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Critiques de Christine Féret-Fleury (773)
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Au nom de nos rêves

"Dansons la capucine,

Y a pas de pain chez nous ........"



* L'Association LINKEE

20 lieux de distribution à Paris et Ile de France

Où 7000 bénévoles distribuent plusieurs fois par semaine jusqu'à 200 000 repas par mois aux étudiants en situation

de précarité, pour leur permettre de poursuivre leurs études, parfois, seul moyen pour eux de manger quand ils ne trouvent pas de petits boulots pour boucler les fins de mois.



11 Auteurs et Autrices se sont donnés la main pour nous raconter le combat pour la survie d'un de ces lieux de distribution alimentaire.



Jolie ronde de Solidarité !



A la Rue des Roses où Espérance, Benjamin et les autres se chargent de remplir les paniers mais aussi apaisent les coeurs d'un regard, d'un geste avec chaleur, compréhension, sans jugement d'aucune sorte.



Une belle continuité dans les écritures où chaque chapitre porte le nom d'un étudiant ou d'un bénévole et de son histoire.



Les phrases et les mots relient chacun, chacune dans une belle chaîne humaine où envies, efforts, enthousiasmes, empathies, et volontés s'associent pour le bien être , bien vivre et bien manger.

Pierres d'achoppement de ces lieux chaleureux où les regards sont bienveillants.



" Je me tenais chez moi, effleurant le monde sans en faire partie". (p;45)



De Belles Ecritures au service d'une cause pleine d'humanité.



Lisez le !



* Merci à Masse critique spéciale de babelio de m'avoir

permis de lire ce livre - jolie couverture universelle .
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Le Pays aux longs nuages

Deux parcours de vie en écho. Celui d’Acia et celui de Kamar et de sa fille. La première ayant une vie chaotique depuis sa naissance, et l’autre ayant dû fuir son pays, la Syrie.



Leur fil d’Ariane : la cuisine, les odeurs de l’enfance, les papilles qui frémissent dès qu’un plat, un dessert, une odeur, leur viennent en tête.



Ces deux âmes perdues vont parcourir un long chemin. Un chemin de perte, perte de son emploi pour Acia, d’exil pour Hamar et sa fille, de recherche, de reconnaissance, de reconstruction, tout simplement de vie.



Rencontres hasardeuses ou pas, coup de pouce du destin, sursaut d’énergie pour décider en deux temps trois mouvements, un geste irréfléchi qui mènera on ne sait pas où, là encore hasard du destin.



J’ai aimé la façon dont Christine FERET-FLEURY aborde, à travers ces différents portraits, notre monde contemporain.



Les larmes me sont montées aux yeux, à certains moments. Qui suis-je pour me plaindre, alors que je ne manque de rien. « Ah ! comme on s'accoutume au bonheur ; hélas ! on ne le connaît bien que lorsqu'on l'a perdu." Mirabeau



Je remercie les éditions « La belle étoile » et Babelio pour l’envoi de ce livre, reçu dans le cadre d’une masse critique privilégiée.
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Le Pays aux longs nuages

Il y a Kamar, jeune veuve syrienne qui fuit son pays et qui, après un long voyage en mer, se retrouve dans un camp avant de s'échapper.

Il y a Acia, jeune femme un peu borderline qui vient de perdre son dernier emploi en restauration et se retrouve sur les routes d'Italie.

Il y a Nebbe, vieille femme en fauteuil roulant qui tient un restaurant en bout de course à Assise.

Ces trois femmes vont se rencontrer et leur destin va se lier.

Trois belles personnes au profil complètement différent.

Leur point commun au départ, l'amour de la cuisine.

Ce sont vraiment trois beaux portraits de femmes.

Toutes blessées, traumatisées mais battantes.

Je me suis littéralement laissée emporter dans leurs histoires.

Il y a de la douleur, du malheur, mais aussi une grande résilience et beaucoup d'espoir..

Des liens forts qui se tissent.

J'ai beaucoup aimé ce roman à la belle et profonde écriture.
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La fille qui lisait dans le métro

Je suis passée complètement à côté de ce roman. Comme quoi il ne suffit pas d'aimer les livres pour se comprendre...

Il y a des pistes intéressantes d'évoquées : la lecture qui coupe du monde ou, au contraire, qui ouvre sur d'autres possibilités ; et puis le concept de "passeur" qui est au centre du récit, mais qui finalement reste très flou...

D'ailleurs beaucoup de choses sont restées floues pour moi dans ce roman, y compris les personnages dont on apprend très peu de choses (ou alors j'avais déjà décroché...).

Une déception donc...
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Belle et Sébastien, tome 3 : Les meilleurs en..

Bien déçue par cet exemplaire des nouveaux opus de Belle et Sébastien, version 2.0. Je n'y ai pas retrouvé le côté "bon enfant" de mes livres/dessins animés de jeunesse, les personnages n'ont plus la même mentalité, douceur, générosité, naîveté... Les aventures n'en sont plus vraiment... Le côté "nature" a quasiment disparu... Non, décidément, je retenterai peut-être un nouvel épisode pour confirmer/infirmer cet avis, mais là, rien que les dessins, trop actuels, trop revisités, ne m'ont pas plu...

Désolée, vieille ronchonne je suis, mais je n'aime pas qu'on dénature quelque chose qui existe, dans ce cas-là, il faut assumer une nouvelle création, mais pas affirmer qu'on prolonge l'ancienne !
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Court métrage : Je suis en Chine

Pour échapper aux violences conjugales de son beau-père envers sa mère, une jeune fille s'évade dans une Chine imaginaire. Comme "on ne sait jamais comment ça commence", elle est en permanence sur le qui vive, tentée de disparaître dans son monde intérieur. Mais le paravent est bien frêle et il devient impossible de refuser de voir et d'entendre...



Court récit qui alterne les descriptions d'une Chine magnifique et la dure réalité d'un petit appartement où se déroule au quotidien une violence incompréhensible et inacceptable. L'auteur réussit ainsi à évoquer avec pudeur mais aussi avec force l'indicible.



Quelques chiffres en fin d'ouvrage permettent au lecteur de mieux connaître la réalité des violences faites aux femmes, en France et dans le monde. Quelques exemples : une femme sur cinq dans le monde sera victime de viol ou de tentative de viol au cours de sa vie. 40% des femmes de l'Union européenne ont fait état d'une forme ou d'une autre de harcèlement sexuel sur me lieu de travail. 80% des enfants vivent au domicile où s'exercent les violences et y sont exposés.



Violences conjugales info : 3919 (gratuit) pour dénoncer, obtenir une écoute et une aide
Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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L'étrange garçon qui vivait sous les toits

Je remercie les éditions Slalom pour l'envoi, via net galley, du roman jeunesse : L'étrange garçon qui vivait sous les toits de Christine Féret-Fleury, Fabien Fernandez et Charlotte Bousquet.

Lorsque son père médecin l'envoie chez Arlette, une ancienne infirmière de 93 ans à l'internet vacillant, Nina est persuadée qu'elle va vivre le pire des confinements.

Mais bientôt, alors qu'elle fouille dans la cave pour tromper son ennui, la jeune fille découvre dans une malle la photo jaunie d'un garçon... qu'elle a déjà croisé dans l'escalier.

Ce portrait replonge Arlette dans un douloureux passé, celui de la guerre, d'un amour interdit et d'une blessure jamais refermée.

Nina a-t-elle vraiment pu rencontrer Natan, cet adolescent juif qui a vécu caché dans l'immeuble pendant la Seconde Guerre mondiale ?

Sauront-ils tous les deux dénouer les fils des sombres événements qui se sont déroulés 78 ans plus tôt ?

L'étrange garçon qui vivait sous les toits est un roman écrit à trois mains mettant en scène trois narrateurs : Nina, Arlette et Natan.

Nina est une jeune fille de 15 ans qui se retrouve confinée en mars 2020 dans l'appartement d'Arlette, une vieille dame qu'elle ne connaît pas mais qui était infirmière avec le papa de la jeune fille. Elles narrent leurs aventures tour à tour et il est intéressant de voir le point de vue de chacune face à la pandémie. Il ne faut pas oublier le troisième narrateur : Natan, un jeune homme juif de 17 ans caché dans le même immeuble en 1942.

Le parallèle fait entre ce confinement de mars 2020 et le fait de devoir se cacher pour se cacher des allemands est très intéressant et judicieux. Notre président en mars 2020 a répété plusieurs fois le mot guerre, nous nous en souvenons tous. Le fait de rapprocher ses deux époques m'a beaucoup plu et ça permet d'expliquer aux jeunes lecteurs comment c'était dans les années 40 : se cacher car on n'a pas la bonne religion, ne pas faire de bruit, les dénonciations... A ce sujet, là encore j'ai trouvé judicieux de faire le parallèle entre les lettres écrites dans les années 1940 pour dénoncer ses voisins juifs et celles écrites l'an dernier pour dénoncer ses voisins... du corps médical... et leur demander de quitter les lieux pour protéger les habitants d'un immeuble. Révoltant et pourtant, même si soixante ans sépare ses deux faits cela a bien existé.. comme quoi tout est un perpétuel recommencement y compris ce qui choque...

Chaque narrateur a sa propre personnalité, nous avons deux ados d'époque différente et une vieille dame. Arlette était dans l'immeuble quand Natan y habitait (ou plutôt, se cachait) avec sa sœur jumelle. Au premier abord il est facile de penser que Natan a été le grand amour d'Arlette.. mais est ce bien ça ?? Je ne vous en dirais pas plus juste qu'à aucun moment les auteurs ne vont dans la facilité et que c'est un roman très moderne.

Il aborde des thèmes forts tels que l'homosexualité, la dénonciation, le fait d'être juif et les conséquences qui en ont découlé pendant la guerre.

C'est un roman fort, touchant. J'ai aimé le fait qu'il y ai trois narrateurs car c'est bien ficelé, on sait qui nous relate son histoire et il est impossible de se perdre.

Ajouter une touche de fantastique pour permettre une rencontre qui défie le temps est une bonne idée.

Je suis vraiment ravie de ma lecture, ce n'est pas tout à fait un coup de cœur mais presque.

Ma note : quatre étoiles et demie.
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L'étrange garçon qui vivait sous les toits

Un court roman jeunesse qui saura émouvoir et sensibiliser aux drames de la seconde guerre mondiale On suit trois narrateurs : Nina, Arlette et Natan qui vont partager avec nous un passage terrible de l histoire mais aussi transmettre un très beau message d’amour.

Un récit poignant sur deux jeunes juifs, un garçon et une fille qui se cachent, des jumeaux. On ressent la frustration de l enfermement et la peur d être pris. C est l amour dramatique qui ils éprouvent pour une jeune fille - l un est unilatéral, l autre est interdit qui permet à tous de transcender l’histoire pour survivre, Puis 2020, et, à travers Nina, la chance d apporter une conclusion et celle aussi d un renouveau. Une jolie touche de surnaturel. Une volonté commune d aider Natan à trouver le repos. Des investigations difficiles en période de confinement. Des révélations douloureuses et un bonheur retrouvé. Ce court récit permet à travers le temps de s’interroger sur les fils de l’histoire et donner un sens à nos vies : court dense et émouvant ce récit est fortement à recommander.

#NetgalleyFrance #-etrangegarconquivivaitsouslestoits
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Au bois dormant

Il existe deux modes pour appréhender ce roman. Si on souhaite avant tout que le récit soit un conte moderne empli de féerie, de fantastique, on sera très déçu. Et puis, ceux et celles qui préfèrent les thrillers, eux (et elles) seront plus aptes à apprécier ce texte.

En ce qui me concerne, j’aime les thrillers à petites doses, surtout quand c’est scientifique. C’est pourquoi j’adore les œuvres du Docteur Francis-Paul Wilson, ainsi que celles du duo Douglas Preston et Lincoln Child. J’avoue que j’ai une très grosse préférence au monde de l’imaginaire qui me permet d’oublier tous les maux de la planète et mes peines personnelles.

En lisant ces quelques lignes, vous en dédirez fortement mon ressenti sur le roman « Au bois dormant ».



Tout démarrait pourtant bien. À la manière de Chloé Price de « Life is strange » – clin d’œil au jeu vidéo –, nous suivons une jeune adolescente qui se passionne de photos. Elle est plutôt solitaire et l’on comprendra plus tard la raison de sa non-socialisation. Quoi qu’il en soit, elle va surprendre un homme fureter sur son bahut.



Le début me plaisait bien. En fait, j’ai bien aimé jusqu’à ce que le récit tourne à l’enquête policière. À partir de là, c’est devenu haché, alternant de bons ressentis et de moins bons. Le personnage de Jude sauve un peu la mise.



Sa composition et le final m’ont un peu déçu. À aucun moment, l’auteure nous parle des parents qui doivent être morts d’inquiétude. De plus, le tueur surnommé “Le rouet” n’apparaît réellement. Je trouve dommage que ce personnage ne soit pas plus développé. Et on arrive au point de chute où la divulgation du fameux assassin m’a laissé de marbre puisqu’il n’est qu’un protagoniste anonyme.

Le récit est également ponctué de quelques passages très succincts et rares où Ariane nous expose ses notes.



Je dois bien l’admettre, passé la désillusion d’une revisite d’un conte fantastique (ou alors, j’ai raté quelque chose) pour une enquête policière, j’ai tenté en vain de me plonger dans cet air canadien. Le roman possède, à mon sens, bien plus de défauts que de qualité. Au final, je suis passé complètement à côté, sans l’apprécier comme il aurait dû l’être.
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Le Pays aux longs nuages

Dans ce roman au joli titre, on voyage en Italie, où on fait connaissance avec Acia , une jeune femme qui se trouve sans attaches du jour au lendemain, après que le patron du restaurant où elle travaillait, s'enfuit avec la caisse. Dégoûtée par la vie, elle fait une surprenante rencontre, un chat errant , qui décide de devenir son compagnon de route. Le hasard encore fait que, sur un banc, Acia et Le Chat découvrent un carnet des recettes, qui les invite à mener l'enquête dans une ville nommée Palazzo où peut-être, ils trouveront là où le propriétaire de ce livret. 

À des milliers des kilomètres, un voyage terrifiant se prépare. À Izmir, en Syrie, Kamar monte à bord d'un canot de fortune, avec sa jeune fille, pour fuir la guerre qui habite son pays. Comme tout bagage elle n'emporte presque pas d'argent,mais le précieux souvenir de celui qui fût son mari ainsi qu'une cuillère en bois, un cadeau inestimable de la part de sa grand-mère. À travers cette cuillère, elle emporte surtout avec elle un peu de son pays, de sa cuisine, de sa saveur. 

Acia et Kamar ont deux chemins très différents à faire, chacune avec son lot des déceptions, mais, au fond leur cœur brille encore une petite lueur d'espoir, l'espoir de connaître des jours meilleurs.

Ce roman avait tout pour me plaire et pourtant, il me manquait quelque chose, les ingrédients sont là, mais je pense que l'histoire a tres peu d'originalité. Les personnages des deux femmes ne sont pas très aboutis, j'ai eu plusieurs fois pendant ma lecture un sentiment de déjà vu, déjà lu. J'ai passé un agréable moment, mais ce n'était pas mémorable. La plume est fluide et ça se lit bien, mais l'histoire était trop légère à mon goût. Il s'agit d'un roman plutôt feel-good et je peux comprendre certaines facilités, mais j'aurais apprécié un peu plus de profondeur et un soupçon d'authenticité. 

Quelque chose que j'ai apprécié vraiment, c'est la richesse des odeurs, des recettes, les saveurs sont si bien décrites que j'avais l'impression de pouvoir visualiser les plats.

Je ne doute pas que ce livre trouve son lectorat, chose déjà faite d'ailleurs, j'en suis certaine, mais pour moi ce n'était pas suffisant. 

Je me laisserai tentée peut être par un autre écrit de cette autrice, à suivre ....







































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Une nuit

La nuit, une ville, de la neige... C'est beau une ville la nuit quand il neige. Tout est transformé. Chacun dans l'immeuble regarde cette neige de sa fenêtre. Chacun est dans ses pensées. Bonheur, tristesse, souvenir....

Il y a une voiture rouge, garée entre les immeubles. Mal garée de surcroit. On la regarde aussi. Peu à peu elle va disparaitre sous la neige, lent linceul blanc.

Ce pourrait être un conte, une histoire légère comme ces flocons.

Ce n'est qu'un tragédie moderne. Un couac dans cette nuit. "Chacun dans sa vie.."



Petit roman, par la taille, cette collection Motus dit beaucoup en quelques pages avec son illustration minimaliste, sur fond noir. Cette fois-ci le dessin se fait léger, le texte chuchote le drame.

Les petites poches ce sont des romans inclassables, celui-là nous parle d'une réalité qui est toujours d'actualité et on ne s'attend pas à cette chute.

C'est fort et triste.





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Au bois dormant

Personnellement j’aime beaucoup la couverture de ce roman. D’ailleurs c’est ce qui m’a attiré en premier, ensuite le résumé donne très envie de découvrir l’histoire, un Young Adult avec un peu de Thriller, de quoi apprécier ce roman.



On rencontre Ariane et Lara. Toutes les deux mènent des vies différentes, Ariane déménage souvent et ses parents sont très protecteurs, elle ne peut pas aller à des soirées… Lara tant qu’à elle c’est le contraire. Son père fait que boire et sa mère travaille énormément, du coup, elle est souvent toute seule. Toutes les deux vont bientôt avoir seize et leur point commun est que leurs parents ont reçu une lettre quand elles étaient enfant.



L’univers que Christine Féret-Fleury a créé est sombre. L’auteure a pris comme inspiration le conte de la Belle au bois dormant et j’ai adoré découvrir cet univers. L’action est à son comble pendant tout le livre, on se pose pleins de questions, on se demande tout le long qui est le Rouet. J’ai réussi à deviner une chose dans ce livre, mais pour ce qui est du Rouet, là l’auteure m’a complètement eue. J’ai été très étonné par ce rebondissement et très contente car l’auteure sait très bien où elle va.

De plus le style est très prenant, moi qui ne savait pas quoi lire, à peine commencer que je n’ai plus voulu m’arrêter.



On a le point de vue de différents personnages, notamment Ariane, Jude et le Rouet lui-même. Je dis lui-même car dans le roman les policiers l’appellent le Rouet mais autant à la fin c’est une femme… Bref, je ne dirais pas grand-chose sur ça pour ne pas spoiler. C’est un livre à lire pour découvrir qui est le Rouet.

Je me suis de suite attachée à Jude et à Ariane. Au début, j’ai eu du mal avec Jude, l’auteure le présente d’une façon très particulière mais au final, c’est un homme très attachant. Ariane quand a elle sait des choses qu’elle ne devrait pas, elle voit arriver la date d’échéance – le jour de ses seize ans – à une vitesse folle.



Par contre, j’avoue que j’aurai aimé quelques pages supplémentaires à la fin, l’auteure nous laisse un brun de suspense pour qu’on s’imagine ce qu’il peut se passer. Ce qui est dommage mais bien aussi… Mon avis est mitigé pour la fin. D’un côté je suis heureuse de cette fin mais il me manque des pages.



En conclusion, un Youg Adult – Thriller très prenant. Personnellement, j’ai adoré l’univers de Christine Féret-Fleury et j’en redemande. Personnages très attachants, on est pris dans l’intrigue, le suspense est bien présent et des scènes assez horribles à imaginer. Le Rouet est en liberté depuis trop longtemps…
Lien : http://livres-films-series.b..
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S.O.S. Titanic : Journal de Julia Facchini,..

Julia Facchini est la fille d'immigrants italiens installés à New-York où ils tiennent une épicerie assez prospère. Elle a arrêté l'école pour les y aider. Le 1er avril 1912, elle fête ses quatorze ans. Son frère Luigi, de deux ans son aîné, lui offre un magnifique cahier épais et relié de toile rouge, "Mon journal" écrit en lettres dorées sur sa couverture. Quel bonheur pour elle, qui rêve tant de voyages et de journalisme... Une autre surprise de taille l'attend. Son père a pris quatre places sur le navire "Carpathia" afin qu'ils puissent aller retrouver leur famille, restée en Italie. Oh bien sûr, ce n'est pas sur l'insubmersible "Titanic" dont on parle tant mais la joie est à son comble. Julia relate toute cette fébrilité des préparatifs dans son journal, l'installation dans le bateau, la vie à bord, le comportement des passagers, jusqu'à la nuit où le voyage est interrompu par le S.O.S du paquebot "Titanic". Elle raconte comment le "Carpathia" a dévié sa route pour aller porter secours aux rescapés, son amitié pour Jack, un jeune garçon de l’aristocratie qui a échappé à la noyade et enfin, leur retour à New-York.

Mon avis : Ce roman jeunesse appartient à la collection "Mon Histoire" éditée chez Gallimard jeunesse. Il s'agit de journaux intimes d'enfants qui ont été témoins d'un événement historique marquant. Celui de Julia Facchini décrit non pas le naufrage du "Titanic", mais la mission de sauvetage qu'a effectuée le navire "Carpathia" pour venir au secours des rares rescapés : cette originalité est aussi un atout, elle évite le dramatique qui pourrait naître si Julia était sur le bateau qui coule et non sur celui qui sauve. L'objet livre a une couverture rétro, comportant la photo de Julia et celle du paquebot. Le papier est épais et coupé de façon irrégulière sur la tranche pour mieux évoquer le carnet intime de la jeune fille. A la fin de l'histoire, une douzaine de pages nous permettent d'en savoir un peu plus sur le contexte de l'époque abordée. Cet ouvrage se lit vite et d'autant plus agréablement que Julia porte un regard incisif sur la société de son époque, en particulier sur la frontière qui sépare les différentes classes sociale. Alors, pour célébrer le centenaire du naufrage du "Titanic", je vais l'acheter sans la moindre hésitation.

Public : à partir de dix - onze ans.

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L'étrange garçon qui vivait sous les toits

Un roman fantastique qui prend ancrage dans notre réalité proche, le confinement, et parallèlement dans la réalité historique de la Seconde Guerre Mondiale.

Il fallait oser faire ces parallèles, rapprochements et comparaisons même si tout le monde y avait plus ou moins pensé à l’époque. C’est à travers le regard d’une jeune fille de 17 ans que l’on entre dans le récit. Toutefois ce roman est écrit à 6 mains : 2 mains pour cette jeune fille, 2 mains pour le point de vue d’une dame de plus de 90 ans, et enfin 2 mains pour le point de vue de cet étrange garçon dont je ne dirai rien de plus au risque de spoiler.

L’intrigue s’emmêle et se démêle, les éléments sont bien assemblés quand bien même j’avoue regretter que le nombre de pages ne soit pas plus important, ce qui aurait permis de fouiller davantage la psychologie et d’étoffer certains points restés obscurs.

J’ai aimé la rencontre intergénérationnelle qui demeure néanmoins assez basique. Un approfondissement aurait été apprécié là aussi. La fin aurait semblé moins « rapide » ou « vite expédiée ».

Des thèmes très actuels sont traités, peut-être un peu trop nombreux.

Cela reste une bonne lecture mais on est loin du coup de cœur.

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Le Pays aux longs nuages

Face à la production massive de nouveautés éditoriales, je fais comme tous les lecteurs qui ont besoin de dormir et ne sont pas millionnaires : j'opère des choix dans mes achats. S'il m'arrive d'être déçu par un titre qui s'annonçait génial, l'inverse n'est jamais vrai puisque je n'achèterai pas un titre qui risquerait de ne pas me plaire. Merci donc à Babelio de me donner l'opportunité d'être à nouveau très agréablement surpris !



Dans ce roman, nous suivons les trajectoires de deux femmes qui seront amenées à se rencontrer. Il y a d'abord Acia qui se retrouve sans boulot le jour où le mec qui tenait le restaurant où elle travaillait se barre avec la caisse. Libre et sans attaches, elle grimpera dans sa vieille Fiat 500 des années 70 et partira à l'aventure accompagnée par un chat du quartier bien décidé à la suivre.



De l'autre côté de la Méditerranée, Kamar et sa fille Hana fuient la Syrie ravagée par la guerre et s'apprêtent à embarquer dans l'un de ces cercueils flottants en espérant arriver en Grèce où elles pourraient rejoindre un cousin qui tient un restaurant.



Le destin poussera Acia, Kamar et Hana jusqu'à Palazzo, une petite ville où elles s'atteleront dans un petit restaurant à l'arrêt depuis que sa vieille cuisinière Nebbe s'est retrouvée en fauteuil. Autour de leur amour de la bonne cuisine, ces trois générations de femmes et le chat apprendront à soigner leurs plaies.



Débuter une lecture sans aucune attente et la terminer en se sentant comme ébloui, c'est quand-même vachement agréable. Alors bien sûr c'est une littérature facile, qui frôle l'esprit du feel good, mais j'ai adoré cette histoire de femmes blessées par la vie qui reprennent pied grâce à la cuisine. Un roman solaire, une histoire touchante et sans prétention qui fait beaucoup de bien et que j'ai lu avec beaucoup de plaisir !



🔗 Service de presse adressé par l'éditeur via Babelio.
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Le Pays aux longs nuages

Deux pays, deux femmes, deux histoires.



En Syrie, Kamar fuit la guerre, en compagnie de sa fille, Hana. Veuve, elle quitte ce pays qui est le sien, poussée par son oncle et sa tante, en direction de la Grèce où elle aura un logement et un travail.

Les passeurs, les pays qui refusent d'aider les occupants de ces frêles embarcations, sa fille qui refuse de parler, les hasards plus ou moins heureux, le destin....



Acia a perdu son travail, son logement, ses rêves d'avoir son restaurant. Ses seuls biens résident en une vieille Fiat et une marmite. Un chat qui l'adopte instantanément, un livre de recettes de cuisine trouvé dans la rue, il faut parfois peu de choses pour changer une vie.



Déterminée à se rendre dans la dernière ville mentionnée dans le livre de cuisine choral, Acia, femme solitaire au passé pas très joyeux, se retrouve à Palazzo, en Ombrie, ce pays aux longs nuages.



Palazzo, une vieille osteria qui ne paie pas de mine, une propriétaire clouée dans un fauteuil roulant, une rencontre entre trois femmes si différentes mais réunies par un amour commun, celui de la cuisine.

Trois femmes qui vont s'aider, qui vont s'entraider, se confier, cuisiner,...



L'écriture est quasi parfaite, tout est fluide, avec suffisamment d'émotions pour cueillir le lecteur mais sans verser dans le larmoyant.

Certaines parties m'ont par un peu "survolées", ce qui a parfois gêné ma compréhension et m'a empêché d'être à fond dans l'histoire à 100 %.



Merci à Babelio, aux Editions de la Belle étoile et à l'auteure pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.

Merci pour ces moments de complicité, d'espoir, merci pour les odeurs et les visions de plats colorés et épicés.



















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Comédienne de Molière : Journal d'Armande, 1658..

Autre ouvrage emprunté à la bibliothèque numérique de Vendée : Comédienne de Molière : Journal d'Armande, 1658-1661 de Christine Féret-Fleury.

Armande a seize ans. Quelques années auparavant, sa sœur Madeleine la fait entrer dans la troupe qu'elle a fondée avec Molière.

La jeune fille raconte avec enthousiasme les représentations devant les seigneurs et les paysans, ses débuts sur scène, la rencontre avec Corneille.

Mais Armande rêve de gloire et d'amour ! Elle voudrait tant que Molière la remarque, l'aime, et lui offre un vrai rôle.

Justement, le comédien est en train d'écrire une nouvelle pièce, "Les Précieuses ridicules"...

Avec cet ouvrage, j'en ai appris plus sur Molière, dont je connais évidemment quelques pièces. J'ai lu Don Juan, L'avare... mais je ne connais pas du tout l'homme, sa vie, ses amours..

J'ai donc découvert une petite partie de sa vie et surtout celle de la jeune Armande, qui va devenir son épouse. Elle va intégrer la troupe grâce à sa sœur Madeleine puis devenir à son tour comédienne... avant d'accepter d'épouser Molière dont elle est amoureuse.

C'est présenté sous la forme d'un journal intime dont la narratrice est Armande. C'est romancé mais de nombreuses choses sont vraies dans cet ouvrage, notamment le coté historique.

J'ai apprécié de découvrir une tranche de vie de trois ans de cette jeune fille toutefois j'ai trouvé le ton assez froid. Je n'ai pas réussi à m'attacher à elle, et c'est bien dommage.

Petite déception donc.

Ma note : 3,5 étoiles
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Chaân, tome 1 : La rebelle

Chaân... c'est une des mes héroïnes de romans préférés. Elle est tout simplement incroyable.

Elle est tellement courageuse, rejetée par sa famille, elle ne perdra pas espoir et prouvera à son peuple qu'elle a une place parmi eux.

C'est une femme qui à défiée les lois, normalement à cette époque les femmes cuisinaient et gardaient les enfants c'est tout. Mais elle, elle va apprendre a chassé, prendre une fille dites sorcières sous son aile et combattre les préjugés...



Sans le savoir, elle va ouvrir une porte aux personnes de sexe féminin
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Au bois dormant

Ne cherchez pas avec ce titre une romance, une dystopie, ou un roman fantastique. Il s'agit bien de suivre une intrigue policière. Tour à tour l'auteur de ce roman à suspense nous mène soit sur les pas du Rouet ce tueur en série que la police traque en vain depuis des années. Soit dans la vie de Jude, ce flic particulièrement froid qui culpabilise de ne pouvoir mettre la main sur le tueur. Et enfin sur les traces d'Aurore une victime que le Rouet suit patiemment pour pouvoir la tuer le jour exact de ses 16 ans. En attendant ce jour fatidique, Aurore a pris la fuite, essayant de se faire oublier, de semer le tueur. Pourtant elle sait qu'il est là, elle le sent. Lui, il n'est pas dupe, il arrive toujours à suivre ses victimes.



C'est assez prenant. Tout se lit avec fluidité. La plume de Christine Féret-Fleury est impeccable. Soignée, juste équilibrée, alternant entre les passages angoissants qui décrivent méticuleusement les rituels du tueur, les introspections et les doutes des personnages, et l'enquête. Nous sommes embarqués dans une très bonne trame policière qui fait froid dans le dos. On avance tranquillement vers une issue qu'on espère heureuse, mais on ne se leurre pas. Comme Les personnages, nous cernons très vite que le tueur est redoutable, et j'ai retenu mon souffle à chacune de ses apparitions.



Comme dirait Alily, "Cela fait changement".

En effet, ça change en littérature jeunesse ou young-adult de lire autre chose que des romances un peu mièvres et clichées, des histoires fantasy ou fantastiques, des pseudo dystopies... Non là, c'est un bon roman noir qui nous embarque et ne nous lâche pas. J'ai été vraiment surprise d'accrocher, moi qui lit habituellement d'autres genres. Mais je le redis, c'est bien écrit, on ne s'ennuie pas une seconde, et on s'attache particulièrement aux personnages.



Même si l'auteur nous donne quelques indices, que l'on capte assez tôt, que l'on croît avoir compris, n'oublions pas qu'il s'agit de littérature pour jeunes adultes et pas d'un roman à suspense trop torturé qui ne permet jamais d'anticiper ou de comprendre. Là l'auteur place son livre dans un entre deux. Rien ne nous est révélé facilement, mais plus nous avançons dans le roman, plus l'enquête nous paraît prévisible. Pour ma part, une bonne surprise.
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Le Pays aux longs nuages

Dans ce roman choral délicatement composé, aux allures de conte contemporain, Christine Féret-Fleury nous fait voyager en Italie, au côté de trois femmes au destins abimés et d’un mystérieux chat à l’instinct surnaturel. Y sont abordées avec une poésie et une finesse de plume délicieuse les thématiques du deuil, de la maternité et de la cuisine.

J’ai aimé la pudeur et la délicatesse avec laquelle l’histoire et les drames de la vie de ces femmes sont abordées, la magie et la joie qui irradient de chacun de petits moments de plaisir du quotidien. La façon dont au fur et à mesure de l’histoire, ces femmes se rapprochent, se lient et parviennent ensemble à créer, guérir, et reconstruire.

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