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Citations de Charles-Ferdinand Ramuz (533)


Tout est changé. Il ne faut jamais regretter ce qui n'est plus ; je ne le regrette pas, je le constate en passant.

page 104
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Oh ! dit-il, ça ne vaut pas cher, c'est méchant, c'est jaloux, c'est envieux. et puis c'est plein de gourmandise...

Chapitre X
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Elle était avec nous, elle était comme une parure qu'on aurait eue à notre vie.

Chapitre IX
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(...) : regardez bien, sous les montagnes, regardez bien, parmi les pierres et dans le sable, ou sur cette eau grise d'abord, puis jaune citron, puis jaune orange ; ensuite il semble qu'on navigue dans un champ de trèfles dont on dérange les tiges avec les rames. Elle a été tout à fait chez elle ici, peut-être, pendant quelque temps, parce qu'il n'y avait personne, c'est-à-dire qu'il n'y avait qu'elle et nous ; elle et nous, et les choses et nous.

Chapitre IX
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Il a vu que les montagnes en ce moment avaient été atteintes sur leur côté par le soleil qui descendait, en même temps que sa lumière était moins blanche ; il y avait comme du miel contre les parois de rocher. Plus bas, sur la pente des prés, c'était comme de la poudre d'or; au-dessus des bois, une cendre chaude. Tout se faisait beau, tout se faisait plus beau encore, comme dans une rivalité. Toutes les choses qui se font belles, toujours plus belles, l'eau, la montagne, le ciel, ce qui est liquide, ce qui est solide, ce qui n'est ni solide, ni liquide, mais tout tient ensemble ; il y avait comme une entente, un continuel échange de l'une à l'autre chose, et entre toutes les choses qui sont. Et autour d'elle et à cause d'elle, comme il pense et se dise là-haut. Il y a une place pour la beauté.

Chapitre VIII
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C'est alors qu'elle était reparue ; et il y avait eu une grande joie sur les montagnes. Elle s'est avancée, elle s'avançait sous le châle de soie ; dans le mouvement en avant de la marche, on voyait les longues franges monter en glissant le long de ses jambes, puis aller de chaque côté de leur rondeur en s'écartant. elle a posé ses beaux pieds nus sur les cailloux. Et tout à coup le châle jaune l'a quittée, - (...).

Chapitre VIII
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Cette traînée, cette fille des rues, cette on ne sait pas quoi, cette on n'ose pas dire...

Chapitre VI
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On arrivait ensuite à l'endroit où les berges se rapprochent et là, le volume de l'eau se resserrant, elle devient plus profonde et tombe de petit étage en petit étage par des cascades que les truites remontent d'un coup de queue ; (...).

Chapitre VI
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Où la beauté pourrait-elle trouver place parmi les hommes, comment trouverait-elle place parmi eux ?

Chapitre VI
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Elle s'était mise en chemin ; (...). ici déjà brillaient à ses yeux pour lui plaire toutes sortes de belles pierres peintes, (...).

Chapitre V
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De fait, après les premiers récits d'Aline ou de Jean-Luc persécuté, l'inflexion donnée aux titres de ses romans manifeste clairement la dimension allégorique et collective que Ramuz entend leur donner, au-delà du destin individuel d'un personnage.

Préface
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Romancier de l'amour impossible et de la solitude indépassable des hommes, Ramuz n'a cessé d'explorer (à chaque fois pour les mettre en échec) toutes les pauvres tentatives humaines pour établir une relation heureuse avec l'autre et avec le monde, et par là-même reconquérir l'unité supposée première. De la petite Aline des commencements, bouleversante fille mère infanticide, jusqu'à la mal mariée Isabelle, lumineuse héroïne de Si le soleil ne revenait pas, il semble bien pour l'écrivain que nous ne soyons jamais que "posés les uns à côté des autres", selon une formule qui revient souvent sous sa plume. Elle donnera son titre à l'un de ses nombreux romans abandonnés et, dans La beauté sur la terre, c'est la petite Émilie qui l'exprime, désespérée par l'infidélité de son fiancé.

Préface
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[...] rien ne vous est donné qu'on ne donne[...]
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