AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Carlos Ruiz Zafón (2909)


Un secret vaut ce que valent les personnes qui doivent le garder. Pge 19.
Commenter  J’apprécie          772
Le vieux libraire m'avait toujours répété que les livres avaient une âme, l'âme de celui qui les avait écrits et de ceux qui les avaient lus et avaient rêvé avec eux.
Commenter  J’apprécie          732
J'avais toujours pensé que les vieilles gares de chemin de fer étaient l'un des rares lieux magiques qui restaient encore dans le monde. Là, les fantômes de souvenirs et d'adieux se mêlaient aux départs de centaines de voyages pour des destinations lointaines et sans retour.
Commenter  J’apprécie          710
Et garde tes rêves (...), tu ne peux jamais savoir à quel moment tu en auras besoin.
Commenter  J’apprécie          710
-Vous avez remarqué, Oscar, que nous n'avons pas l'électricité. A vrai dire, nous ne croyons pas trop aux progrès de la science moderne. En fin de compte, quel est le sens d'une science capable d'envoyer un homme sur la lune, mais incapable de mettre un morceau de pain sur la table de chaque être humain?
- Peut-être le problème ne réside-t-il pas dans la science, suggérai-je, mais dans ceux qui décident de son emploi.
Commenter  J’apprécie          690
_"C'est du latin, petit. Il n'y a pas de langues mortes, il n'y a que des cerveaux engourdis."
Commenter  J’apprécie          670
"[...] aimer vraiment c'est aimer en silence, avec des actes et non des mots."
Commenter  J’apprécie          620
« Bea dit que l'art de lire est en train de mourir lentement, que c'est un rituel intime et que le livre est un miroir et que nous pouvons seulement y trouver ce que nous portons déjà en nous, que nous mettons dans la lecture l'esprit et l'âme et que ce sont des choses chaque jour plus rares. »
Commenter  J’apprécie          620
Carlos Ruiz Zafón
Un bon ami m’a dit un jour que les problèmes sont comme les cafards. (…) Dès qu’on les fait sortir à la lumière, ils prennent peur et s’en vont...
Commenter  J’apprécie          612
Je trouvai mon père endormi dans son fauteuil, une couverture sur les jambes et son livre préféré ouvert dans les mains, un exemplaire du Candide de Voltaire qu’il relisait deux fois par an, les deux seules fois où je l’entendais rire de tout son cœur. Je l’observai en silence. Il avait les cheveux gris et clairsemés, et la peau de son visage avait commencé à perdre de sa fermeté autour des pommettes. Je contemplai cet homme que j’avais imaginé autrefois fort, presque invincible, et je le vis fragile, vaincu sans le savoir. Vaincu, je l’étais peut-être moi-même. Je me penchai pour rajuster cette couverture qu’il promettait depuis des années de donner à une œuvre de bienfaisance, et l’embrassai sur le front comme si je voulais le protéger des fils invisibles qui l’éloignaient de moi, de cet appartement exigu et de mes souvenirs. Comme si je croyais que ce baiser pourrait tromper le temps et le convaincre de passer au large, de revenir un autre jour, dans une autre vie.
Commenter  J’apprécie          611
L'incompétent se présente toujours comme expert, le cruel comme pitoyable, le pécheur comme dévot, l'usurier comme bienfaiteur, l'arrogant comme humble, le vulgaire comme distingué et l'abruti comme intellectuel.
Commenter  J’apprécie          590
L'âge vous fait voir certaines choses. Par exemple, je sais maintenant que la vie humaine se divise fondamentalement en trois périodes. Dans la première, on ne pense même pas que l'on va vieillir, ni que le temps passe, ni que, dès le premier jour, celui de notre naissance, nous marchons vers une seule et unique fin. Passé la première jeunesse, commence la deuxième période, où l'on se rend compte de la fragilité de sa vie, et ce qui n'est d'abord qu'une simple inquiétude grossit en vous comme une mer de doutes et d'incertitudes qui vous accompagnent durant le reste de vos jours. Enfin, au terme de la vie, s'ouvre la troisième période, celle de l'acceptation de la réalité et, en conséquence, la résignation et l'attente.
Commenter  J’apprécie          581
- Et comment me vois-tu ?
- Comme un mystère.
- C'est le compliment le plus étonnant que j'aie jamais reçu.
- Ce n'est pas un compliment. C'est une menace.
- C'est à dire ?
- Les mystères, il faut les percer, découvrir ce qu' ils cachent.
Commenter  J’apprécie          564
Les cadeaux sont donnés pour le plaisir de celui qui les offre, pas pour les mérites de celui qui les reçoit.
Commenter  J’apprécie          560
De quoi souffre-t-il ?
- Je pourrais vous dire que c'est du coeur, mais il meurt de solitude. Les souvenirs sont pires que les balles.
Commenter  J’apprécie          520
Peu après la fin de la guerre civile, ma mère avait été emportée par un début de choléra. Nous l’avions enterrée à Montjuïc le jour de mon quatrième anniversaire. Je me rappelle seulement qu’il avait plu toute la journée et toute la nuit, et que, lorsque j’avais demandé à mon père si le ciel pleurait, la voix lui avait manqué pour me répondre. Six ans après, l’absence de ma mère était toujours pour moi un mirage, un silence hurlant que je n’avais pas encore appris à faire taire à coups de mots.
Commenter  J’apprécie          511
L'homme ....est un animal social, et ce qui prime en lui, c'est le copinage, le népotisme, le piston et le commérage comme mesure intrinsèque du comportement éthique, argumentait-il. C'est purement biologique.
Commenter  J’apprécie          512
Le cœur de la femme est un labyrinthe de subtilités qui défie l'esprit grossier du mâle à l'affût.
Commenter  J’apprécie          504
Les raisons de dire la vérité sont limitées, mais le nombre de celles qui poussent à mentir est infini
Commenter  J’apprécie          500
Les femmes possèdent un instinct infaillible pour savoir quand un homme est tombé éperdument amoureux d'elles, surtout si le mâle en question est d'esprit faible et d'âge tendre. Je réunissais toutes les conditions pour que Clara Barcelό me fasse marcher, mais je préférai croire que sa condition de non-voyante me garantissait une certaine marge de sécurité et que mon crime, ma totale et pathétique dévotion pour une femme qui avait le double de mon âge, de mon intelligence et de ma taille, resterait dans l'ombre. Je me demandais ce qu'elle pouvait trouver chez moi pour m'offrir ainsi son amitié, sinon un pâle reflet d'elle-même, un écho de sa solitude et de son désarroi. Dans mes rêves de collégien, nous serions toujours deux fugitifs chevauchant à dos de livre, prêts à nous échapper dans un monde imaginaire de seconde main.
Commenter  J’apprécie          482



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Carlos Ruiz Zafón Voir plus

Quiz Voir plus

L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon

Comment s'appelle le narrateur ?

Daniel Sampare
Daniel Sempare
Daniel Sempere
Daniel Sampare

10 questions
1259 lecteurs ont répondu
Thème : L'ombre du vent de Carlos Ruiz ZafónCréer un quiz sur cet auteur

{* *}