Citations de Cathy Ytak (163)
"Tu comprends rien, Yannick, tu vois rien, tu sais rien. Je suis autiste, bordel, Yannick, autiste ! Tu sais ce que ça veut dire, non ? Je pourrai jamais être comme toi, ni comme personne, alors tes émerveillements sur mes supposés talents et sur mes compétences, tu sais ce qu'ils cachent ? Tu sais la merde qu'il y a derrière ? Et comment j'en crève ? Tu sais ça ?" (p.41-42)
Je te sens parfois si frémissante dans cet univers de sensations exacerbées, ton rire devant le reflet d'une flaque d'eau, tes larmes pour une musicienne de rue, ton coeur battant face aux beautés que je ne sais pas voir. (p.38)
Quand on met des masques pour avancer dans la vie, il est parfois insupportable qu'un autre les décolle, même avec tout son amour. (p.29)
J'ai une voix d'homme. Non, je ne devrais pas le dire comme ça... J'ai une voix grave. Un peu trop grave pour une tessiture féminine. Au téléphone, personne ne peut deviner si je suis une fille ou un garçon. Si on me demande mon prénom, je dis Yannick, et ça n'arrange pas les choses. (p.14-15)
Les mêmes qui m'ont dit : "Ah bon ? T'es une fille qui aime les filles, toi ?" Et à qui j'aurais voulu crier : Non ! Je n'aime pas LES filles, pas plus que je n'aime LES garçons. LES filles, ça veut rien dire, LES filles...
C'est toi que j'aime, Brune, c'est tout. (p.8)
Mais dans la tête de tous ceux et celles qui sont là, sur cette vedette insubmersible, roule une autre histoire tragique...
Je voudrais partir avec toi p'pa. Mais tu n'as pas le pied marin. Bon ok.
Yannick : "C’est toi qui as envoyé l’appel de détresse ? "
Silas : " Oui… "
La collision a été si violente qu'elle a soulevé Silas et l'a projeté la tête la première dans une caisse de bars qui semblent le narguer de leurs yeux brillants (p. 26)
J'ai trouvé ce passage très drôle lorsque je l'ai visualisé. Lorsque j'imagine la scène, je trouve qu'elle a un côté un peu effrayant mais la chute est néanmoins rigolote.
La peur s'efface devant la lucidité de l'action.
« Elle se concentre sur le but de son voyage : Quentin. Quentin qui se rapproche à chaque lacet, chaque mètre gagné sur l’altitude, dans ce paysage à la fois âpre et grandiose, pétrifié de soleil. Quand soudain se forme dans son cerveau LA question qu’elle ne s’était jamais posée. Est-ce que Quentin l’attend, elle? »
« Elle marche droit devant elle d’un pas décidé, ne sent plus la fatigue, ne sent plus rien d’autre que cette fuite en avant qui la stimule et la tétanise en même temps. Ce qui se passe alors dans son cerveau échappe à toute logique. Une idée a jailli de nulle part et s’impose, terrassant toute possibilité de réflexion rationnelle : tout arrêter, en finir, mourir. Et là, d’un coup, tout se ferme en elle, comme on claque précipitamment les volets d’une maison avant l’orage. La lumière s’éteint dans son cerveau. Dans sa poitrine tout se disloque. Son corps donne des ordres qu’elle ne comprend plus. Déserté par la vie, il se mue par réflexe comme s’il cherchait la meilleure façon de s’anéantir au-delà de la douleur. »
Alors je vais vraiment demander à Maïa :
- Depuis quand tu me connais ?
Elle fera les sourcils en creux ou elle rigolera :
- Mais depuis ta naissance, t'es con !
Et je veux redemander à ma sœur :
- Depuis quand tu me connais ? Que tu me connais vraiment.
Là, je voudrais juste qu'elle réponde :
- Aujourd'hui. Je te connais depuis aujourd'hui. [p. 60]
Tu sauras trouver les mots, Mary, tu sauras. Tu diras la solidarité, le silence qu’on explose, tu diras le rire, surtout, qu’on a retrouvé ensemble, en militant contre cette putain de maladie. Tu n’oublieras pas...
Clément, Nolan, quand je vous lis j'ai l’impression d'avoir moins mal. Vos mails sont plus efficaces que les piqûres ! J'ai hâte de savoir avec qui parle la sirène et que Clément me raconte la vie d'Aïnara Scobier.
Comme on jette à l'eau du calme un cailloux ricochet...
On a cherché un caillou dans le sable. Ici,ils sont blancs, pas très lisses, un peu poreux, plutôt légers. On en a choisi un gros. Sur le dos du caillou,on a écrit ton nom au feutre de couleur, et puis les nôtres, pour représenter notre amitié, comme ça: Alwena, Nolan,Clément."
Citation choisie par Rios
La vie est bizarre et elle n'a aucun sens.
Tous les chats ont alors levé la tête et ouvert les yeux en même temps.Leurs pupilles brillaient dans la demi-pénombre, c’était impressionnant. Ils sont resté un moment tête dressée,immobiles.Puis le chat noir s’est levé et étiré de tout son long, comme pour donner le signal de départ.
Clément,Nolan et Alwena sont trois amis. Clément et Nolan partent en classe découverte, mais Alwena ne peut pas les accompagner. Alors les garçons décident de lui écrire tous les jours pour lui raconter leurs aventures sur cettte île mystérieuse. Alwena, quand à elle, leur confie une boîte dont ils devront prendre soin,mais dont ils ne connaissent pas le contenu.
J’ai bien aimé le livre car il parle d'amitié.
Julia.C