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3.42/5 (sur 187 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Brigitte Varel est l'une des rares romancières françaises à s'être fait une spécialité du genre, le suspens.

Profitant d'un repos forcé, elle écrit pour le plaisir un premier roman qui rencontre un vrai succès. Forte de cette heureuse expérience, elle récidive avec "Un village pourtant si tranquille", "Les Yeux de Manon", "Emma", "L'Enfant traqué" (prix de l'Oisans 2000), "Le Chemin de Jean" et "L'Enfant du Trièves", et "Le Déshonneur d'un père" qui témoignent tout de ces ambiances troubles et inquiétantes que la jeune romancière affectionne.

Ses sujets de prédilection : les enfants, dont la maturité la fascine, les coïncidences qui n'en sont pas et le paranormal.

Brigitte Varel place ses personnages dans ce Trièves où elle a grandi. Situé en Dauphiné, ce pays verdoyant, que le monde moderne semble avoir oublié, est déjà teinté de couleurs provençales. Il est l'âme et le cœur de cette romancière pleine de talent.
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Source : http://www.pressesdelacite.com
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Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
Une chose lui était nécessaire, la solitude, la grande solitude intérieure, pour rassembler ses forces et entendre à nouveau en elle des notes manquantes.
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Ce n'est pas la souffrance de l'enfant qui est révoltante en elle-même, mais le fait qu'elle ne soit pas justifiée.

Camus

(Page 7).
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J'ai décidé de quitter la compagnie des hommes lorsque j'ai compris qu'ils ne rempliraient jamais ce vide qui m'aspire chaque jour.
"Quitter la compagnie des hommes" est à prendre au figuré. Je n'ai ni l'âme, ni le courage d'un suicidaire, même si l'idée d'en finir m'a taraudé.
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Ils connaissaient une femme qui n'avait pas son pareil pour remettre les entorses grâce à quelques passes magnétiques, qui faisaient disparaître les verrues par la vertu des plantes, qui faisaient passer le ver solitaire ou les panaris, secrets de bonnes femmes. Toutes les femmes, c'est bien évident, sont un peu sorcières.
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«  Des grands- mères , leur fichu noir bien serré sous le menton, ergotaient en inclinant la tête d’un air convaincu . Impossible de saisir leurs propos . Elles chuchotaient, partageant des secrets.
À deux pas, des vieux bourraient leur pipe, plus calmes que leurs consœurs , mais le regard vif tourné vers la route » …..
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La pluie avait cessé de tomber. Les nuages s'écartaient comme à regret, laissant quelques lambeaux de leurs voiles accrochés au mont. Le soleil se hasardait à reprendre possession des lieux, élargissant les taches claires sur la forêt encore humide. Un rayon, plus téméraire que les autres, s'enhardit jusqu'à se poser en conquérant sur le roc, fendant la pierre d'une large mimique espiègle.
Puis le mont Aiguille reprit son attitude altière, conscient de son titre de Merveille, sûr de son pouvoir sur l'éternité.
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Les lavoirs réunissaient les femmes, et Catherine les flattait en prenant photo sur photo. Ces moments de lessive représentaient aussi bien une récréation qu'une corvée. Les rires fusaient et les commérages se portaient bien. Les jeunes gens,mine de rien, tentaient toujours d'orienter les discussions sur les enfants et leur cadre de vie.
Mais c'était dans les cafés, en fin de journée, que les langues se déliaient le plus. C'était là que les histoires et que les récits battaient leur plein. Les rides rudes accompagnaient les ragots et les plaisanteries. Ils retrouvaient un peu partout la même ambiance, avec la fumée lourde du tabac et la pugnacité des mouches. Souvent les cafés ne devaient leur nom qu'à l'enseigne au-dessus de leur porte. Les salles, vastes mais sombres, ressemblaient plutôt à des hangars ou à d'anciennes écuries, dans lesquels on avait dû percer deux ou trois fenêtres et jeté au sol un carrelage déclassé.
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S'il vous arrive un jour d'emprunter la route du Midi en passant par Sisteron, vous traverserez la magnifique région du Trièves, pays des quatre saisons, situé à une quarantaine de kilomètres au sud de Grenoble. Sans aucun doute charmé par la splendeur du paysage, vous ne manquerez pas de vous attarder dans cette contrée aux avant-goûts de Provence, et peut-être arriverez-vous, émerveillé, jusqu'à ce petit village de moyenne montagne.
Alors, arrêtez-vous aux premières maisons et tentez de vous faire conter une histoire qui a privé ses habitants de sommeil pendant bien longtemps.
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Attente inquiète liée à la destruction des médicaments. Attente du mal sournois tapi quelque part dans sa tête, dont les gélules, qui avaient été ses compagnes de route, ne calmeraient plus la douleur qu'elle se mit à craindre. La nuit, tout autour d'elle, accentuait sa peur et son malaise de ne plus compter sur rien, après ne plus avoir compté sur personne. Et l'angoisse fut là, brutale, enveloppante, jusqu'à lui couper le souffle, mais sa raison interceptait les chiffres rouges qui flottaient devant elle, seul lien avec la réalité.
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Il était trop tard. Pour tout.
Son histoire avait ressemblé à celle de ces enfants embarqués malgré eux dans les méandres abscons d'une vie scabreuse ; avec des instants bons ou mauvais qui l'avaient conduit à conjuguer le droit avec l'interdit, l'amour avec la haine.
Devait-il accuser le destin implacable, invoquer la méchanceté ou la bêtise humaine, une justice laxiste, la malchance ou même le hasard inconstant ? A moins qu'il ne sût reconnaître que le mal engendre le mal.
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