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3.98/5 (sur 62 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Catherine Sevestre-Loquet ou Catherine Boissel est ingénieur d'études à l'Université de Caen Basse-Normandie.

Elle est responsable de la Bibliothèque Gaston Mialaret au Service Commun de la Documentation (SCD).

Elle a grandi à Isigny-sur-Mer. Elle a d’abord publié dans des revues professionnelles destinées aux enseignants des articles consacrés à la littérature de jeunesse, ainsi qu'un essai, "Le roman des contes", paru en 2001 aux éditions CEDIS.

Elle se tourne ensuite vers la fiction : d’abord un recueil de nouvelles fantastiques et romantiques, "Histoires mystérieuses des marais de Carentan" (2009).

Elle a ensuite publié trois romans réunissant ses trois grandes passions, les marais du Cotentin, les chevaux et le Moyen Age : "Le Loup des ponts d'Ouve" (2010), "L'Enfant du crépuscule" (2011) et "Le prieuré des ténèbres" (2013).

Son album jeunesse, "L’histoire de Bibi" (2011), sensibilise les enfants au sort tragique des animaux abandonnés.

Catherine Sevestre-Loquet signe désormais ses livres du nom de son arrière-grand-père maternel.

"Les portes du bonheur", écrit sous le nom de Catherine Boissel, est paru en 2017.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
« D’épais panaches de fumée montaient à l’horizon. À la tombée de la nuit, le ciel encrassé s’embrasa de lueurs pourpres et d’éclairs d’un jaune si éclatant qu’il en virait au blanc, si éblouissant qu’on ne pouvait le fixer sans ciller. Les fragiles abris de l’ambulance semblaient un décor irréel jailli d’un théâtre d’ombres ....
Les colchiques avaient chassé les fragiles coquelicots . Les vents d’automne dénudaient la houppe des arbres frémissants . Boulba gambadait loin devant , flamme rousse sous la pluie dorée des feuilles . »
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Après avoir épuisé tous les plaisirs, des amants interchangeables aux amours saphiques en passant par les parties fines échangistes, elle s'ennuyait. Elle eut soudain envie de ce mutilé, au visage détruit sous son masque
de momie. Le gardait-il ou l'ôtait-il pour faire l'amour ? Avec une curiosité perverse, elle se dit qu'elle n'avait pas encore essayé le monstrueux. " ... "Ses sens blasés, assoupis depuis des mois, se réveillaient tout à coup.
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Elle avait vaguement espéré une lettre. A l'instar de sa mère, elle se surprenait à guetter le passage du facteur. Mais il n'y eut pas de courrier d'Henri. Une lettre adressée à Pauline Vautier était-elle trop compromettante pour Henri D'Herfeuil ? Les beaux chevaliers n'épousent des bergères que dans les contes.
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Sainte-Anne? Qu'est-ce que tu vas faire à Sainte-Anne?
Elle lui devait la vérité. Tans pis pour ce qu'il adviendrait de Maria et de l'imposteur. Tout valait mieux que cette accusation d'adultère. Plus rien ne comptait que la souffrance que ses "omissions" avaient infligée à Henri. Après les blessures de la guerre, les blessures de l'âme, par sa seule faute.
Elle ne pouvait plus retenir ses larmes. Elles coulaient sur ses joues, ruisselaient jusque dans son cou. Elle murmura:
-Voir mon frère.
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De la compassion ! De la pitié ! Si j'en ai eu ces deux dernières années, je serais devenue folle depuis longtemps. J'en ai tant soigné, j'en ai tant vu mourir, de ces hommes qui voulaient vivre à tout prix ! Ils auraient vendu leur âme au diable pour revenir de cette chienne de guerre, revoir leur famille et leur pays ! Et maintenant où sont-ils ? Ils dorment à six pieds sous terre, là-bas, en Champagne, dans la Somme ou en Lorraine.
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Il éclata en sanglots bruyants, mais ses traits demeuraient étrangement placides. Les larmes roulaient sous le masque, traversaient le latex et le cuivre. Il les buvaient au fur et à mesure, elles lui laissaient dans la bouche un goût métallique. C'en devenait un supplice insupportable et il s'imaginait que cette torture répondait à celle de son âme.
Nul ne prêta attention à cet ivrogne qui avait le vin triste.
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Les visages qu'elle avait connus en un an et demi de guerre défilaient sous ses paupières closes : Joseph, Jeanne, le père Gabriel, le Dragon, Sauvagnat, Julot, Pépé Mario, Antonin Roubière et d'autres encore, jusqu'aux patients dont elle avait oublié le nom. Elle entendait leurs voix, leurs rires, l'écho de leurs pas. Il lui manquaient tous tellement, tant les morts que les vivants.
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Elle éprouvait une irrépressible envie de toucher ses cheveux châtains aux reflets fauves, sa peau si claire qu’on voyait une veine battre sur sa tempe. Elle admirait son front haut, son menton volontaire. Sa fine moustache brune allègrement retroussée conférait une expression espiègle à ses traits réguliers, et Pauline eut envie qu’elle frôle ses lèvres, son cou, ses épaules. De la main droite, il balançait sa canne avec insouciance, et elle eut envie des caresses de cette main. Elle rougit violemment devant la hardiesse de ces pensées. Elle s’étonnait de son émoi, elle qui détournait le visage lorsque Victor tentait de l’embrasser et qui se dérobait à ses étreintes.
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Clémence était devenue une très jolie fille, élancée et élégante. La couturière de Brévigny confectionnait à sa jeune cliente des toilettes d’après les gravures qu’elle avait sélectionnées. Ses robes brodées, ses chaussures à hauts talons dont la bride s’ornait d’un ruban s’harmonisaient parfaitement avec son physique gracieux. Une barrette de nacre retenait ses cheveux dorés qu’elle relevait en « chignon caché », la nouvelle coiffure à la mode ; quelques boucles folles, comme échappées du chignon, encadraient son visage.
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— Vous pardonner ? Qu’ai-je à vous pardonner ?
— Tout. Ce secret que je vous impose. Ces baisers que je vous ai volés. Et la grenouille, bien sûr ! plaisanta-t-il avec un clin d’œil malicieux.
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