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Critiques de Christine Féret-Fleury (773)
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L'étrange garçon qui vivait sous les toits

Lorsque j'ai reçu ce roman la première chose qui m'a surprise fut la taille de ce roman , celui-ci fait à peine 140 pages et j'avais peur de à peine avoir le temps de m'accrocher aux personnages avant que la fin de l'histoire arrive .



Heureusement ce n'est pas ce qui est arrivé , je me suis directement accrochée aux personnages . Nina , le personnage principale est une ado qui va se retrouver à devoir vivre avec Ariette le confinement et je me suis beaucoup retrouvée en elle car comme elle je suis étudiante et lors du confinement j'ai du essayer de continuer à suivre les cours tout en étant enfermée chez moi toute la journée j'ai aussi beaucoup aimé sa créativité et son ingéniosité . Ensuite nous avons Ariette , une femme âgée de 93 ans et tout au long de l'histoire nous allons en apprendre plus sur sa jeunesse . Et puis il y a Nathan , je ne vais pas trop en dévoiler sur lui mais c'est un garçon auquel au s'attache vite et son personage était vraiment intéressant .



Le fait que ce livre est un livre chorale permet vraiment de mieux voir l'histoire , les différents points de vues des personnages et surtout cela permet aux lecteurs de connaître les émotions et ressentis des personnages .



L'histoire est bien construite , on alterne entre présent et passé . Pour le passé , on remonte à une période pas très joyeux : la 2e guerre mondiale ce livre mélange donc un monde confiné à cause d'un virus et puis d'une autre part nous avons un monde ou les gens vivent dans la peur .



C'est un très beau roman que je ne peux que vous recommender , les pages se tournent toutes seules tellement on est pris pas l'histoire et comme je l'ai dit au début le nombre de pages m'inquiétait un peu et cert l'histoire n'est pas longue mais les auteures ont vraiment réussit à en faire une histoire bouleversante .
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La dernière énigme de Léonard de Vinci

L’histoire se déroule en deux temps : le passé très lointain se mêle au présent pour représenter un assemblage global d’une enquête complexe. Nous suivons d’abord Léonard de Vinci à la Renaissance. Peintre, ingénieur et inventeur de renom, il est missionné par le duc de Milan pour réaliser le portrait de sa maîtresse : la jeune et belle Cécilia Gallerani. Très vite, Léonard s’éprend d’amitié pour cette femme, si belle, si gracile, mais qui manque cruellement de liberté et d’avenir. Emprisonnée dans les carcans de sa condition, elle est uniquement destinée à donner naissance à un potentiel héritier du duc.



Enfin, de nos jours, nous suivons Léonard, un jeune garçon bercé par l’art, qui suivra de mystérieuses énigmes laissés par son grand-père défunt à son intention. Ces énigmes le mèneront tout droit dans un musée de Cracovie, en Pologne, là où est exposé ledit portrait de Cécilia. Un portrait intense, sulfureux, qui lui fera ressentir des choses qu’il n’avait alors jamais ressenti. Aidé par le conservateur du musée et par une jeune demoiselle prénommée Janka, ils vont tenter de percer le mystères de la Dame à l’hermine.



Car c’est bien de ce tableau dont il est question dans Léonard & Léonard. Une oeuvre qui rend hommage à la belle Cécilia et à son artiste peintre : Léonard de Vinci. Les oeuvres du peintre recèlent encore bien des mystères ; La dame à l’hermine en est une. Ce tableau, disparu pendant près de trois siècles, retrouvé dans des circonstances floues, place Cécilia, le modèle, dans un rôle d’héroïne de roman : quelle est son histoire ? Pourquoi ce tableau a-t-il été retouché ? Dans ce livre, Christine Féret-Fleury a écrit un scénario possible qui viendrait répondre à toutes les questions que les historiens de l’art se posent depuis de nombreuses années : mais cela reste de la fiction, rien ne vient confirmer ces théories.



J’ai beaucoup aimé découvrir cette histoire et en particulier cette oeuvre de Léonard de Vinci et sa signification. Il est vrai que nous connaissons ce peintre pour sa célèbre Joconde, mais ces autres oeuvres, pourtant nombreuses (près d’une trentaine de connues), restent encore abritées de la culture grand public. J’ai également apprécié me plonger dans cette partie de la Renaissance que je ne connaissais pas : aller à la rencontre de personnages illustres, dont le nom n’est pas forcément demeuré pérenne dans l’esprit des hommes – je pense à Ludovic Sforza, alors duc de Milan, ainsi qu’à sa femme, Béatrice d’Este. Ce qui est agréable, c’est que l’auteure donne accès aux jeunes à la culture, à l’art, à un pan de l’histoire peu connue, à travers un récit dynamique, rythmé, ludique, mélange bien pensé de fiction et de réalité. J’ai préféré découvrir le passé plutôt que le présent : j’ai trouvé que les épisodes où apparaissait le jeune Léonard étaient un peu trop superficiels, manquait de consistance, d’attrait particulier. Ils n’étaient pas inintéressants, mais sans doute un peu creux comparé à la densité narrative des épisodes passés.



Un roman jeunesse savoureux sur le célèbre Léonard de Vinci, ses oeuvres, son histoire et son époque. Savant mélange de fiction et de réalité, du passé et du présent, de l'art et de l'histoire.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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La fille qui lisait dans le métro

J'ai beaucoup aimé ce livre dans lequel une jeune femme se trouve une raison de vivre grâce aux livres.

Juliette travaille sans passion dans une agence immobilière, avec une routine de vie rassurante de type "métro - boulot - dodo".

Elle est attirée un jour sur un trottoir par un livre coincé dans une porte entrebâillée qui l'attire dans une drôle de cour d'immeuble. C'est là qu'elle fait la connaissance de Zaïde, une étonnante petite fille au vocabulaire et à l'imagination débordante alliée à une curieuse maturité.

Son père, Soliman, est responsable d'un genre de bouquinerie poussiéreuse sans aucun ordre dont Juliette va apprendre les raisons et le fonctionnement avant de devenir un maillon des "Passeurs".

Cela commence de façon triste et un peu mélancolique avant de déboucher sur une quête et un défi pas banal.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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La fille qui lisait dans le métro

Tous les jours Juliette, une jeune trentenaire, prend le métro pour se rendre à son travail dans une agence immobilière. Elle observe durant le transport les gens autour d'elle et notamment ceux qui lisent. Un jour, Juliette décide de descendre deux arrêts avant son arrêt habituel et ses pas la conduisent vers un mystérieux endroit appelé "Livres sans limites". Elle y rencontre une petite fille, Zaïde et son papa, Soliman et se voit confier la mission de "passeur" de livres. Un peu hésitante, Juliette accepte et remplace même Soliman quand celui-ci s'absente pour une durée assez longue.



Parmi mes thèmes de lecture préférés, j'aime plus particulièrement lire des livres qui parlent de l'amour de la lecture, aussi quand j'ai découvert à la médiathèque de ma ville La fille qui lisait dans le métro, je me suis dépêchée de l'emprunter.

Au début du roman, un passage m'a beaucoup plu et je pensais que la suite allait être prometteuse, or j'avoue avoir été assez déçue car pour moi, il ne se passe pas franchement grand-chose dans ce livre, les personnages restent assez superficiels et j'ai ressenti peu d'émotions. Quel dommage... Je referme ce livre avec un avis plus que mitigé.
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La fille qui lisait dans le métro

Les livres qui parlent de l'amour de la lecture sont mon petit péché mignon, je veux tous les lire, voici le petit nouveau du genre : La Fille qui lisait dans le métro !



Sans pour autant vouloir que chaque roman renouvelle ce genre littéraire très récent, je reste tout de même exigeante sur certains points. Si ce livre est plaisant à lire, si son idée de départ est excellent, si son personnage principal est attachant La Fille qui lisait dans le métro n'est cependant pas un coup de cœur et ce pour plusieurs raisons.



Tout d'abord j'ai trouvé que l'histoire était traitée beaucoup trop en surface et les personnages manquaient de profondeur. En effet, j'ai eu l'impression de passer en coupe-vent dans le quotidien de Juliette : le lecteur arrive dans un moment crucial de sa vie, voit s'opérer son choix de changer de vie mais n'est pas spectateur de la suite. En fait j'aurais aimé que la fin de ce livre soit le véritable début de l'intrigue, cela aurait été beaucoup plus intéressant à mes yeux.



Ensuite pour les protagonistes : à part Juliette, les autres rencontres sont tellement brèves que je n'ai pas réussi à appréhender les émotions et les personnalités de chacun. Soliman garde son aspect mystérieux, Léonidas est conditionné par son amour inavoué... C'est vraiment dommage car il y avait un très gros potentiel : peut-être de quoi faire une suite aux aventures de Juliette ?



Enfin si l'écriture est très belle et poétique j'ai trouvé que certaines descriptions trop appuyées enlevaient de la fluidité et le charme d'une lecture feel-good : c'est un livre court mais qui ne prend pas forcément son temps sur les moments qui m'intéressaient personnellement.



En définitive, une lecture avec un fort potentiel -surtout si vous êtes comme moi fan des livres sur les livres- mais qui n'aura pas su me convaincre totalement...
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Candidate

Ce roman de politique fiction fait la part belle aux personnages féminins. Laure d'abord, assistante et maîtresse du candidat centriste dont elle doit prendre la place au pied levé lorsqu'il est retrouvé mort dans son lit. Cette soudaine mise en lumière révèle bien des zones d'ombre autour du défunt Pierre de Morangles, à commencer par les ambivalences de sa femme, dont on ne sait jusqu'où elle tirait les ficelles de la vie politique et personnelle de son mari. Une journaliste politique, bien décidée à avoir avoir sa propre rubrique pour en finir avec les piges, se penche de très près sur cette étonnante famille et la non moins étonnante ascension politique de son parti.

On a presque l'impression d'une enquête policière.

Le roman se lit vite et parfois on aimerait y trouver un peu plus d'épaisseur, notamment dans la personnalité des protagonistes et dans les ramifications secondaires. L'intrigue est cependant suffisamment originale pour retenir l'attention et donner envie de courir vers le dénouement.

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Le Pays aux longs nuages

Roman choral deux voix au début (trois à la fin)

Acia est italienne et se retrouve du jour au lendemain sans domicile et sans travail. (Elle est cuisinière)

Ayant trouvé un livre de recettes près d’une poubelle, elle décide de se rendre dans le petit village, indiqué dans le livre de recettes, au sud de l’Italie.

En Syrie, Kamar s’exile et fuit la guerre dans son pays ; elle réussit après une traversée éprouvante avec sa petite fille à atteindre le sud de l’Italie.

La troisième voix arrive plus tard, Nebbe, septuagénaire en fauteuil roulant souhaite rouvrir son restaurant….

L’occasion pour les trois femmes (ainsi que la petite fille) de se retrouver autour des recettes du livre récupéré….

Un beau roman sur la résilience
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Au bois dormant

Ariane a quinze ans trois quart. Elle vit mal le fait que ses parents la couvent trop, la surveillent sans cesse et surtout déménagent dès que… dès que quoi au fait? Parce que ce que ce qu’Ariane ignore, c’est qu’elle a été choisie par un tueur en série d’un genre patient, qui choisit ses victimes quand elles ont deux ans, et avertit les parents qu’il les tuera quand elles en auront seize. D’où l’angoisse des parents (enfin pas tous…!). Ariane apprend la vérité en surprenant une conversation entre ses parents auxquels elle vient de révéler qu’un mec louche la suit jusqu’au collège. Alors qu’ils préparent leur déménagement, elle décide de fuguer pour fuir son destin. Mais peut-on fuir son destin quand celui-ci se fait appeler le Rouet?

Ce thriller est plutôt bien vu, construit autour de la vie de la victime, et de la peur engendrée née de l’annonce du choix de la victime par son bourreau. Mais il y a beaucoup d’invraisemblances, il y a des situations mal maitrisées ou approfondies qui font que je ne le classe pas dans les meilleurs sans le sous classer non plus: il est quand même bon, et le fait que le meurtrier soit vu comme le monstre qu’il est plutôt que comme une énigme à déchiffrer par des une équipe policière blasée a rendu ce livre beaucoup plus intéressant que la moyenne.
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Au nom de nos rêves

Un grand merci à Masse Critique et aux éditions Scrinéo pour cet envoi. Je l’ai attendu longtemps mais je suis heureuse de l’avoir découvert.

Comme tous les enseignants et parents, j’ai vécu et vu ce que le confinement a eu comme influence sur la vie des jeunes. Non seulement l’isolement fut difficile mais pour ceux qui subvenaient à leurs besoins grâce à des jobs d’étudiants, le manque de ressources s’est ajouté à leur détresse quand la plupart ont cessé.



C’est le thème de ce roman formé de 11 nouvelles chacune écrite par un auteur jeunesse différent. Chacune présente un personnage et son point de vue sur sa situation et sur l’ASBL qui va devoir fermer ses portes. Quant aux droits d’auteur, ils sont intégralement versés à l’association Linkee qui vient en aide aux étudiants en difficulté.



Les nouvelles nous plongent au cœur du quotidien de huit jeunes. Tous ont des parcours de vie différents, suivent des cursus différents mais ont en commun de trouver auprès des animateurs de l’asso, une oreille attentive et même de quoi manger quand le frigo est vide. Ce sont des jeunes comme les autres mais le confinement les a fait basculer dans la précarité sociale et économique. Entre crainte, honte, volonté de s’en sortir, il n’est pas facile pour eux de franchir la porte d’une telle association et d’oser dire ce qui leur arrive. Heureusement, la générosité et la discrétion d’Espérance font des merveilles. Et quand elle annonce qu’ils vont devoir fermer les portes de « Liens publics » tous se mobilisent pour l’aider et la soutenir comme elle l’a si bien fait avec eux.



J’ai beaucoup aimé ce recueil, les liens entre les nouvelles qui créent un récit cohérent et agréable à lire ainsi que la manière dont le sujet est traité. J’y retrouve quelques-uns de mes élèves et ce qu’ils ont enduré. C’est bien d’en parler et de continuer à aider les autres, ceux que d’autres raisons jettent dans la précarité.

A faire lire à tous les ados, surtout les plus nantis.

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Les maux bleus

Résumé : Armelle sait depuis plusieurs années qu’elle aime les filles. Lorsqu’elle tombe amoureuse d’Inès au lycée, la rumeur se répand sur son homosexualité. Mais le pire arrive quand ses parents l’apprennent….



Mon avis : J’ai acheté ce titre car, autant il y a des livres jeunesses qui abordent l’homosexualité masculine, autant peu abordent l’homosexualité féminine.



Armelle, jeune lycéenne de 16 ans, sait depuis années qu’elle aime les femmes. Elle cache ce secret au fond de son cœur. Mais un jour, elle tombe amoureuse d’Inès, mais celle-ci ne lui rend pas son amour. Très vite la rumeur de son homosexualité se répand au lycée, alliant moquerie et jugement négatif.

Mais le pire arrive le jour où ses parents, très traditionnels, découvrent qu’elle aime les femmes. Ils la mettent immédiatement à la porte de la maison.

Armelle se retrouve seule dans la rue, sans rien ni personne, et ne sait pas vers qui tourner. Par chance, elle va découvrir qu’elle n’est pas si seule qu’elle le croit, et va rencontrer des gens qui vont l’aider.



Ce roman est une véritable claque, car il parle aussi bien de l’homophobie quotidienne avec le rejet par les préjugés des autres, que du jugement familial qui peut se révéler implacable. Car combien de jeunes, comme Armelle, se retrouvent du jour au lendemain à la rue ?

A partir de cet instant, le lecteur se demande comment Armelle va pouvoir s’en sortir, ses parents ne faisant aucun geste vers elle, les adultes du lycée pensant que cette difficulté est passagère et va s’arranger.

Heureusement, Armelle va trouver de l’aide de la personne qu’elle attendait le moins, Inès.

Tout au long du roman, Armelle jette des mots sur un carnet bleu pour parler de sa souffrance et de ses maux, jetant son désespoir ou sa rage par écrit.



Un roman fort sur l’amour gay au féminin, les jugements des autres et de la société qui ont peur de la différence, l’homophobie et les relations familiales.

A la fin, des liens vers des associations ou des numéros d’urgence sont donnés, afin d’aider un jeune qui pourrait en avoir besoin.



Un roman fort et indispensable.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Un refuge pour les animaux, Tome 8 : L'ours..

J'ai adoré ce livre, je l'ai lu et relu quand j'étais petite et j'en garde encore un très bon souvenir ! Les dessins étaient très bien réalisés, et le texte facile à lire. Un super bouquin pour les jeunes de 7-8 ans.



Quand la mère de Zoé et de Léo, leur interdit d'accompagner leurs grand parents dans les Pyrénées pour y récupérer un ourson perdu et orphelin, ils se jettent dans le coffre pour assister à l'aventure ! Ils vont tout faire pour aider le petit ours. Les deux jumeaux ne reculeront devant rien au monde, bien que les pièges ne manquent pas, pour les désarçonner.

J'ai adoré !
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Chaân, tome 1 : La rebelle

j'ai beaucoup apprécié ce premier tome sur la fin de la préhistoire (néolithique). je viens tout juste de terminer "les enfants du volcan" et j'ai lu il y a peu la série "yona fille de la préhistoire" et il y a quelques parallélismes intéressants.

les héros dans les 3 livres sont des héroïnes (petites qui deviendront adulte vers la fin de la série)

on y découvre aussi des tremblements de terre dans les 3 livres qui ont des répercussions dans la vie de chaque héroïne

ces 3 héroïnes sont "hors norme" et se distinguent des autres filles car elles n'ont pas envie de vivre comme elles et surtout comme les lois de leur clan leur impose de vivre. (nooi-Ra saura utiliser des outils de chasse alors que c'est puni de mort pour une femme, yona court les bois et désobéi souvent (elle pourrait être exclue du clan et donc mourir) et idem pour Chaan (elle rêve de savoir chasser et elle n'en a pas le droit comme pour toutes les femmes de cette époque)

ce livre a beaucoup de choses que j'apprécie comme le fait que Chaan soit souvent épaulée (un autre que son père lui apprend à chasser), l’intelligence de l'Ancien de la tribu (en permettant à Chaan d'être chasseur, il sauvera la fille du chasseur mort à la première chasse en groupe de Chaan), le rejet de Chaan par tous car elle suit un chemin différent (ça me semble une attitude bien normal à l'époque), et j'ai bien aimé qu'elle soit amie avec la fille du chasseur (qui elle, a été rejeté dès sa naissance à cause de son bec de lievre et en plus, elle boite)..si son père n'avait été un des meilleurs chasseurs, on l'aurait fait partir du groupe.

bref, je n'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler l'histoire mais ça m'a beaucoup plu car j'ai trouvé ce livre possible, pouvant être vrai.

j'ai moins aimé l'épisode où Chaan voit l'avenir grâce aux plantes mais bon...c'est ainsi...
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Le Pays aux longs nuages

Un roman choral à deux voix, deux femmes blessées par la vie : Kamar qui fuit la Syrie en guerre avec sa petite fille de 9 ans après la mort de son mari, et Acia, à la jeunesse difficile , qui vient de perdre son emploi dans une auberge italienne et se cherche un avenir.

Ajoutez-y un chat , un livre de cuisine abandonné sur un banc , une osteria perdue dans un petit village d’Ombrie à deux pas d’Assise tenue par une dénommée Nebbe au fort caractère mais au grand cœur et vous avez presque toute l’histoire .

Presque, parce qu’il faut ajouter un élément important, capital même : les couleurs, les odeurs et les saveurs de la cuisine italienne mêlées à celles de la cuisine orientale, qui vont jouer un rôle essentiel dans la reconstruction et la renaissance de nos héroïnes et qui donnent l’eau à la bouche !

Des thèmes graves sont abordés comme la terrible épreuve de l’exil et des dangers encourus par Kamar et sa fille, et la perte, le deuil, l’abandon pour Acia, sans toutefois tomber dans le pathos.



Pas forcément très novateur mais l’écriture est fluide et le message porteur d’espoir : un livre qui fait du bien en ces temps difficiles.
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Le Pays aux longs nuages

En attendant ma rencontre avec l'auteure au mois de Septembre , voici ma critique :

Merci à Babelio et aux éditions La Belle Etoile pour l'envoi de ce livre

La quatrième de couverture m'a tellement plu que je me suis vite inscrite pour la rencontre

Et voilà j'ai lu l'histoire et je suis enchantée !

Quelle belle histoire , touchante , émouvante

Malgré le malheur et la tristesse des deux héroïnes Acia et Kamar , cette histoire m'a mis du baume au coeur

Deux femmes aux vies difficiles , aux épreuves terribles qui vont se rejoindre dans un village italien

Avec une superbe chose en commun : la cuisine

La syrienne et l'italienne vont partager leurs savoirs , épancher les maux qu'elles trimballent à l'intérieur et reprendre goût à la vie

La cuisine ; très présente dans ce récit ; comme un velours vert amande sensuel que l'on veut toucher et dont la couleur vous transperce l'âme

Mettez des gens autour d'une table pour partager un bon repas ; vous la sentez la joie , la paix intérieure , les rires , les émotions , le bonheur d'être ensemble et de ravir nos papilles et remplir nos ventres...........

C'est exactement ce que m'a procuré ce récit

La paix , la gourmandise , le plaisir , l'émotion intense pour oublier les difficultés de la vie
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Le Pays aux longs nuages

Deux vies en écho qui se rejoignent autour d'une troisième.

Kamar et sa fille de 9 ans, Hana, fuient la Syrie, la guerre et ses horreurs. Acia, quant à elle, a 37 ans et vit en Italie. Quand elle se retrouve du jour au lendemain sans travail, sans logement et sans attache, il ne lui reste que sa voiture, quelques économies et un chat.

Le roman alterne entre ces deux récits de vie brisée qui vont se rencontrer au milieu du roman dans ce village italien appelé Palazzo, autour d'une troisième femme, Nebbe, bien plus âgée qu'elles. Des liens se tissent, des langues se délient, c'est l'histoire de vies décomposées qui apprennent à se recomposer.



Quand Kamar raconte les bombes, la mort, les passeurs, les espoirs déçus, mon cerveau m'a directement emmenée en Ukraine. Je n'ai pu m'empêcher d'imaginer tous ces ukrainiens au coeur de combats violents qui côtoient la mort, qui luttent pour survivre, qui fuient pour vivre.



La nourriture a une place de choix dans ce roman. Elle est un liant, un baume apaisant, elle adoucit les coeurs de ces vies ciselées, concassées, pour en faire un beau bouquet garni.



L'écriture est belle, sobre, vivante et surtout très gourmande. Belle dégustation à tous !
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L'étrange garçon qui vivait sous les toits

Un roman jeunesse avec une histoire émouvante. On découvre cette histoire à travers de trois points de vue différents et ou deux époques se mêlent. Les personnages sont très touchant et l'intrigue est palpitante. Nina qui vit dans notre présent avec les inconvénients du confinement et Nathan obligé de se cacher car juif en 1940. Une lecture poignante qui rend d'autant plus frustrante que cette histoire soit courte.
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La fille qui lisait dans le métro

Quelle belle idée que le partage des livres que nous aimons.

Ce roman, court est le premier pas vers la découverte de nouvelles découvertes littéraires.

Les livres sont au centre de belles rencontres, et peuvent aussi bouleverser des existences.

Une belle découverte.
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Contes d'Indonésie : Les aventures du Kanchil

Ce recueil de contes d'Indonésie nous présente un personnage très singulier : le Kanchil, qui occupe une place privilégiée dans les contes d'Indonésie. Ce petit cerf met à profit sa petite taille pour se moquer des animaux puissants. On suit à travers 4 petits contes - pouvant être lus de manière indépendante - le parcours du filou qui se croyant plus malin risque d'en perdre le sens de ses actes. Et les "Autres", les puissants sont ils toujours aussi méchants ? Un univers à découvrir.
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Au nom de nos rêves

Pour faire des études, beaucoup de jeunes travaillent à côté. En période de confinement, ce n'est plus possible. Arrive la pauvreté et la faim.



Heureusement, l'association "Liens publics" reste ouverte et distribue des repas aux démunis et surtout, elle offre une écoute et de la chaleur humaine.



Ce récit, écrit par onze autrices et un auteur jeunesse, décrit des portraits d'aidants et de personnes dans le besoin, en mettant en avant les liens qui se tissent et qui apportent à chacun plus d'humanité.



À chaque chapitre, son personnage et son écrivain. C'est donc aussi une perspective d'emboîtement. La communauté est aussi bénéfique en littérature.



Le roman, au-delà de mettre en avant le rôle et l'utilité des associations d'entraide, nous permet de nous pencher sur la place de la jeunesse, filles et garçons, notamment en temps de pandémie.



Les autres figures présentées sont un enfant et deux personnages plus âgés. Ils élargissent la communauté. La famille devient celle que l'on construit et entretient.



Alors que le contexte est au repli sur soi, voire à la solitude, le texte nous incite à aller vers les autres et s'enrichir de ces rencontres.


Lien : https://www.nouveautes-jeune..
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Au coeur de la forêt

"Au coeur de la forêt" est un recueil de nouvelles pour la jeunesse mais que les adultes devraient lire aussi. J'ai eu des coups de coeur pour certaines d'entre elles, notamment pour "La dernière forêt".



Deux, trois nouvelles reprennent les mêmes codes mais chacune apporte son petit quelque chose. Plusieurs points de vue se confrontent et se confortent. Les styles sont différents mais tous percutant dans le message qu'ils délivrent.



Ce livre est un appel écologique fort, tantôt bilan de nos actes inconscients et égoïstes, tantôt plein de solutions raisonnées : paradoxalement, un cri d'effroi et d'espoir.
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