AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Cathy Ytak (163)


On n'a qu'un coeur. Le briser trop souvent doit nuire à sa santé autant que l'abus de tabac ou d'alcool.

[p33]
Commenter  J’apprécie          20
et la vie, je la trouve dégueulasse si je dois la vivre sans toi, si je dois désormais faire avec ton absence.
Commenter  J’apprécie          10
Mais si tu n’avais pas ouvert ton ordinateur, ton téléphone, ta télé, est-ce que tu serais en train de t’inquiéter ?
Commenter  J’apprécie          00
Mais t'appelles pas...
Alors si t'appelles pas... il faudra s'habituer à ce silence, à ce froid, à tout ce temps qu'il me reste à vivre sans toi. Prendre la mesure du vide que tu laisses, comme une lumière qu'on aurait éteinte dans une pièce, d'un seul coup, et sans personne pour la rallumer. (p.46)
Commenter  J’apprécie          20
Alors écoute-moi bien : tant que tu n'as pas la preuve de la mort de Benjamin, c'est qu'il est vivant. Tu m'entends, Lucas ? Vivant. Et arrête de regarder ces images en boucle, il y a de quoi se foutre en l'air tellement c'est déprimant. (p.34)
Commenter  J’apprécie          10
Un jour, Léa m'a dit : "Tu peux pas le lâcher un peu, ton copain ? Vous êtes pédés, ou quoi ?"
Je lui ai répondu : "Hein ? Mais n'importe quoi ! Lui, c'est comme s'il était de ma famille. Tu coucherais avec quelqu'un de ta famille, toi ? Moi non. Et si j'étais gay, je ne serais pas avec toi, je serais avec un mec. (p.18)
Commenter  J’apprécie          10
Au fond, les patrons, y’en a que de deux sortes : ceux qui te reluquent dès que tu rentres à l'usine et te mettent la main aux fesses à la première occasion, et ceux qui sont tellement pétris de religion que ça les rend impuissants. Avec ceux-la, au moins, on est tranquilles…
Commenter  J’apprécie          141
GIBUS - J'aime bien avoir le choix, j'ai le droit.
CAMI - Il a raison, Tosh. Dix fois le même jean, ça sert à quoi ?
TOSH - Surtout avec des trous partout.
GIBUS - Oui, mais c'est à la mode.
CAMI - Dans ce cas-là, mes jeans aussi, ils en ont, des trous. Et quand ils me vont plus, tu pourrais les récupérer.
GIBUS - Oui, mais toi, c'est des trous à force de courir partout. Moi, je veux des trous neufs.

[p35-36]
Commenter  J’apprécie          70
Rien ne me faisait sourire ni ne m’amusait jamais, j’étais entourée de couleurs qui ne voulaient pas s’associer, il n’y avait que la neige qui me ramenait à la raison, au calme, à la paix, mais je ne riais pas. Toi, tu m’as fait rire, Mathis, et ce soir-là, mon esprit était comme un oiseau, il volait aussi d’un arbre à l’autre, d’un lac gelé à un duvet de montagne…
Commenter  J’apprécie          20
D'un pas décidé, elle ne sent plus la fatigue, ne sent plus rien d'autre que cette fuite en avant qui la stimule et la tétanise en même temps.
Une idée a jailli de nulle part et s'impose terrassant toute possibilité de réflexion : tout arrêter, en finir, mourir
Commenter  J’apprécie          00
Le Livre de Nouvelles :
- Que veux-tu, je suis vieux, mon cher Manuscrit, et les voyages ne forment que la jeunesse. Lorsque je suis arrivé ici, il y a plus de vingt ans, nous bougions beaucoup, nous aussi. On ne nous remettait jamais à la même place, cela favorisait les rencontres. Mais avec les années...
Le Livre 4 (tout prêt du Livre de Nouvelles) :
- Les bibliothécaires sont arrivées, et elles ont tout rangé ! (p. 27)
Commenter  J’apprécie          00
Le Livre de la Police de l'Air et des Frontières :
- Stop ! Je suis le Livre de la Police de l'Air et des Frontières. Je suis la Loi. Montrez-moi vos papiers.
Le Livre de Géographie :
- Je ne suis fait que de ça. (p. 20)
Commenter  J’apprécie          00
Mais qu’est-ce qui nous pousse à toujours vouloir suivre ceux qui gueulent le plus fort ? À choisir le parti de celui qui ricane en montrant bien les dents ? C’est l’instinct, c’est la peur qui oblige à trouver refuge dans les cris de ceux qui gesticulent ? […]
C’est tellement facile d’aller vers du mauvais, du sombre, vers tout ce qui fait mal et qui blesse… […]
On oublie toujours ce qui nous fait du bien. Incapable de fabriquer quelque chose de beau, de doux à partager…
Commenter  J’apprécie          00
Et ce chagrin qui ne jaillit pas, qui ne remonte pas, qui semble tétanisé au fond d'elle, est-ce qu'il va rester là comme une bombe à retardement ?
Commenter  J’apprécie          10
Elle aimerait lui répondre : Dégage, fous le camp, disparais de ma vue, ta trouille, je m'en fou. J'ai déjà la mienne qui s'est incrustée là, profond, je ne sais même pas si elle partira un jour, je vais peut-être vivre avec ça toute ma vie, alors vraiment, tes regrets, tes remords, tes excuses, je m'en fous. Et s'il ne reste que le chagrin, c'est pas avec toi que je le partagerai.
Commenter  J’apprécie          00
Les élans de mon corps ne sont pas ceux de mon cœur.
Commenter  J’apprécie          10
Aimer d'un bout à l'autre, du cœur au corps, du corps au cœur.
Commenter  J’apprécie          00
Tout ce qui pouvait nous rapprocher nous éloigne l'un de l'autre.
Commenter  J’apprécie          00
Mais autiste Asperger, c'est pas une maladie, hein ! ça ne se soigne pas. C'est une manière atypique de voir et d'entendre le monde, de l'appréhender et d'interagir avec lui. Cela dit, il faut vivre avec cette différence-là, et ça, c'est pas facile... ça peut même être très handicapant parfois. (p.48)
Commenter  J’apprécie          00
Je n'ai pas compris à quel point le curseur de tes émotions et de tes sensations est poussé à l'extrême, en permanence et sans répit.
Pas compris à quel point tout ce qui est facile pour la plupart des gens est difficile pour toi, te poussant sans cesse à chercher de nouvelles stratégies, jusqu'à l'épuisement.
Pas compris à quel point chaque journée est un Everest à gravir avec trois bouteilles d'oxygène quand il en faudrait cinq, et que tous les jours tu te débrouilles avec ça comme tu peux. Que parler à un inconnu dans la rue ou à ta voisine de palier est déjà un petit défi qui t'éreinte, mais si brillamment relevé que personne ne se douterait des efforts que cela exige de toi, à chaque fois.
Que le moindre changement dans la routine de tes journées te paralyse, te stresse ou t'expose à la douleur.
Que tu dois, sans cesse, analyser, reprendre, reformuler tout ce que tu vois et entends pour parvenir à le comprendre.
Que tu es souvent saturée par trop d'informations que tu ne sais pas traiter de manière globale et satisfaisante. (p.42-43)
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Cathy Ytak (1131)Voir plus

Quiz Voir plus

As-tu bien lu "Le garçon d'écume"?

Quelle histoire la mère de Samuel lui raconte-t-elle souvent?

La petite sirène
Cendrillon
La belle au bois dormant
Robin des bois

7 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Le garçon des rives - Le garçon d'écume de Cathy YtakCréer un quiz sur cet auteur

{* *}