Citations de Camille Jourdy (93)
La prison c’est déjà l’horreur, mais la prison en famille c’est carrément l’angoisse...
J'avais déposé mon CV dans cinq nouvelles agences d'intérim et ... c'est terrible mais j'espérais qu'aucune d'entre elles ne me rappellerait.
Alors, je me suis souvenue de la question de Bernadette : baiser avec le serveur du Pub ou étiqueter des bouteilles en plastique pendant 8 heures ?
Oui, mais ... Est-ce qu'elle voulait dire pour le même salaire ?
Il faut que je voie ma vie autrement....
que je regarde les choses sous un autre angle.
Changer de point de vue... je dois changer de point de vue.
Regarder les choses qui m'entourent différemment. Voir les choses du bon côté.
Par exemple je n'avais jamais vraiment regarde mon plafond.
Ni regardé ma cuisine depuis sous la table...
Ni sur...
...
...
Je suis ridicule...
ridicule, pathétique et déprimant.
Si j'étais moins con je pourrais aller m'asseoir à côté d'elle. Je lui dirais "Rosalie Blum, je te suis depuis des semaines, nous avons l'air aussi seuls l'un que l'autre, alors trinquons."
Et puis de toute façon, c'est inévitable, tous les parents traumatisent leurs enfants.
- C'est parce qu'il faut le code.
- Hein ?
- On n'a qu'à essayer celui de mon immeuble. Maman dit que c'est toujours les mêmes partout... 1... 7... 8... 9... C'est la révolution.
Avec Marianne nous allons très peu au cinéma. Elle trouve ça trop cher, elle préfère aller au vidéo-club. On sort de toute façon assez peu de manière générale.
Elle n’a jamais le temps, elle est toujours fatiguée à cause du boulot. Il faut dire qu’avec ses trois heures de gym par semaine, son cours de yoga et ses séances de détente par le rire, eh ben, forcément après, elle n’a plus le temps.
C'est pas pareil, la grève, c'est quand les maîtresses sont énervées à cause des hommes politiques qui les empêchent de bien travailler.
- De quelle espèce êtes-vous ? [...] Êtes-vous une espèce de chouineuse ?
- Je dirais plutôt une espèce de chipie... Enfin, c'est ce que dit mon père !
- Jamais entendu parler. Je dois rentrer chez moi. Au revoir...
Tu sais, les chagrins d’amour au début ça fait toujours très mal.
Comme un coup de poignard dans le cœur BAM ! On a envie de mourir !
Et puis avec le temps …
On rencontre un Pablo ou un Émilio …
Et nos ailes recommencent à pousser …
On est sept milliards sur terre cocotte ! Y a toujours quelqu’un à aimer.
Dépression ? Je préfère dimension tragique.
C'est vrai ça… Pourquoi ils inventent pas des gosses avec un bouton On/Off ?
- J'étais sûre que vous existiez !
- Super, mais fais plutôt comme si on existait pas.
- Ouais, ça voir là-bas si on y est.
Je ne sais ce que j'ai, j'oublie tout en ce moment… J'oublie tout et je perds tout.
Ah d'ailleurs si tu trouves la télécommande… Ça fait 15 jours que je suis coincé sur M6…
- Je vous ai préparé des petits sablés. C'est une nouvelle recette ils sont sans sel, sans beurre et sans sucre.
- Oh des p'tits gâteaux à rien, ça a l'air sympa.
- Ça va à peu près, mais maintenant j'ai peur d'avoir un problème au cerveau. En fait quand je fais comme ça, quand je tire la tête, ça me fait mal derrière les yeux... et quand je baisse la tête comme ça, ça me fait un "ploc" dans l'oreille et ça m'inquiète. (...) Du coup j'ai regardé sur Internet...
- Oh mais faut pas regarder sur Internet... tu vas trouver le pire sur Internet...
- Mais il y a bien des gens à qui il arrive ce pire... alors pourquoi pas moi... ?
Aude
- Ouais je sais c'est bizarre [elles sont chacune montées sur un meuble] mais c'est parce que Kolocataire a perdu Diego.
Camille
- Et Diego c'est un crocodile
Bernadette :
- Un petit crocodile.
Les deux copines de Kolocataire armées chacune d'une canne à pêche :
- Mais un crocodile quand même. Et avec de grandes dents !
Rosalie :
- Elles comptent "pêcher" un crocodile ???
Bernadette :
- Non c'est juste pour l'attirer. Y avait plus du tout de viande dans le frigo, alors Kolocataire a eu une idée.
Aude :
- En fait, elles veulent l'attirer avec leurs tampax. Ouais ça sent un peu pareil que la viande que je leur file.
Les deux copines de Kolocataire :
- C'est pas notre idée.
[...]
Kolocataire, à quatre-pattes
- Je me demande s'il n'est pas là-dessous. Allez les filles, balancez vos tampax par ici.
Aude :
- Bon alors ?
Kolocataire :
- Ben il n'y est pas en fait. Par contre je crois bien que je viens de retrouver le rat.
"Il y a des choses à partir du moment où on les connaît, on les rencontre partout. C'est comme quand on vient d'apprendre la signification d'un mot de vocabulaire, alors on se met à le voir partout et on se demande comment on a pu passer tant de temps sans l'avoir entendu."
Tout a commencé un soir de la Saint Valentin. Comme d'habitude, j'étais seul, mais une soirée spéciale célibataire avait été organisée au Coconight. Alors avec les copains, on y est allés. Évidemment la soirée a été nulle et la seule personne que j'ai réussi à ramener ici c'était un jeune étudiant mal dans sa peau et complètement bourré. Je ne sais plus comment on a eu cette idée, mais on s'est mis à écrire des déclarations d'amour anonymes et à les dispatcher dans les boîtes aux lettres de la ville. Depuis c'est comme une tradition. J'écris des lettres tout au long de l'année et le 14 février si je suis seul, alors les je les glisse dans les boîtes aux lettres.
La dépression, c'est le novembre de l'âme, le décembre du désir.