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Critiques de Camille von Rosenschild (30)
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Bienvenue à la grande école : En route vers l'a..

http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2016/09/bienvenue-la-grande-ecole.html



Vos enfants rentrent en primaire (ou en CP pour la France)? Ce livre est fait pour vous. Mois par mois, on découvre la vie de Manon et elle nous montre ce quel apprend à l'école et ce qu'elle fait en dehors.

J'ai trouvé ce livre vraiment bien complet et ludique. On y apprendre beaucoup de choses telles que lire le prix au magasin, reconnaître les lettres dans un mot, apprendre à compter avec des billes...



J'ai trouvé les illustrations vraiment jolies et la petite Manon est adorable. Vos enfants vont adorer ce livre, car grâce lui, ils vont découvrir un peu en avance ce qu'ils attendent.



Pour conclure, Bienvenue à la grande école est vraiment un livre complet et ludique. Vos enfants vont le dévorer et je pense qu'ils vont aimer apprendre encore plus à l'école. Le mien est rentré en maternelle, mais je le garde bien précieusement afin de lui faire découvrir plus tard.
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Histoires de reines

Voici un très bel album qui vous emmène découvrir en 5 tableaux magnifiques, l’Histoire de 5 femmes inoubliables. Cléopâtre, Pocahontas, La grande Catherine, Marie-Antoinette et Sissi impératrice d’Autriche.



« Histoires de reines » d’Hélène Druvert, c’est le récit, en version simplifiée, de la vie de ces 5 reines, mais c’est surtout pour chacune d’entre elles, un splendide tableau en plusieurs dimensions, découpé, ajouré, il donne vie au personnage qui semble se mouvoir. Cléopâtre, semble s’envoler devant les pyramides, Pocahontas est en pleine communion avec la nature, La grande Catherine, superbe sur son traineau, Marie-Antoinette parade dans un salon du château et Sissi, à cheval, admirant le paysage.



Helène Druvert a ajouté sa touche personnelle en ne créant pas de visage aux personnages, seuls les contours sont dessinés. C’est une chose qui m’avait déjà frappé lors de ma lecture du Fantôme de l’Opéra dont elle a également créé le décor dans le livre audio paru fin 2015 toujours aux éditions De La Martinière Jeunesse. J’aime assez ce procédé qui permet de laisser au lecteur libre cours à son imagination. Selon son envie, il pourra les rendre tristes, émues, pensives, heureuses... On retrouve également le monde un peu baroque d’Hélène Druvert, tout en moulure, dorures, courbes et mobilier d’époque. Seules les pages consacrées à Pocahontas y échappent, difficile d’enluminer un tipi ! J'avoue que j'apprécie beaucoup le travail d'Hélène Druvert.



J’ai adoré cet album, dont la couverture, à relief, donne un côté précieux au livre. Les illustrations découpées sont magnifiques et les textes, juste à la parfaite longueur pour maintenir l’attention de l’enfant jusqu’au bout de l’histoire.


Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Histoires de reines

On a souvent tendance à imaginer les reines comme de simples épouses de rois, délicates, frivoles et dociles. Mais ce serait lourdement se tromper que de les considérer uniquement ainsi. Histoires de reines propose donc aux enfants à partir de 6 ans de découvrir les destins extraordinaires de cinq reines pas comme les autres qui ont marqué l’Histoire à leurs manières.



Au programme : Cléopâtre, Pocahontas, la Grande Catherine, Marie-Antoinette, et Sissi. Cinq femmes d’exception donc. Cinq histoires passionnantes que nous découvrons ici à travers les âges. Ma préférée est celle de La Grande Catherine, cette reine si impressionnante qu’elle réussit à détrôner son mari pour régner pendant plus de trente ans sur une Russie dévouée à sa reine.

Les histoires sont courtes (deux pages par reine) et très bien rédigées. Elles peuvent être ainsi comprises par les plus jeunes sans problème. Avant le début de chaque histoire, un petit récapitulatif des dates est aussi proposé pour que les enfants un peu plus âgés puissent situer le contexte historique. Ce livre est donc idéal pour toute la famille !



Mais le gros plus de cet album est son côté somptueux, avec ses tableaux animés qui semblent sortir du livre pour donner vie aux reines ! Cinq tableaux concluent chaque histoire de reines de manière théâtrale et ludique. J’avoue que la profusion de détails et les couleurs éclatantes ont conquis mon cœur de lectrice.



Cependant mon seul regret concernant Histoires de reines, c’est sa longueur : je le trouve trop court. Je sais bien que produire un livre avec des tableaux découpés est cher, mais j’aurais vraiment aimé avoir plus d’histoires à l’intérieur. Mais ce n’est qu’un petit détail qui n’enlève en rien la qualité du livre.

A mettre entre toutes les mains curieuses, quelles soient grandes (j’ai appris deux ou trois trucs dans les histoires) ou petites !



Pour découvrir des images de l'intérieur de ce bel album, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Histoires de reines

Un livre animé sublime par les découpes papier d'helene Druvert. Ce livre raconte le destin de 5 reines : cleopatre, pocahontas, Catherine II de Russie, marie-antoinette, Sissi l'imperatrice. Bien que les texte soient courts, ils sont précis et font comprendre ce qui forme l'étoffe d'une reine. La beauté de cet album est dans chaque panneaux fins et instructifs.
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Le Noël du Père Noël

Un album de Noël : le Noël du Père Noël de Camille von Rosenschild et Alice Gravier chez @lamartiniere.jeunesse .

Le Père Noël veut un cadeau ! Il va perturber la préparation et la distribution des jouets...

Mon avis

Des illustrations ai dessin précis et colorés avec une forme d'album atypique. C'est une histoire de magie de Noël très beau à partager.
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Le Noël du Père Noël

On ne s’en rend pas forcément compte en regardant l’image de la couverture mais cet album est grand et sa forme est celle d’un cadeau (le ruban(dessin) n’est pas appuyé sur un fond). On y rencontre le Père Noël qui se demande, pour la première fois, pourquoi lui ne reçoit pas de cadeau à Noël ? Aidé du lutin qui tient les listes, il va faire tout le processus pour en recevoir un avant de se rendre compte qu’il ne doit pas en recevoir. Comment faire, maintenant que tout est lancé ? La solution qu’il va mettre en place va poser quelques problèmes… Une histoire plutôt dense qu’on réservera aux 4-5 ans, nimbée de toute la magie qui flotte de-ci de-là en cette jolie période de l’Avent.
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Spiridons

Honnêtement, l'histoire vaut franchement le détour et j'ai adoré là où l'auteur m'a emmenée. J'ai été menée de surprise en surprise et j'adorais suivre les aventures de nos héros pas comme les autres.
Lien : http://www.limaginarium.fr/s..
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Spiridons

L'histoire c'est celle de Victor, jeune français qui part pour la Russie y trouver le fils de celui qui l'a élevé, afin de lui apporter une enveloppe. Mais il ne trouve que petite frappe et violence qui le conduisent aux portes de la mort. Sans Olga, il y serait peut-être resté, à mourir de froid et de faim. Cette tzigane, il la retrouve un peu plus tard, alors qu'il a réussi à se trouver un travail pour se nourrir. Elle lui offre le repas et le logis en échange d'un travail qui consiste à rentrer ses notes sur une base informatique. Curieuses notes, comme il le constatera. Mais plus curieux reste la suite, lorsque sa protectrice meurt, lui laissant sur les bras une mission à accomplir et cinq prisonniers au comportement inquiétant : ils semblent inconsistants lorsqu'on les touche, pèse une plume si on les porte, et n'arrivent pas à se déplacer correctement. Logique, ils sont morts ! Et avec un moine borgne aux trousses, le jeune Victor n'a pas fini de voir son monde bouleversé…



Je n'en dirai pas plus, il faut que vous le lisiez. L'ambiance y est particulière. Je ne sais pas si elle est typique lorsque l'histoire se passe en Russie. Pour avoir lu dernièrement Catherynne M. Valente, j'avoue que l'ambiance y était aussi singulière, imprégnée d'une culture qui nous est moins familière et qui nous plonge dans un monde nouveau, mystique. Et cette imprégnation fait vraiment du bien car elle nous bouleverse un peu de notre univers connu et plus facile.

Au-delà de ça, cette histoire bouleverse aussi par les émotions qu'elle suscite, tout autant tristes que drôles. Les vivants et les fantômes se côtoient et luttent pour rester ensemble, unis, tout en essayant aussi de s'entendre et de s'accorder entre eux. Le combat, tout autant interne qu'externe, est une belle image de la vie que l'on connaît, finalement, où on doit d'abord ne plus douter pour convaincre les autres…

Sans rentrer dans une philosophie de bas étage, j'insiste pour défendre ce roman ni trop court, ni trop long, qui nous plonge dans le froid russe et nous entoure de fantôme bienveillants mais souffrants, au cœur d'une intrigue dont on ne lâche pas le fil, emprunt de culture tsigane (bien qu'ignorante, je ne pourrais attester de sa véracité)… même si la suite et fin (je l'espère) se poursuivent dans le tome 2.

Victor, se pourrait être nous, français perdu dans l'Est enneigé, condamné pour survivre à pénétrer dans une culture étrangère corps et surtout âme. Les fantômes, ils sont drôles et attachants, cruels et poignants. L'auteur est une personne machiavélique qui joue avec nos nerfs et nous enchaîne à son roman, sans jamais nous lâcher, jusqu'aux portes du deuxième tome (qu'il faut absolument que je lise).

Je ne sais si je vous ai convaincu, mais moi je le suis pour la suite.
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Spiridons

Victor, un jeune homme qui a tout juste dix-huit ans, a accepté d'accomplir la dernière volonté d'un ami mourant et se rend donc en Russie pour remettre une lettre au fils de celui-ci. Il y découvre un pays bien différent de l'image romantique qu'il en avait et paie les frais de sa naïveté. Les difficultés qui jalonnent ses premiers pas à Moscou vont le mener bien plus loin que ce qu'il espérait.

C'est tout à fait le genre de roman qui me rappelle pourquoi, enfant, j'ai aimé lire. Il a un petit quelque chose de magique, cette atmosphère particulière, mystérieuse et poétique qui vous entraîne et vous fait croire que tout est possible. Spiridons est de surcroît très bien écrit. le style élégant et fluide de Camille von Rosenschild participe grandement à l'immersion du lecteur dans l'histoire.

Il s'agit de fantasy contemporaine, avec le petit côté aventurier qui accompagne souvent le roman d'apprentissage car nous avons un héros jeune qui part en quête bien malgré lui, cependant l'ambiance est résolument celle d'un roman fantastique, pas vraiment glauque, mais trouble et vaporeuse, tout en clair-obscur, très axée sur l'être et sa construction, en particulier ce qu'il y a de plus sombre en lui. C'est tout à fait mon genre et je suis sous tombée immédiatement sous le charme de cette histoire tout en circonvolutions.

Le bandeau « un jeune auteur nourri à l'oeuvre de Tim Burton » nous vend certes un roman sombre (enfin tout est relatif), mais pas aussi décalé qu'on aurait pu l'attendre. Si influence il y a, je ne la trouve pas si prégnante. Ce n'est pas particulièrement grinçant non plus, mais fort bien écrit et l'intrigue, menée d'une main de maître, réussit le prodige de se dévider lentement tout en maintenant le suspense et l'envie du lecteur d'avancer au gré des méandres dessinés par l'auteur. L'action n'est pas toujours trépidante, elle est même parfois assez introspective, mais l'auteur alterne parfaitement ces moments de tension et de latence.

Elle tisse plusieurs trames autour de celle, principale, qui entoure Victor. Cependant, comme on s'en doute, elles sont liées et mettent du temps à se rejoindre, pour mieux emprisonner le lecteur dans leurs rets, le laissant sans cesse dans l'expectative et trouvant toujours le moyen de le surprendre jusqu'à la toute fin. Brillamment mené et construit, Spiridons m'a enchantée.

Les personnages sont complexes, on sent que l'auteur les a longuement travaillés, même si elle ne nous dévoile pas tous leurs secrets. On s'attache à eux ou on les déteste, souvent même les deux à la fois car l'auteur s'emploie à nous montrer qu'il y a du bon et du mauvais en chacun, ce qui est somme toute très réaliste.

Victor, le personnage central du récit, évolue énormément, en cela le roman d'apprentissage est particulièrement réussi. le concept des Spiridons est brillant en soi. Je ne vous expliquerai pas de quoi il retourne étant donné que tout le sel du roman vient des multiples révélations qui s'échelonnent au cours du récit, mais sachez que l'auteur a su créer quelque chose d'aussi original que tortueux et qui donne matière à réflexion.

Spiridons a été pour moi une excellente surprise et j'avais pourtant beaucoup d'attentes concernant cette lecture. La seule chose qui me chagrine quelque peu, c'est qu'outre le fait que la fin se précipite un tantinet dans les deux derniers chapitres, ce roman appelle une suite. Ce n'est pas précisé sur la couverture et en tant que lectrice je n'aime pas qu'on me piège ainsi, je me sens un peu frustrée. Néanmoins, quand suite il y aura, je me jetterai avidement dessus car il reste bien des choses à découvrir au sujet de Victor et des Spiridons ainsi que de leur quête et que j'ai vraiment adoré ce roman du début à la fin.

J'ai trouvé dans Spiridons, de multiples échos à l'oeuvre de Pullman et je pense que si vous avez aimé À la croisée des mondes, vous apprécierez sans doute l'imaginaire et la magie qui se dégage de l'écriture de Camille von Rosenschild.
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
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Spiridons

J'avais déjà repéré ce livre et cela a été un vrai plaisir pour moi d'enfin le découvrir ! Ce roman est un mélange savant d'un classique littéraire russe dans la forme et d'un film fantastique à la Tim Burton dans le fond : un livre vraiment très original et surprenant !



Je me suis directement plongée dans l'histoire et cela est une des grandes forces de ce roman : on oublie le monde extérieur et on entre dans l'Europe de l'Est comme on ne l'a jamais vu. Un monde de merveilles mais aussi de mystères et de dangers. L'auteure retranscrit très bien cet environnement au travers d'une écriture magnifique, savoureuse voire poétique. J'ai vraiment adoré cette façon de retranscrire l'histoire. Il est vrai que ce livre ne se lit pas vite, il se savoure doucement, telle une belle épopée qui ne fait que commencer.



Au niveau des personnages, ils sont nombreux et complémentaires. On approfondit chacune de leurs histoires -quoique j'aimerais plus encore- et j'ai réellement apprécié cette façon qu'ils avaient de ne faire qu'un mais aussi de se différencier. Les spiridons sont des êtres torturés et il est incroyable de voir jusqu'à quel point ils sont capables d'aller et ce pour défendre des intérêts propres aux vivants.Le protagoniste central Victor est attachant de part son passé mais aussi ses actes présents, on remarque aussi une réelle progression du personnage, une nouvelle maturité par l'expérience. Il y a une réelle enquête notamment avec les moines -la secte- qui les poursuivent et par une suite de rebondissements inattendus. Ce livre est vraiment hors catégorie et original parce qu'il sait mélanger plein de genres connus pour donner quelque chose d'unique.



En effet, l'autre point fort de Spiridons c'est cette originalité. Je comprends pourquoi Don Quichotte a mis en avant l'amour de l'auteur pour l'univers de Tim Burton, c'est parce que ce livre est étrange et envoutant à la fois. L'action est omniprésente de même que la réflexion et c'est un régal de découvrir au fur et à mesure un univers inconnu. On apprend aussi beaucoup dans ce livre notamment sur le monde tzigane mais aussi sur l'image que l'on peut avoir de l'étranger et de l'imprévu, de ce que l'on ne peut comprendre.

De surcroit on voyage énormément dans ce premier tome et j'ai pu découvrir ainsi des paysages superbes enrichis par le fantastique.



J'ai vraiment hâte de lire la suite -la fin nous tient en haleine- et sincèrement n'hésitez pas : vous voulez du fantastique, du voyage, du rêve ? Spiridons est fait pour vous !


Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Spiridons

Quel plaisir de se retrouver perdu entre chapka et vodka et j'ai hate de lire la suite.

J'ai eu l'impression de lire de la fantasy et si ce n'en est pas, les codes y sont: jeunesse du héros, voyage initiatique, magie, culture décalée,... et cette petite claque au detour d'un paragraphe, d'un détail, qui vous ramène à la réalité de notre civilisation.



L'auteur entraine son héros dans un voyage sur le fil de la réalité, de sa réalité par petite touche, comme un cuisinier dévoilant petit à petit les ingrédients de sa recette. De la même manière, elle nous emmène, nous entraine dans ce voyage comme dans un rêve tout en recadrant de ci de là que c'est maintenant, à notre époque que cela se passe!



Une sorte de pari sur l'alternance des réalités, un pari réussi tant dans la forme que dans le fond dont je ne dévoilerai rien ici sous peine de gacher votre lecture! Une lecture facile, lègère et enjouée qui pourrait laisser croire à une écriture superficielle mais avec un peu de recul, je pense qu'il n'en est rien et que l'auteur a maitrisé son sujet d'un bout à l'autre.



Un seul petit bémol peut-être c'est qu'il faut attendre la fin du livre pour se rendre compte qu'il s'agit d'un premier volet, que ce tome est une mise en place, un hors d'oeuvre et que le plat principal viendra dans le (les) tome(s) à venir. Je n'ose cependant douter que ceux-ci seront à la hauteur de cette mise-en-bouche ;)
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Spiridons

L'occasion de lire un livre bien écrit, des phrases bien construites, un vocabulaire très recherché. Un plaisir de littérature!



Je suis pas un adepte, je veux dire pas un habitué de ce genre alors cela a été l'occasion de découvrir.



A lire absolument pour découvrir ce nouvel auteur.

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Spiridons

Victor est français, il a 18 ans et débarque seul à Moscou afin d’accomplir le dernier vœu d’un ami mourant ; il doit remettre une lettre à son fils resté au pays. Or, dès l’arrivée de Victor en Russie il se retrouve roué de coups par un gang mafieux et apprend par la même occasion que le fils prodigue est mort depuis déjà quelques temps. Seul, blessé et sans argent il se retrouve à errer dans les ruelles malfamées de Moscou, livrés à la sécurité peu conventionnelle de la milice qui passe plus de temps à dépouiller les honnêtes gens qu’à leur venir en aide. Olga, une vieille Tzigane, croisera son chemin et lui proposera un étrange marché…



Lorsque j’ai eu ce livre entre mes mains et que j’ai lu ; « Un jeune auteur nourri à l’œuvre de Tim Burton. », Je dois dire que cela m’a immédiatement mis l’eau à la bouche ! Et j’avais vraiment hâte de découvrir ce nouvel univers peuplé d’esprits errants, de meurtres étranges, le tout sur fond de croyances Tziganes. Et mon dieu quelle histoire !



Si le début m’a semblé un peu long à se mettre en place, je dois bien admettre que lorsque Victor entame enfin sa grande mission avec les spiridons j’ai été totalement happée par cette étonnante aventure. J’ai beaucoup ri, souri, sans compter que l’intrigue complément abracadabrante m’a littéralement scotchée ! Mais qui sont les spiridons ? Comment et pourquoi Olga est elle morte ? Par qui ? Qui sont ces moines borgnes ? Pourquoi avoir choisi Victor ? Bref… je ne comprenais pas grand-chose et c’était un peu la folie…



Les personnages sont vraiment très intéressants, l’auteure a mis un point d’honneur à nous présenter Victor de manière à ce que l’on se sente nous même affecté par sa situation, les spiridons sont chacun à leur manière particulièrement bien décrits. Chacun doté d’une personnalité qui lui est propre, tous différents mais également très attachants. J’ai souri maintes et maintes fois lorsque je m’imaginai ces individus incapables de s’orienter dans l’espace dont les corps aussi légers que des ballons de baudruche et reliés entre eux grâce à un fil, s’entrechoquaient les uns aux autres. Inaptes à opposer la moindre résistance, ni même d’émettre la moindre volonté. Les scènes sont tout bonnement effarantes à imaginer !



Le style de l’auteure est particulièrement agréable et fluide, c’est vraiment très bien écrit. Et ce récit bien que rocambolesque a su me toucher plus d’une fois durant ma lecture. La fin est tout aussi surprenante que le contenu et laisse envisager une suite encore plus grandiose et surnaturelle…



En bref : Une histoire d’un genre inclassable, beaucoup d’humour, une pointe de macabre, une aventure fantastique, des croyances extravagantes, des êtres hors du commun, de l’amour, beaucoup d’amitié, du courage… le tout baignant dans un univers hostile et dans lequel plane une menace latente et permanente… bref OUI du grand Tim Burton !



Ce livre paraîtra en librairie à partir du 3 octobre !
Lien : http://www.a-lu-cine.fr/spir..
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Spiridons

Une série fantastique originale et dépaysante car elle se passe en Russie et met en scène des Tziganes organisés en matriarcat.

Le récit baigne dans une atmosphère mystérieuse et inquiétante, où planent l'angoisse et la peur.

Victor, le protagoniste principal essaie tant bien que mal de s'en sortir et de comprendre la raison de sa présence en Russie. Sa quête va l'amener à traverser les plaines enneigées comme les mornes bourgades, sur la demande d'une tzigane morte, maîtresse des Spiridons, sorte de zombies sans consistance dont la présence dans l'histoire ajoute une pointe d'humour et de rocambolesque.

J'ai beaucoup aimé ces personnages secondaires alors que Victor, l'anti-héros, m'a beaucoup irritée. A rebourg des héros et héroïnes forts et volontaires que l'on trouve actuellement dans les séries, Victor promène sa frêle carcasse de naïf soumis dans cette histoire. Il se fait battre, duper, voler, manipuler et lorsqu'il prend des décisions, on sent que ce ne sera pas la bonne. C'est en fait à cause de ça que je n'ai pas pleinement apprécié le roman, même si le concept des Spiridons est très original et le monde russe très bien décrit.



A partir de 14 ans
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Spiridons

Victor a 18 ans et mène une vie morne dans son village français. N'ayant plus personne, sa seule famille reste son voisin Vassili, un vieil émigré russe, qui lui confie la mission d'apporter à son fils vivant à Moscou une lettre d'une importance capitale qu'il doit lui remettre en mains propres... C'est ainsi que la vie de Victor va prendre un tournant inattendu et irréaliste : le fils est visiblement mort depuis plusieurs années, la lettre en question n'a ni queue ni tête, Victor subit une agression avant d'être sauvé de justesse par une Tzigane entourée de mystères... C'est ainsi que notre jeune protagoniste va se retrouver à travailler pour la vieille Tzigane, Olga, à numériser des comptes-rendus dont il ne comprend rien dans une pièce poussiéreuse. Le décès de la vieille femme annonce le début des problèmes pour Victor, qui doit traverser toute la Russie jusqu'en Ukraine afin d'annoncer à une Maître-Diseuse le décès d'Olga, accompagné de cinq spiridons, des êtres morts depuis plusieurs années, qui possèdent un corps sans véritable substance, mais dont l'esprit est bel est bien encore vivant...



Dès les premières pages, on nage en plein dépaysement, en plein ébahissement également à chaque bizarrerie, à chaque révélation. Camille Von Rosenschild nous dresse un portrait particulièrement original des fantômes et croyances tziganes, sur fond de campagne russe cruelle et sans concession. Ah on est loin des cartes postales pour touristes, ça c'est sûr. On s'attache très facilement à ces spiridons, ils sont émouvants par leur vécu, leur mort et ce qu'il reste d'eux aujourd'hui. Leur condition de "fantôme" donne souvent lieu à des situations drôles, qui font qu'on ne s'ennuie pas du tout à leurs côtés. Victor poursuit sa quête sans en comprendre les tenants et les aboutissants, acceptant petit à petit ces événements surnaturels pour pouvoir continuer à aller de l'avant... Et moi aussi, en tant que lectrice, j'ai suivi avidement son évolution et son histoire pour essayer de donner un sens à toute cette histoire... qui n'est que le premier tome d'une série.



J'ai tout de même un regret, concernant ces moines aux intentions meurtrières que l'on croise au départ de l'aventure puis qui disparaissent pendant les 3/4 du livre. J'aurais bien aimé les recroiser plus souvent, ajoutant ainsi aux aventures rocambolesques de Victor et ses spiridons une course-poursuite qui aurait mis un peu de piment dans certains passages au rythme un peu trop lent.



Spiridons est donc pour moi une très belle découverte, bien distrayante, drôle, émouvante, très bien écrite, que je recommande à tous ceux qui aiment le fantastique, les fantômes, la magie, les croyances populaires et la Russie.
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Spiridons

J'avais repéré ce bouquin dans ma librairie et Oh ! Surprise il était proposé par mon club de lecture !

Je me lance dans l'épopée du jeune Victor à Moscou, un livre qui pourrait rentrer dans mon top 20, Inspiré de Tim Burton+Russie+Surnaturel que demander de plus ?

Mais voilà il y a beaucoup, mais que dis-je beaucoup trop de longueur ! Les temps d'actions qui pourrait être mille fois plus approfondis, la psychologie des personnage est inexistante, je me surprends a m'ennuyer ferme en lisant.

Alors certes c'est une nouvelle auteur il faut donc lui laisser le temps d'acquérir de l'expérience, mais pour ce premier livre c'est une déception. Ce qui est dommage puisque l'on sens qu'il y a du potentiel en Camille Von Rosenschild.
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Spiridons

Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Don Quichotte et Babelio, qui m'ont permis (via Masse critique) de découvrir ce livre.

Spiridons est le premier roman de Camille von Rosenschild.

Victor, dix-huit ans, part en Russie pour rendre service à un vieil ami. Malheureusement, arrivé sur place, il se fait tabasser par la mafia russe. Sauvé de justesse par une mystérieuse femme, il rencontre Horace avec qui il vit une vie de bohème. Un jour, la mystérieuse femme (Olga) lui sauve une nouvelle fois la vie. Elle lui donne un toit,de la nourriture mais en échange Victor doit effectuer un étrange travail. A la mort d'Olga, il découvre que celle-ci hébergeait aussi des fantômes (spiridons) et qu'elle les laisse à la charge de Victor. Victor doit alors amener les Spiridons dans les Carpates , afin de les mettre sous la protection tzigane. Mais, le voyage ne serait pas un long fleuve tranquille. En effet, Victor et les Spiridons, devront échapper à une horde de moines meurtriers.

Commençons, tout d'abord, les points négatifs. Certains chapitres traînent en longueur, dans certains d'autres eux, j'ai été obligée de relire plusieurs fois la phrase pour en comprendre le sens. Ensuite, il y a des chapitres qui s'intègrent mal dans l'histoire. Les chapitres sur les enlèvements par exemple, arrivent coupent un peu l'action du livre. Passons, maintenant aux points positifs. D'abord, j'ai bien aimé les personnages principaux, tous sont intéressants, tous apportent quelque chose à l'histoire. Ensuite, j'ai aussi aimé l'intrigue de l'histoire, le fait que Victor découvre les détails de sa quête au fil de ses aventures amène des surprises pour le lecteur et cela jusqu'à la fin du livre.

Enfin,javais lu sur la couverture que cet écrivain s'inscrivait dans l'univers de Tim Burton, mais je n'ai pas retrouvé l'univers « Burtonien ».Je trouve que l'univers du livre ressemble un peu plus à celui de Neil Gaiman.

Pour conclure, je peux dire que j'ai aimé ce livre et que j'espère que dans son prochain livre Camille von Rosenschild saura gommer les « maladresses du premier roman ».
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Spiridons

Victor a 18 ans quand il arrive en Russie, une lettre à la main et rien dans les poches. La lettre est celle de Vassili, le monsieur qui s'est occupé de lui quand ses parents ne le pouvaient plus, et elle est destinée au fils du vieillard Russe. Oui mais voilà, arrivé à Moscou, Victor découvre que le destinataire du courrier est décédé et se fait agresser sur la voie publique. C'est une vieille Tzigane, Olga, qui l'empêchera de finir écraser sous les roues d'une voiture.

Victor devient bien vite l'invité et le salarié d'Olga. En échange du gite, du couvert, et d'argent, il doit numériser sur une clé USB tout un tas d'archives poussiéreuses emplies d'abréviations sans queue ni tête. Enfin, il ne doit pas poser de question ni sur sa tâche, ni sur ce qui se trouve dans les autres pièces de la maison.

Oui mais voilà, peu de temps après l'arrivée de Victor, Olga meurt, assassinée probablement par le moine borgne avec un chat sur l'épaule qui trainait du côté de la maison. La morte avait tout prévu, même son décès, et laisse un courrier énigmatique à Victor, dans lequel elle lui explique que sa vie est menacée, et que seules les Tziganes des Carpates sauront lui assurer une protection efficace. Enfin, avant de partir, il doit lier avec le fil de Viviane les mystérieux Spiridons qui, privés du sens de l'orientation, seraient incapables par leurs propres moyens d'effectuer ce voyage.



Dans Spiridons, Camille Von Rosenschild dépoussière le mythe du fantôme. Plutôt qu'une forme éthérée ou recouverte d'un drap, les Spiridons ont un corps bien humain mais qui a perdu la capacité de ressentir, de se déplacer, d'éprouver de la douleur ou du plaisir. En revanche, ils n'ont rien perdu de leur personnalité, et la galerie de personnages que nous offre l'auteur est souvent savoureuse ! L'épopée de Victor et ses Spiridons à travers la Russie est amusante, pleine d'imprévus. Les descriptions de l'administration russe est plus vraie que nature. Enfin, l'auteure entretient le mystère sur les Spiridons, ce qu'ils sont, d'où ils viennent, quel est leur but ou leur fonction, etc… en distillant au compte-gouttes et au moment les plus (in)opportuns les informations le concernant, pour la plus grande surprise de Victor et la nôtre !

Le quatrième de couverture indique que l'auteure a été nourrie à l'œuvre de Tim Burton. C'est vrai qu'il y a un petit côté de Noces Funèbres dans ce titre, avec son personnage balloté par les évènements dans le monde de la mort, monde étrange et surnaturel mais pas si effrayant que ça. J'ai trouvé qu'il y avait également un petit peu de Tristan Thorn (personnage de Stardust, de Neil Gaiman), dans cette façon d'accepter l'étrangeté et la remise en cause du monde tel que le héros, Victor, l'a toujours connu. Mais Camille Von Rosenschild a un style bien particulier, fluide et plaisant, qui nous mène dans son univers bien à elle, plein de mystères et de fantastique.

Si j'ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre, je regrette toutefois un manque de tension sur une grande partie du récit. Les incursions dans le monde des moines ou des Tziganes ne sont pas, à mon avis, suffisantes pour créer cette "pression" sur le lecteur, pour maintenir haut son intérêt, pour faire battre son cœur un tout petit peu plus vite que la normale. Je regrette également d'avoir découvert en fin d'ouvrage que "Spiridons n'était que le premier tome d'une série. En même temps, si je l'avais su, je ne l'aurais sans doute jamais lu et aurais donc raté cette belle lecture.

C'est donc une belle découverte, pour laquelle je remercie Babelio et les éditions Don Quichotte, en particulier Inès et son sympathique mot d'accompagnement !
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Spiridons

Un premier roman dense qui mêle le réel au fantastique où l’auteur développe un univers passionnant et embarque le lecteur dans un voyage en terres Tsigane. Même si l’écriture est bien maîtrisée, le démarrage peut paraître un peu laborieux le temps que le puzzle commence à s’assembler. La dernière partie explosive laisse entrevoir une suite qui devrait paraître fin avril 2014 … À suivre !
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Spiridons

Je ne m'attendais pas à recevoir ce roman et je remercie Inès et les éditons Don Quichotte pour cette surprise. Le résumé m'a immédiatement attiré et notamment le bandeau qui fait référence à mon réalisateur préféré : Tim Burton. Si le début du roman m'a plu, la suite m'a déçue et je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire malgré des qualités évidentes.



Ce qui m'a d'abord frappé, c'est le changement total de décor. La plupart des romans pour jeunes adultes se passent aux Etats-Unis ou eu Europe mais Camille Von Rosenschild sort des sentiers battus puisqu'elle nous projette... en Russie! Nous suivons Victor, un adolescent qui a tout quitté pour se rendre dans ce pays inconnu et porter une lettre au voisin de son fils. Lorsque Victor arrive en Russie, il découvre un pays à l'opposé de celui qu'il connait et ne tarde pas à s'attirer des ennuis. Il vit d'abord dans la rue, en compagnie d'un autre jeune : Horace avant d'être recueilli par une vieille tzigane qui lui promet gîte et couvert en échange d'une étrange mission : numériser des documents qui n'ont aucun sens pour le jeune garçon.



L'ambiance est pesante tout au long de la lecture. C'est à ce niveau que j'ai remarqué une ressemblance avec Sleepy Hollow de Tim Burton. Mais pour moi, la comparaison s'arrête là car Spiridons n'a pas de côté décalé propre au réalisateur.

L'univers créé par l'auteure est intéressant. Camille Von Rosenschild nous propose une histoire de fantôme plutôt spéciale. Elle les nomme Spiridons et leur a donné des particularités inédites. Les Spiridons sont visibles par les humains mais ils ne sont pas fait de chair. Ils n'ont pas le sens du toucher (hormis un) et n'arrivent pas à se repérer dans l'espace. Je les ai trouvé fascinants.



Camille Von Rosenschild a une plume à la fois moderne et classique. Le style est mature, elle utilise un vocabulaire riche et l'atmosphère est parfaitement bien décrite.

Malheureusement, le récit souffre de nombreuses longueurs. Il y a de l'action certes, mais aussi des passages creux et ennuyeux notamment lors des dialogues. A mon avis, le défaut principal de ce roman sont les personnages qui manquent de profondeur. Leur personnalité n'est pas développée. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Victor ni même à me le représenter. Il va vivre une quête initiatique et ce genre de roman nécessite un héros fort en caractère.



Pour conclure, malgré une écriture maîtrisée et un univers original, j'ai eu énormément de mal à me plonger dans ce roman à cause des longueurs et surtout d'un héros peu charismatique. Il s'agit d'un premier roman et Camille von Rosenschild a du talent, c'est indéniable. Je ne lirai pas la suite de Spiridons mais je serais curieuse de découvrir l'auteure dans un registre différent.


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