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Critiques de Chuck Palahniuk (450)
Peste

Palahniuk tâte de la SF ! Nous sommes dans une dystopie (normal avec lui) où l’humanité est divisée en diurnes et nocturnes. On lit la biographie de Buster « Rant » Casey diurne devenu nocturne et patient zero (tient tient , ça vous parle) )d’une étrange épidémie .Son histoire est diffractée , éclatée , explosée entre les témoignages de ceux qui l’ont connu tous plus délirants les uns que les autres . Plein de charcutage , d’accidents (on pense parfois à « Crash » de Ballard) de crasse , de liquides répugnants… Je n’ai rien contre mais cette fois je n’ai pas accroché !
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Fight Club

Bon, j'ai lu "Fight Club", je suis un tantinet déçue, le style est bien chaotique, la fin est très différente du film, mais heureusement que j'ai vu le film à de nombreuses reprises car je ne sais pas si sans les images mentales qui me revenaient j'aurai persisté jusqu'au bout.

Je dirai que le style est sans doute trop moderne pour moi, car le côté alambiqué, juste après "Sexus" de Miller, n'était pas si tordu que ça au final.
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Le Purgatoire

Faisant directement suite à Damnés (qui aurait pu s’appeler L’Enfer), Le Purgatoire reprend l’histoire là où on l’a laissé mais c’est réducteur de dire ça car Chuck Palahniuk, virtuose de la construction et du rythme, sait raconter des histoires dont les fils s’entremêlent étroitement. C’est le cas avec Le Purgatoire qui, en continuant l’épopée divine de Madison Spencer revient aussi sur son passé et ce que l’on sait d’elle en ajoutant de nouvelles strates de connaissances, de nouveaux éclairages.



Le Purgatoire, c’est aussi une nouvelle forme. Pas d’alternance comme dans Damnés, là, c’est sous forme de journal intime public, un blog que tient l’héroïne pour nous raconter ses aventures et ses états d’âme. Faut dire que Chuck Palahniuk est très à l’aise dans cette narration à la première personne. De cette manière, sa verve acide, corrosive, impacte beaucoup plus. Avec toujours des punchlines implacables. Je ne vois rien de notre société (plus encore la société américaine) qui ne soit épargné. Il attaque tous les codes, toutes les croyances avec brio.

La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/le-purg..
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Fight Club

Alors bon, j'ai commencé à lire ça en me disant que le film s'étant raté sur un sujet aussi prometteur, le quinbou devait pas être dégueu du tout.

Sur le moment j'ai trouvé ça assez ouf, mais avec le souvenir j'en ai même oublié en quoi c'était différent du truc où que y'a Brad Pitt qui porte des pantalons en Skaï.

Je suis le mot « mouais » dans la bouche de Joe.

Mouais.

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Fight Club

Fight Club, tout le monde sait que la première réglé est de ne pas en parler. Mais après avoir stoppé le film en cours de route, me laissant un goût amère de violence et de sang, je me suis laissé tenté par la version originale écrite par Chuck Palahniuk. Même si le début révèle tout de suite la fin de l'histoire, on n'est loin d'imaginer la profondeur de ce récit dès les premières pages. On découvre alors le narrateur dont on ne connaît pas le nom, à la petite vie bien rangée avec un bel appartement, un bon boulot et une belle gueule, qui participe à plusieurs groupes de soutien sans pour autant être malade, mais pour être bien. Cette situation idéale va progressivement dériver suite à sa rencontre avec Tyler Durden, le créateur du Fight Club. En comparaison du souvenir du film avorté, j'ai découvert tout ce qui découlait du Fight Club et de son organisation en dehors des combat sous-terrain...et qui pousse au bout du compte à l'autodestruction.
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Le Festival de la couille et autres histoir..

Un peu racoleur m’sieur l’éditeur votre titre ! Certes cela est sensé coller à l’image de Palaniukh mais le véritable titre "Stranger than fiction" est plus juste pour ce recueil assez inégal de textes disparates. Certaines sont dignes du titre (comme « Testy festy » ) mais d’autres décrivent d’autres réalités de cette Amérique profonde que le petit père Chuck aime bien ausculter . Et parfois quelques « vrais » gens qui semblent tiré d’un de ses romans ( Marylin Manson) mais dans l’ensemble c’est assez moyen dans sa production ;
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Berceuse

L'idée de départ était excellente mais au fil des pages on perd complètement l'intérêt. Trop de détails inutiles, des transformations de personnages, et une histoire qui ne se tient pas du tout. A éviter.
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Damnés

De quoi ça parle ?

Madison, 13 ans et fille d'une star de cinéma et d'un milliardaire, meurt. D'abord perdue, l'adolescente ronde à lunettes pas très jolie, va rapidement comprendre qu'elle est en Enfer. Mais pourquoi elle ? Pourquoi pas le Paradis ? Madison va tenter de savoir pourquoi elle est damnée. Dans sa quête elle va rencontrer un intello, un punk, une bimbo et un footballeur. Tous ensemble, ils partent découvrir l'Enfer et ses horribles paysages et créatures...



Mon avis :

Premier livre de l'année 2019 et première déception, pourtant tout semblait bien parti...

Tout d'abord la couverture qui m'a bien plu avec cette photographie de jambes emmêlées cachant juste ce qu'il faut, sort du lot. Ensuite ce titre qui interpelle et cette maison d'édition "Sonatine" qui m'a plusieurs fois fait découvrir de très bons livres. Enfin la quatrième de couverture qui promet une histoire originale et déjantée.

Mais voilà, l'histoire est bien originale mais comme je me suis ennuyée... à mourir ! Je m'attendais à un livre coup de poing mais c'est loin d'être le cas. Je n'ai pas du tout accroché au style d'écriture, trop "intello" avec de trop longs passages où il ne se passe rien de très intéressant.

L'auteur nous pond des situations pas crédibles du tout, c'est vrai, l'histoire se passe en enfer donc forcément c'est le genre fantastique qui prime mais là n'est pas la question. Autre chose, c'est Madison 13 ans, qui raconte son histoire, mais le vocabulaire utilisé et sa façon de s'exprimer est incompatible avec son âge. Même pour une grosse tête comme elle.... Trop de mots difficiles, de références qui me sont parfois totalement inconnues. C'est peut-être moi qui ne suis pas assez cultivée, peut-être ! Mais cet étalage de culture nuit à l'action et au plaisir de lire.

Les événements s'enchaînent anarchiquement, sans logique et sans vraiment de fil conducteur. Le dénouement est à la hauteur du reste : sans réel intérêt. On lit mais sans émotions.

Les personnages sont caricaturaux : la pré-ado pas jolie intello, la star de cinéma superficielle et pas futée, le footballeur qui ne jure que par le sport... Mais je pense que c'est volontaire ces traits exagérés.

Décidément je n'ai pas du tout réussi à me plonger dans l'enfer vu par Palahniuk et j'ai même failli décrocher dès les premières pages (aux suivantes aussi d'ailleurs...). je ne sais pas si il a plu à des gens mais si c'est le cas je serai curieuse de savoir pourquoi. C'est un livre sur l'Enfer et je confirme, je l'ai bien vécu avec cette lecture.
Lien : https://www.facebook.com/178..
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Orgasme

Un roman complètement barré sur la relation qu'entretient Penny, jeune femme manquant de confiance en elle, et Linus Maxwell, un ultra-riche dont la quête sera de mener Penny au plaisir. C'est très étonnant car Linus a une obsession pour l'orgasme, qu'il étudie de manière scientifique et chirurgical, faisant « l'amour » en blouse blanche. Il a étudié les rites tantriques et les organes génitaux féminins pendant de longues années. Pendant une bonne partie du livre, on ne comprend pas bien. Linus, fort de son savoir et de son expertise, lance une gamme de sextoys qui finit par abrutir complètement les femmes qui deviennent accroc aux produits et errent dans la rue comme des camés tant le plaisir est fort et accessible. Après un temps, on se rend compte qu'elles lisent toutes les mêmes bouquins, portent toutes les mêmes chaussures, tels des zombies consommateurs. Après pas mal de recherches, Penny comprend. L'un des sextoys se casse en elle, ce qui arrive à toutes les femmes l'utilisant. En fait, le vibro libère des nanorobots qui influent sur les comportements cognitifs de toutes les femmes du monde. Linus contrôle donc toutes les femmes à l'aide de sa petite télécommande. C'est vraiment tiré par les cheveux, pas désagréable à lire, mais ça va trop loin à mon goût. Le début est intéressant, on découvre l'univers des milliardaires, les voyages en jet, les tenues hors de prix. Mais ça part trop dans tous les sens.
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Survivant

Au sortir d'un Fight Club trés bien reçu, Chuck Palahniuk remet le couvert avec un second roman dans la même lignée : sombre, dénonciateur, et puissant...







Tender Branson est à bord d'un vol vers l'Australie. Il n'est pas pilote mais il est à l'avant. Il a débarqué les passagers, laissé le copilote s'en aller et il s'apprête à laisser l'avion s'écraser. Mais avant de mourir, il a une histoire à raconter, qu'il veut laissé à jamais imprimer sur la boite noire : la sienne...







Et si le titre du roman a plusieurs significations, il dévoile aussi beaucoup sur le destin et l'histoire de Tender Branson. On découvre vite qu'il a fait partie de l'église Creedish, un groupe de survivaliste démantelé dont il ne reste qu'une centaine de survivants, les autres s'étant suicidé.Et au fil du roman, l'auteur en profitera pour dévoiler des méthodes de contrôle, et aussi toute l'horreur de ses groupes. Mais, par d'autres personnages, on y croisera aussi la peur d'un trop grand contrôle, de ne plus avoir de surprise. Les membres de l'église Creddish voit leur vie contrôlé de A à Z dés la naissance. Et Branson sera suivi par cela du début à la fin, même quand il croira que ce n'est plus le cas. Avec cet humour noir typique, et son écriture cru, mais trés calculé, l'auteur nous plonge dans l'histoire de Tender et plus on avance, plus on comprend son acte ultime. Et pourtant, il nous laisse une touche d'espoir final, sans certitude cependant qu'il s'agisse d'une réalité, ou d'une fausse promesse.







Pour illustrer tout l'inéluctabilité de l'histoire, l'auteur a d'ailleurs tenu à ce que le roman soit chapitré à l'envers (du 47éme au premier, bien que l'histoire soit presque chronologique) et que la numérotation des pages suivent la même logique.



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Fight Club

Plus que l'aspect Fight Club, c'est l'aspect "altermondialisme" qui m'a plu : la critique de notre société de l'hyper-consommation, de l'ultra indidualisme, de l'impossibilité - voire du refus - de communiquer avec les autres. Nous sommes seuls, mais nous achetons pour essayer d'exister.
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Choke

Je débute Chuck Palahniuk avec ce roman, même si j’ai l’impression de le connaître déja depuis des années, étant un grand fan du film Fight Club qui vient d’un de ces autres romans.



On retrouve un peu le côté un peu fou, pessimiste, corrosif et autres qu’on pouvait voir dans la narration du film Fight Club ( du coup je suppose que dans le livre c’est le cas également).



L’histoire part un peu dans tous les sens, elle nous parle de Victor Mancini, sexoolique notoire, qui travaille dans une colonie qui fait revivre le passé, qui a une vie amoureuse/sexuelle très chaotique, une mère proche de la mort et pas vraiment de but dans la vie à part celui de végéter et de gagner assez d’argent pour vivre ou survivre.



Décrit comme tel cela pourrait paraître rédhibitoire mais la plume de Palahniuk est tellement acerbe, ces digressions sont tellement excellente que la lecture est vraiment agréable on a vraiment l’impression d’être dans un ovni littéraire que l’on est plus intéressé par comment cela sera raconté que par ce qui va vraiment arriver aux personnages.



Le seul bémol peut-être c’est que je le déconseillerais peut-être aux gens trop terre à terre ( Merci bien ce n’est pas mon cas) car ça part vraiment dans tous les sens par moment et ça pourrait perdre quelques lecteurs sur la route.



Un bon moment de lecture donc ;).



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Berceuse

bouum!

quand chuck ecrit un livre, il en ecrit plusieurs

un certain nombre de niveaux de lecture, qui se suffisent a chacun

une bonne grosse reflexion sur le bien et le mal, la place de l homme

et toujours arrose d une genereuse portion de folie et d ecriture nerveuse

un must
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Damnés

Chuck Palahniuk, Damnés.

Un roman que j'ai globalement trouvé moyen... Pas mauvais, mais pas convaincant non plus. Les tribulations de Madison Spencer sont décrites avec ce grain de folie et ce côté totalement déjanté qui caractérisent C.P. Que se passe-t-il lorsque nous sommes envoyés en Enfer? Quelles rencontres y faisons-nous? Comment cet Enfer se présente-t-il? Satan le dirige-t-il vraiment? Avons-nous encore une chance de communiquer avec les vivants? Une rédemption est-elle malgré tout encore possible? C'est en faisant communiquer le monde des damnés et des vivants que C.P. nous entraîne dans une aventure rocambolesque. On pourrait parler d'une "autothanatographie" car c'est Madisonelle-même qui raconte, qui se raconte au fil des pages et de sa découverte de l'Enfer.

Au bout du récit (qui se poursuit dans Purgatoire si je ne m'abuse) je reste désarçonné: tant de potentiel "pour ça". L'impression d'avoir tourné en rond, d'avoir un peu perdu mon temps, de ne pas avoir appris grand-chose. Ni polar, ni vraiment roman noir, inclassable.
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Fight club 2

Fight Club 2 est l'un des livres que j'attendais le plus en 2016 et, à la fois, l'une des parutions que je redoutais. Il faut dire qu'on ne parle pas là d'une simple suite. Il s'agit de la suite de Fight Club, sans doute le roman le plus célèbre de Chuck Palahniuk, le plus alambiqué et le plus spectaculaire (sans la moindre objectivité, c'est clairement un de mes livres préférés).



Outre la perspective d'une suite à un livre qui n'appelle à aucune suite, le format de ce deuxième tome était également surprenant : d'un roman, on se retrouve à un comics. Palahniuk, connu pour son trash et sa verve venimeuse à souhait, imagé sur papier ? Ça avait de quoi laissé les lecteurs songeurs, moi la première. Et au terme de ma lecture, je dois avouer être toujours aussi songeuse.

Ai-je aimé ou non Fight Club 2 ? Autant le dire directement : à la sortie de ma lecture, je n'en avais pas la moindre idée.



Côté graphisme, et pour illustrer les idées tordues de Palahniuk, on retrouve Cameron Stewart, dont le nom vous sera sans doute connu si vous êtes férus de comics, et spécialement de Batman. Si ses dessins m'ont parus assez quelconques, il faut bien avouer qu'il y a quelque chose de très percutant dans le style de Stewart, que ce soit dans sa façon de faire surgir les émotions des personnages à travers les planches ou dans le côté très méta-textuel de son coup de crayon qui insert des objets (pilules, pétales de roses) sur les planches pour nous empêcher de lire certaines bulles ou de reconnaître certains personnages (coucou Tyler, on sait que c'est toi !).



Au niveau du scénario, il n'était pas forcément évidemment de reprendre l'histoire là où Palahniuk l'avait laissé, on se retrouve donc projeté des années plus tard et il n'est pas toujours facile de se faire aux nouvelles facettes des personnages (dont la vraie nature repointe tout de même assez vite le bout de son nez). On se laisse malgré tout assez vite prendre au jeu de ce nouveau récit qui joue encore une fois sur l’ambiguïté entre Tyler et Sébastian (nouveau prénom de vous-savez-qui), mais également sur l’ambiguïté entre réalité et fiction grâce à des passages dans lesquels Monsieur Palahniuk se met lui-même en scène entouré d'un groupe d'auteurs qui semblent incider sur toute l'histoire de Tyler.



Ce livre va faire partie de ceux qui demandent du temps, un délai de décantation pour faire le point, pour revenir dessus, pour se décider et finalement faire pencher la balance. C'est le genre de livre dont on sort sans avis fixe et qu'on découvre avoir adoré des mois plus tard après avoir relu deux, trois planches ou quelques chapitres. Adoré, ou détesté.



Quelques semaines plus tard, je me suis enfin fait un avis sur la question et pour ma part, je serais un peu moins catégorique cette fois : pas d'avis tranché, plutôt un ressenti en demi-teinte car non, je n'ai pas adoré cette suite sous forme de comics, mais sur certains points, j'ai trouvé cette lecture à la fois intelligente, surprenante et, il faut l'avouer, rudement bien foutue.
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Pygmy

Quand on n'a pas le talent de Romain Gary / Emile Ajar, mieux vaut ne pas s'embarquer dans un exercice de style improbable. L'auteur de Fight Club a créé un "langage" pour ces agents étrangers infiltrés. Ce qui m'a amusé dans les premières pages est vite devenu fatigant puis insupportable, le style empêchant de s'intéresser au récit. Abandon par KO au troisième round... euh, chapitre !
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Fight club 2

Comment faire une suite à Fight Club ? Pari impossible selon moi et Chuck Palahniuk a réussi à me détromper sur ce sujet. En lisant le scénario j’en aurais bavé d’envie : « Jack » devenu « Sebastian » vit sa petite vie de banlieusard avec une Marla Singer frustrée qui rève de faire revenir Tyler Durden, le révolutionnaire qui l’avait tant séduite. Pour se faire elle diminue les doses de cachets de son mari à son insu. Si le postulat de départ semblait une bonne idée, Palanhiuk va vite sombrer dans un scénario complètement raté : Fight Club 2 est (selon moi) l’expression de la frustration d’un écrivain qui a vu le film adapté de son roman devenir plus culte que le matériau de base.



L’auteur passe son temps à référencer le film aux moyens de reprises de scènes dans le second opus que ça soit des plans de caméras repris à l’identique ou carrément des dialogues, comme une manière de dire « ouais ok, le film est bon, mais moi aussi je peux le faire » sauf que ça ne marche pas, parce que ces références on les connaît déjà. Le second point négatif vient du fait que Palanhiuk flingue lui-même un tas de choses qu’il a mise en place et qui étaient irréversible après le premier opus (vous savez de quoi je parle et non je ne spoilerais pas. Enfin le livre est totalement incohérent, un tas de scènes sont totalement irréalistes et ne sont explicable par le biais de la blague méta, car, oui Chuck Palahniuk lui-même est dans le livre et se permet de jouer les deus ex machina en choisissant lui-même de changer tel ou tel truc. Pire encore l’auteur nous gratifie d’une scène ou il rencontre son lectorat (nous) en prévoyant que le livre allait créer une réaction de tôlé et le résultat est un énorme mollard craché à la gueule de tout ceux qui ont lu et/ou vu le premier opus : nous sommes représenté par des décérébrés arborant des pin’s aux slogans de Tyler Durden, parce qu’évidemment nous sommes incapables de faire la part des choses.



Ce qui est ironique c’est que Palahniuk semble dynamiter son premier opus juste pour que nous collions à l’image des fans qu’il décrit dans son œuvre, sauf que s’il avait décidé de faire une suite valable nous n’aurions pas été aussi en colère, faire un étron et prétendre avant sa sortie que les gens ne vont pas aimer c’est comme si je lâchais un stylo par terre en prédisant qu’il va toucher le sol. Ce livre passe son temps à cracher sur le lectorat de la première heure et sur son premier opus et encore une fois j’ai la sensation que Palahniuk est le premier conscient que le film du génial David Fincher est devenu plus culte que le roman et que ça frustre l’auteur au point qu’il reprend des parties du film pour finir par flinguer l’histoire à la fin. Bref oubliez ce second opus et regardez le film qui est et restera visiblement à jamais la meilleur adaptation .

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Orgasme

Ce livre avec des personnages froids et peu enthousiasmants m'a bien ennuyé, d'ailleurs je ne l'ai pas fini ... Pour une première tentative de lecture de cet auteur, c'est plutôt raté ...
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Fight Club

Messieurs, bienvenue au Fight Club.



Comme beaucoup, j’ai découvert le roman de Palahniuk après avoir été scotchée par le film de Fincher, qui est d’ailleurs sans problème dans mon top 2 des Meilleurs Films de Tous les Temps.



Pour faire court, je savais à peu près à quoi m’attendre, je savais ce que j’avais aimé dans le film (en même temps c’était facile : absolument tout), je connaissais les thèmes abordées, je connaissais évidemment le plot twist final, et je m’attendais à un livre à la hauteur du film qu’il a inspiré.

Eh bien devinez quoi, il était magistral.

À mon sens, cela relève de l’exploit de rendre aussi palpable la violence et le nihilisme sans les atouts difficilement contestables dont dispose le cinéma, avec ses mises en scène grandioses et sa musique épique.



Pour conclure, je me contenterai de répondre à ceux qui se demandent « j’ai vu le film, est-ce que ça vaut la peine que je lise le livre en plus ? » : Oui. Oui, ça vaut la peine.
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Choke

Victor Mancini est accro au sexe et a été longtemps sous le joug de sa maman, une folle dingo désormais mourante dans un hospice. Pour arrondir ses fins de mois, il fait semblant de s’étrangler avec de la nourriture dans les restaurants afin de se faire sauver et faire cracher de l’oseille à ces naïves personnes. Il a un copain qui s’appelle Denis et qu’il appelle Coco et blablabla…

C’est visqueux, abscons, m’as-tu-vu, chiant, vide et sans âme.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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