AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Bianca Pitzorno (26)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le rêve de la couturière

Coup de coeur!

Lors de la Masse Critique, j’avais coché ce titre qui m’offrait plusieurs attraits : une auteure sarde actuelle, une superbe couverture, la couture en sujet principal et l’émancipation féminine par le travail en sujet de fond. Et le roman a tenu toutes ses promesses !

Bien que l’auteure soit sarde, l’histoire se déroule en Italie sur la péninsule mais reste assez évasif sur les lieux : les villes ne sont nommées que par leur initiale. Le récit est à la première personne du singulier : la narratrice nous conte ses souvenirs depuis sa tendre enfance alors qu’elle est à présent une dame âgée. A cinq ans, elle s’est retrouvée seule avec sa grand-mère suite à l’épidémie de choléra qui a décimé de nombreuses familles. Sa grand-mère, couturière, lui apprend patiemment son métier afin que la jeune fille puisse subvenir seule à ses besoins et vivre indépendante.

Cela ressemble à une suite de chroniques quotidiennes dans une petite ville avec la couturière et son travail comme fil directeur. Nous côtoyons les artisans qui survivent de leur labeur, et les grandes familles vivant dans le luxe, recevant à domicile dans une pièce spécifique la couturière engagée à la journée ou encore sur une période selon la commande.

La narratrice est très attachante ainsi que quelques autres personnages qui reviennent régulièrement dans le récit (Assuntina, la Miss, Mlle Esther).

C’est toute une époque que les mots font revivre, et l’écriture harmonieuse de l’auteure (et de la traductrice) nous immergent dans cette atmosphère. Nous redécouvrons les règles strictes des rapports sociaux où les classes ne se mélangeaient pas, où l’honneur comptait pour les riches qui ne se gênaient pas pour ruiner celui des pauvres. L’auteure parvient à nous expliquer tout cela au détour des phrases sans que cela ne nécessite de longues digressions, tout en finesse plutôt. J’admire la qualité de son style.

Mais quel est donc le rêve de la couturière ? Pour le savoir, il suffit de lire le roman ;-D



Je remercie Babelio pour l’organisation de la MC et les éditions Charleston pour cet envoi.

Commenter  J’apprécie          220
Le rêve de la couturière

Dès l'âge de sept ans, la narratrice apprend à coudre avec sa grand-mère.

A quatorze ans, elle se retrouve seule, sa grand-mère étant décédée.

On est en Italie, à la fin du XIXème siècle.

Elle cherche alors des travaux à effectuer, en trouve quelques uns, puis trouve quelques commandes chez des bourgeois .

Elle y découvrira un monde intransigeant avec le personnel, des secrets peu glorieux, mais y rencontrera aussi deux belles personnes qui l'aideront.

On est complètement immergé dans cette période rendue avec un grand réalisme.

La société n'était pas tendre avec les pauvres.

De nombreux personnages criants de vérité.

La narratrice est émouvante.

C'est un très beau roman dont je me souviendrai.



Commenter  J’apprécie          160
Le rêve de la couturière

Le rêve de la couturière déroule la vie des couturières en Italie, fin du XIXeme siècle, une vie très modeste au service des grandes maisons bourgeoises et aristocratiques.C'est un roman social qui montre bien les conditions de travail et l'étanchéité entre les classes sociales. C'est aussi un roman féministe qui nous dit différents itinéraires de femmes de tous milieux .On s'émancipe comme on peut !Et l’histoire ouvre une réflexion sur différents visages de l'amour .

L'auteure bâtit son roman sur un va et vient permanent de la narratrice de son petit logement aux belles demeures qu'elle connaît depuis son enfance,En effet, orpheline dès son plus jeune âge,c'est sa grand-mère qui l'a formée à sa couture pour qu'elle ait un gagne-pain qui lui évite la domesticité.

La narratrice croise dans une maison

Guido , le récit prend alors une tournure romanesque.
Commenter  J’apprécie          140
Le rêve de la couturière

A travers la vie et le regard de la couturière, l’auteure nous éclaire sur les relations sociales, les mœurs de la société en Italie en fin de XIXe siècle. C’est très bien décrit sans pathos, Bianca Pitzorno met en exergue l’acceptation de cet état des choses, particulièrement dans la classe prolétarienne.

L’on voit également le traitement réservé aux femmes, sensiblement le même qu’en France à cette époque d’ailleurs. Tout ceci narré à travers quelques personnages et familles bourgeoises dans lesquelles la couturière est amenée à travailler pour gagner juste de quoi survivre.

Sa grand-mère, avant de mourir dans la cinquantaine, lui a transmis ses savoirs dans l’art de la couture alors qu’elle était encore une enfant, ce qui lui permet de mener une vie misérable mais digne néanmoins.

Elle rencontre des gens qui l’apprécient pour ses qualités professionnelles et humaines. L’une de ses clientes, devenue une amie lui a appris à lire avec pour support des magazines de mode ce qui fait d’elle une exception parmi les gens de sa condition.

Une belle lecture.

Commenter  J’apprécie          70
Le rêve de la couturière

Quel joli métier. Je pense que l’on aimerait tous avoir ce talent. Confectionner des vêtements, entre autres, pour avoir la fierté de se dire « c’est moi qui l’ait fait ».



Ce roman met en lumière ces femmes qui ont été méprisées par leur statut, par leur métier, par leurs conditions de vie.



La courtière entend tout, voit tout. Elle connaît les secrets des familles qui l’embauche.



J’avoue que je n’ai pas du tout accroché, malheureusement. Je me suis sentie lointaine à l’histoire. Je me suis ennuyée.



Je pense qu’il sera vous plaire. Ce n’était peut-être pas le bon moment pour moi. Il met en avant ces femmes qui luttent pour leurs droits.
Commenter  J’apprécie          60
Le rêve de la couturière

Le commentaire de Lynda :

La narratrice nous raconte son cheminement en tant que couturière. À peine âgée de sept ans, sa grand-mère, qui est sa seule parente vivante, lui montre l'art de la couture. À cette époque, tout se faisait à la main, la machine à coudre n'existait pas. Heureusement, son existence a fait son apparition peu de temps plus tard. À seize ans, elle se retrouve seule et doit faire face à son destin. Elle va travailler pour la famille Artonesi et va se lier d'amitié avec leur fille Mlle Ester. Celle-ci va toujours être là pour elle quand elle en aura besoin. Ester connaîtra le grand amour, comme décrit dans les romans, mais sa déception après leur premier enfant sera indescriptible. Par la suite, il y aura la famille Provera ainsi que Miss et Don Urbano Delsorbo qui auront besoin des services de la couturière. Elle découvrira que chaque famille a leurs petites histoires et que la richesse ne fait pas d'eux des personnes particulièrement heureuses. Bien que la narratrice nous raconte ses goûts pour la lecture et l'opéra, elle sait très bien que ces activités sont réservées à un statut autre que le sien. Elle économisera et travaillera d'arrache-pied pour arriver à vivre. Le côté combatif du personnage de la couturière m'a impressionné. Bien que j'aie terminé ma lecture, je me pose encore la question si cette histoire est véridique ou si elle est tout simplement sortie de l'imaginaire de l'auteur. Quoi qu'il en soit, j'ai été charmé par la plume de l'auteur. Il est question d'une adaptation audiovisuelle à venir, ce qui, à mon avis, fera un excellent film.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
Commenter  J’apprécie          40
Le rêve de la couturière

J'ai adoré ce roman contemplatif qui se déroule en Italie au XIXème siècle... On fait la connaissance d'une jeune couturière qui va nous raconter des histoires ou on découvre les us et coutumes italiennes. Ce roman nous parle aussi de la condition féminine de toutes ses femmes qu'elles soient riches ou pauvres qui rêve de liberté, d'indépendance, on comprend vite que la société n'est pas tendre avec elles. La plume est plaisante et addictive !
Commenter  J’apprécie          40
Le rêve de la couturière

Après avoir mis deux jours pour lire une trentaine de pages, je me suis finalement accrochée et j'ai dévoré le livre en un jour ! Dans ce récit à la première personne, on suit une jeune couturière qui nous raconte les rencontres qui ont marqué sa vie professionnelle mais aussi personnelle, celles qui ont forgé son caractère et ses rêves, mais aussi sa vision du monde. On ignore le nom de la narratrice et c'est une chose dont je me suis rendue compte seulement le livre achevé ! Pourtant, je me suis attachée à cette jeune femme qui va se forger une bonne réputation grâce à son talent et son professionnalisme.



Chaque chapitre nous présente une rencontre avec des clientes et des moments particuliers dans la vie de la narratrice. A travers ces différents personnages de femmes, de nombreux thèmes sont abordés : l'amour, l'indépendance, le divorce, la violence, la pauvreté, les différences de classes sociales...



On voit aussi combien la réputation d'une femme était fragile et ne tenait parfois qu'à un fil, voire un motif sur une robe pour ce qui est d'un chapitre en particulier. Notre héroïne va s'affirmer, se rebeller avec courage, prendre des décisions difficiles, faire preuve de sacrifice... Ce sont des moments de vie passionnants que nous suivons, faisant défiler les pages, se demandant comment son récit va se terminer pour elle mais aussi pour ces autres personnages.



Bianca Pitzorno signe un livre contemplatif au demeurant, mais addictif au fur et à mesure qu'on avance dans le récit et qu'on se pique d'intérêt pour les histoires qu'elle tisse, les personnages qu'elle brode avec une attention particulière aux détails et à l'Histoire. C'est passionnant, fluide, bien écrit, porté par des messages féministes et une héroïne attachante.



J'ai refermé le roman, touchée par les derniers chapitres, les difficultés auxquelles la narratrice a dû faire face, son courage... Un très beau livre sur la femme et sa place dans la société italienne du XIXè siècle, mais qui résonne encore aujourd'hui à notre époque.



Merci à la Masse Critique Babelio pour m'avoir permis de découvrir cette jolie histoire !
Commenter  J’apprécie          41
Le rêve de la couturière

J'ai beaucoup aimé ce roman. Il nous fait découvrir l'Italie pauvre de la fin du XIXème siècle, avec le récit de la narratrice qui a appris à coudre avec sa grand-mère, seule famille qui lui restait après une épidémie de choléra.



Il nous parle de différences entre les classes sociales, de la condition féminine, du statut de "bonne de maison" avec ses côtés obscurs.



Quelques éléments sont très romancés, mais cela reste malgré tout une belle découverte d'un milieu que je ne connaissais pas du tout.
Commenter  J’apprécie          30
Le rêve de la couturière

Superbe récit d’une jeune couturière, apprentie auprès de sa grand-mère, qui apprend à survivre sans elle. Sa vie est simple, et pourtant elle se retrouve à plusieurs reprises confrontée aux horreurs de l’époque (19e siècle, Italie). Étant moi-même passionnée de couture depuis quelques années déjà, j’ai adoré suivre les histoires de cette héroïne, tout en essayant d’imaginer les procédés de couture décrits.



J’ai eu le cœur serré plus d’une fois pendant ma lecture. Pendant le récit de la Miss Américaine, notamment. Ou encore, à la fin, avec Donna Licinia. L’auteur parvient à transmettre les sentiments de la couturière de manière subtile, sans exagérer. J’ai bien apprécié le style d’écriture, même s’il s’agit d’une traduction. Je serais d’ailleurs curieuse de le lire en italien afin de voir si le roman est tout aussi bien écrit (ou mieux écrit même?).



Merci aux éditions Charleston et à Babelio pour cette jolie découverte :)
Commenter  J’apprécie          30
Le rêve de la couturière

Ce roman d'ambiance est une plongée dans le monde des couturières modestes en Italie à la fin du XIXe siècle. Notre héroïne, de par son métier et sa discrétion, pousse les portes des grandes demeures et nous fait découvrir la vie privée des puissants. J'ai trouvé que l'autrice dépeignait parfaitement le choc des classes sociales avec, d'un côté, ceux qui luttaient chaque jour pour vivre et, de l'autre, ceux qui se vautraient dans leurs richesses sans un regard pour les plus modestes. Les petites mains connaissaient tant de secrets et de scandales qu'ils auraient pu détrôner certains puissants ! Tous ces éléments à la Downton Abbey font que j'ai énormément apprécié ma lecture.



Quant à notre héroïne, je me suis attachée à elle. Elle reste droite dans ses bottes, fidèle à ses principes malgré d'éventuelles menaces et fait tout pour réaliser ses rêves. C'est un personnage féminin de grande valeur ! Je l'ai parfois trouvé trop revêche envers un personnage masculin mais, compte tenu de sa modeste condition et de son sexe, c'est finalement compréhensible.



Comme je l'ai dis plus haut, on est surtout sur un roman d'ambiance découpé en plusieurs parties qui représentent les grands moments de la vie de la jeune femme. L'écriture est plaisante et addictive. Il n'y a pas de grands moments d'actions ni beaucoup de dialogues, mais on se laisse tout simplement porter par cette belle histoire.



Le seul petit bémol à mon sens est une fin un peu trop rapide et un élément de l'épilogue qui m' a déçue, mais ce roman représente malgré tout un très bon moment de lecture et une belle découverte !
Commenter  J’apprécie          30
Ascolta il mio cuore

Un classique de la littérature jeunesse italienne, par une maître du genre !

En 1948, Prisca, Elisa et Rosalba affrontent la rentrée scolaire, qui cette année amène une nouvelle institutrice, qui révélera rapidement son caractère impitoyable.

La terrible Arpia Sferza va alors diviser la classe en trois rangées de tables, organisées en fonction de l'origine sociale de ses élèves, favorisant les élèves aux ongles propres et aux cheveux peignés et multipliant les punitions à l'encontre de la rangée des Conigli - "les lapins".

Prisca, fille d'avocat, au tempérament fougueux, incapable de maîtriser ses émotions - souvent intenses -, va alors engager une lutte dédiée à la protection des Lapins, épaulée par ses meilleures amies, la douce et adorable Elisa, orpheline élevée par ses trois oncles (dont l'un, médecin, fait secrètement battre le coeur de son amie) et la sage et créative Rosalba, dont le père et la mère sont respectivement commerçant et artiste.

S'engage alors une lutte des classes au niveau élémentaire, Elisa tente par tous moyens de se faire punir sévèrement par Arpia Sferza afin de susciter l'intervention de ses oncles, tandis que la romanesque Prisca se voit de son côté contrainte de suivre des cours particuliers de mathématiques auprès d'une jeune tutrice, la ravissante Ondina, dont les yeux doux sont à l'origine d'une brouille entre deux des oncles d'Elisa.

La lutte pour la protection des élèves les plus pauvres prend de plus en plus d'ampleur à mesure que l'année scolaire avance, les trois jeunes filles multiplient les actions, jusqu'à faire intervenir la tortue Dinosaura, dont la gourmandise aura un rôle déterminant dans la tournure des événements.

Les chapitres se déroulent alternativement selon le point de vue de chacune des héroïnes, aux caractères et profils familiaux très différents, et sont entrecoupés d'extraits des œuvres romanesques de Prisca.

Chaque enfant peut se retrouver dans l'un ou l'autre des personnages et le fait que ce roman, écrit en 1991, se déroule en 1948, permet de mettre une distance d'époque sur les méthodes pédagogiques douteuses de l'institutrice et les punitions corporelles, qui viennent ainsi accentuer l'injustice dont sont victimes ces fillettes et feront battre le cœur des petits lecteurs au son d'une révolution, fomentée entre deux récréations.
Commenter  J’apprécie          30
Speciale Violante

Trois jeunes filles passent leurs vacances dans un village à la montagne, et assistent à un événement imprévu: une équipe de télévision s'installe pendant un mois dans cet endroit improbable pour y tourner les épisodes d'une série extrêmement populaire, dont la protagoniste est une jeune fille de leur âge.

Un moment agréable à passer, qui montre l'envers du décor des plateaux de télévision. C'est une lecture assez légère, sans trop de prétention, parfois agaçante à certaines pages: j'ai trouvé par exemple que les trois jeunes filles protagonistes ont une façon de s'exprimer beaucoup trop mature pour leur âge. En revanche, on adore détester la jeune fille qui est la star de la série...
Commenter  J’apprécie          30
Le rêve de la couturière

J’ai lu cette histoire en audio sur @audible_fr !



Je me suis tourné vers ce roman par le titre qui me tentait du fait d’aimer aussi beaucoup la couture. J’ai beaucoup aimé suivre la vie de cette couturière, apprendre comment elle a commencé, comment tout se passait à l’époque. C’est un monde assez difficile et c’était un métier qui pouvait être méprisé.



La suivre à travers les pas de sa grand-mère m’a émue. C’était très touchant.

Une histoire qui parle de femmes, de conditions de vie, de combat et de société. Mais surtout de passion. Passion qui est la mienne également.



Le seul petit bémol pour moi a été ce manque de chapitre. Ce sont des parties qui étaient parfois longues. Mais en audio, c’est passé presque inaperçu.
Commenter  J’apprécie          20
Le rêve de la couturière

J'ai trouvé ce roman très équilibré. L'histoire de cette couturière m'a rappelé comment j'aimais que les histoires soient racontées : avec sensibilité mais sans sensiblerie, factuellement mais avec humanité. Pour moi, c'est une réussite totale à laquelle je ne m'attendais pas du tout.



Félicitations aussi à la traductrice 👏🏼



(Vulgarité : peu || Olé-olé : rien)
Commenter  J’apprécie          20
Le rêve de la couturière

Aujourd'hui, je viens vous parler du roman Le rêve de la couturière de Bianca Pitzorno.



A la fin du XIXème, en Sardaigne, on suit l'histoire d'une jeune fille élevée par sa grand-mère. Cette dernière va lui apprendre son métier de couturière à domicile pour lui permettre d'avoir un travail fiable. Suite au décès de sa grand-mère, la jeune femme va travailler auprès de riches familles ce qui va lui permettre d'avoir une vie correcte et de faire de nouvelles rencontres.



Un roman historique s'inspirant de faits réels avec de multiples anecdotes qui nous plongent dans le domaine de la couture et de la mode.

J'ai adoré l'ambiance dans lequel il se déroule. Un petit côté Dowtown Abbey avec les domestiques et les riches familles. On découvre avec l'héroïne de nombreux petits secrets de ces personnages secondaires tout aussi intéressants que notre protagoniste. La narration à la première personne nous plonge encore plus facilement dans son histoire.



J'ai l'habitude de lire des romans historiques avec plus de pages mais j'ai trouvé celui-ci de moins de 300 pages tout aussi agréable car il va à l'essentiel, on ne se perd pas dans des détails ou des longueurs.



Vous l'aurez compris j'ai adoré ce roman que je ne peux que vous conseiller si vous aimez les romans historiques.



Il vous tente ?



En librairie le 19 septembre





Commenter  J’apprécie          20
Le rêve de la couturière

J’ai aimé découvrir cette histoire qui nous plonge dans l’Italie à la fin du XIXe siècle.



La narration -à la première personne-plonge le lecteur dans la vie de cette couturière à travers un récit dès plus intimiste. J’ai parfois eu l’impression de lire un journal intime gorgé de souvenirs et de secrets.



J’ai adoré suivre l’évolution de cette jeune couturière originaire d’une famille modeste qui grâce à sa grand-mère et à sa soif d’apprendre va tout faire pour s’épanouir et s’affirmer dans une société qui n’est pas de cet avis.

Elle nous raconte son parcours de petite couturière à travers des anecdotes sur des familles pour qui elle a travaillé.

J’ai trouvé certains passages extrêmement touchants et bien décrits.



Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants et très bien construits.



Un roman lumineux porté par une plume poétique et féministe.

Une très jolie découverte.

Commenter  J’apprécie          20
Le rêve de la couturière

Ce roman est LA grande révélation du mois. Avec un style simple et direct, à l'image de la protagoniste, l'autrice décrit une société que l'on a du mal à s'imaginer : la rigidité des règles et classes sociales, la misère, l'incertitude du lendemain, tout un microcosme de couturières, servantes et moins que rien qui gravitent autour des plus riches pour survivre à tout prix. La force de ce livre est dans les intrigues secondaires, que la couturière rapporte au lecteur comme des confidences. Elle observe ses riches clientes, leurs mésaventures et les scandales qui ruinent la réputation de familles entières pour un rien. Tout cela, sans rien dire explicitement mais en étant toujours d'une grande clarté quant à la réalité. Je pourrais continuer encore longtemps à chanter les louanges de ce roman mais je vais conclure en disant que je me suis régalé avec le lexique de la mode et de la couture et que la fin m'a mis les émotions en vrac.
Commenter  J’apprécie          20
Le rêve de la couturière

Un roman qu’il m’était impossible de louper puisque c’est un roman qui évoque ma seconde passion : 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐭𝐮𝐫𝐞.



Dans Le Rêve de la Couturière, nous nous trouvons en Italie à la fin du XIXe dans un petit logement où une grand-mère a transmis son 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫-𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐭𝐮𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 à sa petite fille. Un travail qui demande rigueur mais qui est honnête pour vivre de façon descente.



Ici, il n’est pas question de travailler dans un salon chez une modiste, mais d’effectuer des petits travaux pour les habitants du quartier ou dans les belles demeures quand de la main d’œuvre est requise.



Cette double facette de la société va en 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 beaucoup à notre couturière sur la vie, sur les personnes qui la peuplent. Nous la voyons évoluer pas à pas. Elle y constatera que dans la pauvreté peut résider les plus grands moments de richesse, dans la richesse peut résider les plus grands moments de manigances.



C’est un roman assez court où 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐞 (30 à 50 pages environ), cela donne une construction du roman intéressante que j’ai beaucoup apprécié. La plume est 𝐢𝐦𝐦𝐞𝐫𝐬𝐢𝐯𝐞 et les personnages présents dans le récit montrent les différents visages de l’humain : sa beauté comme sa cruauté.



Un 𝐛𝐞𝐥 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐚𝐠𝐞 à toutes ces couturières d’autrefois, des travaux de quartiers modestes à ceux des belles maisons. Une génération de femmes qui se voulait indépendante dans une époque où cela était presque interdit.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Le rêve de la couturière

Dans une Italie pauvre, et à travers la voix d’une jeune fille orpheline qui apprend à devenir couturière, c’est une histoire pleine d’espoir que Bianca Pizorno nous livre. On découvre également un métier qui demande de la précision et qui avait toute son importance à l’époque.

Au contact de ses clientes, on en apprend un peu plus sur la condition féminine dans les années 1800 en Italie, mais on est aussi témoins des histoires de toutes ces femmes très différentes et de leur lien avec les couturières. Elles ont le même désir : être libre et indépendante, face à une société qui a encore une mentalité assez rigide.

J’avais l’impression d’y être tant la plume est juste et passionnante.

J’ai par contre trouvé l’épilogue assez hâtif, comme si l’autrice avait dû accélérer l’écriture pour le rendre à temps. Le roman est pourtant assez court et aurait mérité quelques chapitres en plus.

J’ai beaucoup apprécié cette lecture, hymne à l’émancipation féminine et hommage au travail de couturière d’autrefois.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Bianca Pitzorno (98)Voir plus

Quiz Voir plus

Manga

Dans Fairy tail, avec qui Grey a apris la magie ?

Léon
Natsu
Makarov
Oul

26 questions
86 lecteurs ont répondu
Thèmes : mangaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}