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Critiques de Catherine Boissel (23)
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Les portes du bonheur

Voici un roman original à propos de la grande guerre qui traite du rôle qu'ont joué les animaux notamment les chevaux qui tiraient les trains de ravitaillement comme Pompon, le fier percheron qui appartenait à la famille de Pauline , l'héroïne , volontaire et courageuse , amoureuse des bêtes et de la terre comme son père , le fermier Joseph, à Brevigny , dans le département du Calvados.



L'auteur qui travaille à l'université de Caen y rend hommage à son grand- père maternel, 20 ans au Chemin des Dames , et à son grand- père paternel que la barbarie de cette guerre invalida ..

Pauline s'enrôlera comme infirmière dans les hôpitaux de campagne , près de Bar le duc , ...fera partie avec un chauffeur sur la voie sacrée, entre Verdun et Barle duc des convois de ravitaillements....

Nous côtoyons au plus près de Brevigny—— tout ce que la guerre transforme, broie, détruit ——-de la boucherie des Eparges dans la Meuse ——-aux affrontements meurtriers du Chemin Des Dames, près des rives de l'Aisne ...

Vies dans les tranchées, épuisement des hommes, douleur et deuils de tant de familles touchées, efforts des médecins et des chirurgiens , rôle des brancardiers, des aumôniers, bombardements , grands blessés et mutilés, dégâts de la grippe espagnole , villages démolis, crasse et boue des tranchées ,,,,,——la guerre pulvérise les vies —- l'espoir —- les familles .——

L'auteur décrit la vie et le destin de la famille de Pauline et de son ami , ancien amour secret impossible ? , le fringant Henri .D'Herfeuil ...

Une lettre du jeune homme va t- elle changer leur destin ?

C'est un roman sans prétention de la collection Terres de France qui se lit avec plaisir , surtout un hommage , un travail reconnaissant ainsi qu' une recherche de l'auteur à propos de sa famille ....
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Ce que disent les hirondelles

Brévigny, 1934. C’est dans cette localité du Calvados que résident Pauline, son mari Henri, et leurs trois enfants, François, dit Fanfan affectueusement, Noémie et Simone. À l’heure des premiers émois, Fanfan semble mener un quotidien paisible. Pourtant, lorsqu’il va se heurter au refus de Yolande, son quotidien va se retrouver chamboulé. Quelques temps plus tard, Henri sera invité en Allemagne, chez un ami de longue date. Ce qu’il va y découvrir va profondément le bousculer.



C’est bouleversée que je referme ce roman historique. L’auteure propose ici une chronique familiale à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale. Pendant le conflit, les personnages feront preuve d’un courage immense. Je me suis attachée à cette famille et à ses membres et le dénouement m’a chamboulée.



Le début peut paraître un peu long à se mettre en place, puisque l’auteure va prendre le temps de nous présenter le quotidien de la famille avant que n’éclate le conflit. Nous allons ainsi suivre Fanfan et sa déception amoureuse, mais aussi l’évolution de ses deux sœurs. Chacun des personnages a su me toucher et je me suis attachée à chacun d’entre eux.



J’ai retrouvé dans ce récit toute l’émotion que l’auteur a voulu retranscrire. J’ai eu peur à plusieurs reprises pour les personnages. S’il est vrai que le roman peut paraître davantage centré sur Fanfan, l’auteure mettra en avant aussi ses deux sœurs, en particulier Simone.



La plume de l’auteure est d’une grande fluidité. Les chapitres sont de taille moyenne et l’auteure veille à nous fournir une indication spatio-temporelle afin de ne jamais perdre son lecteur.



Un roman où l’émotion est présente à chaque page, avec des personnages vibrants. J’en ressors bouleversée et je vous recommande de découvrir ce roman sans hésiter.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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La chanson de Julien

Catherine BOISSEL. La chanson de Julien.



Ce roman débute en 1927, dans l’Eure et s’achève en 1932. ll nous permet d’appréhender les effets de la première guerre mondiale et de faire la connaissance de ses nombreuses victimes, qu’il s’agisse de celles qui étaient sur le front, en première ligne ou celles qui sont des victimes collatérales. Pauline Dherfeuil vit avec son époux, Henri, une gueule cassée et ses trois enfants au haras des Tilleuls. En effet, Henri élève des chevaux et possède également une scierie. C’est Julien Vautier, le frère de Pauline qui gère le domaine de la famille à Brévigny. Il est revenu, lui aussi, de la fin de la guerre, amputé d’un bras. Il a même agrandi le domaine et l’exploitation agricole est saine.



François, Fanfan, le fils aîné de Henri et Pauline éprouve une certaine aversion envers son père. Celui-ci défiguré, lors de la bataille au Chemin des Dames, porte un masque en cuir pour cacher ses énormes cicatrices. L’enfant est très heureux lorsqu’il est en vacances chez son oncle Julien, à Brévigny.Neuf années passent, une correspondance, émanant de l’Hôpital Sainte-Anne à Paris, spécialisé dans les maladies mentales, informe la famille Vautier qu’un aliéné, amnésique, soigné dans cet établissement sous le nom de Louis Tallec semble retrouvé la mémoire et déclare s’appeler Julien Vautier. Pauline va mener son enquête, se rendre à Paris, visiter « son frère ». Quel est donc l’individu qui réside au domaine et qui régit cette ferme ? Qui a donc usurper l’identité de Julien. Au pays, nul n’a le moindre soupçon. L’individu a la même taille que le vrai Julien et il ressemble énormément au père de Julien et Pauline et Maria la mère n’a jamais rejeté cet homme, « son fils ».



Ce thème de la perte, de l’usurpation d’une identité a déjà été traité. Rappelez-vous le film : « Le retour de Martin Guerre ». Ici Catherine BOISSEL fait preuve d’originalité. Elle plante le décor en Normandie et décrit une époque récente, l’entre deux guerres, avec son cortège de victimes. Elle réhabilite les gueules cassées, les grands blessés, les amputés. Ce roman régional est d’une grande humanité. Derrière ces personnages, haut en couleur, il y a beaucoup d’amour, d’amitié et un code d’honneur qui ne nous échappe pas. Julien et Louis ont tenu leur serment jusqu’au bout. Une belle leçon de civisme. (09/05/2022)


Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Ce que disent les hirondelles

Avril 1934, en Normandie. Fanfan est amoureux de Yolande, la sœur aînée de son meilleur ami. Mais la belle lui préfère un garçon de son âge, un voyou. Son chagrin a des répercussions sur ses études, ce qui met son père en colère. Ce dernier, Henri, est une gueule cassée. La crise économique lui a fait perdre son élevage de chevaux et depuis, avec son épouse, il gère une exploitation agricole. Un jour, il est invité à Berlin. Son hôte est un Allemand, Friedrich ; il l’a rencontré, pendant la guerre, quand ils étaient tous deux hospitalisés et, en dépit de leurs nationalités ennemies, ils ont sympathisé. Henri est horrifié par le changement de son ami, qui a prêté allégeance au parti nazi. Il découvre les bancs jaunes, réservés aux Juifs et il entend des discours qui le pétrifient. Durant ce séjour, il vit de terribles épreuves, qu’il ne confiera jamais à Pauline, son épouse, et il rentre chez lui, inquiet et perturbé. La déclaration de guerre confirme ses craintes.





Le jour de ses vingt ans, Fanfan est mobilisé. Pendant la bataille de Dunkerque, il est fait prisonnier, puis il s’enrôle dans la Résistance. Dans son village natal, chacun tente de survivre à l’Occupation. Certains se comportent en héros, d’autres collaborent. Tous paient le prix de leurs actes, à un moment ou un autre. Le courage est puni par les nazis, la trahison l’est lors de l’Epuration. Mais la clandestinité ne permet pas toujours de connaître la vérité sur l’attitude de chacun.





Comme beaucoup de familles françaises, les Dherfeuil souffrent, mais tentent de trouver de l’apaisement dans des mots, des engagements ou des souvenirs. Ils sont encore très marqués par les stigmates du précédent conflit. Julien, par exemple, ne sera plus jamais le même. Il est le frère de Pauline. Elle est devenue une mère pour lui, alors qu’elle ne peut protéger ses enfants. Le poids des tourments affaisse ses épaules et elle ne peut qu’espérer que la guerre épargne les siens. Sera-t-elle exaucée ?





Je me suis attachée à cette famille et j’ai vibré de peur pour ses membres. J’ai été, particulièrement, émue par la bravoure de Fanfan. Son comportement rebelle et indiscipliné qui, pendant ses études, exaspérait les enseignants, s’est révélé une force pour lutter contre les Allemands. J’ai été très émue par ces jeunes qui ont accepté de sacrifier leur vie et de risquer la torture pour libérer leur pays. Cela fait mal de constater que la mémoire ne suffit pas et que des décennies après, un peuple est forcé de se comporter en héros. Fanfan et les siens n’étaient pas destinés à combattre, leur vie devait être paisible, mais la guerre a saccagé leur existence.





L’écriture de Catherine Boissel rend cette saga addictive. En effet, le souffle romanesque mêlé au quotidien de héros ordinaires donne au récit un élan qui m’emportait. J’étais admirative du courage démontré par les personnages, tout en me sentant proche d’eux. De plus, j’ai été touchée que, même en ces périodes sombres, l’amour ait besoin d’exulter.





Ce roman est la suite des Portes du bonheur et de La Chanson de Julien. Je n’ai lu aucun de ces livres, pourtant, je n’ai pas été perdue ni gênée. Catherine Boissel prend soin de rappeler les éléments importants et le passé des protagonistes. J’ai adoré Ce que disent les hirondelles.






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Les portes du bonheur

Un roman du terroir comme je les aime de temps en temps

Dans celui -ci beaucoup de scènes de guerre(1914 1918) assez crues ames sensibles s'abstenir mais bon nous le savons la guerre a été une véritable boucherie

Il y a des passages qui adoucissent cette dureté grâce à la description de nombreux paysages.

Une histoire courante oui ils s'aiment il y a la guerre .Bon un bon moment à la lecture de cette histoire.

j'ai fait connaissance avec cette autrice et je pense que je' lirai d'autres oeuvres de cet autrice
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La chanson de Julien

Ce roman nous présente tout de suite après la grande guerre deux personnages rescapés : Henri une « gueule cassée » et Julien un amnésique commotionné et paralysé à la suite de traumatismes de guerre, invalide, « enseveli vivant avec les morts », et l’on éprouve un immense sentiment de gâchis devant la vie brisée de ces deux hommes transformés en pantin disloqué et en clown triste.

Après avoir subit les horreurs et atrocités commises pendant cette guerre meurtrière stupide, on voit ici deux hommes qui ont échappé à la mort essayer de retrouver leur vie d’autrefois, leur personnalités, leur place dans la société qui poursuit sa route, indifférente aux traumatismes qu’elle a crée, et où la vie veut reprendre ses droits à tout prix.

Henri tente tant bien que mal de récupérer, par la chirurgie esthétique extrêmement douloureuse de l’époque, un visage acceptable au regard de son entourage, et surtout qui ne ferait plus peur à son fils, car le port d’un masque de cuir éloigne le jeune enfant. Il est très sceptique sur l’expression « der des ders » répétée par les pacifistes : « l’humiliation du traité de Versailles, le chaos et la misère en Allemagne, l’incurie de la République de Weimar » qui ne présage rien de bon pour l’avenir de son fils.

Julien souffre « d’obusite » symptôme post traumatique qui le laisse hémiplégique, tremblant, mutique et perdu dans son monde et la psychiatrie française de guerre est très en retard et ne propose que des électrochocs douloureux , brutaux et inefficaces (électrothérapie) . Seule une courte phrase d’une chanson de son enfance parvient à passer ses lèvres.

-Pauline toute occupée à retrouver une vie de femme et de mère malgré les difficultés de son mari qui ne supporte pas cette image de lui-même, doit aussi s’occuper de sa mère Maria qui vit seule dans sa ferme. Cette femme a eu la joie de voir son fils revenir de la guerre en bonne santé, épargné par les blessures meurtrières de cette guerre qui a tout anéanti et massacré sans pitié. Pauline va se trouver face à un gros dilemme, avec la crainte de tuer sa mère par une révélation que son cœur ne lui permettrait pas de supporter : Que doit-elle faire ? Elle accepte pourtant de s’occuper de ce soldat amnésique enfermé à l’asile qu’un médecin militaire dit être son frère. Elle se trouve face à deux frères qui ont le même tatouage !

-Louis Tallec, que l’on découvre en fin de roman, genre du type mercenaire condamné aux travaux forcés, a bénéficié d’une remise de peine contre un engagement dans l’Infanterie, « un voyou sans doute un criminel ». Enfant « mal né » d’une famille de sept enfants confiés à des institutions, captif de l’amour de Maria, lui qui n’a jamais eu de mère, et qui a trouvé enfin une famille où il vit heureux depuis 12 ans, et qui à nouveau va devoir reprendre la route.

C’est une magnifique écriture emplie de sensibilité et douceur. Un vrai plaisir de lecture. Et J’ai particulièrement apprécié le chapitre 35 quand Pauline aide le soldat amnésique à se tenir debout et marcher.





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Les portes du bonheur

Catherine Boissel a grandi à Isigny-sur-Mer, dans le Calvados, au seuil des marais du Cotentin, où vit sa famille depuis de nombreuses générations. Elle conserve un souvenir émerveillé de son enfance insouciante et libre au cœur de ce paysage sauvage et grandiose. Ingénieur d'études, elle travaille à l'Université Caen-Normandie (ESPE). Écrire des œuvres de fiction est resté pour elle un rêve pendant de nombreuses années. D'abord spécialisée en littérature jeunesse, elle a rédigé des articles dans des revues professionnelles destinées aux enseignants, ainsi qu'un essai consacré aux contes traditionnels. Alors qu'elle n'y comptait plus, au milieu des années 2000, un château fort en ruine au cœur des marais de Carentan lui souffle sa première nouvelle de fiction. Celle-ci est d'abord publiée dans un magazine, puis en recueil avec six autres textes. Suivent alors trois romans réunissant ses trois grandes passions : les marais du Cotentin, les chevaux et le Moyen Age.

Dans Les Portes du bonheur, si on retrouve les marais et les chevaux, elle aborde une époque plus proche de nous qui, pour des raisons familiales, lui tient beaucoup à cœur : la Première Guerre mondiale. Même si le thème des chevaux n’apparaît qu’en filigrane, l’histoire de Catherine Boissel fait partie de celles qui brisent le cœur et serrent la gorge. L’auteure a su rendre un hommage vibrant aux infirmières et médecins pendant la Première Guerre mondiale. Son récit fascinant rend parfaitement compte des difficultés de la médecine et des conditions horribles dans lesquelles les soldats tout comme les civils ont dû vivre.

Mais les âmes sensibles seront prévenues que Catherine Boissel n’hésite pas à étoffer son récit de scènes éprouvantes, parfois difficilement soutenables pour le lecteur. Aux côtés de Pauline et Henri, on découvre les horreurs endurées par les combattants, les membres à amputer, les visages défigurés et les maladies qui accompagnent les temps de guerre. De la boucherie des Éparges dans la Meuse au tristement célèbre Chemin des Dames dans l’Aine, Catherine Boissel raconte la guerre, la vie dans les tranchées, l’épuisement des hommes et ces milliers de vies fauchées pour rien…

Pourtant, malgré l’immense sentiment de gâchis et d’incompréhension, on ne peut s’empêcher d’espérer un avenir meilleur pour Pauline, de conserver, malgré cette guerre indifférente et absurde qui broie et détruit tout sur son passage, une infime mais tenace lueur d’espoir. Car finalement, ce qu’il faut retenir de cette poignante histoire, c’est que la vie finit toujours par reprendre ses droits…

Les portes du bonheur est un témoignage bouleversant de l’horreur et des atrocités commises pendant la Première Guerre mondiale autant qu’un vibrant hommage à toutes celles et ceux qui sont morts dans des conditions épouvantables.
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Celui qui vient avec l'orage

À l'issue de vacances passées sur les plages du débarquement, je cherchait des romans traitant du sujet.



Ave ce roman, il y a deux histoires parallèles. Les souvenirs d'un G.i indien venu se battre en France et à l'époque actuelle son petit fils qui cherche à en savoir plus.



J'ai beaucoup aimé l'enquête que mène le petit fils pour connaître la vérité sur son grand-père.



Cependant j'ai beaucoup moins accroché sur la romance du petit fils.



Question de goûts.
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Ce que disent les hirondelles

C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé la plume fluide de Catherine Boissel dans le dernier tome de la trilogie "Les portes du bonheur" parue aux éditions Presses de la cité.



Née dans un village du Calvados, Pauline a 17 ans quand commence la Première Guerre mondiale. Toute sa vie en est bouleversée: elle voit partir son cheval Pompon, mobilisé sur le front, recroise par hasard Henri, son amour secret la veille de son départ pour la Somme avant de décider de s'engager à son tour comme infirmière.



Pour clore cette trilogie, nous retournons en Normandie, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, retrouver l'attachante Pauline et Henri, qui est devenu son époux, mais surtout leurs enfants Simone, Noémie et l'aîné François, dit "Fanfan", personnage phare de ce tome, qui va vivre les désespoirs des premières amours, l'enrôlement le jour de ses vingt ans ainsi que la prison de laquelle, il s'évadera.



Il est possible de lire "Ce que disent les hirondelles" séparément car l'autrice revient sur les événements précédents tout au long du roman.



J'ai beaucoup aimé cette trilogie familiale addictive et bien écrite. Si vous aimez les lectures du terroir, les romans historiques, je vous la recommande.



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Ce que disent les hirondelles

En choisissant ce roman dans le catalogue de NETGALLEY, je n’ai pas fait attention au fait qu’il s’agissait du 3ème tome d’une saga familiale. En effet, Ce que disent les hirondelles fait suite aux Portes du bonheur et à La Chanson de Julien. Je ne pense pas qu’il s’agisse là d’un problème mais je pense que la suite de cette histoire familiale aurait gagné en attrait et en intérêt si j’avais lu l’ensemble des aventures des personnages. Certains protagonistes auraient été plus réels, la profondeur de leurs sentiments et émotions m’auraient davantage émue.



Dans cette troisième partie, nous sommes à la veille du 2nd conflit mondial, en pleine montée du nazisme en Allemagne. Le voyage d’Henri auprès de son ami allemand (dont je fais connaissance mais qui semble être un protagoniste principal des Portes du bonheur) en témoigne. Berlin apparaît comme incompréhensible, irréelle aux yeux de ce normand. J’assiste à un tableau que je ne connaissais pas (malgré mes nombreuses lectures sur cette période historique). Je suis, comme Henri, impuissante et heurtée par tant de gestes, de lois et de paroles à l’encontre des autres.



Pauline, sa femme, est restée en Normandie. Leur fils, François, surnommé Fanfan, fait l’expérience des premières amours. Il est touchant de gravité, de désespoirs et de désœuvrement. On entre dans le roman par lui, par sa désillusion. C’est un personnage auquel je me suis attachée. Et c’est tant mieux car il est l’un des personnages phare de ce troisième volet.



J’ai beaucoup aimé les aventures qui ponctuent ce final. L’auteure, Catherine BOISSEL, a une belle plume. Son objectif est de conclure sa saga, elle tisse les derniers fils de ses intrigues avec une expertise remarquable. Malgré mon ignorance du départ, j’ai été touchée par l’ensemble du récit, par le dénouement savamment raconté.



Voila qui me donne une belle impression de cette auteure et de ses livres que j’essaierai de ne pas manquer à l’avenir.
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La chanson de Julien

Une épopée familiale qui nous plonge dans la vie bouleversée de l’entre-deux-guerres, le retour très souvent tumultueux de ces jeunes soldats.

Pouvoir « retrouver sa place » et essayer de se reconstruire malgré tout …



Dans ce roman l’auteure distille avec finesse les émotions. Des sensations qui montent crescendo au rythme de l’intrigue !

Une écriture agréable et fluide et une belle psychologie des personnages. Le point fort de ce roman !

Malgré tout, rien de « spectaculaire » … « juste » un drame familial, un retour à la vie quotidienne comme tant d’autres à cette époque, mais un réel plaisir de se laisser captiver par cette intrigue bien orchestrée !!

Une belle mélodie qui devrait enchanter un vaste public et un beau voyage dans le terroir normand …




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Ce que disent les hirondelles



Chronique sur le livre « CE QUE DISENT LES HIRONDELLES » de Catherine Boissel

(Editions Les Presses de la Cité - 2022)





Catherine Boissel est une auteure française qui a grandi dans le Calvados. Elle a toujours rêvé d’écrire, mais ce n’est que dans les années 2000 qu’elle écrira ses premiers romans dans lesquels on y trouvera des références à ses passions : les marais, les chevaux, le moyen-âge et la grande guerre.



Parmi ses œuvres :



2011: « L’enfant du crépuscule », aux Editions Charles Corlet

2017: « Les portes du bonheur », aux Editions Presses de la Cité

2019 : « La chanson de Julien », aux Editions Les Presses de la Cité.



Dans ce dernier opus de la trilogie, on retrouve tous les personnages des précédents livres. Henri et Pauline Dherfeuil, leurs trois enfants, Noémie, Simone et Fanfan, Julien Vauthier, le frère de Pauline, revenu de la guerre de Verdun avec une âme d’enfant, sans doute pour oublier les horreurs de la guerre et se replonger dans ses souvenirs d’enfance. Henri lui-même revenu à moitié défiguré et qui n’est, lui non plus, plus tout à fait le même. Mais peut-on rentrer d’une guerre aussi effroyable sans être différent ?



Même si l’auteure n’a pas oublié les « anciens » personnages principaux de cette chronique familiale historique, ce dernier opus sera cependant plus axé sur Fanfan et ses premiers émois amoureux, ainsi que sur les prémices de la seconde guerre mondiale avec pour fin, l’inévitable. Après la découverte de cette sensation, cet état, qu’est l’amour, la vingtaine arrivée il sera enrôlé dans la guerre et vivra les mêmes horreurs qu’auront vécu son père et son oncle avant lui. Saura t-il arriver à surmonter les choses ignobles faites aux êtres humains à cette période de l’histoire ? Reviendra t-il sain et sauf ? Aura t-il lui aussi laissé une partie de son âme là bas ?



Henri Dherfeuil avait pourtant pressenti cette nouvelle guerre, et d’autant plus quand son ami allemand, Friedrich l’a invité à Berlin et qu’il a constaté de quelle manière ce dernier, rencontré à l’hôpital, avait lui aussi changé de vision sur certaines choses.



Avec l’arrivée de cette nouvelle guerre, de nouvelles atrocités, des catastrophes, des épreuves, des destructions, comment Julien Vauthier va t-il appréhender cette nouvelle guerre ? Henri saura t-il protéger sa famille ? L’arrivée de la Résistance changera t-elle quelque chose pour eux ?



Entre héros et collabos, à qui peut on encore faire confiance ? A qui doit-on à tout prix faire confiance ? Certains changeront-ils de point de vue et se tourneront-ils vers la pensée nazi ?



Dans « CE QUE DISENT LES HIRONDELLES », les personnages principaux des deux précédents opus passent au second plan pour laisser place à la nouvelle génération, mais ils ne sont pas oubliés pour autant et toujours aussi attachants. Cette chronique familiale, toujours aussi bien écrite, se lit d’une traite. Les chapitres sont courts et la plume de l’auteure est véritablement agréable à lire. Les émotions sont bel et bien là et c’est toujours avec un grand enthousiasme que je me plonge dans les livres de Catherine Boissel.







Au-delà de cela, ce dernier volet nous montre encore toute la force mentale et le courage que l’homme peut avoir dans des situations extrêmes pour protéger les siens. A l’heure où la seconde guerre mondiale fait rage, chacun le vivra de manière différente et pourtant, elle les rapprochera aussi. La guerre laisse des victimes, fait pleurer les âmes, nous permet de nous dépasser, nous fait faire des choses que l’on ne se serait jamais cru capable d’accomplir, mais cela sera t-il suffisant ? Et d’autant plus, pour ceux, malheureux, qui auront dû vivre deux fois une épreuve aussi terrible que peut être une guerre mondiale...



Un grand merci aux Editions Presses de la Cité et à Catherine BOISSEL pour leur confiance.
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Ce que disent les hirondelles

Genre : Roman historique

Avis : PASSIONNANT



J’ai rencontré Catherine Boissel, par hasard, sur le groupe de Joëlle Marchal. J’ai senti que son univers m’attirait, aussi avec la complicité des Presses de la Cité, ai-je eu la possibilité de lire son dernier roman : « Ce que disent les hirondelles ». C’est la suite d’une saga familiale se déroulant sur la période des deux dernières guerres mondiales mais après lecture de celui-ci, je sais que je peux les lire de façon indépendante sans être perdue.

Nous sommes en Normandie, entre les années 30 et 45. Henri, blessé lors de la première guerre mondiale, a dû abandonner bien des choses mais il vit auprès de Pauline un amour total et réciproque. La crise économique a ravagé l’Allemagne où un nouveau pouvoir est en train de s’installer dans l’indifférence générale. Henri, qui est parti à Berlin pour rendre visite à son ami, ne pourra que le constater avant de comprendre le danger que vont courir ses enfants, particulièrement son fils, Fanfan. Qui sera encore vivant à la fin du roman ? Je les ai tous accompagnés mais la fin a réussi à me surprendre.

Outre l’amour vrai qui unit Henri et Pauline, grandiose et à l’épreuve du temps, j’ai apprécié de vivre au plus près des personnages, prise dans leurs peurs, hélas leurs épouvantes, mais aussi dans la délicatesse des sentiments éprouvés.

La dureté de ce roman réside dans les détails de la vie de l’époque, une décennie déchirée, rageuse, immonde sur les champs de bataille et dans les camps ; son charme dans les amours adolescentes, l’amitié à l’épreuve de la terreur, l’amour sur lequel on s’appuie quand tout va mal.

Le journal tenu par Henri est source de multiples informations sur la vie en Allemagne avant le début de la guerre, et c’est à travers ces fictions savamment documentées que l’on peut essayer de percevoir ce que l’on ne veut pas imaginer.

Grâce à l’écriture à la fois romantique et pratique de Catherine Boissel, le roman se lit très facilement et ne peut s’arrêter avant la dernière page, la curiosité et la peur pour les personnages aussi attachants les uns que les autres, étant des moteurs puissants.

Je n’ai pas bien ou alors j’ai trop compris le sens du titre, mais il a vraiment attiré mon attention. J’espère que vous ne résisterez pas non plus à son appel.

Je remercie #NetGalleyFrance pour le Service Presse de #Cequedisentleshirondelles


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Ce que disent les hirondelles





Mon avis



Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Ce que disent les hirondelles », roman de Catherine BOISSEL que je remercie également pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.



La très jolie couverture m'a de suite interpellée et j'ai retrouvé avec grand plaisir la plume fluide et précise de Catherine.



Bien que n'ayant pas lu « Les Portes du bonheur » mais uniquement « La Chanson de Julien », je ne me suis pas du tout sentie perdue en lisant le troisième opus de cette très belle saga historique.

En effet, l'auteure revient sur divers événements qui se sont déroulés dans les précédents ouvrages, permettant ainsi aux lecteurs de mieux comprendre l'histoire.



Catherine BOISSEL nous emporte donc en Normandie en 1934 et nous retrouvons Pauline, son époux Henri et leurs enfants. Beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture des si jolis mots de l'auteure. Il faut dire qu'elle décrit à merveille les protagonistes de son roman qui sont vraiment authentiques et attachants.



J'ai beaucoup aimé ce roman historique romancé, tendre et dur à la fois, extrêmement bien écrit et documenté, très addictif également, que j'ai dévoré tant il me passionnait et refermé à regret..



Un très bon moment de lecture que je recommande vivement aux amateurs du genre.



Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com


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Les portes du bonheur

Au mois d'octobre 1914, à Brévigny, dans le Calvados, une affiche placardée sur les murs, ordonne la réquisition des chevaux de trait, des ânes, mulets et baudets. Auguste Vautier, propriétaire, exploitant, voit Pompon, son beau et fort percheron, requis pour aller transporter le ravitaillement des troupes sur le front. Sa fille Pauline a le cœur gros lorsque l'animal est emmené de la ferme. Son frère aîné, Julien a quitté lui aussi la demeure familiale il y a une dizaine d'années, suite à une violente dispute avec le père. Ce dernier lui interdit tout retour, et refuse à tout jamais de le revoir . Cependant il autorise son épouse Maria à lui envoyer des colis de vivres et des mandat sur le front.

Pauline participe à la vie rurale. Elle fait les livraisons de lait, de beurre et des diverses productions de la ferme. Elle passe au château où réside les D'Harfeuil, les châtelains locaux. Elle rencontre Henri D'Harfeuil, le fils avec lequel elle a joué, enfant. Pauline tombe éperdument amoureuse du jeune homme. Henri retourne sur le front. Il a quitté l’État Major pour être au plus près de ses troupes, dans le feu de l'action.

La guerre s'enlise. Les mouvements des militaires s'intensifient sur les départements du nord de la France, dans la Meuse, la Marne, la Somme, la Meurthe-et-Moselle. Et a l'arrière, dans le Calvados, loin du front, les fenaisons, les moissons et tous les travaux des champs sollicitent toutes les personnes disponibles. Il faut une main d’œuvre importante pour tout ce travail. Tous les jeunes gens ont été incorporés, les chevaux réquisitionnés. Il ne reste plus sur place que les personnes âgées et des hommes de plus de 40 ans.

Au cours de ses permissions, Henri Darfeuil, il a supprimé la particule, écrit à Pauline pour lui avouer son amour. Mais il n'envoie jamais ces déclarations.

En décembre 1916, Julien, gravement blessé annonce son retour, pour Noël. Auguste n'est pas prêt à l'accueillir. Mais un soir d'orage, César, le taureau, charge Auguste et l'encorne. Il décède des suites de ses blessures.

C'est le retour de Julien à la ferme familiale. Il est très diminué: il a perdu un bras et porte une prothèse. Mais il va travailler durement, régler toutes les dettes de son père. Il est assisté et aidé par deux ouvriers agricoles. La guerre s'éternise. Pauline sentant des dissensions avec son frère quitte, à son tour la ferme. Elle étudie sur le tas et devient infirmière. Elle va même sur le front. elle participe à la relève des blessés et des mourants. Au hasard de ces rencontres, dans un hôpital vétérinaire, tenu par les alliés anglais, elle retrouve Pompon. A la fin de la guerre, en novembre 1918, elle revient avec ce dernier, au volant d'un tracteur tractant une bétaillère. Elle traverse la France d4est en ouest...

Dans ce roman, Catherine Boissel narre des épisodes de la première guerre mondiale, vu du côté humain et vu du côté animal. Combien d'hommes ont péri dans cette boucherie ? Combien de chevaux, d'ânes, de mulets et de bœufs ont été décimes lors des divers combats ? Et tous ces grands blessés, ces gueules cassées, ces personnes lourdement handicapées...;; Et dire que 21 ans plus tard, une nouvelle guerre viendra encore endeuillée le pays....
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La chanson de Julien

Mon avis



Je remercie Catherine BOISSEL et Marie-Jeanne des Editions PRESSES DE LA CITE de m'avoir donné l’opportunité de lire, en service de presse, « La Chanson de Julien » et ainsi de découvrir la très belle plume de l'auteure.



La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.



Dans le prologue, Catherine BOISSEL nous emporte en 1925, à l'hôpital Ste-Anne de Paris où un homme invalide et amnésique, rescapé de Verdun, semble se souvenir de la faune et de la flore de son enfance..



Ainsi l'histoire débute en 1927 dans l'Eure où nous faisons connaissance avec Pauline qui vit dans un haras avec son époux, Henri, ancien soldat rentré du Front défiguré et leur fils Fanfan. Ce dernier craint ce père au visage différent des autres, caché par un masque de cuir.



Nous découvrons au fil des mots de l'auteure, les sentiments très forts qui unissent ce couple jusqu'au jour où Pauline reçoit un courrier de l'Hôpital Ste-Anne qui la fait douter de la véritable identité de l'homme prétendant être son frère et qui, depuis son retour de la Guerre, gère la ferme familiale aux côtés de leur mère. Pauline se voit contrainte de cacher ses soupçons à son mari.



J'ai beaucoup aimé Pauline qui est une femme forte, courageuse, généreuse et dévouée : une très belle personne.



L'auteure décrit à merveille la campagne Normande et dresse une fine analyse des sentiments des protagonistes de son roman, les rendant authentiques et attachants. L'intrigue est passionnante et le suspense bien mené.



J'ai beaucoup aimé ce roman régional historique émouvant, extrêmement bien documenté sur les plans historique, régional et médical qui aborde outre l'amour, les séquelles tant physiques que morales des rescapés de la Première Guerre Mondiale et les relations père-fils.



J'ai lu cet ouvrage pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement et je l'ai refermé à regret, les yeux humides..



Un joli COUP DE COEUR et un excellent moment de lecture.








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Les portes du bonheur

J'ai essayé de le lire en m'y reprenant en plusieurs fois mais à chaque fois je l'ai abandonné. Ce livre ne me dit rien de rien.

Je vous demande de m'en excuser.
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L'Enfant du crépuscule : 1057 en Normandie

Catherine Sevestre-Loquet conte la Normandie, elle fait revivre les coutumes des Vikings.

L'histoire se déroule dans les marais de Carentan, où un jeune garçon a été enlevé, Enguerran. Ses ravisseurs réclament une rançon. Dans le camp où il est retenu, Lini, un enfant de son âge l'adopte et se lie d'amitié avec lui. Lini est estropié, souffre d'une maladie rare, sait que sa vie sera de courte durée. Un secret entoure sa naissance. Un jour il entend la vérité et décide de délivrer son ami, envers et contre tout.
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Celui qui vient avec l'orage

Mon avis



Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse non rémunéré, « Celui qui vient avec l'orage », roman de Catherine BOISSEL, auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise. Je remercie également Catherine pour la gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.



C'est en nous transportant alternativement en 1944 sur les côtes Normandes puis en 2021 aux Etats Unis et en France que l'auteure nous conte l'histoire de Joseph et Millie ainsi que celle de Chayton et Léa.



Ainsi nous faisons connaissance avec Joseph, jeune GI Amérindiens qui a participé au débarquement en Normandie lors de la Seconde Guerre Mondiale. Celui-ci, à son retour aux Etats-Unis n'a pas parlé à ses proches de ses actions militaires. Ainsi, après son décès, Joseph a laissé en héritage à son petit-fils Chayton avec lequel il entretenait une relation privilégiée, son journal intime qui incite le jeune homme à se rendre en France afin de découvrir les secrets et drames du passé de son grand-père.

A son arrivée dans un petit village de Normandie, Chayton rencontre Léa, une jeune parisienne, divorcée, fragile et sensible que la vie n'a pas épargnée et qui cherche une seconde chance.



L'auteure rend ainsi hommage aux « code talkers commanches », ces militaires amérindiens qui, grâce aux messages codés qu'ils émettaient, ont oeuvré pour la libération de notre pays, pan de l'Histoire peu ou pas connu.

En mêlant amour, secrets et drames du passé, non-dits, vie et mentalités en milieu rural, jalousies, à l'Histoire, Catherine BOISSEL nous offre un excellent roman émouvant et addictif que j'ai lu pratiquement d'une traite tant il m'intéressait. 



Bonne lecture aux amateurs du genre.



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Ce que disent les hirondelles

24. Ce que disent les hirondelles - Catherine boissel - Belle et touchante chronique familiale d’une famille sans histoire aux personnages attachants. Henri et Pauline sont un couple uni en ces années 1930 dans leur petit village de Normandie. Avec leurs enfants, ils devront subir les débuts de la guerre. Tandis que la famille subit l’occupation, Fanfan, le fils aîné sera enrôlé dès ses 20 ans. Fait prisonnier, évadé, il poursuivra le combat dans la résistance. Il ne sera pas aisé de rester fort et fidèle à ses valeurs. Comment chacun vivra cette période douloureuse ?.



- je ne savais pas que c’était un tome 3. Malheur !! Je devrai tenter de trouver les tomes précédents. C’est vraiment une belle histoire. Cette famille est tes attachante. J’ai été bouleversé par leurs destins.
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