Brigitte Smadja

Jeanne est choisie pour passer un casting et Léon se sent abandonné.

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Saïd est un très bon élève qui aime l'école, tout comme son ami Antoine avec lequel il se retrouve en sixième au collège Camille-Claudel dans la banlieue parisienne.

Le récit se déroule du point de vue de Saïd qui raconte ses désillusions et même son désespoir face à la vie au collège mais aussi à la maison avec son grand frère, tarek, qui "tourne mal".

Un roman très actuel et ancré dans le réel, qui fait mal au coeur pour le héros et serait très sombre s'il n'était marqué par des personnages lumineux comme la jeune prof de français et son collège d'histoire qui vont peut-être "sauver Saïd" !
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Perturbant.Une histoire banale mais une écriture, une sensibilité, un malaise qui ne l'est pas.

Les pozzis mesurent vingt centimètres. Ils ont une corne au milieu du front. Ils portent tous des robes dont ils peuvent changer la couleur et les motifs selon leur volonté. Ils vivent dans des grottes et se nourrissent uniquement de potage. Le chef des pozzis a une robe noire qui ne peut pas changer de couleur. Un pozzi vit en général plus de 200 ans. Leur pays est formé d’un immense tapis de mousse verte sur lequel se trouvent des lacs. A la lisière du pays des pozzis, il y a le Lailleurs où ne nul ne s’aventure parce que le Lailleurs fait trop peur.


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Une belle histoire de fraternité sur fond de passion footballistique familiale. Il est incontestablement touchant de voir notre tout jeune héros, essayer de retrouver son grand frère. Et celui-ci, de se débattre avec son ouverture au monde et ses premiers bouleversements amoureux.

On parle donc de football, certes, mais ce n'est qu'une couverture pour la puissance des liens fraternels qui unissent Léo et Michel.

C'est tendre, innocent et universel.

Histoire pleine de stéréotypes. Pourquoi c'est Amina qui habite le HLM (voir l'illustration). Pourquoi c'est Amina qui doit partager sa chambre avec 2 frères ? Louise a quant à elle sa chambre et l'auteur a même poussé la caricature : Louise a 2 lits dans sa chambre : un pour la copine invitée.

Cette petite histoire ne fait que renfermer toutes les Amina dans leur condition modeste. C'est de la propagande.

Mon enfant ne lira pas ce livre.

Ce petit livre ne ressemble à rien, format ridicule, couverture triste, titre un peu pompeux à la limite de la banalité... et pourtant c'est un bric-à-brac de petits textes, dessins, il y a même une lettre, issus d'auteur.trice.s qui donnent leur opinion sur la "littérature jeunesse et la lecture pour les enfants". Vous y verrez de tout : de très beaux petits textes ciselés, des banalités ennuyeuses, des déclarations pompeuses, de l'autobiographie touchante, des dessins humoristiques, d'autres affligeants... C'est très étonnant de voir se côtoyer autant de talents et de médiocrités, issus d'auteur.trice.s qui sont publiés, le tout dans un aussi petit livre. Et dire que j'ai failli le jeter !

Une jolie découverte que ce livre qui m'a happé. Simon qui vit différemment ses relations avec sa famille et ses amis de toujours. Simon qui ne mâche pas ses mots et qui n'a pas froid aux yeux. Simon qui aime pour la première fois.

Ce roman parle de l'adolescence de manière très réaliste, aves des dialogues percutants.

Le flash back du début est un écho à la fin de l'histoire, entre les deux, il y a une traversée pleine de remous entre l'enfance et l'adolescence.

Je me dirige habituellement vers les éditions de L’école des loisirs les yeux fermés. J’y ai souvent trouvé des pépites comme Sauveur et fils de Marie-Aude Murail ou les romans de Malika Ferdjoukh. J’étais donc impatiente de découvrir une autrice que je ne connaissais pas. Quelle n’a pas été ma déception!



Le jour où tout a failli basculer est paru dans la collection Médium et pourtant la simplicité des phrases et du vocabulaire semblent s’adresser à un public très jeune aux alentours de 8 ans.



L’idée de base de Brigitte Smadja est judicieuse : créer un monde imaginaire pour parler de communautarisme mais son message tombe à plat. Au delà de la simplicité de la plume, c’est surtout l’ennui qui m’a assaillie : Raymond, le personnage principal a peur de l’eau (et on nous le répète maintes fois) puis il se met à nager pour séduire une jeune fille dont il est tombé amoureux au premier regard (ahem…) Et puis il nage, il nage et il nage sur plusieurs pages …



En bref, c’est une très grosse déception que je ne conseillerais pas, même aux plus jeunes…

J'ai mis quelque temps à m'adapter à l'environnement décrit par ce roman. On se retrouve donc en Valpesie, un lieu imaginaire, où chacun appartient à une communauté précise : les Frotte-Oreilles, les Plumes-Jaunes, les Sur-un-Pied et les C'est-selon. Dans ce pays, il est difficile de savoir qui appartient à quelle communauté, puisque chacun est habillé normalement, sans signe distinctif.



Et puis un jour, une nouvelle personne arrive et remet tout en question. Désormais, les uns doivent être distincts des autres, à travers des vêtements, des habitudes alimentaires. Les uns ne peuvent plus fréquenter les autres... Sachant qu'ici, les personnages, Raymond, Paloma, Suzanne, Navid, sont des enfants d'une douzaine d'années.



On se rend donc vite compte que ce roman parle de communautarisme, à travers une histoire d'amour entre deux jeunes enfants. Si le sujet est intéressant, il ne m’a pas totalement convaincue. Cette lecture s’est révélée plutôt difficile, j’ai eu beaucoup de mal à m’accrocher aux personnages, à l’histoire en générale.

Le début m'a plus plu que la fin, j'ai aimé découvrir les différences entre les "familles", et leurs rituels ou habitudes originales. Découvrir aussi la bande des 4 héros principaux de l'histoire, et les voir grandir avec l'histoire. Je ne vous raconte pas la suite, pour ne rien dévoiler et parce que j'ai moins aimé. Je ne sais pas ce que j'aurais aimé à la place ? Plus de stratégie peut-être ?!

Je suis vraiment mitigée pour ce livre jeunesse. Le monde des pozzis, simple et féérique, semble s'adresser à un très jeune lectorat par son côté très nunuche.

A côté de cela, le monde de Lailleurs est vraiment terrifiant, avec des guerres, des meurtres, rien de bon.

Ca fait deux extrêmes un peu caricaturales qui font que je n'ai pas vraiment accroché. Toutefois, l'intrigue est telle que j'avais envie de continuer la lecture pour arriver enfin à un équilibre, ce qui n'est pas arrivé. Un flop.



Dommage, car les mondes étaient bien travaillés, il y a vraiment de la matière.

Jeanne et Léon, deux camarades de classe, cherchent une idée de déguisement pour la fête de l'école: Jeanne décide de se déguiser en casserole, et Léon souhaite essayer lui aussi.

Cette fois-ci, j’ai été bien flouée. Les 170 pages du roman de Brigitte Smadja, intitulé La fille cachée du roi de Belges, visant à nous révéler l’identité de cette étrange Bérengère, une nouvelle élève qui arrive en classe conduite par un chauffeur, n’auront été qu’une suite de suppositions, d’extrapolations, de devinettes, de détours et d’inventions pour laisser le lecteur sur sa faim.



Nous ne saurons jamais qui était cette mystérieuse Bérengère. Ni si elle était la fille cachée du roi des Belges, le témoin clé dans une affaire de meurtre, une parricide ou la fille du chauffeur. Nous connaîtrons seulement l’effet qu’elle a eu, le coup de foudre éprouvé par certains, les réactions d’un prof qui perd les pédales, les pour, les contre, les rumeurs qui se répandent comme une traînée de poudre et l’histoire qui s’arrête là. Comme ça.



Le roman était pourtant si bien mené, à la vitesse grand V, avec des portraits d’ados extrêmement bien ciselés, des situations exploitées avec justesse et sensibilité qu’on se demande pourquoi l’auteure a abandonné ses lecteurs en les privant d’une fin qui les aurait éclairés.
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C'est la rentrée scolaire et les retrouvailles entre amis: Mehdi retrouve Zoé qui l'attend depuis un bon moment en bas de l'immeuble, sur le chemin les jumeaux Manuel et Elias renforcent la troupe et arrivés dans la cour de récréation c'est Charlotte, Clarisse et Baptiste qui se joignent à eux. Les discussions tournent autour de la chute en skate de Zoé et de son bras dans le plâtre.

Mais voilà qu'il est l'heure de retourner en classe et de retrouver leur maître préféré: Lucas. Pour plus de précautions Zoé est attablée près du maître tandis que la place vacante près de Mehdi sera occupé par la nouvelle et énigmatique fille blonde qui débarque accompagnée de la directrice et un homme en costume non identifiable: Bérangère. Une nouveauté dans un quotidien si bien réglé qui fera tourner les têtes, bouillonner l'imagination et provoquera bien des conflits. Entre jalousie et disputes le quotidien de chacun va vite viré de rose à noir.

Car évidemment une nouvelle élève attire la curiosité de ses camarades si en plus celle-ci arrivent dans une voiture avec chauffeur alors les hypothèses sur sa véritable identité vont bon train au point de passer de fille parricide à fille cachée du roi des Belges.



ce petit roman agrémenté d'illustrations est une jolie vue sur le quotidien de nos enfants, leurs échanges et surtout leur belle imagination.
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C’est pour moi la magie principale de la littérature pour la jeunesse : en rejouant pour nous l’enfance, l’adolescence, les premiers émois et les premières fois, elle nous invite à nous rappeler d’où nous venons, à revisiter des séquences de nos vies parfois oubliées et qui pourtant portent, soutiennent, entretiennent le meilleur – je ne dis pas le plus facile - de ce que nous sommes aujourd’hui. Peut-être y a-t-il pour un adulte un plaisir régressif à lire ces livres, mais ils ont aussi le grand intérêt, quand ils sont authentiques, de nous faire entrevoir, de l’intérieur, comment vivent les jeunes aujourd’hui. Un peu de fiction remplace parfois avantageusement beaucoup de sociologie…



Le cœur est un muscle fragile, de Brigitte Smadja, est un de ces livres. Centré sur la personne de Simon, le récit nous raconte la vie d’un garçon du CE1 à la troisième. L’histoire est enchâssée entre un prologue qui nous donne envie de savoir qui est Simon et comment il en est arrivé là, à 15 ans et demi, et un épilogue qui vaut dénouement heureux.



Nous rencontrons Simon à un moment délicat, dont on devine immédiatement la violence. Il vient d’être victime sur Facebook d’un lâchage - pour ne pas dire d’un lynchage - généralisé, au point même que ses deux meilleurs amis, Nessim et Léonard semblent eux aussi sur le point de l’abandonner. Il est désemparé. Comment en est-il arrivé là ? Il y a une histoire de fille, mais ce n’est pas clair. C’est ce que le livre va éclaircir, au prix d’un long retour en arrière, qui ressaisit toute sa vie depuis l’âge de 7 ans et demi.



En ce sens, Le cœur est un muscle fragile, est un vrai roman d’apprentissage. Sur l’amitié, sur le milieu scolaire, les relations avec les parents, sur l’apparition des premières filles dans les radars des garçons et la naissance du sentiment amoureux. Plus subtilement, ce que le roman de Brigitte Smadja s’emploie à cerner et décrire, c’est chez Simon la lente et progressive construction de l’intime et l’énorme effort qu’il doit déployer pour préserver cette vie intérieure contre tous les empiètements du monde extérieur, jeunes et adultes confondus.



Dans cette construction de son for intérieur, et sans qu’il en soit réellement conscient, Simon va trouver un appui épisodique mais puissant auprès d’une grand-mère, refuge hors normes, qui vit en Normandie et a la passion des nuages. Du coup, le ciel a beaucoup d’importance dans la vie de Simon. Simon est dans les nuages. C’est la faute – ou la grâce – de Nine, qui ne se sépare jamais de son appareil et les photographie sans cesse en couleurs, en noir et blanc. De Nine, Simon, photographe lui aussi, tient donc ce regard affûté qui n’ignore rien du monde visible parce qu’il guette sans cesse les formes fugitives qui se dessinent dans le ciel. Brigitte Smadja rythme d’ailleurs ses chapitres avec des titres qui sont autant de considérations célestes : Ciel bleu limpide, miraculeux ; ciel perturbé électrique ; nuits blanches ; faut quitter les nuages.



Arrive bien sûr le moment où les filles deviennent la grande affaire des garçons. Qu’en pensent-ils exactement des filles, les garçons ? Elles se sont transformées trop vite pour eux. Simon s’étonne quand il revoit Assia : il est « abasourdi par ce changement » (118). Son copain Nessim confirme : « les filles, elles changent si souvent que tu sais jamais à qui t’as affaire ». Puis, un peu plus loin, « les filles, faut pas chercher à les comprendre ». En fait « les filles sont comme ça » (97). Léonard qui a conquis la belle Assia n’est sûr de rien au point de demander à Simon : « j’arrive pas à comprendre si on est ensemble ou si on n’est pas ensemble. Tu dirais quoi, toi ? » (95) mais la question essentielle avec les filles est peut-être : « qu’est-ce qui les fait rire ? » (45). Alors Assia, Hortense, Bérengère, Thelma, Dune, Charlotte, qui êtes-vous ?





Brigitte Smadja épouse ces transformations et ces interrogations avec empathie et justesse. Elle compose d’ailleurs une scène stupéfiante de vérité entre Simon et Charlotte, la petite sœur de Léonard dont on devine qu’amoureuse de l’ami de son frère, elle est déjà prête à se jeter à son cou. (219 – 221) Le cœur est un muscle fragile effleure l’enfance et l’adolescence avec un mélange étonnant d’acuité et de tendresse, de pudeur et de drôlerie émue. Nous ne savons plus comment les ados vivent, ni dans quel monde, qui n’est plus le nôtre depuis longtemps. Brigitte Smadja, qui est aussi enseignante et vit à leur contact, semble avoir un sixième sens pour nous les faire redécouvrir.
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Simon, ado rêveur qui aime photographier les nuages, écouter Erik Satie et rêver au grand amour reste tout de même accroc à son smartphone et à sa popularité. Alors, quand il devient le sujet numéro un des conversations sur Facebook, il se demande comment il en est arrivé là...



Chroniques de l'adolescence d'aujourd'hui (quoique... Facebook semble passé de mode chez nos ados), de l'adolescence en général : ce moment crucial où l'on cherche à savoir qui l'on est, qui l'on voudrait être. On l'on désire tant s'éloigner de ces parents, qu'on chérit certes, mais qu'on pense incapables de nous comprendre. Et puis l'appel de l'amour, de l'aventure, la quête de ce petit quelque chose qui semble inaccessible et qui nous rendra différent...



Tout cela est bien décrit, bon nombre d'ados pourront certainement trouver des points d'identifications. Alors, même si, personnellement, je me suis vite lassée des errements du jeune Simon et, je dois le dire, relativement ennuyée pendant ma lecture, cela reste, je pense, un roman à proposer aux lecteurs adolescents.

très nuls

Peut-être parce que l'adolescence est un monde clos incompréhensible et hermétique pour ceux qui n'y sont plus, je n'ai rien compris à ce roman pour ados ! Il débute par la mise à l'écart de Simon, 15 ans et en seconde depuis peu, isolé et ostracisé sur Facebook par d'anciens amis qui prétendent qu'il a menti en proclamant avoir rencontré la mystérieuse Thelma. Et pour expliquer tout cela, l'auteur nous résume la vie entière de Simon, sa rencontre avec ses deux meilleurs amis qui ne le sont plus, son adolescence etc etc... c'est long et vide, comme la journée d'un ado.

C est un groupe de trois amies. Pour se parler hors du college, ils achete nttous un telephone. Ils se créent un compte FB et ils se passent beaucoup d'histoires. J ai trouvé le livre bien car il y a des histoires de grands (des fêtes) et de l'amour.