AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Chuck Palahniuk (450)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Choke

Un peu trop "épate bourgeois" à mon goût. L'écriture n'est pas mauvaise et on s'attache un minimum aux mésaventures de cet ado attardé, accro au sexe et affligé d'une mère particulièrement envahissante, même si pour l'heure elle se meurt dans un établissement spécialisé. Ledit gamin travaille dans un village reconstitution du 18ème siècle avec un ami et coloc particulièrement grave. Le titre s'explique par ses sources de revenus : il s'étouffe volontairement avec de la nourriture dans des restaurants pour se faire sauver par des parfaits inconnus, auxquels il soutire de l'argent, par chantage affectif,.. Morceaux de bravoure "à la Bukowski" s'enchaînent sans vraiment convaincre. Je n'ai pas accroché.
Commenter  J’apprécie          30
Choke

Palahniuk nous sort encore un livre barré fou , une sale histoire de famille entre une mère et son fils, un héros sexoolique qui cherche un but à sa vie et qui à un travail improbable pour payer l hospitalisation de sa mère.C 'est fun, frais du Palahniuk quoi.
Commenter  J’apprécie          30
Peste

La seule chose que j'ai vraiment envie de dire c'est ; Prenez ce livre, laissez-vous complètement embarquer et savourez-le !



Avec un peu de chance vous profiterez de ce voyage sur les pas de Rant comme j'en ai profité ; voulant à la fois le précipiter et le faire durer tellement vous vous y sentez bien.



Vous aimerez alors peut-être ce bouquin de bout en bout et ressentirez sans doute un pincement au coeur en quittant cet univers et ceux qui l'animent comme c'est le cas pour moi.



Ce n'est pas un livre qui s'explique mais un de ceux qui s’expérimente.
Commenter  J’apprécie          30
Survivant

"Bizarre, vous avez dit bizarre!" Non, vous direz bizarre quand vous aurez lu Chuck Palahniuk! Et encore le mot n'est pas assez puissant pour décrire ce "délire littéraire": on sourit, on rit jaune, mais on est, la plupart du temps, dérouté. La satire a cependant de bons côtés mais elle n'est pas toujours lumineuse et l'auteur abuse de ses effets et introduit des éléments qui n'apparaissent pas toujours pertinents au lecteur. Un OVNI que je ne regrette cependant d'avoir lu car la dernière page fermée, il vous hante un moment: donc pari réussi pour l'auteur.
Commenter  J’apprécie          30
Fight Club

Fight Club m'avait scotché au cinéma il y a 18 ans. Depuis quelques jours, j'avais envie de revoir le film de David Fincher, étrangement il se trouve qu'il est ressorti au cinéma cet été, je l'ignorais lorsque j'ai décidé de le lire.



C'est intrigant, l'écriture et la narration sont bougrement efficaces, le propos laisse difficilement indifférent,… Génial !



Pour le résumé :



et si vous voulez en savoir plus :
Commenter  J’apprécie          30
Orgasme

Surprenant et quelque peu déstabilisant :-) !

j'ai beaucoup aimé l'inattendu de ce roman!
Commenter  J’apprécie          30
Orgasme

Prenez une jeune future avocate dans un prestigieux cabinet new yorkais. Faites la trébucher et s’étaler à quatre pattes le cul à l’air devant l’homme le plus riche du monde. Cet homme s’avère par ailleurs, séduisant, charmeur et prêt à sauter sur l’occasion de l’inviter à dîner. C’est quand il la ramène chez lui que les choses se corsent : pas de caresses, pas de pénétration, juste une observation clinique des orgasmes à répétition qu’il va lui procurer grâce à des joujoux de sa conception.



Orgasme, c’est un peu comme du Canada Dry : la jeune fille innocente rencontre l’homme d’affaires inaccessible comme dans Cinquante nuances, on a du sexe comme dans Cinquante nuances… mais ce n’est pas Cinquante nuances. Et c’est pour ça que c’est bien !



L’auteur parodie avec brio la myriade de romans pseudo-érotico-mama-porn dont nous sommes abreuvés depuis quelques années et nous sert son roman au vitriol pur, taille venti, s’il vous plaît !



Non content de donner du plaisir à son oie blanche, notre beau milliardaire veut en fait la contrôler, il veut contrôler toutes les femmes du monde. Les rendre accro à ses sextoys. Et il y arrive si bien qu’elles ne sortent plus de chez elles, oublient de se nourrir, de se laver, et passent des heures enfermées dans leur chambre avec les fameux gadgets et le reste de leur temps à faire la queue devant les boutiques pour en acheter d’autres.



Je ne connaissais pas Chuck Palahniuk, l’auteur de Fight Club et quelques autres best sellers, mais je n’ai pas été déçue ! Le roman est une succession de scènes rocambolesques qui vont crescendo dans l’audace, l’absurde et la folie jusqu’à la scène finale, complètement (mais alors complètement) barrée.



Comme son nom ne l’indique pas, Orgasme n’est pas une romance avec coup de foudre et roses rouges. En revanche, vous serez servis en masturbation, manipulation et psychopathes ! En bref, le roman vaut le coup, se lit vite et en ce qui me concerne, je l’ai refermé abasourdie en me demandant ce qu’il venait de m’arriver.
Lien : http://leclubdesnatifsduprem..
Commenter  J’apprécie          30
Orgasme

Le moins que l’on puisse dire c’est que ce bouquin est pour le moins déconcertant, certes ça ne manque pas d’orgasmes mais ils sont traités comme des expériences scientifiques avec une rigueur totalement déshumanisée. Pas de place pour les sentiments, Penny devient la femme objet par excellence, un terrain d’expérimentation de sex-toys divers et variés. Pas franchement excitant tout ça. Et encore moins romantique.



De part son découpage aussi le bouquin est surprenant, mise en page minimaliste, aucun chapitrage, juste des sauts de lignes çà et là pour séparer les paragraphes. A force de passer de coq à l’âne on a parfois l’impression d’avoir sauté des pages, mais non. Les premières lignes vous mettront tout de suite dans le bain, Penny se fait violer en pleine audience au tribunal, dans l’indifférence générale. Ensuite flashback, on va peut être comprendre ce qui peut expliquer ce type de situation… ou pas.



A noter qu’en VO le titre est moins racoleur qu’en français, Beautiful You, tout simplement, en référence à la gamme de jouets sexuels que va diffuser Maxwell. De même la couverture est moins criarde… mais bon, le résultat est le même.



Il faut aborder le bouquin avec une bonne dose de second degré et le considérer comme une parodie poussée à l’extrême de la déferlante soft-porn spécial ménagère de moins de 50 ans qui fait la joie de ces dames, des libraires et des éditeurs. Franchement le sex-toy comme arme de domination massive ça le fait pas trop niveau crédibilité…

Grosso modo le bouquin se divise en trois parties. On commence par l’initiation de Penny, phase qui implique des expérimentations de plus en plus poussées en vue d’obtenir des orgasmes de plus en plus intenses. Puis il y a la commercialisation des produits Beautiful You et ses conséquences (un peu beaucoup too much). Enfin on assiste à la riposte de Penny qui va affronter son mentor sur son terrain de prédilection (déçu par cette dernière partie et la fin).



A travers son récit abracabrant Chuck Palahniuk nous livre aussi une satire au vitriol de la société de consommation dans laquelle la course au plaisir semble être l’unique raison d’être de certains. Une société qui rend les produits obsolètes prématurément à grand renfort de nouvelles versions, toujours plus performantes… et toujours plus chères que les précédentes.



J’attendais beaucoup de cette incursion de Chuck Palahniuk dans la littérature érotique (ça reste un bouquin réservé à un public averti), si le style et bel et bien là, l’intrigue vire trop vite à la farce burlesque. Je n’ai que moyennement adhéré, l’orgasme littéraire ne fut pas au rendez-vous.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
Commenter  J’apprécie          30
Damnés

Après quelques lectures au style plutôt gentillet, j'avais envie de retrouver la verve exceptionnellement cynique de Chuck Palahniuk et ses trash fictions si venimeuses. Je sors de ma lecture très mitigée. Je vais sans doute être destinée à finir tout droit en Enfer après un avis pareil, mais ça ne fait rien, je prends le risque !



Madison est une jeune fille de treize ans pour le moins atypique. Ronde à lunettes, banale mais intelligente, elle est l'enfant d'un producteur milliardaire et d'une star de cinéma et surtout... elle vient subitement de mourir et se retrouve plongée en plein dans les entrailles de l'Enfer.



Nous voilà donc partis pour aller faire un tour dans le haut lieu de la damnation éternelle !

Dans sa cage toute crasseuse, Madison fait la connaissance d'une bande de jeunes aux personnalités hétéroclites bien que complètement stéréotypées. Archer le rebelle punk avec sa crête bleue et ses épingles à nourrice plantées dans le corps, Léonard l'intello débitant constamment sa science, Patterson le sportif aux neurones limités, et Babette la jolie fille superficielle qui, même en Enfer, ne se préoccupe que de ses chaussures à talon et de son vernis à ongles.

Le petit groupe aurait pu être intéressant mais chacun reçoit un développement un peu trop simpliste pour qu'on s'attarde vraiment sur leur passé ou leur sort. Maddy a beau être la protagoniste, elle prend beaucoup de place et éclipse souvent les autres personnages.



L'Enfer, chez Palahniuk, ce n'est pas si horrible. Bien sûr, il existe des contrées plus accueillantes, les diverses lacs de déchets organiques (sang, déjections, ongles, et autres joyeusetés) et les collines de détritus variés y sont sans doute pour quelque chose. Les centaines de démons de toutes les cultures et religions existantes se baladant, démembrant et dévorant les damnés qu'ils croisent (même s'il se régénèrent ensuite, eh oui, la mort a des avantages !) doivent également jouer.

Cependant, il y a aussi les montagnes de Twix, Mars, Milky Way, Pop corn et autres confiseries qui croulent un peu partout, la facilité pour trouver un job (dans le porno ou le télémarketing) et la diversité des gens qu'on y retrouve. Oui, parce qu'il est facile d'aller en Enfer. Être un peu trop injurieux de son vivant, jeter trop de mégots par terre, klaxonner trop souvent, ne pas se laver les mains en sortant des toilettes. Il y a donc du monde parmi les damnés !



On suit l’ascension de Maddy dans ce nouvel univers pas si hostile, sa prise de confiance et sa remise en question tandis qu'en parallèle elle réfléchit aux raisons de sa mort et à son ancienne vie de vivante. Viennent alors toutes les critiques et le ton délicieusement cynique de l'auteur qui rentre en jeu. À travers ses parents, tout deux anciens hippies, militants, écolos et riches hypocrites, elle vise la société de consommation, le culte de la célébrité, l'absurdité de son ancien mode de vie avec ses maisons dans chaque pays, ses nouveaux frères et sœurs adoptés à chaque nouvelle promotion de film de sa mère et j'en passe. Le ton est tranchant et sardonique et on sourit plusieurs fois... au début. Les critiques et mêmes arguments s’enchaînent et se répètent, jusqu'à en devenir rébarbatifs.



J'avais réellement envie d'aimer cette lecture. Chuck Palahniuk est en général une valeur sûre et avec leurs titres, les éditions Sonatines visent souvent dans le mille. Mais cette fois, ça n'a pas fonctionné. Malgré l'idée prometteuse, je suis restée dubitative et sur ma faim. Tout ça m'a semblé très fade en comparaison avec ce que le résumé nous promettait.

Le roman n'est pas mauvais, loin de là. Il est plutôt plaisant à lire et l'histoire a un très bon concept. Malheureusement, c'est un roman de Palahniuk et ayant adoré tous les autres livres que j'ai déjà lu de lui, j'ai des exigences et Damnés m'a déçue.

Je n'ai pas du tout aimé Madison que j'ai trouvé agaçante et condescendante à souhait. Les fameuses anaphores de l'auteur, à retrouver en partie au début de chaque chapitre, y sont sans doute pour quelques choses. Si j'adore retrouver cette figure de style chez Palahniuk, ici, devoir subir les considérations et suppliques d'une gamine de treize ans pendant près de trois cents pages m'a vite lassée.



L'histoire met du temps à démarrer, c'est laborieux à se mettre en place. Au bout de quelques chapitres, l'intérêt décolle grâce à l'exploration de l'Enfer et la découverte des hordes de démons qui le peuplent. Cependant, ça ne tient pas et on recommence bien vite à s'ennuyer. Je ne sais pas si c'est du à notre jeune narratrice (probablement) mais ce regard adolescent et parfois un peu niais sur les choses m'a dérangée. J'aime les critiques de Palahniuk sur la société mais quand elles ont du sens, pas quand elles semblent être si peu naturelles et forcées. De la bouche d'une enfant de treize ans, cela sonnait juste très pédant.



Une déception pour ce dernier roman de Palahniuk que même un twist final plutôt intéressant et une fin ouverte qui annonce une suite ne parviennent pas à minimiser.
Lien : http://desmotsenvrac.blogspo..
Commenter  J’apprécie          31
Fight club 2

l ne s’agit pas ici d’une suite adaptée en BD mais bien d’une suite entièrement pensée par Chuck Palahniuk pour ce format. Il joue avec ses codes, les onomatopées cachent les dialogues, (...) c’est barré.
Lien : http://www.bdencre.com/2016/..
Commenter  J’apprécie          30
Orgasme

: « Orgasme » de Chuck Palahniuk . Le « sex-toy » comme instrument de domination mondiale ? Voilà l’hypothèse sur laquelle Palahniuk base sa nouvelle fable « trash » . Fable car au-delà du réjouissant jeu de massacre qui lui est habituel se profile une réflexion sur les « allumés » de la Silicon Valley avec leurs projets transhumanistes appuyés sur les technologies nouvelles ( nanos, informatique ,clonage). Pour cela il ne recule devant aucune outrance à son habitude et nous emmène dans une cavalcade effrénée de New-York au Népal en passant par Paris .Et en recyclant au passage quelques icones contemporaines ( « Le déclic » de Mañara par exemple) . Qu’est-ce qu’on s’éclate !!
Commenter  J’apprécie          30
Peste

C'est crade et c'est sale! Avec un drôle de twist aux trois quarts du bouquin. Mal considéré et décrit comme trop fouillis par les critiques de Palahniuk, moi ça m'est très bien allé. J'ai même eu un peu de mal à redescendre du trip. J'ai aussi voulu le garder en collection permanente quand j'ai découvert que deux autres livres traiteraient vraisemblablement à nouveau du personnage de Rant, qui est détestable, ou détesté. Le style témoignage d'interrogatoire, avec la fonction de chacun fait qu'on sait tout dès le départ, mais en fait on se sait rien. On s'est payé ta tête pendant 300 pages, et tu vas encore faire volte-face 50 pages avant la fin. Là tu te met à triper. Autant tu es abasourdi(e) par les évangiles du début et les critiques sociétales, autant la fin qui mérite le classement en science-fiction te fait entrer dans une dimension plus terre à terre de plaisir de l'intrigue déconnante et non plus sur le fond des idées. Tu en ressors avec un goût amer dans la bouche, tu te dis que Alice au pays des merveilles ou Matrix, c'est quand même plus sain, et tu attends le suivant avec une petite veilleuse dans la tête.
Commenter  J’apprécie          30
Survivant

Tender Branson est seul dans un avion vers l'Australie. Il a détourné l'appareil après avoir empêché les passagers de monter et il a laissé le pilote sauter en parachute. Son objectif est de se suicider en crashant l'avion après avoir épuisé le kérosène. Il confie à la boite noire les raisons de son acte. Elevé chez les Creedish, une secte protestante apocalyptique dont il en est le dernier survivant. Le principe de cette secte est que l'aîné de chaque famille s'appelle Adam, les frères puinés s'appellent tous Tender et les filles Biddy. A 17 ans, les Tender sont placés à l'issue de leur initiation au service de familles aisées, ils oeuvrent méticuleusement et obstinément à maintenir les maisons propres et les jardins impeccables leur vie durant, pour rapporter de l'argent à leur communauté. Jusqu'à l'accomplissement quand Dieu rappelle les siens, c'est à dire un suicide collectif (un peu comme les Portes du Paradis ou l'Ordre du Temple Solaire...), auquel le narrateur a échappé. Tout ça est raconté avec un humour bien noir et sarcastique, avec en filigrane la critique du conformisme de la société de consommation américaine. Les pages sont numérotées à rebours. Après, le style de Palahniuk est spécial et je n'en suis pas spécialement fan... Mais j'ai quand même bien aimé le livre !
Commenter  J’apprécie          30
Fight Club

Une claque littéraire, une référence à mes yeux. L'auteur dans toute sa splendeur, de la puissance, de la profondeur. Court, simple et efficace.
Commenter  J’apprécie          30
Snuff

Ouf !!! Une grande bouffée d'air frais est nécessaire à la fin de ce roman !

J'avoue que je suis heureuse de sortir de ce décor de salle d'attente jonchée de détritus, de déchéance et de violence.

600 hommes ! Et pourtant, la solitude y est criante, déchirante !

Un roman au langage très cru et vulgaire avec, heureusement, quelques pointes d'humour bien pensées.

Je suis arrivée au bout du roman uniquement parce que j'ai aimé les personnages livrant lentement des bribes de leur vie. Leurs interactions s'amplifient au fil des pages jusqu'à y voir une certaine complicité.

Palahniuk sait garder le suspense jusqu'au bout.

Je n'ai pas follement aimé. Mais je ne regrette toutefois pas d'avoir été curieuse. Cette lecture m'a permis d'entrer dans un monde totalement inconnu. Le dépaysement a été total.
Commenter  J’apprécie          30
Monstres invisibles

Monstres Invisibles est le premier roman de Pahlahniuk et ça se sent ! Tous les ingrédients sont déjà là mais quelques longueurs affaiblissent l'ensemble. Bien entendu, cela ne l'empêche pas de faire exploser les pseudos valeurs des pseudos bien pensants américains de façon percutante, trash et par moment hilarante. A noter que ce premier roman a été refusé par tous les éditeurs qui l'ont reçu parce que trop trash. La réponse de l'auteur, être encore plus trash, aller encore plus loin et pondre le fameux Fight Club !
Commenter  J’apprécie          30
Berceuse

Comme toujours avec Palanhiuk, voilà un livre complètement fou. Une idée de départ plutôt sympa (un livre de contes pour enfants cacherait une comptine qui tuerait celui qui l'entendrait… d'où la "mort du nourrisson") qui part rapidement dans tous les sens, dans une écriture à la fois chaotique et complètement maitrisé par l'auteur américain survolté.

C'est moins percutant que Fight club, certes, mais ça reste très bon, bien fou-fou, et ça se lit d'une traite !
Commenter  J’apprécie          30
Fight Club

Davantage que dans le film, le livre repose sur un trio infernal : le narrateur (dont on ne connait pas le nom), Tyler Durden, Marla Singer. L'idée, c'est que ces trois là n'auraient jamais du se rencontrer. Ils le font pourtant. Et le résultat est explosif… comme un immeuble qui s'écroule.

Ces trois persos ont une vision du monde très noire, sublimée par la prose barrée de Palahniuk : « nous sommes la merde et les esclaves de l'histoire. Je voulais détruire tout ce que je n'aurais jamais de beau ».

Je vous passe l'histoire. Vous la connaissez. La rencontre entre les trois persos cités plus haut. La naissance d'un Fight club (« je ne veux pas mourir sans quelques cicatrices. »), puis d'un Projet Chaos (bien plus intéressant d'ailleurs dans le livre que le film où il est assez survolé).

Voilà donc un roman assez nihiliste, rageur et désespéré qui ne peut pas laisser indifférent. Le roman dérange (deux mecs aux propos anarchistes qui vont mettre sur pied une organisation terroriste où les gens n'ont plus qu'un numéro à la place du nom… et qui vire presque fasciste en fait), percute, secoue, intrigue (la schizophrénie, l'absence de femmes à part la centrale Marla).

Il se pourrait bien que Palahniuk, bien que complètement fou, soit un des auteurs les plus doués de sa génération.
Commenter  J’apprécie          30
Snuff

Très déçue par ce livre. On ne retrouve pas le talent de Chuck Palahniuk qui arrive à nous bousculer, à nous faire voyager dans les sphères improbables des esprits de ses personnages et à nous emmener dans ses scénarios rocambolesques et jouissifs...
Commenter  J’apprécie          30
Snuff

À lire pour tout les tarés qui aime la pornographie, ce livre choque et en même temps on s'y attendait, c'est répétitif et creux comme la vie de ceux qui le font et de ceux qui regardent. Sans jugement, on regarde ce monde tel qu'il est, une saloperie créait pour répondre à un besoin qui va toujours plus loin. Sans surprise on finit dégouté de l'humanité après lecture, particulièrement des hommes qui continuent à rester dans la file pour attendre leur tour alors qu'ils sont informés que c'est un suicide pour la fameuse "star".
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Chuck Palahniuk Voir plus

Quiz Voir plus

Fight Club

« Fight Club » a été publié en...

1995
1999
1996
1997

12 questions
85 lecteurs ont répondu
Thème : Fight Club de Chuck PalahniukCréer un quiz sur cet auteur

{* *}