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3.28/5 (sur 80 notes)

Nationalité : Japon
Né(e) à : Iwakuni, Yamaguchi , le 28/11/1897
Mort(e) à : Tokyo , le 10/06/1996
Biographie :

Chiyo Uno est romancière et créatrice de kimonos.

Elle voit le jour dans une famille de fabricants de saké de la région d'Hiroshima. Elle se retrouve orphelinede mère à l'âge de 2 ans
Elle fait ses études au lycée de filles d'Iwakuni, qu'elle quitte en 1914.

Comme beaucoup de jeunes Japonais des années 1920, elle est fascinée par la culture américaine et européenne et commence à vivre une vie de femme libérée.

Le premier prix que le journal Jiji Shinpō décerne en 1921 à sa nouvelle intitulée Le visage fardé marque ses débuts dans la carrière d'écrivain. Elle quitte son premier mari et s'installe à Tokyo.

Suivent des œuvres d'une grande qualité telles que Confession amoureuse (1933-1935), D'agréables adieux (1935) ou Regrets et, surtout, ce qu'il est admis de considérer comme son chef-d'œuvre, Ohan, dont la publication, commencée en 1946, ne s'achève qu'en 1957.

Fondatrice du magazine "Style" (Sutairu), en 1936, elle a participe à l'élaboration du magazine littéraire "Buntai", fondé en 1938 par Kitahara Takeo.

Elle reçoit en 1972 le prix de l'Académie des Beaux-Arts, puis en 1982 le prix Kikuchi qui vient couronner une œuvre inlassablement vouée à l'analyse des passions.

Figure marquante de ces "môga" ("modern girls") désireuses de secouer le joug des traditions et du conformisme masculin, Uno Chiyo s'est battue pour acquérir son autonomie et accéder à une liberté de moeurs et de pensée. Sa vie amoureuse s'est révélée tumultueuse, multipliant les compagnons jusqu'à "se ranger" en 1939 pour son troisième mariage.
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Source : Éditions Picquier
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
"Ce que j'avais éprouvé pour ma femme huit ans plus tôt , et pour toutes celles que j'avais connues ensuite à l'étranger, ce n'était pas de l'amour. D'ailleurs, étais- je vraiment tombé une seule fois amoureux? Pas une seule. Effectivement, ce n'était pas du tout mon genre. Je n'étais qu'un coureur qui en Occident , auprès des experts en galanteries, avait bien retenu sa leçon."
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Plus j'étais conscient du mal que je lui faisais par mes paroles, plus l'envie me prenait d'en rajouter.
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Vous savez sans doute que, durant l'été, le lit à sec de la rivière qui borde le quartier en contrebas s'anime de toute une foule de badauds. Eh bien, ce soir-là, en voyant les lampions accrochés au-dessus des étals de marchands de glace pilée ou des baraques foraines, j'ai pensé à des amours-en-cages.
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Puis, s'approchant d'un pas discret, elle s'est blottie contre moi. Ce qui s'est passé dans mon cœur à cet instant-là, à quoi pourrais-je bien le comparer ?
C'était bien moi qui avais promis à cette femme de reprendre la vie commune, à présent j'étais assis en sa compagnie comme si de rien n'était, dans cette maison presque inconnue, humide et poussiéreuse, et je ne comprenais pas çe que je faisais là.
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Comme ces serpents qui, durant l'hiver, vivent repliés au fond de leur trou, mon amour continuait de brûler en secret.
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Même au moment d'écrire son message d'adieu, Tsuyuko avait refusé de laisser une seule ligne à ses parents. Quant à eux, une atteinte à l'honneur de leur famille les effrayait plus que la mort éventuelle de leur fille.
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Vraiment, à cette époque, le moindre claquement de geta faisait battre mon cœur. Une fois traversée l'enceinte du temple, il faut pour venir jusqu'ici emprunter le sentier de terre tracé sur le remblai. Quand ils marchaient sur ce sentier, les gamins du voisinage laissaient souvent traîner un bâton sur le sol, et chaque fois que j'entendais, de ma boutique, le raclement de ce bâton, avant même de savoir qui s'approchait ainsi, mon cœur s'affolait.
Si l'impatience que j'éprouvais en attendant Ohan tenait du sentiment amoureux, comment qualifier celle que m'inspirait mon enfant ?
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En un sens, la ruine de la famille Komaki n'avait donc pas apporté que du malheur, puisqu'elle permettait maintenant au père, à la mère et à la fille, de vivre chacun comme il l'entendait.
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Cette femme avait tant d'affection pour sa nièce qu'elle envisageait depuis longtemps d'en faire sa fille adoptive. "Je veux bien devenir sa fille, mais je serai obligée, là aussi, de me marier avec quelqu'un qu'elle aura choisis..." m'avait confié Tsuyuko un jour.
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Prendre une maitresse, laisser filer sa femme, se remettre ensuite avec elle et la lutiner, pour faire des choses pareilles, il faut être un peu ballot me direz-vous, et ma foi, je ne saurais vous donner tort.
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