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Critiques de Cathy Ytak (498)
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Les mains dans la terre

« Chers parents, j’arrête mes études. Je renonce à ce diplôme que j’aurais probablement obtenu avec une mention très bien. Je renonce du même coup à cette vie que vous m’avez offerte jusqu’à présent. »

Gloups !

Quel est le parent qui accepterait d’entendre cette phrase de gaieté de cœur ?

Pas moi, en tout cas !

Mais bon, je ne suis pas du tout comme les parents de Frédéric, égoïstes, enfermés dans leur petit (enfin, non, grand) confort de riches ; le père est un homme d’affaires qui adore « vider les usines ». Ils partent en vacances, au Brésil....pour se dorer au bord de la piscine. Surtout pas pour faire de visites culturelles ou pour aller à la rencontre des gens. Car les Brésiliens...brrr...ils sont pauvres, horreur !



Frédéric, lui, se sent de plus en plus mal avec ses parents. Et c’est justement lors des vacances au Brésil que le déclic se fait : il fausse compagnie à ses parents et se rend dans la ville voisine où les gens sont si démunis mais si gentils. Le potier lui offre même un « Caruarú », statuette de 10 cm de haut, au pied fêlé.

Cette statuette, finalement, c’est lui. Lui qui va, bringuebalant, qui essaie de se tenir debout entre la volonté de ses parents et son penchant pour une vie saine, propre, respectueuse de l’autre. Cette statuette déterminera sa vie future, sa vie d’Homme fier de l’être. Les études pour « faire comme papa » : fini. Vive le métier proche de la terre, proche de la Nature et de ses joies simples.



Ce tout petit roman destiné aux ados (je dirais aux environs de 14 ans) pose les jalons d’une vie meilleure, où l’altruisme, où l’écologie, où l’humanitaire priment. Bien sûr, c’est un peu trop simpliste, un peu trop tranché, où les parents passent pour des vrais méchants, mais n’empêche : il offre à nos jeunes une vie autre que celles qu’ils mènent, tout entière tournée vers eux-mêmes, leurs selfies, leurs réseaux sociaux, leur égocentrisme de ceux qui vivent du bon côté du monde (oui, bon, je sais, j’exagère quand même un peu, ne vous formalisez pas, c’est pour la bonne cause).



Merci aux éditions « Le muscadier » pour cet envoi dans le cadre de l’opération Masse critique ; la collection « Rester vivant » « éveillera le sens critique de l’ado et lui permettra de poser un regard incisif sur nos comportements ». Pari tenu !



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Tu vois, on pense à toi !

Ma fille devant lire ce livre dans le cadre d'un prix littéraire, je me suis lancée dans la lecture à ses côtés. Bien m'en a pris car je ne l'aurais pas du tout ouvert s'il n'avait tenu qu'à moi !



Il sera donc question d'Alwena, cloîtrée au fond d'un lit d'hôpital, et de ses deux meilleurs amis, Clément et Nolan, qui lui écriront tous les jours de l'île Scobier sur laquelle ils se trouvent dans le cadre d'une classe de découverte.



J'ai été surprise en premier lieu par le ton résolument contemporain adopté par Cathy Ytak : dans l'écriture et les dialogues mais aussi dans sa façon de percevoir les choses (je pense notamment à un passage sur l'homosexualité - c'est fou de devoir encore relever ça dans un billet de nos jours).



J'ai été surprise également par la tournure que prennent les événements vers la fin du récit. Habituellement, lorsque je lis un roman jeunesse, je sais très vite comment il va se terminer. Eh bien ici pas du tout !

Le récit, qui frôle parfois le fantastique, prend un tournant radical pour entrer de plain pied dans la vie réelle. Cela donne l'occasion à l'auteur de montrer les bienfaits de l'imaginaire sur le réel, et inversement. On ne peut pas vivre seulement dans son imagination sous peine de se couper du monde.



Cathy Ytak a vraiment réussi à donner corps à ses personnages en leur donnant une consistance qui manque parfois dans les premiers romans pour enfants.

Sans doute le fait d'ancrer son récit dans un lieu qui existe vraiment n'y est-il pas pour rien. Elle distille des informations sur l'île d'Aix (Charente-Maritime) qui, si vous ne connaissez pas du tout cet endroit, comme c'est notre cas, donne fortement envie de s'y rendre ! Visites du Fort Liébot, des phares, du musée africain et napoléonien, des petites rues commerciales...



Ce fût donc une très bonne découverte que ce roman jeunesse sur l'amitié et sur le bonheur que l'on peut trouver à la fois dans le monde réel et dans les histoires.
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50 minutes avec toi

Leçon de secourisme, règle n°1 : si vous êtes témoin d'un malaise cardiaque, trouvez le défibrillateur.

Et après ? Aucune idée.

Appelez le Samu (15) ou les pompiers (18).

Pas la police, ils répondent trop lentement.



Cet adolescent a vu son père s'écrouler, mais il ne fait rien, il attend.

« Un coeur peut se remettre à battre. Mais avec toi, le mien bat dans la douleur depuis dix-sept ans, et jusqu'à présent, il y a peu de raisons que ça change. »

Pendant 50 minutes, le fils en colère monologue, vide son sac.

Cet homme respectable, époux aimant et attentionné, est/était un mauvais père, injuste et violent.



Malgré la gravité des sujets, je n'ai pas été vraiment touchée par cette histoire et je ne saurais dire pourquoi.

Peut-être trop de ressemblances avec d'autres livres (écrits après celui-ci) traitant des mêmes thèmes ?
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La seule façon de te parler

Nine ne supporte pas l’école. Chaque matin, quand le réveil sonne, elle attaque la journée avec un terrible mal de ventre. Chaque matin, le trajet en car est son chemin de croix : « Un haut-le-cœur. L’estomac qui se retourne comme une chaussette. Dès que je l’aperçois. Le collège. »



Nine est en 5ème . Elle a redoublé sa 6ème et se dit que jamais elle ne tiendra jusqu’à la fin de la 3ème. Et encore, heureusement qu’Ulysse est là ! Tellement beau, tellement craquant ce pion ! Bien sûr, il est trop vieux pour elle, mais la jeune fille ne peut s’empêcher de penser à lui du matin au soir. Et quand elle apprend que son petit frère Noah est scolarisé au collège, elle se dit qu’elle a trouvé le moyen d’approcher celui qu’elle aime. Sauf que Noah est sourd. Il ne va donc pas être simple de lui parler. A moins d’apprendre la langue des signes…



Très joli portrait d’une élève en souffrance. Pas une gamine turbulente ni violente, pas une grande gueule perturbatrice. Juste une préado qui s’ennuie et ne trouve pas de sens à sa présence entre les murs de son établissement. Un monde trop bruyant, trop agité pour elle. Un monde où on lui demande de construire son avenir alors qu’elle ne sait pas encore qui elle est et ce qu’elle va bien pouvoir devenir. Nine est attachante en diable et on ne peut que compatir face à cette situation qu’elle subit, à cette douleur qui lui pourrit la vie.



Le propos se veut constructif, positif. Sans tomber dans le conte de fée cucul. Oui, il est possible de trouver sa voie, même quand l’horizon semble bouché. Et non, le chemin pour y parvenir n’est pas une route bordée de licornes pailletées et de fleurs des champs. Une évidence qu’il est parfois bon de rappeler. Cathy Ytak le fait avec le talent et la plume pleine de sensibilité qui la caractérise.




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Têtes hautes

Angèle, jeune Penn sardin, monte à Paris pour travailler comme bonne dans la famille de Carol et Suzanne, deux jeunes filles émancipées. Sa soeur Yarig reste à Douarnenez, où la grève couve dans les vingt-et-une sardineries, en cette fin d’année 1924.

Les horaires de travail à l’usine sont fonction de l’arrivée des bateaux, car les poissons ne peuvent pas attendre, faute de système de refroidissement. Rentrées chez elles au milieu de la nuit, elles sont souvent rappelées quelques heures plus tard. Plus d’une a commencé avant 13 ans, l’âge légal. Le climat social est propice à de nombreux échanges au sujet de ces conditions sociales.

À Paris, les bonnes ne sont pas mieux loties. Si, elles ont un toit, l’eau courante et la lumière, elles sont rarement payées : une fois le billet de train aller remboursé, toutes sortes de retenues et d’amendes viennent retarder leur première paye. Et les horaires sont tout aussi éreintants. Angèle s’y fait, elle encaisse la fatigue, le mépris et les moqueries incessantes. « Elle a hérité de son père, originaire de l’île d’Ouessant, un corps charpenté, aussi lourd que celui d'un cheval de labour. Sérieuse, entêtée, toujours un peu inquiète… trop sérieuse. Trop soumise, sûrement. »

Carol et Suzanne vivent avec Irina, leur mère, veuve, immigrée russe qui s’est remariée avec Pierre-Guillaume, une brute réactionnaire qui « fait partie de ces hommes obtus et très attachés aux traditions », et qu’elle supporte pour assurer un certain confort à ses filles. Les deux soeurs sortent à Montparnasse, dans les lieux à la mode. La première s’habille en homme et la seconde prend (trop !) régulièrement de l’héroïne, quand elle ne s’enivre pas d’alcool plus que de raison. Carol confronte sa mère à propos de la décision prise lors de sa naissance, de ne pas « “rectifier“ la nature », de la laisser « inter sexuée » (plutôt qu’hermaphrodite) au lieu de la charcuter et de choisir à sa place. Médecin mariée à un chirurgien cela leur eut pourtant été facile. Ils ont décidé de respecter le corps de leur enfant même s’il n‘était pas tout à fait « normal ».



Cathy Ytak brosse le portrait de jeunes femmes émancipées, chacune à leur manière, dans les années 1920. Leurs histoires se croisent et se rejoignent sur fond de grève des sardinières. Même si celle-ci occupe une place très importante, elle sert surtout de décors et de prétextes à réflexions, toujours fort subtilement amenées. Plus qu’un simple roman historique, elle développe une véritable intrigue, avec des personnages consistants, interroge sous tous ses aspects la condition féminine (dans la famille, au travail, face au mariage en cette période particulière après l’hécatombe d’hommes pendant la Grande guerre, dans la société, à l’université…) et aborde une question de genre rarement – si ce n’est jamais – évoquée dans la littérature jeunesse.





Article à retrouver sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451 :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Tu vois, on pense à toi !

Un joli trio amical. Tandis que Alwena se trouve à l’hôpital suite à un accident, ses deux amis, en classe découverte, vont entretenir leur amitié en échangeant des courriels avec elle. Lui conte que sur cette île de Charente-Maritime sans voiture une curieuse femme se promène avec un landau. Un roman court à la forme moderne et bien écrit dont le déroulement change des romans jeunesse avec un retournement inattendu.
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Libres d'être

Un livre engagé dès son titre fort et riche de son message : "Libres d'être". Suivent deux textes engagés écrits par un homme et une femme, qui se font écho avec beaucoup de justesse. Un message pour toutes les Femmes, celles d'hier, d'aujourd'hui et de demain, qui dresse une véritable synthèse sur les conditions de la femme et qui rappelle quelques vérités fondamentales.
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Pas couché

L’amitié entre fille et garçon, ça existe ? Manon en est persuadée et rien ne compte plus pour elle que sa relation sans nuage et sans ambiguïté avec Timothée. En dépit des moqueries de leurs camarades, ils continuent à régulièrement se voir et s’envoyer des textos…

Jusqu’à cette nuit, 2h03 du matin, où tout bascule…



Un très beau récit qui offre une voix à l’amitié. L'auteur évoque avec justesse la jalousie des autres et la question du désir qui peut naître à tout moment… Un magnifique chant aux sentiments qui ouvre vers la réflexion…
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Le garçon des rives - Le garçon d'écume

Sylvain vit sur une péniche avec son chien et ses parents. Ni l'école ni ses copains ne lui donnent envie de rester longtemps sur la terre. Mais cela ne l'empêche pas de se faire des amis et d'être heureux. Samuel l'aperçoit souvent et les deux garçons espérent qu'une halte les amenera à s'entretenir autrement que par geste. Samuel est d'autant plus impatient que la surdité de ses parents est pour lui une sorte d'enfermement...



Deux histoires, deux auteurs avec pour fil conducteur la péniche comme une allégorie de la vie et des chemins qui se croisent. Chacun des enfants a une véritable richesse, une différence qui le singularise mais sans pour autant les éloigner du bonheur. Une lecture douce, poétique


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La seule façon de te parler

Nine n'est pas à l'aise au Collège. En difficulté scolaire et avec seulement une amie, elle vient chaque matin avec le mal au ventre.



L'arrivée d'Ulysse, un nouvel assistant d'éducation lui permet d'envisager un peu plus sereinement la journée d'école. Afin d'attirer son attention, elle décide de se lier avec son jeune frère Noah, lui aussi collégien dans la section spécialisée des sourds.



Ce sera pour la jeune fille la découverte d'un autre monde avec l'apprentissage du langage des sourds mais aussi de leurs codes, leur univers.



Nine ne verra bien vite plus le collège de la même façon...



Un roman qui fait battre les coeurs avec au centre la relation des jeunes avec l'école mais aussi et surtout avec les autres.



J'ai trouvé l'héroïne très bien racontée avec son mal être mais aussi ses espoirs. Le roman est très optimiste puisque la découverte d'autres portes sera l'occasion d'une véritable métamorphose pour Nine.





Un livre rayon de soleil :-)




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Le garçon des rives - Le garçon d'écume

Sylvain vit sur une péniche avec ses parents et ne quitterait ce style de vie pour rien au monde. Samuel, lui, vit sur la terre ferme, sur les bords d'un canal, et rêve d'échapper à l'emprise de Mélissa, fille d'amis de ses parents sourds, et aussi d'aventures. A chaque passage du bateau, le garçon d'écume voit le garçon des rives et chacun souhaite rencontrer l'autre...

J'aime beaucoup cette collection boomerang où deux récits tête-bêche se rejoignent pour ne former au final qu'une seule histoire. Ici, l'originalité supplémentaire est qu'il y a deux auteurs, Thomas Scotto et Cathy Ytak.

L'histoire de cette rencontre entre ces enfants aux modes de vie si différents est très poétique et ce rendez-vous permet de croiser deux points de vue.

A partir de 7/8 ans.
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Tu vois, on pense à toi !

Deux enfants en vacances à la mer avec leur classe envoient des messages électroniques à leur amie qui est à l'hôpital.



Ils lui racontent leur voyage et les activités auxquelles ils participent. Ils ont amené avec eux une boîte confiée par Alwena. Un jour, ils apercoivent une vieille femme étrange qu'ils décident de suivre...



Un roman épistolaire sous le signe de l'amitié. Le lecteur se demande pourquoi la jeune fille est soignée et ce qui va arriver aux garçons.



Alors que le récit s'envole à la lisière du merveilleux, il prend forme et propose une véritable cohérence qui met en valeur les liens humains.



Les textes sont courts et faciles à lire et les propos très positifs et réalistes.



A lire !


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Tu vois, on pense à toi !

Un roman qui s’adresse à de jeunes adolescents mais qui peut faire office de livre « feel good » pour les grands !

Cap sur la Charente Maritime et l’île Scobier, tout à côté de l’île d’Aix. Clément et Nolan y sont en classe découverte durant dix jours. Cependant, leur amie de toujours, Alwena, ne peut être avec eux car suite à un accident, elle est clouée sur un lit d’hôpital.

Ils lui ont promis en partant de lui écrire un mail chaque soir pour partager avec elle un peu de leur séjour. De son côté, Alwena leur a confié une mission à accomplir ; vont- ils relever le défi ? Ils s’échappent un peu du groupe pour découvrir des mystères, des légendes pour de vrai ou pour de faux, des cailloux plein de magie, et une amitié forte comme le roc.

« Ce caillou, tu pourras le laisser sur ta table de nuit, à l’hôpital. Il te parlera de l’île Scobier, celle qui existe en vrai et celle qu’on a inventée pour toi.

Peut-être même qu’il accompagnera tes rêves. Et si tu ne dors pas la nuit, rien qu’en le regardant, tu sauras que tu as deux amis qui pensent à toi : Clément et Nolan ».



Un joli roman sur les liens amicaux intenses de l’enfance.

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50 minutes avec toi

Aujourd'hui, en classe, mes étudiants ont lu un extrait qu'ils avaient choisi... Grand moment d'émotion: l'une choisit l'extrait qui fait écho à sa propre souffrance: un père à 2 visages, une visage public et puis, en privé, un visage bien moins sympathique. L'autre choisit un extrait par lequel il met en évidence son refus de toute violence physique...Puis témoigne à son tour de ses difficultés à gérer ses émotions... Chacun, à sa manière apporte sa réflexion et nourrit celle des autres. Un réel bon moment de lecture et de partage... Merci à ces élèves!
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Mes petits pots de yaourt

J'avais déjà en ma possession un livre de recettes de yaourts des éditions Solar, mais je dois dire que je n'ai pas résisté à celui-ci (je suis fan des éditions Marabout que voulez-vous). Du même acabit, il contient une cinquantaine de recettes de yaourts sucrés et salés qui vont donc accompagner vos repas en tant que desserts ou comme sauces pour vos plats.



Les premières pages vous expliquent comment faire les choses bien. Ce qui peut aider, je vous assure. Vous découvrez ainsi comment choisir votre lait, le ferment, comment faire cuire vos yaourts (yaourtière, four, cocotte-minute), et pour finir des petites astuces pour vous aider quand vos yaourts n'ont pas trop la forme (trop liquide, pas assez...).



Et donc, après vous être familiarisé avec la préparation de base, vous pouvez enfin vous amuser. Adieu les yaourts trop acides, trop "chimiques", pas assez originales... Vous avez le choix entre les yaourts avec confitures (abricots, banane-fraises...), les yaourts avec "morceaux" (fruits, fruits secs, coulis, sirop, épices...). A vous de choisir pour varier les plaisirs. Pour les salés, découvrez avec plaisir les soupes et les sauces pour ajouter un peu de douceur à vos repas.
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Ça change tout !

Ça change tout !



Camille aime Baptiste.

Baptiste aime Camille.

Qu'est-ce que cela change me direz-vous ?

Eh bien, TOUT !



Après un échange de poème exprimant leurs sentiments, les deux amoureux vivent leur vie, partagent des activités à deux. Et cela change tout... car la vie leur paraît plus douce, plus agréable, puisqu'ils sont à deux pour la partager et peuvent vivre pleinement leur amour au grand jour.



Sans vous révéler la fin, cet album aborde subtilement les sentiments amoureux entre deux personnes.



Un album qui m'a séduite par son texte et son histoire bien que les illustrations ne m'aient pas touchées.
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La seule façon de te parler

Un si petit livre peut contenir tant de messages... Cathy Ytak nous parle de la différence, des problèmes que les adolescents peuvent rencontrer dans leurs années collèges, de la puissance de la parole, mais aussi de la mystérieuse langue des signes.



Avec le fim La famille Bélier, les sourds-muets ont été mis en avant dans la France entière. Une façon de montrer la normalité de ces personnes au handicap mineur, mais aussi les stéréotypes que se font les êtres extérieurs. Dans ce livre-ci, Nine, une jeune fille valide, veut se rapprocher de Ulysse, le pion, dont elle est secrètement amoureuse. Pour se faire, elle va essayer de se rapprocher de son frère, Noah... le seul problème : celui-ci est sourd. Nine va alors prendre des cours de langage des signes pour pouvoir apprendre à communiquer avec Noah.



C'est un ouvrage très émouvant, qui fait beaucoup réfléchir. Nine ne voit pas Noah comme un être à part, bien au contraire, elle essaie de se rapprocher de lui, sans avoir peur du mur qui les sépare. C'est une jeune fille au grand coeur, très ouverte d'esprit. Mais il faut que vous sachiez que Nine avait une peur bleue du collège - une envie quotidienne de vomir, des douleurs dans le ventre... tout comme Noah ! Cependant, en ayant la certitude de se revoir chaque jour, les deux jeunes gens abandonnent peu à peu (et sans s'en rendre compte), leur trouille du collège. Ils se redonnent simultanément goût à la vie, goût à l'école, envie d'apprendre et de partager.



Si j'en avais l'occasion, là, maintenant tout de suite : je me mettrais à apprendre la langue des signes ! La seule façon de te parler est un ouvrage très constructif, rempli de gaieté et de bonne humeur. A mettre entre les mains de tous les adolescents collégiens !
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Pas couché

« Je n’ai pas couché avec Timothée. Alors ça suffit cette histoire. Timothée, c’est mon ami, c’est tout. » Difficile de faire taire les rumeurs. Difficile de convaincre les autres filles de la classe qu’une amitié sincère et profonde entre deux personnes de sexe opposé ne doit pas obligatoirement finir dans un lit. Alors pour mettre les choses au clair, Manon remonte le fil de l’histoire. Une première rencontre tout à fait anodine (« on a dû échanger deux phrases sans intérêt, et puis ça s’est arrêté là ») et un rapprochement qui se fait petit à petit, renforcé par une passion commune pour les vinyles et les chanteurs poètes des années soixante-dix ou quatre-vingt. Timothée est juste devenu son ami, c’est aussi simple que cela. Et pour elle, l’amitié, c’est tout. Même quand Timothée sort avec Maelys, Manon s’en réjouit : « J’étais heureuse. Ça vous dépasse ? C’est parce que vous ne savez pas ce que c’est que l’amitié. » Mais sa vision atypique des relations filles/garçons va être bousculée par un événement inattendu…



Un beau texte, intelligent et qui sonne juste. La voix de Manon coule avec naturel, le cheminement de sa réflexion est parfaitement construit. J’ai aimé qu’elle ne s’arc boute pas sur ses certitudes, qu’elle ne reste pas enfermée dans ses convictions. Parce que finalement, les choses ne sont pas si simples, la frontière entre l’amitié et l’amour peut parfois être poreuse, même si on pense avoir construit des barrières infranchissables : « Entre l’amour et l’amitié il n’y a rien, même pas un lit. L’un est dans l’autre, intimement lié. Mais l’amitié, elle survit à tout, y compris aux désirs inconnus, aux désirs impromptus. Il faut cesser d’en avoir peur, et se dire que si ces désirs existent, ils existent, qu’ils sont une des multiples composantes de l’amitié, que rien de ce qui est partagé ne peut être mauvais. »



Intelligent je vous dis. Et réaliste, pertinent, drôlement bien écrit. Bref, vous avez compris où je voulais en venir…
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D'un trait de fusain

Mary, Monelle, Julien et Sami. Ils sont quatre. Lycéens. Au début des années 90. Dans leur quotidien débarque sans prévenir cette saloperie de sida dont trop peu de monde parle. C’est l’heure des premiers amours, des premières fois, des premières confrontations avec l’hypocrisie des adultes, des premiers engagements politiques, de la prise de conscience effrayante qu’avec ce virus la jeunesse n’est plus forcément synonyme d’avenir et d’insouciance.



Cathy Ytak signe avec ce Trait de fusain un splendide roman. C’est beau, triste, touchant, à la fois d’un réalisme cru et traversé par beaucoup de douceur. Elle montre la surprise, le coup de massue, l’impossibilité d’y croire (« Parce que ce genre de chose, ça n’arrive pas à des gens comme eux. Ils sont trop jeunes, trop ordinaires, trop… quelconques. »). Elle dit la rage, la colère et la résignation, la joie de vivre, les amitiés qui se fissurent ou se renforcent, la perte définitive de l’innocence. Elle revient aussi sur les premiers pas d’Act Up en France, ses actions coup de poing pour frapper l’opinion, l’élan de vitalité qui portait les militants malgré l’ombre de la mort planant sur beaucoup d’entre eux.



Plus que tout, j’ai trouvé ce texte d’une grande dignité, loin du tire-larmes vers lequel il aurait été facile de basculer. Pas de pathos ni de jugement mais une empathie débordante et contagieuse qui met du baume au cœur en dépit de la douleur et de l’injustice qui laboure les tripes. Un bijou de sensibilité.
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La seule façon de te parler

Nine déteste le collège, elle a mal au ventre tous les matins en descendant du car scolaire. Cela change lorsqu’arrive Ulysse, un nouveau « pion ». Nine le trouve trop beau, se dit qu’elle est amoureuse mais elle est en cinquième et lui a quasiment le double de son âge alors comment l’aborder ?



Bah facile, on va s'intéresser au petit frère Noah, à peu près du même âge que Nine pour conquérir le cœur du plus grand. Le problème est que Noah est sourd... A ce moment-là et pour donner un but à sa vie de collégienne, Nine va commencer à apprendre la LSF, langue des signes française ; pour pouvoir communiquer avec Noah...



Roman jeunesse à la thématique originale, certains passages auraient gagné à être un peu plus développés. A conseiller aux collégiens curieux !

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