Pour une fois que je trouve un livre drôle...Pour une fois qu'un livre me fait sourire ! J'ai tenté tous les romans du moment qui, d'après mes amies, devaient me faire rire ( Gilles Legardinier,Jonas Jonasson et j'en passe) mais rien à faire... Trop niais, trop à l'eau de rose.
Et là, il me faut une écriture crue, provocante et sans véritable scénario pour me faire sourire... Comme quoi...Je ne sais pas trop ce que cela dépeint de ma personnalité.
Pour la peine, je le note 4 étoiles, même si ce roman est loin d'être parfait !
Oui parce que disons le, il n'y a pas d'histoire à proprement parler. J'ai plus eu l'impression de lire différentes scénettes avec les mêmes protagonistes. Des fois l'on s'y perd un peu à force de les nommer par un numéro mais c'est l'histoire qui veut ça. Il fallait les laisser anonyme et mettre en avant les stars du Porno telles des icônes du sexe qui veulent mourir en martyres.
J'ai aimé ce roman sans avoir un coup de coeur, mais assez pour m’intéresser d'un peu plus près à l'auteur.
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L'auteur de Fight Club nous plonge une fois encore dans son univers particulier, à flirter entre le bizarre, le surnaturel et une réalité super destabilisante. Carl Streator est journaliste, il enquête sur le phénomène de la mort du nourrisson, et tombe finalement sur un texte maléfique, une berceuse issue de temps obscurs qui donne la mort. Comprenant les dangers d'un tel pouvoir, il décide de partir à la recherche de tous les exemplaires du livre maudit. Et c'est ainsi que l'on croise une agent immobilière spécialisée dans la revente de maisons hantées ou un croque-mort qui abuse de la "berceuse" pour tuer des top-models et ainsi se les taper post-mortem. Mais ce livre n'est pas qu'un quelconque récit d'épouvante. C'est beaucoup plus. Une vision du monde. Du pouvoir. Et des hommes...
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Un livre quelque peu étrange, tout comme le film d'ailleurs! Les deux œuvres sont similaires, sur tous les points (à part quelques petits détails qui divergent), notamment sur l'aspect complètement barré de l'histoire, parfois on se mélange les pinceaux pour suivre le fil de la narration et je dois dire que si je connaissais pas le film, j'aurais certainement du relire plusieurs fois certains passages.
Mais cet aspect fais l'originalité du livre, avec un vocabulaire et des scènes assez crus, l'auteur nous plonge dans cette histoire complètement délirante. Un bon bouquin qui se lit vite, et qui est vraiment original !
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Palahnuik dans ses grandes oeuvres, un très bon roman, plutôt fantastique. Une immersion profonde, dans un monde torturé, et si proche à la fois. Excellent.
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C'est du Palahniuck. En général, j'adore. C'est barré, très bien écrit, poignant, personnel. Là, bof. Ca fini comme un rien, laisse un gout d'inachevé, de bordélique. On sent une note de vulgarité quasi gratuite par moment, que je n'avais ressenti ni dans Fight club ni dans Peste, que j'avais adoré. Une déception.
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Suite à une tentative de suicide, son mari se retrouve dans le coma. Qu'est-ce qui a bien pu le pousser à les quitter ? Dans le journal qu'elle lui écrit, Mitsy Wilmot se dédouble pour jeter sa rancœur et mêler sa vie passée à son présent.
Ça commence par le chemin de ses rides. Elle donne à ces plis, ses peines, ses pleurs, ses peurs. Elle esquisse des sourires, s'essaye à des grimaces. Elle incrimine le lâche et l'accuse d'être le fauteur de trouble qui a vieilli prématurément sa fille et a lesté un peu plus sa femme et sa mère de crevasses. Mitsy donne aux trois femmes de sa vie, l'image des trois épidermes qu'il a marqués. Et la poudre de riz camoufle difficilement les scions.
Perter Wilmot... il l'avait embarquée alors qu'elle était jeune étudiante dans une école d'arts plastiques, pleine de fougue pour les tableaux qu'elle voulait peindre. Artiste. Il lui avait répondu qu'elle le serait sur son île, et qu'elle deviendrait la plus célèbre de leur génération...
Mitsy est devenue femme de chambre à l'hôtel Waytansea. Elle vit avec sa fille Tabby, sa belle-mère Grace, et reçoit depuis le suicide manqué des tas d'appels téléphoniques bizarres. Les clients de son mari, architecte qui rénovait les vieilles maisons de l'île, se plaignent de voir "disparaître" des pièces de leur maison. Il y a celui qui n'a plus de salle-de-bains, celle qui a perdu un placard à linge, celui qui ne trouve plus sa cuisine... et un autre qui découvre des graffitis bien personnels sur les cloisons. Pourquoi Peter a jeté sur les murs, sa haine pour les nouveaux venus ? Pourquoi les accuse-t-il de ses misères, de son ambition avortée et de la déchéance de son mariage ? Ces dernières harangues font mal. Elles conduisent Mitsy à boire et à vouloir tout quitter pour partir ailleurs.
C'est sa belle-mère qui va l'inciter à reprendre ses crayons et ses peintures. Mitsy est douée, elle doit exprimer son art.
Entre ses visites à Peter, corps décharné, recroquevillé, végétal, ses écrits-confessions dans son journal, son travail à l'hôtel, ses premières esquisses encouragées par tout le monde, Mitsy cherche à comprendre certains mystères d'une île qui se dégénère... jusqu'à se perdre dans des fantasmes ou dans une conspiration machiavélique.
Quel étrange livre ! angoissant, violent et déroutant. On peut penser que Misty va continuer à s’épancher dans son journal et ainsi se soulager de sa colère, mais au fil des pages, l'histoire se pare d'une détresse bien différente. Le huis clos devient inquiétant et les personnages prennent petit à petit leurs véritables dimensions diaboliques.
Ce thriller distille son épouvante au compte goutte en délivrant son horreur seulement dans les dernières pages. Le lecteur se perd souvent dans cette ébullition, surpris par le style, les mots crus, intenses, agressifs, ne sachant à qui accorder son empathie et quoi imaginer. Le suspens est garanti ! le malaise aussi... il ne nous lâche pas.
C'est la première fois que je lis Palahniuk et je ne sais quoi penser. Je salue son écriture particulière, l'impact des mots choisis, sa folie, mais je continue à me demander si j'ai vraiment apprécié ma lecture. Une immersion dans un camp de psychopathes n'est pas une balade facile !
Recommanderai-je ce roman ? Oui... bien sûr !
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Un gros bof... Pour moi il y a les histoires choquantes et bien construite puis celles où on essais tellement de choquer que c'est manqué. L'histoire manque de direction, les personnages sont peu attachants et la vulgarité est poussée a un point tel où il est évident que son utilisation n'est là que pour se démarquer du lot. Il manque une ligne directrice a ce texte, autre que la tentative de choquer.
Le roman se termine par le soulagement du héros de sa constipation, c'est exactement comment je me suis senti lorsque j'ai lu la dernière ligne. Très décevant a mes yeux.
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Livre assez décevant malgré quelques pirouettes narratives maintenant l'attention du lecteur qui ne s'ennuie pas trop. Malgré cela l'histoire ne décolle jamais véritablement, peut être car si l'idée du huis clos est intéressante le va- et-vient entre les personnages (sans jeu de mot, enfin c'est vous qui voyez) est un peu trop limité - dommage de ne pas avoir inclus le destin d'autres pornophiles. Rigolo, mais un peu creux.
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Passons vite sur la forme, déconcertante : le baragouinage du narrateur plutôt repoussant dans les premières pages, s’avère finalement surmontable après quelques efforts. Peut-être d’autant plus facilement pour le lecteur habitué au style de l’auteur : ce roman reprend les thèmes et les ficelles narratrices classiques de ce dernier (si tenté qu’on puisse raisonnablement associer l’adjectif « classique » avec Chuck Palahniuk).
Et c’est cette même continuité qui s’avère à la fois assez jouissive (pour qui apprécie les transgressions si propres à son œuvre : et ici encore, Palahniuk repousse des limites) et décevante : plus que jamais, les coutures sont visibles et on a parfois le sentiment que l’auteur, pris au piège de sa propre formule, se voit contraint d’aller parfois trop loin, au-delà même de ce que l’histoire peut justifier. Tout y passe en effet : meurtre, viol, antipatriotisme, blasphème, terrorisme, pédophilie, jeunesse pervertie… et l’énumération pourrait continuer.
Pourtant, l’ensemble prend souvent, notamment dans les flash-backs dans lesquels le narrateur raconte les différentes étapes de son endoctrinement et le temps d’une fin explosive.
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Essentiel: le monde n'est plus le même après l'avoir lu. On peut ne pas adhérer au propos, mais il a au moins le mérite d'exister et d'être porté par une écriture très pêchue.
Entouré d'objets, nous devenons des objets: détruisons les objets...détruisons-nous !
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Le pire des romans de Palahniuk. Encore des personnages en marge de la société américaine comme dans "monstre invisible", "Fight Club" ou "Survivant", mais on n'arrive pas cette fois à croire à cette vision du monde.
De plus le rythme est lent, la plume poussive et bâclée.
Une commande éditoriale? Qu'il prenne le temps d'écrire ses livres au lieu de signer des contrats mirobolants exigeant des délais trop courts!!!
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Ce livre ... magnifique ! C'est un appel à la rébellion.
Quand on lit ça, on se dit « En fait, rien n'a d'importance »
Oui, en quelque sorte.
L'écriture est spéciale, le livre est spécial, en bref, génial.
Je me souviens d'une fin assez.... spéciale, également : à lire !
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C'est, à mon sens, loin d'être le meilleur Palahniuk : l'intrigue est moyennement intéressante, et les tics d'écriture de son auteur (phrases très courtes, répétitions...) y sont très présents. Nettement inférieur à Choke, Lullaby ou Invisible Monsters.
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« Et si la réalité n'était qu'une maladie ? »
Je me suis laissé embarquer dans ce thriller fantastique de Chuck Palahniuk dès les premières pages. le récit original tant par l'histoire et par sa forme, même si l'auteur s'empresse de rappeler qu'il n'est pas le seul à avoir opté pour cette formule : une évangile racontée par de nombreux témoins.
Buster Casey est un anti-héros toxicomane qui se came au poison et virus animal et qui a fait fortune grâce à la Fée des dents. Le soir, il s'adonne à un étrange sport mécanique avec d'autres de ses relations aux pouvoirs particuliers dans les rues d'une petite ville où s'opposent les diurnes et les nocturnes.
Mais quel est le but réel de ces emboutissages de tôle ? Qui est vraiment le gars Casey ?
Toutes les informations sont distillées au lecteur par les différents témoignages et s'imbriquent finalement pour faire découvrir le projet (abouti ou non ?) du personnage principal, enfin celui dont on parle. Mais justement de qui parle-t-on ?
Le semblant de réalité initiale s'estompe au fil des pages et le lecteur n'a plus que les réflexions proposées par les protagonistes dont certains peuvent être contradictoires comme seuls repères.
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Livre complétement barge, plus on avance dans cette biographie par recueil de témoignages plus on s'enfonce dans un délire d'enchevêtrement et de spéculations... Rant Casey vendu au début comme un tueurs en série se révèle n'être qu'un creuset volontaire de zoonoses depuis son plus jeune âge. Comme à son habitude Palahniuk nous régale d'histoires de fous qui font des émules et transforment un fait divers en épiphénomène. Son style est toujours incisif et aussi profond métaphysiquement et psychologiquement. Même si assez désincarné (pas de description émotionnel ou sensible des personnages) il truffe son récit de refrains (style minimaliste américain, dans celui-ci ce sont, entre autres, les bulletins radio d'accidents d'automobiles) et de petites astuces pratiques (Exemple: Rant se mettait du colorant alimentaire dans les yeux quand il voulait un arrêt maladie). SPOILER ALERT: Rant Casey est sensé être mort, ce qui explique la forme de la biographie mais peu à peu on réalise que non seulement son corps n'a pas été retrouvé mais que 1 puis 2 personnages sont sensé être lui qui a fait des bonds dans le passé. Summum de l'obscénité œdipienne; une méthode de rajeunissement développé par ceux qui sautent dans le passé; l'auto-génése c'est à dire sauter dans le passé pour violer sa propre mère, ainsi Rant est à la fois son propre père et son propre grand père etc... Le paradoxe temporel est aussi disséqué dans cette spéculation de l'histoire possible. Si le covid n'a pas miné votre intérêt pour l'épidémiologie et la virologie en générale ce champs lexical et narratif est également omniprésent dans ce livre, tant Rant est un collectionneur/passeur de maladie, notamment le créateur de son propre super-variant de la rage... Si tout ce résumé ne vous a pas convaincu/dissuadé de vous taper ce récits polyphonique/polyversion, je ne sais pas ce qu'il vous faut.
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Un roman vif, rapide, cru et provocateur qui souffre peut-être un peu de la comparaison avec le film de David Fincher dont le succès a été planétaire, mais qui est une parfaite entrée dans l’univers sombre et provocateur de Chuck Palahniuk.
Si j’ai préféré certains de ses autres livres sortis après et dont il faudrait que je prenne le temps de faire la critique je trouve que Fight Club, pour un premier livre, est véritablement une claque et qu’il est un incontournable pour tous les lecteurs à la recherche de livres hors du commun.
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