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EAN : 9782211228091
256 pages
L'Ecole des loisirs (11/05/2016)
3.66/5   47 notes
Résumé :
Simon Peretti, quinze ans et demi, photographe de nuages, amateur de hard métal, d’Érik Satie et d’Eminem, a des centaines d’amis sur Facebook depuis qu’il est devenu le type le plus populaire du lycée. Celui qui a réussi à conquérir la fille la plus mystérieuse du quartier, une terreur, une légende. Nul doute, on les a vus, on les a pris en photo. Ils veulent tous la connaître, réclament à Simon leur dose d’images et de commentaires. Surtout Léonard et Nessim. Ne s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Une très belle lecture. Ecrit du point de vue de Simon, le récit suit l'évolution de cet ado sensible. Ses amis, ses amours, ses passions, sa façon de trouver sa place, ce qui s'avère difficile. Un beau roman, sensible et fort.
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Pris totalement au hasard sur le présentoir des nouveautés de la bibliothèque que je fréquente, le coeur est un muscle fragile de Brigitte Smadja est un roman pour adolescents d'une grande qualité et qui a su particulièrement m'émouvoir et me toucher.

Simon Peretti est un jeune adolescent de quinze ans qui vient de tomber amoureux d'une jeune fille. le premier amour est toujours un moment unique, surtout quand on est adolescent, et ça, Simon le comprend bien et souhaite garder ce moment rien que pour lui. Pas de chance pour lui car tout le monde va croire que l'heureuse élue est Thelma, une légende de la rue, et le fait que Simon souhaite garder sa relation secrète (malgré que la fille ne soit pas Thelma) entraînera des répercussions qu'il aura bien du mal à contrôler et à comprendre. D'autant plus que ces deux meilleurs amis, Léonard et Nessim, avec qui il partage tout depuis l'enfance commencent à l'ignorer et à s'éloigner de lui.

Brigitte Smadja nous propose avec le coeur est un muscle fragile, un roman complètement ancré dans les années 2010, beaucoup de références actuelles et plutôt marrantes sont présentes et les réseaux sociaux ont une importance folle dans l'intrigue et ça c'était vraiment appréciable. Pas de grande originalité dans le roman quand on lit le résumé et, pourtant, l'auteur nous offre un roman très complet sur l'amitié, sur l'amour (surtout présent sur la fin du roman) et sur l'adolescence en général (incompréhension avec les parents surtout quand le père est aussi âgé, découverte de l'alcool et des fêtes, entrée dans l'âge adulte, changements au niveau des relations…). L'écriture de l'auteur est très travaillée (peut-être trop par moments ?) et les sentiments sont décrits avec subtilité et de façon très complète.

Le coeur est un muscle fragile est un roman traitant des différents changements liés à l'adolescence de façon très complète et tout cela sous le point de vue d'un jeune garçon (ce qui est assez rare). Un roman que j'ai énormément apprécié et qui est rempli d'énormément de sentiment quoiqu'il soit plutôt court.
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Le plus délicat, quand on est quelque peu déçu par un livre qui semble pourtant faire l'unanimité auprès de son lectorat, c'est de faire la part des choses : le problème vient-il du livre en lui-même, ou bien est-ce nous qui sommes passé à côté de quelque chose ? C'en est au point que, parfois, j'ai le sentiment de ne pas avoir lu le même livre que les autres, tant leurs commentaires ne correspondent pas à ce que je viens de lire … C'est dans ces moments-là qu'on se rend véritablement compte qu'au final, il n'y a pas de « bons » ou de « mauvais » livres, seulement des livres qui correspondent plus ou moins à chaque lecteur, vu qu'un même livre va être à la fois un superbe coup de coeur pour l'un et une terrible déception pour un autre, et que certains le trouveront juste quelconque … Mais le plus difficile, ça reste d'en parler : ce n'est pas toujours évident de nager à contrecourant, de contredire tous les autres lecteurs, d'être le vilain petit canard du groupe !

Jusqu'à l'âge de sept ans, Simon était un petit garçon plutôt solitaire, apprécié de tous ses camarades de classe mais n'ayant pas le moindre véritable ami à inviter dormir à la maison. Jusqu'au jour où Nessim et Léonard entrent dans sa vie, deviennent ses frères, liés par une promesse : ils ne se quitteront jamais, se diront toujours tout. Ce pacte, scellé dans la cour de récréation de l'école primaire, les unie durant toute leur enfance et une bonne partie de leur adolescence. Jusqu'au jour où Simon tombe amoureux. Jusqu'au jour où Simon devient la coqueluche du lycée pour avoir été vu en compagnie de la fille la plus mystérieuse et crainte du quartier. Jusqu'au jour où, faute d'avoir consenti à offrir plus d'informations croustillantes à la populace, il devient l'homme à abattre. Sur les réseaux sociaux, les messages de haine ont remplacé les messages de félicitations. Les menaces ont remplacé les encouragements. Quand même Nessim et Léonard lui tournent le dos, l'abandonnent à son lynchage médiatique en règle, Simon sait qu'il a tout perdu, alors qu'il s'apprêtait enfin à lever le voile sur cet amour prodigieux qui illuminait sa vie …

Vous l'aurez sans doute deviné en lisant mon introduction : je n'ai clairement pas apprécié ce livre. Il n'est sans doute pas mauvais dans le fond, mais ça ne l'a clairement pas fait avec moi … s'il n'était pas si court, je l'aurai peut-être même tout simplement abandonné au bout d'une cinquantaine de pages. Je m'ennuyais : c'était creux, vide, plat. Exactement comme le quotidien de Simon, Nessim, Léonard, tous leurs camarades de classe et par extension tous les adolescents de notre société moderne. Quelle morne vie que cette vie greffée à un smartphone, à guetter la moindre réaction ou le moindre commentaire sur les réseaux sociaux, à traquer la moindre fête pour aller se bourrer la gueule, être amorphe le lendemain, manger quelques chips et recommencer jour après jour. le seul mérite de ce roman, à mes yeux, c'est de montrer l'extrême abattement de cette génération que rien n'intéresse, que rien ne passionne, que rien n'anime. Sauf que je n'ai pas réussi à plaindre Simon : il est tout simplement odieux avec ses parents, n'a aucun respect pour les promesses qu'il fait à sa grand-mère, est d'un égoïsme effarant. C'est terrible de se dire que ce livre est supposé faire « un portrait saisissant » des ados d'aujourd'hui quand on voit le comportement de Simon !

Il y avait pourtant quelques éléments sympathiques dans cet ouvrage : je pense à l'histoire d'amour, toute délicate et fragile, entre Simon et Dune, cette histoire d'amour qui vient briser toutes les certitudes du jeune homme, qui vient donner un sens à sa triste existence, qui vient donner des couleurs à ce monde monotone. Durant ces quelques chapitres consacrés à la naissance de cet amour, je me suis sentie un peu plus proche de Simon, car il devenait enfin humain, lui qui agissait jusqu'alors comme un automate drogué au numérique. de même, je trouvais la relation entre Simon et son père plutôt touchante dans les premiers chapitres, centrés sur l'enfance de Simon : j'aimais quand il était encore ce petit garçon qui découvre que son père a l'âge d'être un papi, qui s'inquiétait sans cesse pour lui et mettait en place mille stratagèmes avec ses amis pour le garder en vie. D'ailleurs, l'amitié entre les trois garçons était également très belle lorsqu'ils étaient enfants, mais arrivés au collège, avec cette sombre histoire de réputation et de popularité, de « belles nanas aux gros seins » à « séduire » et de « preuves » à faire en se rendant dans les quartiers sensibles, tout s'effiloche. Il ne reste plus rien de ces preuves d'humanité, et Simon redevient très vite ce robot propulsé aux réseaux sociaux …

En bref, vous l'aurez bien compris, cela ne sert à rien de s'étendre plus : j'ai été plutôt déçue par ce livre, et cela d'autant plus que la thématique du cyberharcélement « promis » par la quatrième de couverture n'est finalement que survolée alors que je m'attendais à ce qu'elle soit centrale. Tout le roman n'est finalement qu'une longue rétrospective pour nous introduire la situation initiale du prologue, et lorsque nous rejoignons cette temporalité dans les derniers chapitres, c'est juste pour nous présenter une happy end un peu trop rapide et niaise qui ne résout en réalité absolument rien. Cela aurait encore pu être intéressant si j'étais parvenue à m'attacher au personnage principal, mais ça n'a clairement pas été le cas : lui et moi ne vivons vraiment pas dans le même monde, aussi je ne parvenais pas à avoir la moindre empathie pour lui. C'est vraiment, finalement, ce qui manque le plus dans ce récit : de l'émotion. La plume est très sobre, mais surtout très « détachée » du récit, comme si le narrateur relatait bêtement ce qu'il voyait et entendait alors qu'on aurait eu besoin de ressentir plus de chose pour se sentir un peu plus concerné par l'histoire de Simon. Peut-être que les ados y trouveront leur compte car ils s'identifieront à Simon, mais ça ne l'a pas fait avec moi …
Lien : http://lesmotsetaientlivres...
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Je suis désolée d'écrire ceci mais ce qui me vient à l'esprit est "tout ça pour ça?". Je n'ai pas été sensible à l'histoire de Simon et ses "frères" Nessim et Léonard. Je ne dois être ni de la bonne époque ni de la bonne géographie. Tout ce pataquès autour de Thelma la légende, cet ostracisme sur Facebook pour cause de respect de la vie privée m'ont laissé totalement froide. Pourtant le sujet de l'importance de la vie sociale sur Facebook est un sujet intéressant, mais là cela manquait de crédibilité pour moi.
Par contre j'ai été touchée par la relation entre Simon et son père, et par sa grand-mère également. Sa quête d'identité, à travers ses photos notamment, était un aspect qui me plaisait aussi. Mais j'ai trouvé cela sous-exploité, et finalement gâché par le reste.
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C'est pour moi la magie principale de la littérature pour la jeunesse : en rejouant pour nous l'enfance, l'adolescence, les premiers émois et les premières fois, elle nous invite à nous rappeler d'où nous venons, à revisiter des séquences de nos vies parfois oubliées et qui pourtant portent, soutiennent, entretiennent le meilleur – je ne dis pas le plus facile - de ce que nous sommes aujourd'hui. Peut-être y a-t-il pour un adulte un plaisir régressif à lire ces livres, mais ils ont aussi le grand intérêt, quand ils sont authentiques, de nous faire entrevoir, de l'intérieur, comment vivent les jeunes aujourd'hui. Un peu de fiction remplace parfois avantageusement beaucoup de sociologie…

Le coeur est un muscle fragile, de Brigitte Smadja, est un de ces livres. Centré sur la personne de Simon, le récit nous raconte la vie d'un garçon du CE1 à la troisième. L'histoire est enchâssée entre un prologue qui nous donne envie de savoir qui est Simon et comment il en est arrivé là, à 15 ans et demi, et un épilogue qui vaut dénouement heureux.

Nous rencontrons Simon à un moment délicat, dont on devine immédiatement la violence. Il vient d'être victime sur Facebook d'un lâchage - pour ne pas dire d'un lynchage - généralisé, au point même que ses deux meilleurs amis, Nessim et Léonard semblent eux aussi sur le point de l'abandonner. Il est désemparé. Comment en est-il arrivé là ? Il y a une histoire de fille, mais ce n'est pas clair. C'est ce que le livre va éclaircir, au prix d'un long retour en arrière, qui ressaisit toute sa vie depuis l'âge de 7 ans et demi.

En ce sens, le coeur est un muscle fragile, est un vrai roman d'apprentissage. Sur l'amitié, sur le milieu scolaire, les relations avec les parents, sur l'apparition des premières filles dans les radars des garçons et la naissance du sentiment amoureux. Plus subtilement, ce que le roman de Brigitte Smadja s'emploie à cerner et décrire, c'est chez Simon la lente et progressive construction de l'intime et l'énorme effort qu'il doit déployer pour préserver cette vie intérieure contre tous les empiètements du monde extérieur, jeunes et adultes confondus.

Dans cette construction de son for intérieur, et sans qu'il en soit réellement conscient, Simon va trouver un appui épisodique mais puissant auprès d'une grand-mère, refuge hors normes, qui vit en Normandie et a la passion des nuages. du coup, le ciel a beaucoup d'importance dans la vie de Simon. Simon est dans les nuages. C'est la faute – ou la grâce – de Nine, qui ne se sépare jamais de son appareil et les photographie sans cesse en couleurs, en noir et blanc. de Nine, Simon, photographe lui aussi, tient donc ce regard affûté qui n'ignore rien du monde visible parce qu'il guette sans cesse les formes fugitives qui se dessinent dans le ciel. Brigitte Smadja rythme d'ailleurs ses chapitres avec des titres qui sont autant de considérations célestes : Ciel bleu limpide, miraculeux ; ciel perturbé électrique ; nuits blanches ; faut quitter les nuages.

Arrive bien sûr le moment où les filles deviennent la grande affaire des garçons. Qu'en pensent-ils exactement des filles, les garçons ? Elles se sont transformées trop vite pour eux. Simon s'étonne quand il revoit Assia : il est « abasourdi par ce changement » (118). Son copain Nessim confirme : « les filles, elles changent si souvent que tu sais jamais à qui t'as affaire ». Puis, un peu plus loin, « les filles, faut pas chercher à les comprendre ». En fait « les filles sont comme ça » (97). Léonard qui a conquis la belle Assia n'est sûr de rien au point de demander à Simon : « j'arrive pas à comprendre si on est ensemble ou si on n'est pas ensemble. Tu dirais quoi, toi ? » (95) mais la question essentielle avec les filles est peut-être : « qu'est-ce qui les fait rire ? » (45). Alors Assia, Hortense, Bérengère, Thelma, Dune, Charlotte, qui êtes-vous ?


Brigitte Smadja épouse ces transformations et ces interrogations avec empathie et justesse. Elle compose d'ailleurs une scène stupéfiante de vérité entre Simon et Charlotte, la petite soeur de Léonard dont on devine qu'amoureuse de l'ami de son frère, elle est déjà prête à se jeter à son cou. (219 – 221) le coeur est un muscle fragile effleure l'enfance et l'adolescence avec un mélange étonnant d'acuité et de tendresse, de pudeur et de drôlerie émue. Nous ne savons plus comment les ados vivent, ni dans quel monde, qui n'est plus le nôtre depuis longtemps. Brigitte Smadja, qui est aussi enseignante et vit à leur contact, semble avoir un sixième sens pour nous les faire redécouvrir.
Lien : http://littejeune.blogspot.c..
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critiques presse (1)
Ricochet
12 juillet 2016
Brigitte Smadja reconstitue le cœur et les pensées d’un adolescent d'aujourd'hui, usant du discours indirect libre jusqu'à nous perdre dans l’âme, un chouïa hypocrite, de son héros.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Les filles sont comme ça, elles ont besoin de décortiquer une phrase que tu as écrite tu te souviens même plus quand, une phrase que tu nies, mais qu'elles te brandissent sous le pif en déroulant devant toi les 302 messages enregistrés, date, heure, qu'elles te lisent, preuves irréfutables, qu'elles t'invitent à consulter toi aussi parce que ces messages sont forcément enregistrés, mais toi, jamais tu les relis. Les filles, si, elles lisent tout, elles commentent tout, elles passent leur temps à consulter les archives. (...) Flippant. (p.97)
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 Heure après heure, il doit affronter les commentaires et les rires, de plus en plus inquiétants, ne pas réagir lorsqu'un type de terminale l'invective : « Alors le mytho, à qui tu vas les raconter maintenant tes bobards ? », ne pas s'étonner de constater qu'à chaque cours il est seul.
A midi, c'est à peine s'il se souvient de sa vie antérieure, celle de lavant-veille, quand tout le monde voulait être l'ami de Simon Peretti. Entre une idole et un pestiféré, la différence est mince. C'est à peu près la seule pensée cohérente qu'il réussit à formuler et qu'il écrit à Dune. Il ajoute : « Mes frères m'abandonnent. Le lynchage se poursuit. Le ciel se couvre. Il y a un goût de métal dans l'air. » (p.12)
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- Simon, tu as 8 ans et tu as déjà tué ton père. Voilà une bonne chose de faite. Félicitations. Toutefois, si je devais mourir, vraiment, je suis content que tu aies trouvé des amis dignes d'être invités à mon enterrement. Maintenant, mets-toi une bonne chose dans la tête : je vais être là encore longtemps pour te pourrir la vie. (p.41)
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Très vite, il reprend ses habitudes comme celle de laisser traîner ses affaires, de se lever toujours de mauvaise humeur le matin, et très tard, quand le réveil ne sonne pas. Ce qui énerve son père, et Simon préfère. Il ne le prend plus pour un ado perturbé, dingue peut-être, mais pour un ado insupportable. C'est plus facile à vivre. (p.170)
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C'est la deuxième fois que tu ne vas pas à ton cours de boxe. Tu romps notre contrat, mais surtout tu te prives d'un plaisir et pourquoi ? Parce que tes potes, tes frères, comme tu dis, ne t'ont pas suivi. Et alors ? J'aime l'opéra et malgré tous mes efforts pour te le faire apprécier, tu ne l'aimes pas. Ce serait une raison pour me priver du plaisir d'en écouter ? Une raison pour qu'on ne s'aime plus ?  (p.63)
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