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Citations de Caroline Quine (198)


D'un geste large de la main, Manner indiqua la vallée qui s'étendait au-dessous :
« Voici votre domaine, madame. Ce que vous voyez là-bas, c'est le Ranch de l'Érable ! »
Les voyageuses retinrent leur souffle. Pendant une bonne minute, personne ne parla. Alice et ses compagnes ne pouvaient que regarder avec émerveillement le superbe panorama qui s'offrait à leur vue... Au milieu des pâturages miraculeusement verts se dressait le Ranch de l'Érable. Et, juste derrière lui, s'élevait une montagne qui semblait jaillir à la rencontre du ciel bleu.
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Elle s'accroupit aussi bas que possible dans les buissons qui formaient un écran parfait et attendit, frémissante. Le halètement du moteur s'amplifia au fur et à mesure que le bateau approchait et soudain le bruit cessa. Doucement la vedette dérivait vers l'appontement. À bord, elle distingua trois personnes, deux hommes et une femme. Un des hommes était au volant, l'autre s'apprêtait à amarrer le bateau sitôt qu'il aurait accosté.

De sa cachette, Alice ne pouvait voir les visages des trois personnes. Les ténèbres enveloppaient maintenant la rivière, ne laissant filtrer que juste ce qu'il fallait de lumière pour qu'elle pût discerner leurs silhouettes. Celle de la femme la fit sursauter. Elle lui rappelait quelque chose. Si seulement elle parvenait à distinguer ses traits.
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À la hâte, les campeurs sortirent de leurs sacs de couchage, saisirent leurs torches électriques et les braquèrent dans la direction des chevaux.
Ceux-ci se cabraient, renâclaient, essayaient de rompre leurs entraves. Ils montraient les dents, hennissaient.
L'un d'eux gisait à terre. Était-il blessé ? Tué ? Les jeunes filles n'osaient s'approcher pour s'en assurer tant les bêtes étaient nerveuses.
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"Aurais-tu une mission à me confier ? dit-elle, les yeux brillants de plaisir à cette perspective. Un mystère à élucider, par exemple ?"
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Alice n'attendit plus. Elle frappa des poings la porte à coups redoublés.

« Bess! Marion! Je suis enfermée ici! » hurla-t-elle.

Elle entendit une exclamation de surprise, puis un bruit de pas rapides. En moins d'une seconde la clef tournait dans la serrure et la porte du placard s'ouvrait.

« Alice! Que t'est-il arrivé? demanda Bess éberluée.

- Mme Bruce a dit à ces gens de m'arrêter, expliqua Alice hors d'haleine. elle leur a raconté que j'étais une voleuse. »

L'homme plissa le front.

« Qui est Mme Bruce, s'il vous plaît?

- La femme au manteau de fourrure, répondit Alice. Elle a volé deux étoles de vison à Masonville, hier. Je suppose qu'elle se préparait à vous voler quand elle m'a aperçue.

Alice est détective », expliqua Bess.

La mine des deux propriétaires du magasin exprima la stupeur et l'inquiétude.

« Détective? » murmurèrent-ils en chœur.

Et l'homme s'empressa d'ajouter :

« Je ne vous voulais pas de mal, mademoiselle. »

Ce changement d'attitude fit sourire Alice mais ce n'était pas le moment de se perdre en récriminations.

« Par où est sortie Mme Bruce? demanda-t-elle.

- Par la porte de derrière, répondit le fourreur mortifié. Je suis navré de notre attitude à votre égard, mademoiselle.
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"Que dirais-tu d'un joyeux Mardi gras et par la même occasion d'un mystère à élucider ? " demanda Bess.

Une lueur brilla aussitôt dans les yeux d'Alice Roy, et son charmant visage s'anima. Elle enveloppa d'un regard affectueux ses deux meilleures amies qui venaient de faire irruption chez elle.
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Tout semblait en ordre. Mais, quand elle tendit la main pour prendre son chemisier bleu tout neuf, quelque chose bougea à l'intérieur. Elle retira précipitamment sa main. Ensuite, elle saisit avec précaution un de ces cintres posés sur le lit et, du bout de cet objet, toucha l'endroit suspect. La "chose" bougea de nouveau, puis, à son grand effroi, Alice vit un énorme scorpion sortir de son vêtement. L'animal agitait furieusement sa queue venimeuse !
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Comme la jeune fille ouvrait la portière du coupé bleu décapotable, un bruit insolite lui fit lever la tête vers le ciel et elle vit un petit avion qui volait très bas, en virant sur l'aile comme s'il cherchait à atterrir.
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Dès qu'elle eut achevé de mettre la cuisine en ordre, la jeune fille décida de se rendre chez la soeur de Sarah dans l'espoir qu'elle consentirait à ce que sa fille, la jeune Lili, vienne suppléer la servante pendant quelques jours.

- Lili est un peu tête en l'air, mais c'est une bonne petite, avait dit Sarah en déjeunant. Elle est forte et ne craint pas sa peine. Bien guidée, elle fera tout ce qu'elle pourra pour nous aider.

Lili habitait avec ses parents une jolie maisonnette dans une cité ouvrière nouvellement construite aux abords d'une usine. Lorsque Alice eut sonné, une femme entre deux âges vint ouvrir la porte. Elle ressemblait tellement à Sarah que la visiteuse n'eut aucune peine à deviner qui elle était.

- Mme Schneider, n'est-ce pas ? dit-elle. Je suis Alice Roy.

- Entrez donc, mademoiselle, je vous en prie. Mais il faudra m'excuser si la maison n'est pas très bien rangée : c'est aujourd'hui mon jour de lessive et... Mon Dieu, j'y pense tout d'un coup ; il ne serait pas arrivé quelque chose à ma soeur, j'espère ?

- Elle a eu un petit accident, mais rassurez-vous, ce n'est pas grave ; une simple chute, répondit Alice. Et comme la femme avait pâli, elle poursuivit avec douceur.

- Il ne faut pas vous inquiéter. C'est Sarah elle-même qui a pensé que votre fille pourrait peut-être venir l'aider pendant quelques jours.

- Si vous la jugez apte à vous rendre service, je ne demande pas mieux, dit Mme Schneider, d'un ton désabusé. Je vous assure que lorsque j'avais son âge, je ne passais pas le temps comme elle à rêvasser ni à lire des journaux de cinéma. Elle appela :

- Lili, où es-tu ? Viens ici, j'ai à te parler !

- Voilà, voilà, j'arrive, répondit une voix aiguë. Et Lili fit son entrée.

C'était une fille d'environ dix-sept ans, grande, d'une minceur extrême. Ses cheveux blonds cendrés, gonflés par une ondulation permanente à bon marché, lui composaient une coiffure extraordinaire, toute hérissée de boucles menaçantes. Sa robe de popeline rose tendre était à la dernière mode, avec une jupe bouffante, posée sur un énorme jupon crinoline, qui ressemblait à une cloche. Court vêtue, la nièce de Sarah arborait des escarpins à talon aiguille, assortis à la couleur de sa robe.

En la voyant dans cet équipage, Alice ne put s'empêcher de penser que Lili risquait de ne pas être d'un grand secours pour tenir une maison. Mais, se rappelant les paroles de Sarah, elle demanda à Mme Schneider de bien vouloir lui confier sa fille pendant une semaine. La mère y consentit aussitôt.
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Quelques minutes plus tard, Alice mettait son plan à exécution. En descendant du petit cabriolet bleu qui l'avait si fidèlement servie au cours de ses aventures passées, elle ne put se défendre de quelque mélancolie. Il lui semblait quitter un ami et c'est avec une sorte de tendresse qu'elle passa doucement la main sur la carrosserie lustrée.

- Adieu, mon vieux, murmura-t-elle.

Puis elle se précipita vers la maison, sans regarder derrière elle.
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- Qu'est-ce donc ? s'écria Alice intriguée.

- J'avais commandé une voiture neuve pour remplacer...

- Oh ! papa, comme tu es gentil ! dit Alice.

Elle se précipita vers son père, et l'embrassa sur les deux joues.

- ... Pour remplacer ton cabriolet bleu, acheva James Roy, affectant un calme imperturbable. Et peut-être que, s'il n'est pas trop tard, tu pourras étrenner ton cadeau ce soir... Je vais essayer de joindre le grand garage du Tertre où se trouve cette voiture. J'espère que l'on consentira à nous l'amener ici tout de suite.

- C'est merveilleux, absolument merveilleux, fit Alice. Elle se mit à danser autour de la pièce.

- Je grille d'impatience en attendant de la voir. Comment est-elle ?

- C'est un coupé grand sport, comme tu les aimes, répondit James Roy.

- De quelle couleur ?

- Vert foncé... J'espère que tu es contente ?

- Oh ! papa, quelle question ! s'exclama la jeune fille.
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- C'est le nom que Laï vous a donné. On le prononce Tsiou Lan et il veut dire : Gracieuse Orchidée.

- Gracieuse Orchidée, répéta lentement Alice. Quel beau nom !

- Oui, et combien mérité ! Nous vous devons la vie et le bonheur !

Et avec un sourire ému, le vieil homme s'inclina.
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Le plus simple est de vous enfermer ici et de vous y laisser mourir de faim, n'est-ce pas ?

- C'est impossible. Le plus cruel des hommes ne l'oserait même pas ! s'écria la jeune fille.

- Il n'est rien que je n'oserais faire pour me débarrasser de vous, mademoiselle Roy, dit-il de sa voix métallique. Et de plus, sachez que j'ai la ferme intention d'agir avant que vos amis ne viennent à votre secours !
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- Tiens! Voilà Alice! s'écrie Daniel, attirant l'attention de Ned sur une jolie fille à la chevelure blond-roux vêtue d'une robe verte satinée.

Celle-ci quitte la piste avec son cavalier et va s'assoir à une table de six personnes. Peu après, une blonde qui ressemble à Bess émerge également de la foule.

- Le réceptionniste avait donc raison. Elles ont trouvé des flirts et sont venues ici pour danser.

- Hum! fait Daniel, les lèvres pincées. Pour leur donner une leçon, on devrait quitter l'Italie sans même les prévenir.
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Si vous possédez réellement un indice qui permette de résoudre cet étrange problème, je vous supplie de le faire avant que d'autres accidents ne se produisent.
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Pourtant, je me refuse encore une fois à croire que le père de Christine puisse être un criminel. Cette petite est si mignonne, et sa mère est une femme si digne !
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Avec un grondement sauvage, l'animal traversa la pièce en trois bonds géants. Alice allait atteindre la fenêtre au moment où le chien prenait son élan pour sauter. Mais Ned, au même instant, pulvérisait sur ses yeux le gaz lacrymogène caché dans le livre, tout en se jetant de côté.
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Mon père, dit Jany, possède un parchemin qui ressemble à ceux du Moyen-Âge. Peu après l'avoir acheté, il a reçu un étrange coup de fil anonyme. Le mystérieux correspondant prétendait que les gravures contenaient un message capable d'apporter joie et bonheur à plusieurs personnes.
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- Alice qu'est-ce que tu fais ? demanda Sarah Berny qui venait d'apparaître à la porte de la chambre de la jolie jeune fille blonde, qui, assise à son bureau, écrivit en hâte sur du papier brouillon.
- Ma bonne Sarah, répliqua Alice d'un ton enjoué, en se retournant vers l'arrivante, je viens de terminer l'histoire policière pour le concours dont je t'ai parlé !
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L'inconnu resta un moment pétrifié de surprise.
"Dépéchez-vous ! pressa Alice. Ils vont m'attraper !
-D'accord, répondit l'homme. Je vais chercher de l'aide."
Il dégringola l'escalier, s'engouffra dans sa voiture et démarra sur les chapeaux de roues.Alors qu'il disparaissait dans un virage, Alice entendit la porte de la chambre voler en éclats. Elle s'approcha de la fenêtre, prête à sauter.
L'aide tant attendue arrivera-t-elle à temps ? C'est à souhaiter car la jeune détective n'a pas beau jeu avec le "gang des voleurs".
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