Critiques de Blake Crouch (305)
Une fin à l’image des tomes précédents : explosive, haletante et pleine de rebondissements.
Ah, cette trilogie, quel bonheur !
Ce n’est pas de la grande littérature mais c’est du divertissement pur. Wayward Pines, son ambiance hypnotique et ses héros me manquent déjà.
Merci Blake Crouch pour ce voyage inoubliable !
Ah, cette trilogie, quel bonheur !
Ce n’est pas de la grande littérature mais c’est du divertissement pur. Wayward Pines, son ambiance hypnotique et ses héros me manquent déjà.
Merci Blake Crouch pour ce voyage inoubliable !
Je viens de terminer à l'instant ce premier épisode. Je ne souhaite qu'une chose (à part arrêter d'écrire cette critique pour ouvrir le tome 2), c'est que vous viviez avec la même intensité, que vous ayez la même surprise que moi en lisant ce livre.
Il est vraiment "whaouuu", j'adore Stephen King et je pense qu'effectivement, les amateurs du genre ne pourront qu'apprécier. Je ne connais Twin Peaks que de nom, mais du coup, j'ai hâte de me caler devant cette série que je veux absolument découvrir tellement Blake Crouch en vante les mérite.
Thriller, fantastique, qu'importe l'étiquette que chacun veut lui coller. C'est un formidable moment de lecture, un page turner incroyable et surtout je suis conquise par ce principe de sortir un épisode tous les 15 jours. C'est très enthousiasmant de mon point de vu.
J'espère en découvrir plus sur l'ensemble des personnages lors de ma prochaine lecture que je souhaite ne pas finir trop vite car le troisième opus ne sort que la semaine prochaine ;)
Il est vraiment "whaouuu", j'adore Stephen King et je pense qu'effectivement, les amateurs du genre ne pourront qu'apprécier. Je ne connais Twin Peaks que de nom, mais du coup, j'ai hâte de me caler devant cette série que je veux absolument découvrir tellement Blake Crouch en vante les mérite.
Thriller, fantastique, qu'importe l'étiquette que chacun veut lui coller. C'est un formidable moment de lecture, un page turner incroyable et surtout je suis conquise par ce principe de sortir un épisode tous les 15 jours. C'est très enthousiasmant de mon point de vu.
J'espère en découvrir plus sur l'ensemble des personnages lors de ma prochaine lecture que je souhaite ne pas finir trop vite car le troisième opus ne sort que la semaine prochaine ;)
Un homme, victime d’une mutation génétique va devoir déjouer un complot mondial mettant l’humanité en péril. Seul contre tous, il ne pourra compter que sur ses capacités augmentées et son éthique personnelle.
Peut-on impunément jouer à Dieu avec l’espèce humaine ?
Blake Crouch, scénariste et écrivain américain, nous propose sur ce thème un haletant futuriste efficace sur les dérives des manipulations génétiques ainsi qu' une course effrénée contre la montre !
Un roman d'anticipation à la Minority Report. sous fond de biotechnologie, d'humains augmentés et de planète à sauver qui brille certes plus pour ses rebondissement son sens du rythme que pour ses qualités littéraires, plus que pour son style, plutot classique,
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Suis-je la seule ici à être férue des voyages dans le temps ? C'est l'un de mes petits plaisirs en SF et quand on me propose une façon originale ou disons différente des autres pour faire ces voyages, je réponds toujours présente ! Par contre, on m'avait dit que nous avions ici un récit complexe et j'ai plutôt eu le sentiment d'une aventure simple et extrêmement addictive écrite telle un blockbuster. Je dis oui !
Son auteur, Black Crouch n'en est pas à son premier essai. Il est l'auteur d'une vingtaine de romans aux Etats-Unis dont certains ont même été portés à l'écran comme Dark Matter ou Wayward Pines. Ici comme l'indique son éditeur, il nous propose de nous interroger sur le "vertigineux fantasme du recommencement et [...] la question de son prix." Je valide totalement !
Avec une plume simple, il alpague le lecteur dans un récit d'abord étrange où il joue sur une double temporalité savoureuse avec un air de pur récit américain avec son enquête policier sur d'étranges suicides de gens souffrants de SFS (syndrome des faux souvenirs), puis dans un second temps, il nous plonge dans une course effrénée en mode thriller où ses héros, comme dans un film catastrophe, jouent contre la montre pour défaire une sorte de vaste complot aux effets catastrophiques.
J'ai adoré la première partie. C'était archi savoureux de remonter le fil de l'intrigue avec les personnages : Barry et Helena, pour mettre les pièces du puzzle au bon endroit et comprendre ce qu'il se passait pour chacun. En jouant en plus sur le passé de Barry, qui avait tragiquement perdu sa fille, et le mystère de ces personnes qui s'étaient suicidés mais dont les noms changeaient régulièrement, la lectrice que je suis était sur le qui-vive pour démêler le fil. J'ai moins aimé la seconde partie que j'ai trouvé maladroite, trop rapide, avec un rythme qui accélérait sans cesse au point de négliger bien des développements relationnels, le tout juste pour le concept. Et moi, le concept, pour le concept, ce n'est pas ce que je préfère. Ainsi, j'ai trouvé la résolution bancale et pas logique. Ainsi, j'ai trouvé l'introduction d'une certaine romance plus que maladroite... C'est dommage, c'est le genre de détails qui fait passer le titre d'indispensable à divertissant seulement, même si ça reste très chouette.
Fan de voyage dans le temps, j'ai adoré son utilisation comme concept ici. L'idée que le temps n'existe pas ou plutôt qu'il serait soumis en fait à nos souvenirs est excellent. J'ai adoré la façon dont l'auteur a tricoté littéralement son récit autour de cette idée. C'était fascinant de voir l'ampleur de la découverte d'Helena et l'utilisation qui en fut faite. J'ai adoré qu'on puisse se servir de souvenirs comme point d'ancrage pour repartir et réécrire l'histoire, que cela concerne tout le monde et que cela crée non pas vraiment une réalité alternative, mais d'autres souvenirs qui vont parasiter ceux de la première ligne temporelle chez les gens, et que cela ressurgisse à l'anniversaire de la bifurcation des deux. C'était vertigineux !
J'ai aussi adoré qu'on nous montre les ravages d'une telle idée avec des hommes et femmes qui ne peuvent s'empêcher de dévoyer une telle invention, une telle découverte, et des conséquences d'abord moindre mais peu à peu gigantesque. Quand on assiste, certes en version bien trop rapide pour moi, au ravage de cette invention quand elle fuite partout, c'est fabuleux. J'ai eu l'impression de vivre une chute libre dans un trou noir où on nous aurait montrer tout ce que l'humanité peut faire de pire en matière de catastrophes que ce soit parce qu'elle attaque ou qu'elle est intrinsèquement attaquée et ne supporte pas la pression. C'était à nouveau vertigineux !
L'aventure fut donc amplement au rendez-vous au côté de ces héros, l'un flic à l'ancienne, l'autre scientifique qui va se révéler une femme fabuleusement courageuse. Si l'émotion des débuts m'a manqué dans la course poursuite finale, les réflexions sur notre rapport au temps, aux souvenirs, à la mémoire, aux inventions/créations et à leur utilisation par leur créateur vs leur financier, m'ont embarquée et fait vivre un excellent moment de lecture. Ce fut d'abord touchant, puis palpitant et stressant avec une belle explosion finale. Un joli renouveau des voyages dans le temps !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Son auteur, Black Crouch n'en est pas à son premier essai. Il est l'auteur d'une vingtaine de romans aux Etats-Unis dont certains ont même été portés à l'écran comme Dark Matter ou Wayward Pines. Ici comme l'indique son éditeur, il nous propose de nous interroger sur le "vertigineux fantasme du recommencement et [...] la question de son prix." Je valide totalement !
Avec une plume simple, il alpague le lecteur dans un récit d'abord étrange où il joue sur une double temporalité savoureuse avec un air de pur récit américain avec son enquête policier sur d'étranges suicides de gens souffrants de SFS (syndrome des faux souvenirs), puis dans un second temps, il nous plonge dans une course effrénée en mode thriller où ses héros, comme dans un film catastrophe, jouent contre la montre pour défaire une sorte de vaste complot aux effets catastrophiques.
J'ai adoré la première partie. C'était archi savoureux de remonter le fil de l'intrigue avec les personnages : Barry et Helena, pour mettre les pièces du puzzle au bon endroit et comprendre ce qu'il se passait pour chacun. En jouant en plus sur le passé de Barry, qui avait tragiquement perdu sa fille, et le mystère de ces personnes qui s'étaient suicidés mais dont les noms changeaient régulièrement, la lectrice que je suis était sur le qui-vive pour démêler le fil. J'ai moins aimé la seconde partie que j'ai trouvé maladroite, trop rapide, avec un rythme qui accélérait sans cesse au point de négliger bien des développements relationnels, le tout juste pour le concept. Et moi, le concept, pour le concept, ce n'est pas ce que je préfère. Ainsi, j'ai trouvé la résolution bancale et pas logique. Ainsi, j'ai trouvé l'introduction d'une certaine romance plus que maladroite... C'est dommage, c'est le genre de détails qui fait passer le titre d'indispensable à divertissant seulement, même si ça reste très chouette.
Fan de voyage dans le temps, j'ai adoré son utilisation comme concept ici. L'idée que le temps n'existe pas ou plutôt qu'il serait soumis en fait à nos souvenirs est excellent. J'ai adoré la façon dont l'auteur a tricoté littéralement son récit autour de cette idée. C'était fascinant de voir l'ampleur de la découverte d'Helena et l'utilisation qui en fut faite. J'ai adoré qu'on puisse se servir de souvenirs comme point d'ancrage pour repartir et réécrire l'histoire, que cela concerne tout le monde et que cela crée non pas vraiment une réalité alternative, mais d'autres souvenirs qui vont parasiter ceux de la première ligne temporelle chez les gens, et que cela ressurgisse à l'anniversaire de la bifurcation des deux. C'était vertigineux !
J'ai aussi adoré qu'on nous montre les ravages d'une telle idée avec des hommes et femmes qui ne peuvent s'empêcher de dévoyer une telle invention, une telle découverte, et des conséquences d'abord moindre mais peu à peu gigantesque. Quand on assiste, certes en version bien trop rapide pour moi, au ravage de cette invention quand elle fuite partout, c'est fabuleux. J'ai eu l'impression de vivre une chute libre dans un trou noir où on nous aurait montrer tout ce que l'humanité peut faire de pire en matière de catastrophes que ce soit parce qu'elle attaque ou qu'elle est intrinsèquement attaquée et ne supporte pas la pression. C'était à nouveau vertigineux !
L'aventure fut donc amplement au rendez-vous au côté de ces héros, l'un flic à l'ancienne, l'autre scientifique qui va se révéler une femme fabuleusement courageuse. Si l'émotion des débuts m'a manqué dans la course poursuite finale, les réflexions sur notre rapport au temps, aux souvenirs, à la mémoire, aux inventions/créations et à leur utilisation par leur créateur vs leur financier, m'ont embarquée et fait vivre un excellent moment de lecture. Ce fut d'abord touchant, puis palpitant et stressant avec une belle explosion finale. Un joli renouveau des voyages dans le temps !
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Dernier tome lu en quelques heures !
Je me demandais comment l'auteur allait réussir à maintenir le suspens dans le 3ème et dernier volet de cette trilogie après les évènements clôturant le 2ème tome.
Et bien pari réussi.
Tout va très vite. Et les rebondissements sont nombreux.
Ethan n'est pas au bout de ses surprises ni le lecteur d'ailleurs. Les dernières révélations donnent un éclairage nouveau au récit.
C'est un récit très construit.
J'ai vraiment aimé cette trilogie dystopique. Une vision du monde cauchemardesque ou le pouvoir reste un moteur pour bon nombre de citoyens...
Et la fin est à la hauteur du récit.
Un très bon moment de lecture
Je me demandais comment l'auteur allait réussir à maintenir le suspens dans le 3ème et dernier volet de cette trilogie après les évènements clôturant le 2ème tome.
Et bien pari réussi.
Tout va très vite. Et les rebondissements sont nombreux.
Ethan n'est pas au bout de ses surprises ni le lecteur d'ailleurs. Les dernières révélations donnent un éclairage nouveau au récit.
C'est un récit très construit.
J'ai vraiment aimé cette trilogie dystopique. Une vision du monde cauchemardesque ou le pouvoir reste un moteur pour bon nombre de citoyens...
Et la fin est à la hauteur du récit.
Un très bon moment de lecture
Pas de bol Les Pins
Ami lecteur, si tu te trouves ici, c'est sans doute que tu as déjà lu les 2 premiers volumes de "Wayward Pines". Il n'est sans doute pas utile par conséquent de te faire l'article sur cette série. Sache simplement que le 3ème tome "Destruction" est dans la lignée des précédents, pour le meilleur et pour le pire, avec peut-être un style un peu plus soigné, voire quelques développements psychologiques bienvenus.
Mais, ami lecteur, tu le sais maintenant, si tu veux lire de la belle et talentueuse saga littéraire, tu peux profiter de "Lonesome Dove" de Larry McMurtry.
En revanche, si tu recherches le secret d'une lecture addictive qui ne s'encombre pas de sentiments trop poussés, Crouch a incontestablement trouvé la formule.
Car oui, ce 3ème volume reste un page-turner. D'autant plus que, suspendu à la révélation finale de "Rébellion", on s'attend à découvrir La Solution qui va sauver la petite communauté ! En effet, à la fin du "Rébellion", le jusque-là mystérieux Adam en reconnaissance depuis 3 ans, dans le monde extérieur au-delà de l'enceinte sécurisée, annonçait avoir trouvé comment survivre.
Disons-le de suite, son idée est plutôt décevante. En gros, nous sommes vraiment désormais les derniers humains sur terre, mettons-nous dans la position du Lotus et terminons tranquillement en acceptant notre sort. Même Psychologie Magazine refuserait de sortir un projet aussi niais.
De toute façon, le temps presse. Barrière ou pas, les survivants de Wayward Pines sont condamnés par la fin programmée de leurs moyens de subsistance dans quelques années, le climat se dégradant inexorablement. Car à Wayward Pines, non seulement on se fait ch.er entre 2 chasses aux monstres, mais en plus, maintenant, on se les gèle.
Ne reste plus comme alternative, que de fuir la ville et l'installer ailleurs sous des cieux plus cléments ou faire bombance de soupe lyophilisée et de fraises Tagada jusqu'à ce que les stocks s'épuisent.
Et c'est là que Crouch choisit de manière plutôt habile, un autre développement, qui de mon point de vue (en dehors des questions de faisabilité assure à sa série, une fin digne.
Et comme il est très en verve, il propose une double fin ouverte
Sous toutes les réserves possibles : excellente série.
Ami lecteur, si tu te trouves ici, c'est sans doute que tu as déjà lu les 2 premiers volumes de "Wayward Pines". Il n'est sans doute pas utile par conséquent de te faire l'article sur cette série. Sache simplement que le 3ème tome "Destruction" est dans la lignée des précédents, pour le meilleur et pour le pire, avec peut-être un style un peu plus soigné, voire quelques développements psychologiques bienvenus.
Mais, ami lecteur, tu le sais maintenant, si tu veux lire de la belle et talentueuse saga littéraire, tu peux profiter de "Lonesome Dove" de Larry McMurtry.
En revanche, si tu recherches le secret d'une lecture addictive qui ne s'encombre pas de sentiments trop poussés, Crouch a incontestablement trouvé la formule.
Car oui, ce 3ème volume reste un page-turner. D'autant plus que, suspendu à la révélation finale de "Rébellion", on s'attend à découvrir La Solution qui va sauver la petite communauté ! En effet, à la fin du "Rébellion", le jusque-là mystérieux Adam en reconnaissance depuis 3 ans, dans le monde extérieur au-delà de l'enceinte sécurisée, annonçait avoir trouvé comment survivre.
Disons-le de suite, son idée est plutôt décevante. En gros, nous sommes vraiment désormais les derniers humains sur terre, mettons-nous dans la position du Lotus et terminons tranquillement en acceptant notre sort. Même Psychologie Magazine refuserait de sortir un projet aussi niais.
De toute façon, le temps presse. Barrière ou pas, les survivants de Wayward Pines sont condamnés par la fin programmée de leurs moyens de subsistance dans quelques années, le climat se dégradant inexorablement. Car à Wayward Pines, non seulement on se fait ch.er entre 2 chasses aux monstres, mais en plus, maintenant, on se les gèle.
Ne reste plus comme alternative, que de fuir la ville et l'installer ailleurs sous des cieux plus cléments ou faire bombance de soupe lyophilisée et de fraises Tagada jusqu'à ce que les stocks s'épuisent.
Et c'est là que Crouch choisit de manière plutôt habile, un autre développement, qui de mon point de vue (en dehors des questions de faisabilité assure à sa série, une fin digne.
Et comme il est très en verve, il propose une double fin ouverte
Sous toutes les réserves possibles : excellente série.
Jeu de pins, jeu de vilains
Ce deuxième volume de la série "Wayward Pines", emporte un peu les mêmes défauts et qualités que le précédent, à savoir un style assez brut, composé de phrases courtes, proches d'un scénario.
Mais tout comme "Révélation", il suffit de se laisser emporter par le suspense pour oublier ces inconvénients.
Le premier tome voyait Ethan Burke accepter finalement de prendre sa place dans cette ville recréée , après avoir vu la réalité du monde qui l'entoure.
Avec "Rébellion", on assiste à une lente reprise de conscience à la faveur des évènements. Les individus commencent à s'affiner (un peu) et surtout, Crouch développe deux thèmes assez intéressants qui se recoupent :
-Tout d'abord : faut-il préférer la sécurité et l'ennui sous la contrainte, ou la vérité qui délivre, mais qui mène vers la mort et l'inconnu ? On pourra noter, même si le propos est grossier, j'en suis conscient, que les Allemands de l'Est ne se sont pas précipités en masse pour se faire fusiller le long du Mur en tentant de l'escalader.
- Ensuite, un Homme peut-il égaler Dieu en justifiant systématiquement ses actions moralement contestables, par une recherche d'idéal imposé à tous et que lui-seul peut assumer ? En clair, doit-on laisser un autocrate choisir entièrement ceux qui monteront dans l'Arche dans le but de la survie d'une partie de l'espèce, ou faut-il lui préférer un ange déchu qui ouvre les yeux de ceux qui vont se noyer ?
Au final, le grand accès de transparence débouche pour les habitants de WP à la belle formule de Marion Montaigne : Tu mourras moins bête...
Mais tu mourras quand même !
A la fin de ce "Rébellion", Crouch, d'une manière quand même un peu grossière, ouvre la voie au troisième volume en mettant au centre de la scène, un personnage qu'il faisait apparaître ça et là, sans le désigner vraiment.
Un mot enfin sur un passage qui ne passe pas.
En route donc pour le troisième : "Destruction".
Ce deuxième volume de la série "Wayward Pines", emporte un peu les mêmes défauts et qualités que le précédent, à savoir un style assez brut, composé de phrases courtes, proches d'un scénario.
Mais tout comme "Révélation", il suffit de se laisser emporter par le suspense pour oublier ces inconvénients.
Le premier tome voyait Ethan Burke accepter finalement de prendre sa place dans cette ville recréée , après avoir vu la réalité du monde qui l'entoure.
Avec "Rébellion", on assiste à une lente reprise de conscience à la faveur des évènements. Les individus commencent à s'affiner (un peu) et surtout, Crouch développe deux thèmes assez intéressants qui se recoupent :
-Tout d'abord : faut-il préférer la sécurité et l'ennui sous la contrainte, ou la vérité qui délivre, mais qui mène vers la mort et l'inconnu ? On pourra noter, même si le propos est grossier, j'en suis conscient, que les Allemands de l'Est ne se sont pas précipités en masse pour se faire fusiller le long du Mur en tentant de l'escalader.
- Ensuite, un Homme peut-il égaler Dieu en justifiant systématiquement ses actions moralement contestables, par une recherche d'idéal imposé à tous et que lui-seul peut assumer ? En clair, doit-on laisser un autocrate choisir entièrement ceux qui monteront dans l'Arche dans le but de la survie d'une partie de l'espèce, ou faut-il lui préférer un ange déchu qui ouvre les yeux de ceux qui vont se noyer ?
Au final, le grand accès de transparence débouche pour les habitants de WP à la belle formule de Marion Montaigne : Tu mourras moins bête...
Mais tu mourras quand même !
A la fin de ce "Rébellion", Crouch, d'une manière quand même un peu grossière, ouvre la voie au troisième volume en mettant au centre de la scène, un personnage qu'il faisait apparaître ça et là, sans le désigner vraiment.
Un mot enfin sur un passage qui ne passe pas.
En route donc pour le troisième : "Destruction".
Quelle lecture intense!!!
Je dois déjà commencer par dire que ce livre ne va JAMAIS où on l'attend et ce fut plutôt déroutant puis addictif! Les aventures d'Ethan sont devenues les miennes, j'y ai pris complétement part, frôlant parfois la crise de claustrophobie ou la peur absolue.
Je ne raconterai par l'histoire, ayant trop peur d'en dévoiler les secrets, ce qui serait dommage pour les chanceux.ses n'ayant pas encore découvert Wayward Pines.
Petit bémol sur la première centaines de pages que j'ai trouvé un peu laborieuses. Mais ça vaut la peine de poursuivre pour découvrir ce qu'il se cache derrière la façade idyllique de cette petite ville américaine, bien trop parfaite ;)
Hâte de lire la suite, même si le premier tome se suffit à lui tout seul!
Je dois déjà commencer par dire que ce livre ne va JAMAIS où on l'attend et ce fut plutôt déroutant puis addictif! Les aventures d'Ethan sont devenues les miennes, j'y ai pris complétement part, frôlant parfois la crise de claustrophobie ou la peur absolue.
Je ne raconterai par l'histoire, ayant trop peur d'en dévoiler les secrets, ce qui serait dommage pour les chanceux.ses n'ayant pas encore découvert Wayward Pines.
Petit bémol sur la première centaines de pages que j'ai trouvé un peu laborieuses. Mais ça vaut la peine de poursuivre pour découvrir ce qu'il se cache derrière la façade idyllique de cette petite ville américaine, bien trop parfaite ;)
Hâte de lire la suite, même si le premier tome se suffit à lui tout seul!
Où comment sortir de sa zone de confort ???
Alors là, chapeau ! Je ne suis pas SF du tout, ni fantastique ni tout ce qui est un peu ésotérique, mais là, ma lecture m’a plue.
Pas un coup de coeur non plus mais une bonne lecture.
Ethan Burke, agent fédéral, se retrouve dans une petite ville parfaite tirée à quatre épingles dans l’Idaho. Il est à la recherche de ses collègues, agents également, qui ont disparu.
Après son accident de voiture, le voilà un peu sonné, avec des pertes de mémoires.
C’est angoissant, bizarre, glauque…
A la fin du livre, l’auteur fait référence à la série Twin Peaks, que malheureusement je n’ai jamais vu (je suis trop jeune). Cette série l’a marqué, il s’en est inspirée pour écrire cette trilogie.
Alors je ne vous raconte pas plus mais si vous êtes courageux, ou maso, laissez vous tenter par cette saga.
Les tomes suivants m’attendent, je ne vais pas les lire de suite non plus mais peut être d’ici deux à trois mois.
Et sinon, c’est bien écrit, il y a du suspense, avec des passages angoissants, malaisants… bizarre, vous avez dit bizarre…
Lien : https://www.instagram.com/al..
Alors là, chapeau ! Je ne suis pas SF du tout, ni fantastique ni tout ce qui est un peu ésotérique, mais là, ma lecture m’a plue.
Pas un coup de coeur non plus mais une bonne lecture.
Ethan Burke, agent fédéral, se retrouve dans une petite ville parfaite tirée à quatre épingles dans l’Idaho. Il est à la recherche de ses collègues, agents également, qui ont disparu.
Après son accident de voiture, le voilà un peu sonné, avec des pertes de mémoires.
C’est angoissant, bizarre, glauque…
A la fin du livre, l’auteur fait référence à la série Twin Peaks, que malheureusement je n’ai jamais vu (je suis trop jeune). Cette série l’a marqué, il s’en est inspirée pour écrire cette trilogie.
Alors je ne vous raconte pas plus mais si vous êtes courageux, ou maso, laissez vous tenter par cette saga.
Les tomes suivants m’attendent, je ne vais pas les lire de suite non plus mais peut être d’ici deux à trois mois.
Et sinon, c’est bien écrit, il y a du suspense, avec des passages angoissants, malaisants… bizarre, vous avez dit bizarre…
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Blake Crouch est un écrivain américain auteur d'une dizaine de romans dont à peine une petite moitié a été traduite et publiée en France chez J'ai Lu. Upgrade son dernier roman est quant à lui paru pour cette rentrée littéraire aux Editions Gallmeister.
Après Récursion, un roman autour des souvenirs et de la mémoire, Blake Crouch revient avec Upgrade, un thriller tendance biopunk autour des manipulations génétiques. Celles-ci sont désormais interdites depuis qu'une expérimentation a tué des centaines de millions de personnes à travers le monde. Une unité spéciale a pour mission de traquer les labos clandestins et d'arrêter toute personne liée de près ou de loin à ces activités. Logan Ramsey, l'un de ses agents, est "malencontreusement" blessé et infecté par un agent inconnu lors d'une opération. Il voit son ADN modifié, rendant ses capacités physiques et intellectuelles décuplées. Arrêté et enfermé pour sa propre sécurité, il parvient à s'enfuir et décide de retrouver ceux qui sont à l'origine de son "upgrade"...
Ma déception a été à la hauteur de mes attentes, Blake Crouch fait avec Upgrade le pari d'un thriller survitaminé, americano-centré, multipliant tous les clichés du genre, avec moult courses-poursuites, rebondissements et facilités narratives, sans oublier la petite séance émotion pour tirer une larmichette. On pourra reconnaitre à l'auteur un art du suspense, une écriture enlevée qui fait de Upgrade un véritable page-turner qui ravira les inconditionnels du genre. Pour ma part, je m'attendais à un peu plus de réflexion, d'originalité et de surprise comme il avait su le faire dans Récursion.
Pour finir sur une note positive, on pourra trouver intéressant le questionnement sur les manipulations génétiques, les risques liés à ces pratiques et les questions éthiques afférentes. A ceux qui s'intéressent au sujet, je recommanderais tout de même les romans de Nancy Kress, la papesse du Biopunk qui pousse les curseurs bien au-delà du thriller pur et dur.
Lien : https://les-lectures-du-maki..
Après Récursion, un roman autour des souvenirs et de la mémoire, Blake Crouch revient avec Upgrade, un thriller tendance biopunk autour des manipulations génétiques. Celles-ci sont désormais interdites depuis qu'une expérimentation a tué des centaines de millions de personnes à travers le monde. Une unité spéciale a pour mission de traquer les labos clandestins et d'arrêter toute personne liée de près ou de loin à ces activités. Logan Ramsey, l'un de ses agents, est "malencontreusement" blessé et infecté par un agent inconnu lors d'une opération. Il voit son ADN modifié, rendant ses capacités physiques et intellectuelles décuplées. Arrêté et enfermé pour sa propre sécurité, il parvient à s'enfuir et décide de retrouver ceux qui sont à l'origine de son "upgrade"...
Ma déception a été à la hauteur de mes attentes, Blake Crouch fait avec Upgrade le pari d'un thriller survitaminé, americano-centré, multipliant tous les clichés du genre, avec moult courses-poursuites, rebondissements et facilités narratives, sans oublier la petite séance émotion pour tirer une larmichette. On pourra reconnaitre à l'auteur un art du suspense, une écriture enlevée qui fait de Upgrade un véritable page-turner qui ravira les inconditionnels du genre. Pour ma part, je m'attendais à un peu plus de réflexion, d'originalité et de surprise comme il avait su le faire dans Récursion.
Pour finir sur une note positive, on pourra trouver intéressant le questionnement sur les manipulations génétiques, les risques liés à ces pratiques et les questions éthiques afférentes. A ceux qui s'intéressent au sujet, je recommanderais tout de même les romans de Nancy Kress, la papesse du Biopunk qui pousse les curseurs bien au-delà du thriller pur et dur.
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« J'ai fait quelque chose qui a provoqué cette situation. » (p. 15) Ancien physicien atomiste prometteur, Jason est devenu professeur de physique dans une faculté de seconde zone. Marié et père, il est heureux, mais ne peut pas s'empêcher de se demander comment aurait tourné sa vie s'il avait pris d'autres décisions. D'étranges et violents évènements lui apportent des réponses à ce questionnement : le voilà dans un monde où il n'est pas marié à Daniela et où leur fils Charlie n'existe pas, mais où il est un scientifique reconnu qui a concrétisé une des énigmes de la physique quantique. « Je sais que vous me prenez pour un dingue, mais je n'ai pas de tumeur au cerveau, ce n'est pas un canular, et je ne suis pas fou. » (p. 74) Pour retrouver son monde, Jason est prêt à tout. Si vous connaissez la (vieille) série Sliders, vous connaissez la suite. « S'il existe une infinité de mondes, comment retrouver celui qui m'appartient à moi seul ? » (p. 155)
Blake Crouch est l'auteur de Wayward Pines, trilogie adaptée en série dont j'avais beaucoup apprécié les premiers épisodes, mais pas du tout les derniers. Même constat avec ce roman : il y a une idée de départ géniale, vraiment exceptionnelle, mais elle perd rapidement en intensité et tout devient convenu et prévisible. Ajoutez à cela un style plat et médiocre, ça n'aide pas à achever la lecture. « Les huit dernières heures de ma vie n'ont aucun sens. Tout paraît réel, mais... ce n'est pas possible. » (p. 50) Cependant, je suis allée jusqu'au bout parce que, 60 pages avant la fin, il y a un nouvel élément intriguant qui relance un peu l'intérêt. La conclusion est plutôt bonne, mais assez mièvre. Le livre fait l'objet d'un projet de film : reste à savoir si j'ai envie de m'infliger l'adaptation passée à la moulinette d'Hollywood d'un roman à la qualité assez moyenne.
« La théorie du multivers en mécanique quantique part du principe que toutes les réalités possibles existent. Que tout ce qui a une probabilité de se produire se produit. Tout ce qui aurait pu arriver dans notre passé est arrivé, mais dans un autre univers. » (p. 101) Si la théorie des cordes, la superposition quantique et la matière noire ne vous passionnent pas, passez votre chemin. Le roman n'en donne qu'une approche très sommaire, et le pauvre chat de Schrödinger en prend une nouvelle fois plein la tronche. Néanmoins, il y a un point intéressant dans le roman, c'est la réflexion sur l'identité et le fil de l'existence. « Je peux maintenant oublier la piqûre permanente des regrets dans mon existence. Les chemins dont je me suis détourné ne sont pas l'inverse de ce que je suis devenu. » (p. 163) Ça fait un peu réfléchir sur les choix et les renoncements, mais aussi sur le libre arbitre, l'autodétermination, la destinée, etc. Mais surtout, ça interroge sur le fait d'être ou non le maître d'une histoire dont nous sommes le héros. « Nous valons plus que la somme de nos parties. Les voies dont nous nous sommes détournés constituent elles aussi notre identité. » (p. 231) Sauf que – sans doute aurais-je dû commencer par ça –, toute l'intrigue du roman repose selon moi sur une incohérence majeure que je m'abstiens de détailler pour préserver l'intérêt du livre à ceux qui voudraient l'ouvrir. Je suis peut-être trop cartésienne (en fait, non, pas du tout), mais je sais que comme les voyages dans le temps, les voyages entre des réalités superposées/simultanées/parallèles sont un sujet vraiment casse-gueule. Et quand l'auteur se prend les pieds dans le tapis en page 40, les 190 pages restantes sont bien difficiles à avaler.
Blake Crouch est l'auteur de Wayward Pines, trilogie adaptée en série dont j'avais beaucoup apprécié les premiers épisodes, mais pas du tout les derniers. Même constat avec ce roman : il y a une idée de départ géniale, vraiment exceptionnelle, mais elle perd rapidement en intensité et tout devient convenu et prévisible. Ajoutez à cela un style plat et médiocre, ça n'aide pas à achever la lecture. « Les huit dernières heures de ma vie n'ont aucun sens. Tout paraît réel, mais... ce n'est pas possible. » (p. 50) Cependant, je suis allée jusqu'au bout parce que, 60 pages avant la fin, il y a un nouvel élément intriguant qui relance un peu l'intérêt. La conclusion est plutôt bonne, mais assez mièvre. Le livre fait l'objet d'un projet de film : reste à savoir si j'ai envie de m'infliger l'adaptation passée à la moulinette d'Hollywood d'un roman à la qualité assez moyenne.
« La théorie du multivers en mécanique quantique part du principe que toutes les réalités possibles existent. Que tout ce qui a une probabilité de se produire se produit. Tout ce qui aurait pu arriver dans notre passé est arrivé, mais dans un autre univers. » (p. 101) Si la théorie des cordes, la superposition quantique et la matière noire ne vous passionnent pas, passez votre chemin. Le roman n'en donne qu'une approche très sommaire, et le pauvre chat de Schrödinger en prend une nouvelle fois plein la tronche. Néanmoins, il y a un point intéressant dans le roman, c'est la réflexion sur l'identité et le fil de l'existence. « Je peux maintenant oublier la piqûre permanente des regrets dans mon existence. Les chemins dont je me suis détourné ne sont pas l'inverse de ce que je suis devenu. » (p. 163) Ça fait un peu réfléchir sur les choix et les renoncements, mais aussi sur le libre arbitre, l'autodétermination, la destinée, etc. Mais surtout, ça interroge sur le fait d'être ou non le maître d'une histoire dont nous sommes le héros. « Nous valons plus que la somme de nos parties. Les voies dont nous nous sommes détournés constituent elles aussi notre identité. » (p. 231) Sauf que – sans doute aurais-je dû commencer par ça –, toute l'intrigue du roman repose selon moi sur une incohérence majeure que je m'abstiens de détailler pour préserver l'intérêt du livre à ceux qui voudraient l'ouvrir. Je suis peut-être trop cartésienne (en fait, non, pas du tout), mais je sais que comme les voyages dans le temps, les voyages entre des réalités superposées/simultanées/parallèles sont un sujet vraiment casse-gueule. Et quand l'auteur se prend les pieds dans le tapis en page 40, les 190 pages restantes sont bien difficiles à avaler.
Toujours aussi excellent. J'étais plutôt confiant, mais avec les trilogies...
Si ma mémoire est bonne, on sait dès la fin du premier tome la tournure que va prendre l'intrigue, puisque Blake Crouch – l'enquêteur – est contraint d'accepter l'odieuse proposition de David Pilcher (le méchant de service). Un espion au service du tyran, quelle ironie pour l'ex-agent fédéral des services secrets, et quel dilemme !
Ainsi, j'ai été très agréablement surpris de voir l'auteur trouver une nouvelle ressource pour faire peser une fois de plus sur la petite bourgade isolée une atmosphère pesante. Le tome 1 exploitait à fond le trouble provoqué par le comportement de ces habitants déconnectés du reste du monde, ce que j'appelle l'effet « Les femmes de Stepford ». Avec les révélations, l'effet est maintenant bien dissipé, mais le thème de la taupe est suffisamment porteur assurer encore un bon climat délétère !
Le style de l'auteur est toujours aussi efficace.
Les cent premières pages sont peut-être un peu longues, avec une mise en place qui prend son temps. Le scénario déroulé ensuite est absolument jouissif ! Enquête, espionnage bien sûr, mais aussi contre-espionnage, étant donné que Blake reste le gentil de l'histoire. Sur ce point, j'étais curieux de voir quelle trouvaille allait sortir l'auteur de son chapeau et offrir à son héros, car l'impression générale est que celui-ci n'a pratiquement aucune marge de manœuvre pour contre-attaquer. Finalement, la « trouvaille » peut paraitre un peu classique quand arrive le climax, mais peu importe je dirais, car la dynamique sur l'ensemble du texte est excellente, avec une progression de la tension constante. J'ai retrouvé ce schéma sublimé par Claire North dans le tome 2 de la Maison des jeux, où le héros est malmené le plus clair du temps, semble acculé à la défaite, marque malgré tout quelques points qui paraissent insignifiants mais qui finissent par lui ouvrir une fenêtre de victoire. Les matches de boxe ou de tennis les plus marquants ont ce profil, et Claire North ou Blake Crouch disposent indubitablement de la technique dans leur mallette de scénariste.
Avec plaisir, je constate aussi que les bémols que j'avais sur le tome 1 ont disparu :
- Le récit est toujours parsemé de trames appartenant au passé. (On a donc une cohérence sur la forme.) Toutefois, je trouve que les informations apportées sont non seulement claires, mais en plus très logiques, voire essentielles au récit. Toutes apportent des clés de compréhension bien venues et bien amenées.
- Les séquences difficiles à supporter ont quasiment disparu. On a bien droit encore à de la torture, mais du moins n'en voit-on que le résultat.
De manière générale, le récit est parsemé de twists et de cliffhangers (en plus des séquences du passé qui fournissent leurs propres révélations). Le livre lui-même se termine sur un cliffhanger glaçant, rendant l'idée même de s'arrêter au tome 2 absolument ridicule :)
Toujours est-il, et comme c'était le cas du premier, la lecture de ce tome 2 est absolument satisfaisante en elle-même, avec un dénouement qui change la donne.
Et Twin Peaks ? Je ne connaissais pas, mais vu comme l'auteur en parle, j'ai visionné le pilote. Eh bien, c'est proprement fascinant (et amusant) de voir la foule de petits détails que l'auteur a pratiquement repris en l'état dans le premier tome ! Avec, pour autant, de très grosses différences. Un bel hommage !
Si ma mémoire est bonne, on sait dès la fin du premier tome la tournure que va prendre l'intrigue, puisque Blake Crouch – l'enquêteur – est contraint d'accepter l'odieuse proposition de David Pilcher (le méchant de service). Un espion au service du tyran, quelle ironie pour l'ex-agent fédéral des services secrets, et quel dilemme !
Ainsi, j'ai été très agréablement surpris de voir l'auteur trouver une nouvelle ressource pour faire peser une fois de plus sur la petite bourgade isolée une atmosphère pesante. Le tome 1 exploitait à fond le trouble provoqué par le comportement de ces habitants déconnectés du reste du monde, ce que j'appelle l'effet « Les femmes de Stepford ». Avec les révélations, l'effet est maintenant bien dissipé, mais le thème de la taupe est suffisamment porteur assurer encore un bon climat délétère !
Le style de l'auteur est toujours aussi efficace.
Les cent premières pages sont peut-être un peu longues, avec une mise en place qui prend son temps. Le scénario déroulé ensuite est absolument jouissif ! Enquête, espionnage bien sûr, mais aussi contre-espionnage, étant donné que Blake reste le gentil de l'histoire. Sur ce point, j'étais curieux de voir quelle trouvaille allait sortir l'auteur de son chapeau et offrir à son héros, car l'impression générale est que celui-ci n'a pratiquement aucune marge de manœuvre pour contre-attaquer. Finalement, la « trouvaille » peut paraitre un peu classique quand arrive le climax, mais peu importe je dirais, car la dynamique sur l'ensemble du texte est excellente, avec une progression de la tension constante. J'ai retrouvé ce schéma sublimé par Claire North dans le tome 2 de la Maison des jeux, où le héros est malmené le plus clair du temps, semble acculé à la défaite, marque malgré tout quelques points qui paraissent insignifiants mais qui finissent par lui ouvrir une fenêtre de victoire. Les matches de boxe ou de tennis les plus marquants ont ce profil, et Claire North ou Blake Crouch disposent indubitablement de la technique dans leur mallette de scénariste.
Avec plaisir, je constate aussi que les bémols que j'avais sur le tome 1 ont disparu :
- Le récit est toujours parsemé de trames appartenant au passé. (On a donc une cohérence sur la forme.) Toutefois, je trouve que les informations apportées sont non seulement claires, mais en plus très logiques, voire essentielles au récit. Toutes apportent des clés de compréhension bien venues et bien amenées.
- Les séquences difficiles à supporter ont quasiment disparu. On a bien droit encore à de la torture, mais du moins n'en voit-on que le résultat.
De manière générale, le récit est parsemé de twists et de cliffhangers (en plus des séquences du passé qui fournissent leurs propres révélations). Le livre lui-même se termine sur un cliffhanger glaçant, rendant l'idée même de s'arrêter au tome 2 absolument ridicule :)
Toujours est-il, et comme c'était le cas du premier, la lecture de ce tome 2 est absolument satisfaisante en elle-même, avec un dénouement qui change la donne.
Et Twin Peaks ? Je ne connaissais pas, mais vu comme l'auteur en parle, j'ai visionné le pilote. Eh bien, c'est proprement fascinant (et amusant) de voir la foule de petits détails que l'auteur a pratiquement repris en l'état dans le premier tome ! Avec, pour autant, de très grosses différences. Un bel hommage !
Je ne sais pas encore quoi penser la lecture avalée en 24 heures de ce 1er tome.
Page turner par excellence, je n’ai pas réussi à m’arrêter.
Un peu trop disert à mon mon goût, je lui reproche un peu la même chose que Black Water.
J’ai eu également un souci avec la suspension temporelle d’incrédulité juste avant le dénouement. Se lancer dans des explications scientifiques trop brièvement et incohérentes, ça n’a pas fonctionné avec moi.
J’ai un souci aussi avec la place de l’épouse d’Ethan. Bien à sa place, à la maison. A attendre le retour de son mari. Mais j’espère que le tome 2 remédiera à ceci.
Parce que oui, je vais lire le tome 2. Je n’en dis pas plus mais le dénouement donne vraiment envie. Les enjeux proposés m’ont piquée au vif.
Une lecture avec du tout bon mais également quelques éléments qui démangent / dérangent.
Page turner par excellence, je n’ai pas réussi à m’arrêter.
Un peu trop disert à mon mon goût, je lui reproche un peu la même chose que Black Water.
J’ai eu également un souci avec la suspension temporelle d’incrédulité juste avant le dénouement. Se lancer dans des explications scientifiques trop brièvement et incohérentes, ça n’a pas fonctionné avec moi.
J’ai un souci aussi avec la place de l’épouse d’Ethan. Bien à sa place, à la maison. A attendre le retour de son mari. Mais j’espère que le tome 2 remédiera à ceci.
Parce que oui, je vais lire le tome 2. Je n’en dis pas plus mais le dénouement donne vraiment envie. Les enjeux proposés m’ont piquée au vif.
Une lecture avec du tout bon mais également quelques éléments qui démangent / dérangent.
Il y a clairement quelque chose qui ne tourne pas rond à Wayward Pines !
Voilà un roman qui pique notre curiosité.
L'histoire de développe doucement, mystérieuse à souhait, on se laisse prendre au jeu et on plonge avec plaisir dans cette atmosphère bien étrange...
Comme Ethan Burke, on ne sait pas ce qui se passe et on avance de découverte en découverte.
Addictif jusqu'à la dernière ligne, l'intrigue tient la route et la fin est assez surprenante, qui donne bien envie de continuer l'aventure.
Voilà un roman qui pique notre curiosité.
L'histoire de développe doucement, mystérieuse à souhait, on se laisse prendre au jeu et on plonge avec plaisir dans cette atmosphère bien étrange...
Comme Ethan Burke, on ne sait pas ce qui se passe et on avance de découverte en découverte.
Addictif jusqu'à la dernière ligne, l'intrigue tient la route et la fin est assez surprenante, qui donne bien envie de continuer l'aventure.
Une lecture express de ce roman dont les pages se tournent toutes seules tant le suspense est insoutenable et l’intrigue bien ficelée.
L’agent Ethan Burke des services secrets se réveille au milieu d’une petite ville typiquement américaine partiellement amnésique. Cherchant des réponses, il se rend vite compte que dans cette bourgade qui semble parfaite, quelque chose ne tourne pas rond…
Quand j’ai acheté ce livre, je m’attendais à lire un thriller plutôt classique. Erreur. On a affaire à une histoire tout à fait originale, complètement décalée et pourtant terriblement addictive.
J’ai beaucoup aimé ce premier tome. L’auteur manie l’art du suspens à la perfection. Il distille assez de petits cailloux pour nous intriguer, sans trop en faire et nous laisser en haleine. Du coup, on échafaude des théories, on cherche les réponses en même temps que le héros et en un trajet de train on s’enfile les 300 et quelques pages.
L’intrigue monte crescendo, nous perd et nous rattrape pour un final parfait et des révélations incroyables.
Un roman qui porte donc bien son nom.
Alors oui, certains éléments peuvent agacer comme certaines invraisemblances peu crédibles (le héros qui prend un nombre incalculables de coups mais réussi a escalader des montagnes tout en mangeant uniquement 3 carottes), mais l’ensemble est tellement bon, qu’en fait, on passe au dessus.
Que j’ai hâte de lire le tome 2 !
L’agent Ethan Burke des services secrets se réveille au milieu d’une petite ville typiquement américaine partiellement amnésique. Cherchant des réponses, il se rend vite compte que dans cette bourgade qui semble parfaite, quelque chose ne tourne pas rond…
Quand j’ai acheté ce livre, je m’attendais à lire un thriller plutôt classique. Erreur. On a affaire à une histoire tout à fait originale, complètement décalée et pourtant terriblement addictive.
J’ai beaucoup aimé ce premier tome. L’auteur manie l’art du suspens à la perfection. Il distille assez de petits cailloux pour nous intriguer, sans trop en faire et nous laisser en haleine. Du coup, on échafaude des théories, on cherche les réponses en même temps que le héros et en un trajet de train on s’enfile les 300 et quelques pages.
L’intrigue monte crescendo, nous perd et nous rattrape pour un final parfait et des révélations incroyables.
Un roman qui porte donc bien son nom.
Alors oui, certains éléments peuvent agacer comme certaines invraisemblances peu crédibles (le héros qui prend un nombre incalculables de coups mais réussi a escalader des montagnes tout en mangeant uniquement 3 carottes), mais l’ensemble est tellement bon, qu’en fait, on passe au dessus.
Que j’ai hâte de lire le tome 2 !
J’ai beaucoup entendu parler de cette saga en bien et je ne savais pas trop à quoi m’attendre.
Ce mélange de thriller et Science fiction à la X-files est une vraie pépite. Ambiance anxiogène , mystère, enquête, peur, tous ces ingrédients sont réunis ici.
L’intrigue va de révélation en révélation. Je me suis perdue plusieurs fois avec toutes mes théories plus invraisemblables les unes que les autres. À chaque fois on pense avoir une réponse et on plonge de nouveau en plein brouillard. Le langage est assez simple donc il se lit très facilement, la plume est fluide et vraiment je trouve que la manière dont l’auteur mène son histoire est remarquable.
J’ai adoré suivre Ethan, ce personnage ne sachant plus que faire ni où se trouve la réalité. Il est tenace et ne lâche pas l’affaire. Ce personnage est peut être trop solide (vraiment le stéréotype type des gars dans les films américains qui se relèvent toujours malgré toutes les tortures et blessures qu’ils subissent) et même ce côté là un peu peut être surréaliste ne m’a pas dérangé tant l’histoire se dévore . Il se fait confiance et met tout en œuvre pour découvrir la vérité et fuir cette ville pour notre plus grand plaisir.
Et cette fin mais alors cette fin ! Les révélations finales sont parfaitement amenées ! J’ai adoré la tournure qu’ont prit les choses et d’enfin avoir bons nombres de réponses à mes questions.
UN ÉNORME COUP DE CŒUR. J’ai tellement hâte de lire la suite. Hâte d’en apprendre un peu plus et de voir où tout ça va nous mener. Foncez vous procurer cette saga de 3 tomes, c’est vraiment une dinguerie. Comme l’auteur l’explique à la fin, cette série est dans la même atmosphère que Twin Peaks, X-files , Lost , etc… si vous êtes fan du genre comme moi. Vous ne pourrez pas lâcher ce livre sans l’avoir fini.
Ce mélange de thriller et Science fiction à la X-files est une vraie pépite. Ambiance anxiogène , mystère, enquête, peur, tous ces ingrédients sont réunis ici.
L’intrigue va de révélation en révélation. Je me suis perdue plusieurs fois avec toutes mes théories plus invraisemblables les unes que les autres. À chaque fois on pense avoir une réponse et on plonge de nouveau en plein brouillard. Le langage est assez simple donc il se lit très facilement, la plume est fluide et vraiment je trouve que la manière dont l’auteur mène son histoire est remarquable.
J’ai adoré suivre Ethan, ce personnage ne sachant plus que faire ni où se trouve la réalité. Il est tenace et ne lâche pas l’affaire. Ce personnage est peut être trop solide (vraiment le stéréotype type des gars dans les films américains qui se relèvent toujours malgré toutes les tortures et blessures qu’ils subissent) et même ce côté là un peu peut être surréaliste ne m’a pas dérangé tant l’histoire se dévore . Il se fait confiance et met tout en œuvre pour découvrir la vérité et fuir cette ville pour notre plus grand plaisir.
Et cette fin mais alors cette fin ! Les révélations finales sont parfaitement amenées ! J’ai adoré la tournure qu’ont prit les choses et d’enfin avoir bons nombres de réponses à mes questions.
UN ÉNORME COUP DE CŒUR. J’ai tellement hâte de lire la suite. Hâte d’en apprendre un peu plus et de voir où tout ça va nous mener. Foncez vous procurer cette saga de 3 tomes, c’est vraiment une dinguerie. Comme l’auteur l’explique à la fin, cette série est dans la même atmosphère que Twin Peaks, X-files , Lost , etc… si vous êtes fan du genre comme moi. Vous ne pourrez pas lâcher ce livre sans l’avoir fini.
Qu'est-ce que j'ai aimé cette lecture ! Je pense qu'il faut se plonger dans ce livre en en connaissant le moins possible. C'est un livre hybride mélangeant plusieurs genres.
La plume est belle, efficace, sans fioritures ce qui nous permet d'être plongé dans le récit sans pouvoir en sortir.
On suit le personnage principal et ses découvertes en même temps que lui. C'est plein d'actions et de rebondissements.
Si vous aimez les mystères foncez lire ce livre !
J'enchaîne directement avec la suite de cet épisode.
La plume est belle, efficace, sans fioritures ce qui nous permet d'être plongé dans le récit sans pouvoir en sortir.
On suit le personnage principal et ses découvertes en même temps que lui. C'est plein d'actions et de rebondissements.
Si vous aimez les mystères foncez lire ce livre !
J'enchaîne directement avec la suite de cet épisode.
J'avoue avoir été extrêmement attirée par la représentation de Wayward Pines en couverture. Cette petite ville aux contours parfaits entourée d'une superbe forêt m'a immédiatement intriguée et appelée! J'ai eu très vite extrêmement envie de découvrir qui se cache derrière ses jolies façades et qui se balade au travers de ses rues parfaitement propres et aux allures paisibles! Heureusement pour moi, cette ville n'appartient qu'à ce roman et les apparences sont plus que trompeuses ! Mon instinct a été très mauvais quant à l'attrait pour cette ville mais excellent pour dénicher un roman tellement mais tellement addictif! J'ai dévoré ce premier tome comme rarement! Le style est percutant, les phrases courtes et l'histoire haletante. Aucune déception tout au long de ce premier opus et je n'ai qu'une hâte : découvrir les deux suivants! Je retrouve l'engouement que j'avais eu pour Blackwater avec un rythme encore plus soutenu à mon sens. Bref si vous aimez le suspens : foncez !
Et voilà, terminé. Trilogie dévorée en une semaine sans aucune pitié !
Je lâche mes 5 étoiles pour fêter ma critique du dernier tome car on peut dire que ça a été un coup de cœur, je n'ai pas pu décoller mon nez des bouquins.
Le dernier tome est encore différent des deux précédents : après la découverte, l'angoisse, l'incompréhension, la fuite en avant , après la coopération, le calme, les mystères à résoudre et les révélations, vient ici le temps de l'action, de l'action, et de l'action ! Les chapitres sont plus courts et très rythmés, les points de vue multipliés, et le récit toujours plus cauchemardesque. Pour ce tome, la couleur est annoncée : "Bienvenue à Wayward Pines ! L'enfer c'est notre foyer !"
Pas le temps de s'ennuyer, ni même de reprendre son souffle pendant ce troisième tome magistral. Les révélations finales sont satisfaisantes du point de vue du lecteur.
Je quitte cette saga avec regret, j'en aurait bien repris un morceau pourtant.
Je lâche mes 5 étoiles pour fêter ma critique du dernier tome car on peut dire que ça a été un coup de cœur, je n'ai pas pu décoller mon nez des bouquins.
Le dernier tome est encore différent des deux précédents : après la découverte, l'angoisse, l'incompréhension, la fuite en avant , après la coopération, le calme, les mystères à résoudre et les révélations, vient ici le temps de l'action, de l'action, et de l'action ! Les chapitres sont plus courts et très rythmés, les points de vue multipliés, et le récit toujours plus cauchemardesque. Pour ce tome, la couleur est annoncée : "Bienvenue à Wayward Pines ! L'enfer c'est notre foyer !"
Pas le temps de s'ennuyer, ni même de reprendre son souffle pendant ce troisième tome magistral. Les révélations finales sont satisfaisantes du point de vue du lecteur.
Je quitte cette saga avec regret, j'en aurait bien repris un morceau pourtant.
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