit bémol sur la fin de ce roman, et le dernier chapitre que je serai tenté de relire. Allez savoir pourquoi, je n'ai pas saisi la métaphore exposée... Quelque chose m'aurait-il échappé ?

Et si l'on vient me demander ce que j'en pense me direz-vous ?

Et bien... Lisez... sans hésitations. Lisez, ce livre n'est pas une biographie comme les autres. Le personnage principal peut rebuter, mais Bernard Chambaz à su trouver la manière de nous y intéresser.

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Vladimir Vladimirovitch

Une biographie de Vladimir Poutine traitée sous le mode romanesque.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Dernières nouvelles du martin-pêcheur

Il n'y a pas de mot pour qualifier l'état d'être "orphelin de son fils ou de sa fille décédé avant soi" Vivre après la mort d'un de ses enfants et faire son travail de deuil voici le thème de ce roman. L'auteur et son épouse Anne, traversent en 35 étapes d'est en l'ouest les Etats Unis comme ils l'avaient fait quelques années plus tôt avec leurs 3 enfants mais là seuls; lui à vélo et elle en voiture. Une façon, 19 ans après sa disparition, de dire adieu à Martin, leur fils décédé dans un accident de voiture, en racontant l'histoire de l'Amérique mais de façon bien particulière, en racontant la vie de parents qui ont eux aussi perdu leurs enfants jeunes. Théodore Roosevelt, Lindbergh, Abraham Lincoln et d'autres anonymes qui tous ont vu leur vie bouleversée par ce drame. Un bel hommage à ce fils disparu, un beau travail de deuil.
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Dernières nouvelles du martin-pêcheur

Un road trip à vélo, un pèlerinage en hommage au fils disparu, aux paysages d'Amérique, aux célébrités d'Amérique.

Bizarrement j'ai ressenti peu d'émotion avec cette lecture pourtant bien écrite.

(lu 2014)
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Plonger

Chambaz Bernard, - "Plonger" – Gallimard, 2011 (ISBN 978-2070133413)



Ce roman traite – chose rarissime chez les auteurs français –, de l'Allemagne, et - encore plus rare - de l'ancienne RDA-DDR.

L'intrigue est en effet basée sur un personnage principal né le 24 août 1977 (cf p. 92) à Iéna, dans l'ancienne "Allemagne de l'Est" (RDA-DDR), qui évoque donc des souvenirs d'avant et après la chute du mur de Berlin. Malheureusement, ce personnage est un joueur de football, gardien de but, et j'avoue que ce sport-spectacle ne m'a jamais concerné.

Pire encore, l'auteur s'attache à la description minutieuse de la dépression de son héros, consécutive à la mort de sa fille née avec une malformation cardiaque, qui n'aura pas survécu à une opération subie à l'âge de deux ans et demie. Pour conclure sur le suicide de son "héros". Particulièrement déprimant, et peu réjouissant, cependant bien écrit...

Je me demande tout de même si la mort d'un enfant (cf par exemple recension du roman de Nicolas Fargues "tu verras") n'est pas en train de devenir un sujet à la mode faute d'autre source d'inspiration.



Original : le roman comprend même des explications de certains termes allemands, ainsi que du poème de Goethe "Erlkönig"...

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Dernières nouvelles du martin-pêcheur

Merci à Bernard Chambaz pour cette traversée des Etats-Unis d’Est en Ouest. J’ai eu l’impression de passer des vacances outre-atlantique, tant l’auteur a le don de nous faire voyager, non seulement à travers le pays, mais aussi à travers des grands noms aussi bien politiques, sportifs, anonymes, que stars de rock-and-roll et de jazz. Il nous offre des paragraphes d’une grande profondeur. Son fils, disparu 19 ans plus tôt, est très présent. Un roman complet, qui nous fait remémorer des faits et nous en apprend d’autres. On a envie d’être ami avec Chambaz : humain, intelligent, sensible, sportif, poète. Un grand Monsieur !

Dommage : il manque une carte avec son tracé, à la façon de Jim Harrison

Parallèle amusant : j’ai acheté deux livres en même temps : celui-ci et celui de Patti Smith. Et la dernière phrase de ce livre est qu’il remercie la chanteuse pour l’avoir accompagné avec son disque The Coral Sea.

Sorti en poche le 18 février 2015.
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