Les animaux de la forêt ont décidé d’organiser une fête : ce sera le « Festival des étoiles », parce qu’au fond, nous sommes tous des stars !
Chacun, selon ses talents, tiendra un stand : stand de crêpes, choral, jardinage, lecture, danse. Lérot ne se sent pas capable de participer, aucun talent à proposer !
Lérot découvre de quoi il est capable, prend conscience de ses capacités, elles ne s’expriment pas dans la créativité mais dans son aptitude à résoudre des situations délicates.
Les illustrations de Anne Royant sont magnifiques, les couleurs vives soulignent un texte optimiste et dynamique.
De belles valeurs sont mises en avant comme la différence, la solidarité, l’entraide ou la singularité. Parce qu’on est tous des stars, de manière différente.
Cet album est édité par ATD Quart Monde, association qui depuis plus de 60 ans rassemble celles et ceux qui veulent s’engager pour mettre fin à l’extrême pauvreté et construire une société plus juste, qui respecte les droits fondamentaux et l’égale dignité de toutes et tous.
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Je remercie chaleureusement les éditions Quart Monde et Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce magnifique album dans le cadre de la Masse critique jeunesse.
Avec son titre poétique et sa couverture bleutée, Le Festival des étoiles promet déjà une belle aventure. Dès les premières pages, les dessins attendrissent, séduisent, envoûtent par leur joliesse. À travers un défilé de frimousses toutes plus attendrissantes les unes que les autres, nous découvrons au fil des pages toutes les familles d'animaux (les écureuils, les pinsons, les renards, les belettes), ravies d'organiser ensemble le très attendu Festival des étoiles. Chacun a quelque chose à apporter à cet événement festif, tout le monde y va de ses talents particuliers, de ses passions, de ses plaisirs. Tous, sauf Lérot, qui ne se sent pas à sa place dans cette effervescence, qui ne sait pas à quoi il pourrait bien servir dans ces festivités imminentes.
C'est un bien bel album que nous offrent ici Virginie Aladjidi et Caroline Pellissier, tant au niveau visuel que dans le message primordial véhiculé par le texte. Avec une immense bienveillance et beaucoup de pédagogie, Le Festival des étoiles prône la solidarité et l'entraide dans un monde qui en manque cruellement. À travers le personnage de Lérot, les enfants apprendront à prendre confiance en eux pour apporter leur pierre à l'édifice, pour révéler aux yeux du monde leurs talents cachés et leur singularité. La cuisine, le chant, la danse, le jardinage : toute activité est la bienvenue pour passer un moment convivial et réchauffer les cœurs. Dans une histoire certes un peu classique mais finalement très touchante, Le Festival des étoiles nous rappelle que chacun est différent, chacun est unique, et que tout individu peut participer à sa façon à l'effort collectif tout en restant lui-même.
Une magnifique leçon pour nos petites têtes blondes, pour construire un présent davantage centré sur la coopération et l'unité, et pour dessiner tous ensemble un avenir plus serein et plus beau.
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Quart Monde, que j'ai pu découvrir grâce à la Masse critique avec cet album Le festival des étoiles.
C'est un album tellement joli et agréable à lire, c'est plein de bons sentiments, et ça fait du bien, et encore plus pendant cette période de Noël, où personnellement j'aime beaucoup lire des choses réconfortantes. Cet album a donc tapé dans le mille, c'est l'histoire d'une forêt et de ses habitants qui vont organiser un super festival où chacun pourra y montrer son talent, y apporter son petit quelque chose, y partager sa passion finalement. Mais tandis que la famille Ecureuil régale ses voisins de crêpes, ou que les jumelles belettes font leur spectacle de danse, Lérot lui ne sait pas quoi faire. Il a un peu ce syndrome de l'imposteur, il ne sent pas capable d'offrir un petit truc à lui, il ne se sent pas à sa place, il n'ose pas trop participer à la fête. Mais cet album nous montre au final que chacun a son utilité, chacun a quelque chose à offrir dans le monde, aussi petit soit-il. Ca prône totalement la différence, le partage et la bienveillance (qui sont aussi des valeurs au centre de cette maison d'édition de manière générale), et on referme alors ce livre en ayant chaud au cœur.
Et je dois ajouter que les illustrations apportent aussi à l'histoire, c'est plein de couleurs et en même temps c'est tout doux, un plaisir pour les yeux !
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"Mais Lérot, lui, ne se sentait pas capable ni de s'approcher, ni de cuisiner, ni de déguster. Il marchait là, comme ça, en rond, avec son gros sac."
Pendant ce temps-là, les habitants de la clairière préparaient une fête.
Chacun apportait ce qu'il savait faire et dont il était si fier.
La famille Écureuil et ses crêpes délicieuses, la famille Pinson et sa chorale sans fausses notes, la famille Renard et son jardinage culturel exemplaire, les deux sœurs Belette et leurs pas de danse irréprochables.
Mais Lérot, lui, n'avait que son gros sac sur le dos, son sac de solitude et de tristesse.
"Que pouvait-il apporter, lui ? Rien ! Rien du tout ! Décidément, rien de rien ! Non, il ne voyait pas... et il déposait dans son feu de fortune une branche bien sèche tirée de son gros sac."
La fête battait son plein, chacun dans son coin, chacun avec ce qu'il pensait savoir le mieux faire.
Et le tonnerre éclata, zébrant le ciel de ses grondements, lessivant le festival de ses gros nuages.
Une fois l'orage passé, la fête des étoiles traînait dans une boue de désolation. Pauvres stars dégoulinantes !
Mais...
À vous de découvrir la suite.
Je remercie les Éditions Quart-Monde et Babelio pour cet album qui nous conte une belle histoire de partage, d'écoute et d'humilité. Il m'a fait penser aux fêtes de Noël qui approchent, avec son traîneau de caddies emplis à ras bord, malgré nos portefeuilles qu'on pleure à sec, avec ses sapins qui pétaradent de lumière...
En contradiction avec ce qu'on aimerait, au fond de nous-mêmes, faire de cette fête.
Pendant ce temps, des petites étoiles anonymes et discrètes, comme Lérot, n'osent pas approcher de la fête pour y goûter quelques bulles. Ils sont là comme des étrangers, des exclus, des perdants. Ils n'ont sur le dos qu'un sac gris empli de doutes. Mais, si on ouvre ce sac, si on regarde vraiment à l'intérieur, on y voit de la lumière. Ils deviennent alors comme des étoiles venues d'ailleurs pour nous éclairer.
Finalement c'est le sac de Lérot qu'on aimerait transporter pendant ces fêtes et non la hotte du Père Noël consumériste, empli de gadgets qui scintillent comme de la pacotille.
Le festival des Étoiles est un chouette album à offrir aux petits pour allumer des étoiles dans leurs yeux, tant par le dessin, les couleurs, que par les mots.
Je l'ai lu à ma petite-fille âgée de 2 ans. Elle n'a peut-être pas tout saisi, mais elle a répété, en pointant du doigt le petit Lérot : "Il marche en rond, comme ça, avec son gros sac sur le dos."
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Dans la savane des animaux discutent, le lion étudie le temps et la girafe rêve de pouvoir réaliser un vieux rêve : étudier de près de vrais enfants. Alors l’équipe scientifique se prépare, et le lion, la girafe, l’hippopotame accompagné de la baleine partent pour un zoo en Europe faire un voyage d’observation. S’ils se mettent en cage c’est pour mieux voir et observer leur sujet d’étude. A quoi pensent les enfants ? Sont-ils toujours aussi infatigables ? Riches de leurs observations les quatre scientifiques décident de rentrer chez eux, à moins qu’un autre sujet d’études ne leur passe en tête ?
Un joli retournement de situation pour cet album aux dessins plein de fantaisie et de charme. Une invitation au voyage intérieur.
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Les point forts de l'album.
Le premier, l'illustrateur: Matthias Friman.
C'est l'histoire "D'une petite mouche bleue" et "D'une petite graine verte" chez les Fourmis Rouges.
Son dada: la petite touche de couleur dans une somptueuse broderie de grisaille noire et blanche.
Friman nous avait charmé avec son talent surtout appliqué sur la faune et la flore, par son sens de la narration ludique, qui tranche et dissèque les planches de Nature et nous révèle leur petits contes cachés.
C'est Caroline Pellissier qui se collera cette fois au scénario et ce dernier devrait se montrer très onirique, à en juger par le choix de première de couverture de son associé.
On nous promet un voyage.
Mais ne sont-ce pas les monuments de la ville de Paris présentés sous cette baleine qui vole?
Justement, deuxième point fort de cette aventure: les personnages.
L'auteure nous imaginera un groupe de savanturiers (savant+ aventurier) animaux, élégamment vêtus, même par ces grandes chaleurs africaines.
Léon le lion, Hippolyte hippopotame, Sergent Poivre la girafe et leur moyen de transport, Majortom la baleine.
Léon fait une étude, une étude sérieuse, sur le temps qui passe.
Pour aboutir à sa conclusion-sait-on pourquoi- il a besoin d'aller observer les enfants du monde.
Alors, allons-y!
Le contexte est bien évidemment drôle et décalé, les préparatifs, l'intention et le conducteur.
Nous aurons droit aussi à des jolis jeux de mots sur le temps à gagner et le temps perdu.
Friman jouera de l'entier espace des pages pour nous faire parcourir le monde et l'espace semblera infini.
Qui a t-il dans ces ballons pour arriver à faire flotter une baleine?
Le groupe de scientifiques s'est trouvé un poste d'observation idéal où il sera sûr de pouvoir rencontrer ces enfants, là où des enfants et des animaux sont seuls autorisés à se rencontrer.
Vous y êtes?
Il semblerait que ces enfants feront aussi leur expérience et leur étude des explorateurs.
Qu'ils sont intrigants...
Le suspens restera entier, que peuvent-ils apprendre de ces enfants sur le temps?
Nous, lecteurs, connaissons bien la marque du temps sur les enfants, c'est en effet une marque du temps imparable.
Nous comprendrons où agit le temps sur notre Léon qui voit son temps défiler.
Il se pourrait qu'il est réalisé un vieux rêve.
La fin est étonnante et ouverte.
Un album poétique et amusant.
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Sergent-Poivre la girafe, Léon le lion et Hippolyte l’hippopotame sont des scientifiques. D’ailleurs, Léon travaille sur la notion du temps.
Lors d’une fin de journée dans la savane, Sergent Poivre confie à ses amis qu’il a un rêve depuis toujours, il souhaite rencontrer un enfant.
Les compères scientifiques décident donc de partir à l’aventure en emmenant bien entendu du matériel adapté à une observation bien rigoureuse : microscopes, lorgnons…. Rien n’est oublié !
Majortom la baleine, leur amie, va les aider à se déplacer. Quoi de mieux qu’une baleine avec des ballons gonflés sur son dos pour voyager en toute sérénité ?
Les scientifiques ont placé leur dévolu sur un zoo, le meilleur endroit selon eux pour partir à l’étude des enfants. Ils se glissent alors parmi les grilles et bassins de leurs homologues animaux et font des découvertes qui les laissent tantôt perplexes, tantôt réflexifs : les enfants s’amusent de tout, ils rient, ils gloussent, ils sourient, ils pleurent, ils vivent leurs émotions à fond….
A peine remis de leurs joyeuses découvertes, ils décident entre eux d’un nouveau concept scientifique à étudier….
Cet album publié par la maison d’édition Seuil Jeunesse est un véritable coup de cœur. Les phrases sont simples mais utilisent un vocabulaire intéressant, notamment pour initier les plus jeunes à la recherche, à l’étude scientifique et évoquer les divers sentiments.
Les dessins aux crayons sont essentiellement en noir et blanc avec des pointes de couleur. On dirait un album de coloriage avec quelques parties déjà coloriées.
Chaque page est une invitation onirique.
Un bien bel album accessible dès l’âge de trois ans.
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Coup de cœur pour ce coffret.
Il contient un livre qui présente avec simplicité la naissance de Jésus. Les auteurs y racontent de manière captivante la raison pour laquelle on célèbre Noël, un moment merveilleux pour partager ses sentiments. L’enfant découvre le mot Noël qui est à associer aux anges, aux bergers et aux rois mages. Delphine Chedru a su illustrer - le coup de crayon de la dessinatrice est un vrai régal !- le récit avec beaucoup de pureté, pour le bonheur de tous les lecteurs, petits et grands.
Une jolie crèche en carton, à assembler, complète l’ensemble.
Une belle manière de renouveler le regard des enfants – et celui des parents- sur cette histoire, à la fois si familière et si étonnante, où le Ciel vient rejoindre la Terre.
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