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Citations de Caroline Quine (198)


L'inconnu resta un moment pétrifié de surprise.
"Dépéchez-vous ! pressa Alice. Ils vont m'attraper !
-D'accord, répondit l'homme. Je vais chercher de l'aide."
Il dégringola l'escalier, s'engouffra dans sa voiture et démarra sur les chapeaux de roues.Alors qu'il disparaissait dans un virage, Alice entendit la porte de la chambre voler en éclats. Elle s'approcha de la fenêtre, prête à sauter.
L'aide tant attendue arrivera-t-elle à temps ? C'est à souhaiter car la jeune détective n'a pas beau jeu avec le "gang des voleurs".
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Le salon des Roy était plongé dans la pénombre quand Alice,
ravissante jeune fille de dix-huit ans, y entra. Une seule lampe était allumée. Assis dans un halo de lumière, M. Roy semblait profondément absorbé par la lecture d'un journal étalé sur ses genoux. Posée sur une table près de lui, un crayon et un bloc-notes dont la première page était noircie de chiffres, de lettres, de symboles.
Alice s'approcha de son père.
" Tu fais des mots croisés ? "
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Le salon des Roy était plongé dans la pénombre quand Alice,
ravissante jeune fille de dix-huit ans, y entra. Une seule lampe était allumée. Assis dans un halo de lumière, M. Roy semblait profondément absorbé par la lecture d'un journal étalé sur ses genoux. Posée sur une table près de lui, un crayon et un bloc-notes dont la première page était noircie de chiffres, de lettres, de symboles.
Alice s'approcha de son père.
" Tu fais des mots croisés ? "
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Au même moment Ned vit le monstre, il donna à Alice une violente poussée vers le haut et la suivit. Ils plongèrent, se retournèrent, remontèrent, jusqu'à ce qu'ils eussent réussi à semer le requin. Revenus à la surface, ils se précipitèrent vers le rivage non sans cesser de jeter des coups d’œil en arrière afin de s'assurer qu'ils ne couraient plus aucun danger.
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- Cairn est à vingt-cinq kilomètres environ. C'est la ville la plus proche, mais c'est trop loin encore! Je meurs de faim.
- Comme je ne veux pas avoir ta mort sur la conscience, dit Alice, guettons la première auberge routière qui nous paraîtra convenable.
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Il ne faut jamais se faire du souci à l'avance.
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Tu sais, en ce moment, on débauche plutôt que l'on n'embauche.
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Tu as fait des choses plus difficiles que cela. Ne te déclare pas battue avant même d'avoir essayé.
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Rassure-toi, papa, je n'ai pas l'intention de me transformer en parfumerie ambulante.
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As-tu ruiné ton pauvre père en achats de toute sorte? Ah! ces filles! Elles sont insatiables.
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Tu sais comme j'aime te suivre partout ou tu vas. Tu attires les aventures. Impossible de s'ennuyer en ta compagnie.
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Entre les mains de Marion et de Bess, l'argent avait fondu comme par magie.
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-Alice as-tu retrouvé Bess ?
clama James Roy, du haut de la colline.
-Non , seulement des traces de pas, répondit-elle, les mains en porte voix.
-Nous arrivons !
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[...] ... - "Je ne sais pas très bien par où commencer," dit Rosemary McLeod.

Elle eut un petit rire gêné, puis reprit :

- "Eh bien, voilà, j'habite une maison hantée !

- Comment ?" s'écria la jeune fille.

- "Enfin, elle n'est pas vraiment hantée. Parce que je ne crois pas à toutes ces histoires de fantômes, mais il est certain qu'il s'y passe d'étranges choses depuis quelque temps.

- De quelle sorte ?" demanda Alice, intéressée.

- "Oh ! des petites choses, en général. Mais cela devient énervant. C'est que, voyez-vous, j'habite dans une vieille maison de pierre, à Hilltop ...

- Toute seule ?" coupa la jeune fille.

- "Oh non ! Avec ma sœur jumelle, Floretta. On appelle notre demeure "le Manoir". Elle date de la Guerre de Sécession. C'est vous dire qu'elle n'est pas d'hier."

Et, avec un petit rire nerveux, la vieille demoiselle ajouta :

- "C'est le cadre rêvé pour une histoire de fantômes, n'est-ce pas ?

- Je vous en prie, racontez-moi tout," demanda la jeune fille.

- "Depuis trente ans, Floretta et moi y menions une existence que rien ne venait troubler. Et voici que ces dernières semaines, des incidents étranges sont survenus, que nous ne pouvons nous expliquer. La nuit, des bruits curieux se font entendre.

- Venant du grenier ?

- Non, pas exactement. De toutes les parties de la maison.

- Vous êtes sûre que ce ne sont pas des souris ?

- Oh ! quelle horreur, des souris !"

A ce seul mot, Rosemary réprima un frisson de dégoût.

- "Floretta et moi ne pouvons les supporter. Il n'y en a pas une seule chez nous parce que nous leur livrons une chasse sans merci. Aux mouches aussi d'ailleurs : chaque fenêtre est munie d'une moustiquaire métallique.

- Parlez-lui des ombres," conseilla Lise à son amie. ... [...]
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[...] ... Quatre heures sonnèrent lorsqu'Alice et ses amies se présentèrent chez Mme Alessandro. Louisa ouvrit la porte et leur fit une petite révérence en les priant d'entrer.

- "Madame vous attend au salon," annonça-t-elle avec cérémonie.

Bess et Marion étaient fort intimidées, connaissant à présent la qualité de leur hôtesse. Mais celle-ci les mit à l'aise par son accueil simple et bienveillant.

- "M. Faber m'a téléphoné ce matin," dit-elle à Alice. "Je suis très contente que vous soyez allée chez lui.

- J'y ai vu des choses superbes," fit la jeune fille. "Il a promis de me procurer le cadeau que je veux offrir à mon père.

- Je sais aussi que, sans le vouloir, il vous a révélé mon identité," continua Mme Alessandro. "Et je vous saurais le plus grand gré de n'en parler à personne. C'est pour éviter toute publicité que je suis venue me réfugier ici, dans votre belle ville.

- Est-ce pour cela qu'on n'entend jamais Louisa dire "Votre Majesté" en s'adressant à vous ? N'est-ce pas contraire à tous les usages ?" demanda Bess.

- "Si," répondit Mme Alessandro. Elle se tut un instant, les yeux baissés. Puis elle se ressaisit et poursuivit, souriante : "En arrivant en Amérique, j'ai décidé d'adopter les usages de votre pays et je suis devenue tout simplement une vieille dame comme tant d'autres. Mais Louisa n'a pu s'y résigner : elle tient à m'appeler Madame Marie, en souvenir du temps où j'étais la reine Marie."

Lorsqu'on servit le thé, Alice et ses amies s'efforcèrent de ne pas manifester une admiration indiscrète devant le splendide service d'argent massif que la servante disposa devant sa maîtresse en grande cérémonie. Elles n'avaient jamais rien vu d'aussi somptueux. Délicatement ciselée, chacune des pièces portait sur l'une de ses faces un monogramme surmonté d'une couronne.

Tandis que ses invitées savouraient gâteaux et petits fours, Mme Alessandro évoqua avec mélancolie sa vie passée, puis la situation actuelle de son pays natal. Mais, écartant bientôt ces tristes pensées, elle commença à parler aux jeunes filles de ses trésors et de ses souvenirs. Elle semblait particulièrement attachée à une magnifique tapisserie, tissée d'un bleu profond et rehaussée d'or, qui représentait des danseuses.

- "Cet ouvrage fut exécuté tout exprès pour moi," expliqua-t-elle. "Et je lui attache autant de prix qu'à mon merveilleux œuf de Pâques."

Le regard d'Alice glissa rapidement vers le bonheur-du-jour, sur lequel se trouvait le bibelot, délicatement posé sur son piédestal d'or. La jeune fille, qui brûlait du désir d'en connaître le secret, hésitait pourtant à formuler sa requête.

- "Louisa, apporte-moi donc l'œuf rose," fit soudain Mme Alessandro, comme si elle avait pu lire dans la pensée de son invitée.

La servante obéit. Elle plaça l'objet sur un guéridon d'acajou, devant sa maîtresse.

- "Mes enfants, je vais vous montrer un véritable trésor," annonça celle-ci d'une voix douce. "Si vous voulez en connaître le secret, regardez !" ... [...]
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[...] ... Comme elle se remettait en marche, elle vit soudain un homme passer la tête entre des buissons, à quelques mètres d'elle. Que regardait-il ? L'incendie qu'il avait allumé ?

- "Hep, là-bas !" cria la jeune détective.

Surpris, l'inconnu tourna la tête vers elle et elle vit son visage. L'espace d'un éclair, mais cela lui suffit pour le photographier dans sa mémoire. C'était un homme blond, au teint de brique, au visage émacié. En un clin d'oeil, il plongea dans les feuillages et disparut dans l'épaisseur du fourré.

- "Il se comporte comme un coupable," observa la jeune fille.

Qui était-il ? Alice le vit se redresser de l'autre côté de la haie. Il était grand, maigre, très pauvrement habillé.

- "Pourtant, il n'a pas l'air d'un criminel", songea Alice, qui poursuivait son monologue intérieur. "Quoi qu'il en soit, son signalement intéressera les autorités."

Alice se passionnait pour les mystères policiers et il lui arrivait souvent d'aider son père à élucider des affaires embrouillées. Le contraire était également vrai, car Alice s'étant acquis une solide réputation de détective, les gens commençaient à avoir recours à elle et elle savait pouvoir compter sur son père, toujours prêt à la soutenir de ses conseils, de son expérience et de son affection. ... [...]
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[...] ... A cet instant, un cri déchirant leur parvint. Marion et Bess sursautèrent. Alice, sans hésiter, se précipita dans le jardin.

- "Maman ! Au secours !" entendit-elle à sa droite.

- Trixie ! Courage ! J'arrive !"

Cette fois, l'enfant resta muette. Alors, le petit groupe affolé se mit à chercher au hasard. Soudain, une voix apeurée s'éleva de nouveau :

- "Je veux sortir de là ! Je veux sortir !"

Se repérant au son, Alice fit un bond en avant, pour se rejeter presque aussitôt en arrière. Un gouffre béant venait de lui apparaître. Elle se pencha et regarda au fond du trou. Peu distincte dans la pénombre, une ombre bougeait.

- "Trixie !

- Je veux maman ! Je veux sortir ! Aidez-moi !" supplia la petite fille en sanglotant.

Alice, supposant que l'enfant était tombée dans un puits désaffecté et mal obstrué, lui demanda si elle avait les pieds dans l'eau.

- "Non, il n'y a pas d'eau. Mais je vois un autre gros trou," répondit Trixie. "Et puis j'ai froid.

- Je ne peux pas t'attraper de si loin, mais tiens bon ! Je vais chercher une échelle !"

Cependant, Mrs Chatham, Marion et Bess avaient rejoint Alice. Par chance, le jardinier arriva à son tour. Ce fut lui qui se chargea d'aller chercher l'échelle.

- "Je veux qu'Alice descende !" réclama la petite voix de Trixie une fois que l'échelle fut en place. "Je ne peux pas remonter toute seule."

Alice escalada le bord du trou... tandis que le jardinier affirmait n'avoir jamais soupçonné un gouffre à cet endroit du parc. Le bonhomme suggérait que les pluies pouvaient l'avoir crerusé par en-dessous. Le sol aurait achevé de céder lors de la précédente averse.

- "Hum !" songea Alice, tout en atteignant le fond du trou. Trixie, apparemment saine et sauve, lui sauta au cou. Alice l'aida à remonter puis redescendit pour inspecter les lieux. ... [...]
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[...] ... Alice ne put retenir un cri d'effroi au contact des phalanges osseuses. Elle eut un brusque mouvement de recul. La flamme de la bougie vacilla et pâlit.
- "Les morts nous attaquent !" hurla une voix derrière elle.

C'était Effie. Inquiète au sujet d'Alice, la poltronne avait tout de même trouvé le courage de la suivre au grenier.

- "Venez ! venez vite ! avant ... avant ... qu'il ne vous arrive malheur !" cria-t-elle, au paroxysme de la terreur.

- "Ce ... ce n'est rien. Rien qu'un pauvre squelette," fit Alice, dont la voix tremblait légèrement.

- "Un squelette !" balbutia Effie. "Un squelette qui vous frappe à la gorge ! Oh ! je ne veux pas rester une seconde de plus dans cette horrible maison et jamais je n'y reviendrai !" déclara-t-elle en commençant à descendre l'escalier.

- "Je vous en prie, Effie, restez ici, n'allez pas faire peur à Moira," supplia Alice, sa frayeur déjà dissipée. "Vous voyez bien ce qui s'est passé ?

- Tout ce que je vois, c'est que vous avez été attaquée par un squelette !

- Non, Effie. Ce squelette était accroché dans le placard. Une de ses mains avait été, semble-t-il, fixée par un clou à la porte. Quand je l'ai ouverte brutalement, la main a été projetée en avant et m'a effleurée au passage." ... [...]
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"Un pigeon voyageur ? répéta Sarah, stupéfaite. C'est le premier que je vois. Mais je me suis toujours demandé comment on pouvait dresser ces bêtes-là à porter leur message à telle ou telle adresse.
- Ce n'est pas tout à fait ainsi que les choses se passent, expliqua Alice. En réalité, quand on lâche un pigeon, il regagne simplement l'endroit où on a l'habitude de lui donner à manger." (p.8)
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Ce mouvement eu quelque chose de si menaçant qu'Alice se réfugia derrière un palo verde.
Au même instant, elle entendit un sifflement, puis le bruit sourd d'un impact dans le tronc qui trembla sous le choc. Abasourdie, Alice leva la tête. Une flèche encore vibrante était fichée dans l'arbre !
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