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Critiques de Claire-Lise Marguier (183)
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Le faire ou mourir

Damien de Carolis, surnommé Dam ou DamDeCaro, est un ado de 16 ans très sensible, plutôt intelligent, une âme d'artiste, d'apparence frêle et mal dans sa peau. Incompris par ses parents qui ont visiblement porté toute leur attention et leur amour sur sa sœur Céline, son père assez brutal avec lui et qui veut en faire un homme, sa mère, distante, rejeté par ses camarades de classe, tourné en ridicule par sa famille de par sa sensibilité, il n' a rien trouvé de mieux pour soulager sa peine et son mal de vivre que de s'entailler, là où personne ne peut le remarquer. Mais, voilà le jour où Samy est entré dans sa vie, tout a basculé. Alors qu'il se faisait taper dessus par une bande de skateurs, ce dernier lui est venu en aide, l'a sauvé de leurs griffes et l'a un peu pris sous son aile. Il lui a présenté ses amis et tout de suite, le jeune homme s'est senti à l'aise avec eux et a très vite été adopté. Mais leur look gothique ne plait guère à ses parents que Dam adopte assez rapidement. Samy est protecteur, tendre parfois. Aussi la nouvelle se répand rapidement comme quoi l'ado est homo. Bizarrement, l'idée lui plait assez et il ne la dément pas. Mais ses parents ne comptent pas le laisser faire...



Le faire ou mourir... le faire et vivre... Dam est un ado écorché vif, brulé de l'intérieur, qui se scarifie afin d'expulser toute cette colère qui le ronge. L'on est face à un ado très mal dans sa peau soumis aux préjugés et aux différences, incompris par son entourage qui ne le regarde plus et se moque de lui. Le jeune Samy, dont il va vite se prendre d'affection, va l'aider à être lui-même, même si le chemin à parcourir pour y arriver semble long. Ce roman est tout aussi sensible que son héros, l'on assiste péniblement et tristement au mal-être si profond de Dam. Autant de thèmes abordés tels que l'homosexualité, l'adolescence, l'amitié et l'amour, les différences racontés par le jeune homme qui se livre. Le ton est juste, sincère, brut parfois. L'écriture tout en continuité ne laisse aucun temps mort.



Le faire ou mourir... le faire, sans nul doute...
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Le faire ou mourir

Avec ce bouquin, ce n'est pas une claque que j'ai prise, mais bien une raclée en bonne et due forme. J'en ressors toute chamboulée, retournée par la puissance des mots et par ce qu'ils ont déclenché en moi.



Au fil des pages, j'ai ressenti toute l'émotion de cet ado mal dans sa peau, sa personnalité et ses ressentis qui transpercent chaque mot. Oui chaque mot, chacun étant choisi de façon intelligente, se rapprochant du langage oral comme pour mieux nous percuter.



Et la fin ... quelle fin .... une de celles qui vous coupent le souffle pendant des pages et des pages. Une de celles qui vous emportent en vous faisant décrocher du réel. Une de celles qui vous laissent dans un état second, presque en état de choc. Mais .... là apparaît une autre subtilité de l'auteur, s'en suit directement une autre fin, plus douce, plus nuancée pour en quelque sorte éveiller en nous une prise de conscience.



Alors oui en effet prise de conscience il y a eu. J'ai refermé ce livre en me triturant le cerveau de différentes façons. Parce que des messages il y en a au fil des pages de ce court roman: la tolérance, la différence, le respect, l'homosexualité, ... autant de notions à travailler avec nos chers ados. Mais moi, en tant que professionnelle, et en tant que maman je me suis également arrêtée sur différents thèmes tels que : l'amour parental, l'accompagnement des ados, les mots qui font mal quand nous voulons faire le bien, jusqu'où placer nos interdits, ... Alors j'ai juste regardé mes mômes, et je me suis promise de faire au mieux pour les encadrer au mieux quoiqu'il arrive. Et je me suis rendue compte que c'était loin d'être facile, personne ne nous avait dit que c'était parfois si dur d'être parents!

"Le faire ou mourir" est une lecture dont personne ne sort indemne, chacun en ressortira bouleversé à son propre degré, chacun se posera des questions. Impossible de ne pas être touché. Au delà de l'excellente lecture, se cache un excellent outil de travail citoyen avec des grands ados, une porte ouverte à la discussion sur fond d'appel au respect et à la tolérance.



Je ne parlerai pas de coup de coeur, je suis bien au delà de ça .... coup de coeur est un mot bien insuffisant pour parler de ce que livre a suscité en moi ...



Merci à Plume de Cajou qui a fait entrer ce roman en forçant la porte de ma PAL ;)
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Le faire ou mourir

Damien de Carolis surnommé Dam DeCaro va avoir seize ans. Il voit tout ce qui est sombre et a « une conscience aiguisée ». Il résume sa vie à je suis « un garçon avec le nom d’une reine de jeu de carte ».Il a déménagé et fait sa rentrée dans un nouveau lycée. Il fait la connaissance de Samy et sa bande suite à une bagarre dont il est coutumier en raison de son manque d’assurance et de « son physique de frite molle ». Dam apprécie le look de sa nouvelle bande d’amis, mèches de cheveux noirs, vernis noir, piercing, garçons et filles à l’identique, par-dessus tout il aime cette nouvelle attention qu’on lui porte rempli de tendresse lui qui en reçoit si peu. Depuis qu’il connaît cette bande, fini les raclées et le racket, on lui fout enfin la paix au collège. Au fur et à mesure que les jours passent, il adopte le même look que ces nouveaux amis. Un jour qu’il rentre à la maison en oubliant de retirer son eyeliner sa sœur aînée qui fait psycho affirme qu’il est homo devant ses parents médusés, Dam par défi ou commodité ne dément pas ! Au final cette idée ne lui déplaît pas, même s’il a déjà été amoureux d’une fille. Il en parle à Samy qui le conforte en lui affirmant qu’étant donné sa grande sensibilité, il se pourrait vraiment qu’il soit homo. La nouvelle se répand rapidement au collège, les comportements à son égard changent et lui semblent étranges. Il se sent de plus en plus proche de Samy, près de lui il se sent enfin exister. Son père supporte mal l’idée que son fils soit gay, il lui interdit de continuer à fréquenter Samy et sa bande et lui supprime tous ces loisirs. Face à un père ultra conventionnel, une mère indifférente et une sœur méprisante Dam choisit d’évacuer ces tensions en s’entaillant l’intérieur des cuisses, une façon pour lui de tenir à distance les explosions et les tsunamis qui bouillonnent dans sa tête. Comment s’épanouir à cet âge si sensible et faire confiance à l’amour que son ami Samy lui offre, alors qu’il souffre et qu’il ne sait pas comment l’exprimer. Le jour de son anniversaire tout bascule pour le meilleur ou pour le pire, l’auteur nous en laisse le choix c’est là que le titre du roman prend tout son sens ! Un roman d’une puissance incroyable, qui rappelle combien notre rôle de parents est essentiel pour le bien être de nos enfants, qu’il suffit de prendre le temps, d’être à l’écoute et surtout d’être là pour les entourer d’amour et non pas les juger. L’auteur aborde avec maîtrise les thèmes de l’homosexualité, des violences familiales, de l’adolescence, de l’automutilation. Un roman ado à faire lire à tous les parents qui doutent face à l’adolescence de leurs enfants et qui veulent un temps soit peu les comprendre et apprendre à mieux les aimer.
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Le faire ou mourir

Je n'ai pas l'habitude de lire des ouvrages décrivant les états d'âme d'ados mal dans leur peau. Ce livre m'a littéralement boulversée. L'auteur nous entraine dans le tourbillon des sentiments de Damien, adolescent perdu, peu sûr de lui et qui découvre qu'il aime un autre garçon.

Lorsque son pére s'en aperçoit, il se retrouve prisonnier chez lui. Privé de tous les petits plaisirs de la vie quotidienne, il ne lui reste que les scarifications pour se sentir vivant. Dam s'enfonce chaque jour un peu plus dans son mal-être. Jusqu'où cela le mènera-t-ol ?

Je recommande la lecture de ce petit livre (tout juste 100 pages) ; une lecture qui ne laisse pas indifférent.
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Le faire ou mourir

Cela fait plus de deux mois que j'ai refermé ce livre, pourtant, il suffit que je revois la couverture pour que le mal-être, la honte et tout les sentiments que j'ai ressenti en lisant "Le faire ou mourir" me reviennent immédiatement.

Comment une petite boule qui se loge dans ma gorge, m'empechant de prendre des grandes bouffées d'air.



Et pourtant, je ne l'ai pas lu jusqu'au bout. Je vous le jure, j'ai essayé mais les dernières pages m'ont...

Anéantie.



Damien de Carolis, surnommé Dam De Caro par ses camarades changent de collège et fait la rencontre de Samy et sa bande de gothiques qui s'interpose entre lui et deux petites brutes qui le tabassait.

Peu à peu, il se fait sa place dans la bande et devient ami avec Samy, peut-être même un peu plus malgré les colères de ses parents contre ses "mauvaises fréquentations".



Tandis que j'avançais petit à petit dans le livre, une minuscule boule de larmes dans ma gorge enflait un peu plus à chaque page. Car plus on avance, plus on apprend, plus on comprend, plus on partage la souffrance de Damien. Toujours raillé par sa sœur ainée, celle qui a réussie, et ses parents, limite méprisants, Dam est le petit dernier, le pauvre, le fragile, la victime. Il est celui dont on se moque aux réunions de familles et qu'on insulte dans la cour. Et à chaque mot, montait en moi une sorte de rage folle, une envie de pleurer, un mal-être affreux et une envie de secouer Damien tout en restant prostrée dans mon lit où je dévorais chaque page avec toujours plus de rage.

La fin m'a... m'a juste tué. Au sens propre. Je comprenais et en même temps je... je ne peut pas expliquer ce que j'ai ressentit. Une sorte d'immence incompréhension qui me rongeais de l'intérieur. Et je me disais, non, non, non, ce n'est possible, c'est un cauchemard, dam, dam, dam, réveille-toi, non, non. Mais Dam ne se reveillait pas et en même temps qu'une colère affreuse, qu'une explosion intérieure et extérieure qui me minait, en même temps que des larmes coulaient sur mes joues, je ne comprenais pas, je me disais, t'aurais pu t'en rendre compte, t'aurais pu te dire que ça allait arriver, t'aurais du t'en douter, mais ma conscience, mon âme, mon humanisme, appellez ça comme vous voulez, se refusait à comprendre, ne pouvais, ne voulais pas comprendre. A deux pages de la fin, j'ai refermé le livre. Je me suis allongée ensuite sur mon lit, anéantie, et je suis resté comme ça de longue minutes. Dans ma tête, une petite voix martelait "impossible, impossible, impossible, impossible". Et pourtant... Et pourtant si, ça arrive, ça existe, dans la vrai vie, dans le monde dans lequel je vis.



Je ne sais pas si je vais relire un jour "Le faire ou mourir". Peut-être. J'essaierai.

Mais vous, lecteur, lisez-le. Et vous comprendrez.
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Intemporia, Tome 1 : Le sceau de la reine

Yoran a une vie calme, insouciante, proche de la nature, avec sa famille, ses amis et la belle Loda, lorsque soudain, la mort se propage autour de lui.



Il quitte son havre de paix pour affronter un monde extérieur qu'il ignorait jusqu'à présent, bien décidé à rapporter un remède et à sauver ceux qu'il aime !



Mais ce voyage périlleux va lui ouvrir les yeux sur les réalités du monde et notamment sur le joug implacable que fait régner la terrible Reine sur l'ensemble du royaume !



Sa route sera aussi un cheminement personnel douloureux. Le périple va bouleverser ses certitudes et en ouvrant des horizons, l'obliger à évoluer !



Yoran va devoir faire ses propres choix, face à une Reine séductrice et manipulatrice, un peuple mourant, des rebelles impuissants, et Tadek qui semble être une autre âme soeur...



Rien ne serait complet sans l'existence d'une prophétie qui va influer et parfois justifier le destin des héros.



Un récit dense, complexe, qui nous offre un héros qui se grise au fur et à mesure de l'histoire et de son contact avec la vraie vie. Innocent, pur, entier au début de son Odyssée, il finira ce premier tome envoûtant, rempli d'ombres.



L'amour, la culpabilité, l'action mais aussi la fuite, la peur, le devoir seront des parties de l'équation à résoudre. Auriez-vous fait les mêmes choix ?





Intemporia est un livre en trois parties. Cet excellent premier tome propose déjà une première résolution du récit même si on a très envie que l'aventure continue au plus vite !



Ce premier livre de la nouvelle collection épik ouvre en fanfare les éditions du Rouergue aux littératures de l'imaginaire, avec un texte beau et prenant ! A lire !






Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Le faire ou mourir

Je vais genre parler du titre et de la couverture, juste le temps d’essayer de refoutre mes émotions dans le bon sens pour vous parler convenablement de ce livre (même si ça va être très difficile voir impossible je le sens). Tout d’abord j’adore la couverture, je veux me maquiller exactement comme ça d’une façon super bizarre et tout (et puis bon j’aime la larme dessiné et tout ! Et franchement j’imaginais bien Damien du coup). Ensuite le titre, plutôt trash et intriguant, qui ne laisse pas du tout la place à d’autre choix. “Le faire” : faire quoi? Au point de ne pas avoir le choix ? Et puis bon enfin le résumé, qui donne envie carrément, que rien que pas le résumé j’adorais déjà Samy et Dam. Pour fini un avis positif de la blogo, et une gentille madame de chez Rouergue au salon du livre qui me fait “il est génial n’hésitez pas”. Moi j’ai pas hésité. J’ai bien fait. Comment exprimez avec des mots ce que je ressens à la sortie de ce livre? Alors que j’ai pleuré comme une pendue doublé d’une madeleine et d’un cachalot. J’avais pu pleuré comme ça depuis quand? Le pire c’est pas d’avoir pleuré, c’est d’avoir bouillonné tout du long, retenant mes larmes (ou quoi qu’elle refusait de couler), encaissant comme Dam le fait. J’étais partagé entre le rire, les larmes, le sourire, le gagatisme (je veux pas dire mais Samy est ADORABLE et Dam aussi (c’est juste dommage qu’il s’aime si peu alors qu’il est tellement tellement mignon)), tout. Et franchement pour avoir en quelques sortes vécu ce que Dam a vécu je le comprenais. Non je me suis pas scarifié, et non mon père est un pas un sale c** (je le savais que j’allais devenir insultante en parlant de lui) si peu à l’écoute de son gamin, mais combien de fois j’ai bouillonné comme lui et finalement fermé ma grande bouche, combien de fois j’ai tout gardé pour moi? Incapable d’être juste sincère et franche? Mais comme je suis pas là pour raconter ma vie, passons. Dam est un garçon complètement paumé et sa rencontre avec Samy va le transformer, ou tout au moins le faire vivre un peu. Vivant écrasé par son père et incapable de lui tenir tête, écrasé également par sa soeur, et un peu ignoré par sa mère il se scarifie pour aller mieux. Jusqu’au jour où il rencontre Samy, il se contentait de se laisser tabasser par des Skaters. Et franchement j’ai adoré Samy, mais tout le groupe également Lo, Mika, Fann et Mag, ils ont beau être maquillé, percé, et teint en noir, franchement ils ont tout mon respect. D’abord par leur amour simple, la façon qu’ils ont d’être si proche, d’aimer se toucher sans rien expliquer et puis surtout de faire un pied de nez aux idées reçus (parce que non ce ne sont pas de grands délinquants satanistes, ils ne fument même pas c’est pour dire), moi aussi je me serais maquillé et percée partout pour avoir des amis pareil. L’histoire d’amour qui se dégage du bouquin est tellement forte que ça m’a tantôt secoué, tantôt fait pousser des petits cris d’autruches “kyaaah que c’est troooop mignon”, et je ressentais tout ce que Dam ressentait et je sais ce qu’il ressentait parce que c’est exactement ça aimer : trembler, rougir, vouloir, avoir la trouille et mal au ventre et pourtant se sentir vide dès l’éloignement. Des petites choses m’ont fait sourire, rire, attendris, émue. D’autres m’ont fait râler, crier, énerver. Quand aux fins (car il s’agit pour moi de deux fins) toutes les deux m’ont fait chialer à leur façon. La première ceux qui auront lu le livre comprendront pourquoi (je peux pas trop en dire sans spoiler carrément), toute cette impuissance et cette horreur m’a retourné, je pleurais pleurais pleurais et je savais qu’on pouvait rien changer. La deuxième m’a fait pleurer de par sa beauté, c’est bien qu’elle vienne après (si elle était venu avant ça aurait carrément enlevé le message d’espoir). Et m’a fait adorer Samy et Dam encore plus, carrément ouais. Ainsi que la maman de Dam. Bon sinon, je veux bien me mettre à la place du père, me dire qu’à sa façon il veut le meilleur pour son fils et qu’il croit que c’est en se moquant de lui et en lui hurlant tout le temps dessus, en l’humiliant et en l’empêchant de sortir qu’il va y arriver. Sauf que pour moi c’est juste un sale c** (encore) homophobe qui se sent plus pisser tout ça parce qu’il possède des armes wouah. Il cherche même pas à comprendre son gosse, pire il ne l’écoute même pas. Je peux pas le sentir en gros, mais bon. Pour parler de l’écriture aussi, elle est faites du côté de Dam et elle est délicieuse. En fait ça permet vraiment d’être complètement dans sa tête, on cherche pas à faire des supers belles phrases avec des mots compliqués et c’est plus du texte “parlé” qu’écrit, mais ça rends super bien et c’est magnifique. Et ce livre est juste sublime, je félicite l’auteur parce que c’est son premier et franchement il est génial, j’en attends d’autres ! Bravo vraiment. Maintenant je vais forcer mes soeurs et mes amis à le lire =D ! Et ça m’énerve parce que dans cette critique j’ai pas réussi à faire passer la moitié de mes sentiments vis à vis de ce livre, et je suis sûre que j’ai oublié de dire des choses. Alors pour me rattraper je ne dirai que ceci : faites moi confiance, lisez le.
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Le faire ou mourir

Damien, alias Dam, vient d'arriver dans son nouveau lycée.

Très vite, il devient une sorte de victime idéale pour le clan des skateurs.

Mais Samy, un ado au look gothique, va prendre Dam sous son aile et l'intégrer à son groupe. Là Dam va découvrir le sens de l'amitié et il va enfin pouvoir exprimer sa personnalité très sensible.



Cette foutue sensibilité, elle lui joue bien des tours.

Les larmes de Damien, son père en a fait un sujet de rigolade à chaque repas de famille. Le jeune homme serre les dents devant cet homme déçu d'avoir " une mauviette " comme fils mais en cachette il évacue sa haine, son mal être en se scarifiant.



J'ai déjà l'impression d'en dire trop alors je m'arrête là parce que c'est un texte à découvrir entièrement.



Et voilà ce roman récolte son énième coup de coeur de la blogosphère.

Nul doute qu'il sera dans nos classements des meilleures lectures de cette année.



Ils ne sont pas si fréquents les romans qui vous remuent autant les tripes, qui vous laissent dans un état second une fois la dernière ligne lue. Hé bien ce livre, il est dans cette catégorie.



Tout d'abord on lit ce texte quasiment en apnée, avidemment on tourne les pages car Dam nous entraîne dans son tourbillon. J'avais comme l'envie de tendre mon bras à travers les pages pour rattraper cet ado.



Ensuite ce roman a une vie une fois qu'il est refermé. Il m'a habité et il m'habite encore. Il me fait réfléchir même 15 jours après avoir achevé cette lecture.



Il est classé en littérature jeunesse ce qui est parfaitement logique mais j'ai comme l'impression que le premier public qui devrait lire ça, ce sont les parents d'ados et c'est à eux que je le recommande le plus vivement.



Quoiqu'il en soit, il est à lire, à conseiller, à transmettre, à prêter...
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Le faire ou mourir

Une grosse claque. Dans le (très) bon sens du terme, certes, mais une grosse claque quand même. La lettre de l'éditeur évoque les mots clés "gothiques, homosexualité, scarifications", mais effectivement le roman est à la fois bien plus subtil et bien plus violent que ces quelques mots. Ce court texte vous en dira plus sur le mal-être adolescent que bien des essais de psychologie. Le style est percutant et précis, l'auteure réussit parfaitement à décrire la sensation de perte de contrôle et de repères de Dam, comme si le jeune homme vivait en plein tremblement de terre, dans une confusion qui ne cesse jamais. Les agissements de son père sont d'une violence morale insupportable, et sa sœur est odieuse par le mépris qu'elle montre à son frère sans même en avoir conscience.

Le faire ou mourir apporte une tentative d'explication intéressante sur les scarifications de Dam : l'adolescent explique que ses émotions, et notamment sa colère, prennent parfois la forme d'un flot violent, incontrôlable, et que se couper est une façon pour lui de laisser sortir physiquement une partie des émotions, afin d'éviter l'explosion s'il garde tout en lui. Par ailleurs, alors que sa famille ne lui accorde aucun crédit, s'automutiler est aussi pour lui une façon de se prouver qu'il existe bel et bien ; il saigne, donc il est vivant.

Un flou subsiste concernant la construction de la fin ; l'enchainement des deux fins différentes est un peu confus pour moi. Je n'ai pas trouvé l'élément qui fait que le père de Dam rentre chez lui dans la première fin, ou qu'il soit absent dans la seconde version. A moins que la première fin ne soit qu'une sorte de fantasme de Dam, imaginant "ce qui aurait pu se passer si" ? Bref, même si la transition n'est pas claire pour moi, ce n'est pas gênant pour l'histoire, et c'est en tout cas un livre que je vous conseille fortement !



J'ai eu la chance de pouvoir découvrir ce titre grâce à l'opération Masse critique de Babelio ; merci à l'équipe, ainsi qu'aux éditions du Rouergue !
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Intemporia, Tome 2 : Le trône du prince

Yoran a pris une terrible décision dans le tome un et il doit maintenant tenter de vivre avec ses conséquences. Mais les aventures qu'il a traversé ont profondément changé l'homme et il n'est plus possible pour lui de vivre comme avant.



Les événements se sont pacifiés dans la tranquille vallée et Yoran décide qu'il est temps de reprendre le combat, de franchir à nouveau le bouclier et d'essayer de retrouver ses amis. Il ne partira pas seul, impliquant un peu plus le village dans les rouages du monde extérieur.



Mais Tadeck acceptera-t-il le retour de Yoran ? Existe-t-il encore une possibilité de vaincre la reine et de desserrer l'étau qui écrase le peuple ?



Un second volume tout aussi formidable et prenant que le premier. Il n'y a pas de temps mort puisque le héros est en permanence dans l'action ou la réaction.



Il y est beaucoup question de choix et de savoir quelles décisions judicieuses prendre. Yoran pense en permanence collectif et refuse d'abandonner ses partenaires. Il est prêt à sacrifier sa vie et même ses idéaux pour tenter de sauver un homme.



L'auteur fait passer ses héros dans différentes épreuves, aussi bien le froid, la montagne que les souterrains ou la captivité. La situation ressemble bien des fois à une impasse mais aucun de ses personnages ne plie ni ne baisse les bras.



Des hommes simples mais toujours soudés en une communauté qui souhaitent aller au bout et trouver le prince qui sera accepté par le trône.



Le final créé un nouveau rebondissement et promet une fin explosive !



Une saga fantastique en trois tomes.
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Le faire ou mourir

dur..mais qui fait réfléchir, qui amène le dialogue...

un roman sur l'homosexualité mais pas seulement, sur l'impossible/la possible communication parentale également, sur le regard que l'on porte sur les autres, pour tous ceux qu'on ne voit pas, qu'on sous-estime...

deux fins possibles
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Le faire ou mourir

Cette lecture m'a mise très mal à l'aise.



Il faut d'abord reconnaître à Claire-Lise Marguier un réel talent pour exprimer le tourbillon d'émotions qui agite son personnage. C'est extrêmement bien fait et, comme Dam, le lecteur est pratiquement noyé dans un tsunami de pensées.



En revanche, le cheminement de ce personnage m'a laissée perplexe. (Trop) fin, (trop) émotif, et donc victime toute désignée des brutes (skateurs stéréotypés) de son lycée, il est défendu par un "gothique", et intégré à son groupe. Rapidement, il adopte leur look, leurs codes et leurs goûts. Il a été très amoureux d'une fille mais déclare qu'il est gay pure provocation. Sauf qu'il fini par tomber sous le charme du charismatique Sam, plus ou moins chef du groupe. On le comprend : ce Sam est un beau personnage, à la fois adorable et hyper équilibré.

Plus qu'une histoire d'amour, cela m'a donné l'impression d'un ado tellement mal (dans sa peau, dans sa famille) qu'il est prêt à n'importe quoi pour un peu d'affection et de reconnaissance. Je ne m'attendais pas à autant de noirceur et de souffrance.



L'auteure propose deux fins alternatives.

Si le sous-texte est limpide et le message essentiel (accorder de l'amour et de l'attention peut éviter des drames), j'aurais préféré qu'elle accompagne son héros jusqu'au bout et qu'elle fasse un choix.

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Le faire ou mourir

Le jour où Dam, seize ans, se fait malmener par une bande de skateurs, Samy s’interpose et lui sauve la mise. Une première rencontre qui va bouleverser son existence. Avec Samy et ses ami(e)s gothiques, Dam trouve enfin un environnement chaleureux et fraternel lui permettant de mieux vivre son mal-être permanent. Surtout, il va développer pour son sauveur une forme d’affection qu’il ne pouvait soupçonner et à laquelle il est incapable de résister, au grand dam de ses parents.





Un roman coup de poing, une claque, un énorme coup de cœur… tous les avis glanés ici où là sont dithyrambiques, du coup je suis un peu gêné d’écrire que ce texte m’a davantage agacé que touché. Clairement, pour moi, ça manque de finesse. A vouloir trop secouer le lecteur, la narration perd de son impact. Les personnages de Dam et Sammy sont bien campés, c’est un fait, et l’évolution de leur relation est parfaitement menée, comme la description du terrible mal-être de Dam. Mais ce roman pêche souvent par excès. Excès de pathos, d’effets tire-larmes (le mot « larmes » doit d’ailleurs être présent une bonne cinquantaine de fois en cent pages) et de personnages secondaires caricaturaux (les skateurs forcément beaux gosses, friqués et branleurs, les parents incapables de comprendre l’hypersensibilité et la douleur de leur fils avec, cerise sur le gâteau, un père plus beauf que beauf, etc.).



Une grosse originalité quand même, il y a deux fins différentes, ce que je n’avais pas compris au départ (je pensais que la première était juste un rêve, un fantasme). Quoi qu’il en soit je n’ai été convaincu par aucune des deux. Je ne peux pas la spolier, cette première fin, mais je l’ai trouvée ridicule, pas crédible pour deux ronds, notamment par rapport à la description des faits et aux échanges avec la police. Bref… La seconde, dégoulinante de guimauve, offre une conclusion où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et compréhensif après avoir été ignoble dans les pages précédentes. Bref...


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Le faire ou mourir

e pense que depuis que le blog a ouvert il y a maintenant 3 ans, cette chronique va être l'une des plus difficile pour moi à rédiger. On m'avait pourtant prévenu mais aucune prévention n'aurait été assez forte pour me protéger de l'impact qu'a eu ce roman sur moi.





Damien à 16 ans et son mal-être adolescent ne cesse de croître avec le temps. Le jour où il se voit intégrer le groupe des gothiques du lycée, sa vie prend une tournure particulière notamment aux côtés du leader Samuel.





Se posent dès lors un multitude de questions quant au genre, à l'orientation sexuelle... aux cases que notre société nous imposent de respecter. De la manière la plus intime qu'il soit, nous sommes invités à vivre les angoisses et les questionnements de Damien. Nous vivons ses souffrances, son mal-être, son rejet familial. C'est tellement poignant qu'il semble que cette histoire soit entrain de nous arriver personnellement. L'auteure utilise un style simple mais percutant au service d'un récit de vie réaliste au possible.



Etre hétérosexuel mais pourtant tomber amoureux d'un garçon c'est possible ça ? Voilà tout le problème de fond de ce roman: être soi-même, vivre ce que l'on a envie et s'exprimer! L'intervention de Sam et de sa mère dans la vie de Damien est une vraie bouffée d’oxygène tant pour lui que pour le lecteur. J'ai adoré ces deux personnages et surtout les principes d'éducation de la mère de Sam. Une telle ouverture d'esprit ne peut que susciter l'envie et l'admiration.



Quand le choix de le faire (l'amour) ou mourir se présente à Damien, le roman prend une tournure surprenante, émouvante, déstabilisante pour le lecteur.



Avec "Le Faire ou mourir" j'ai eu envie de pleurer, j'ai pleuré de tristesse, de joie, de rage. J'ai eu envie de crier, de m'insurger contre certains personnages. J'ai souri, j'ai frissonné, j'ai tremblé... une chose est certaine: j'ai pris un claque à laquelle je ne m'attendais pas. Je pense que ces 107 pages vont me hanter l'esprit pour encore quelques temps, l'espoir restant le sentiment principal que je souhaite en garder.



Ce livre doit passer entre toutes les mains et ce dès le plus jeune âge.
Lien : http://tribulationsdunevie.w..
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Le faire ou mourir

Depuis sa sortie, au vu du nombre incroyable d'avis plus que positifs, je crevais d'envie de le lire. Une fois que je l'ai eu entre les mains, il ne m'a pas fallut plus de 2-3h pour l'engloutir.

Alors, oui, cette chronique sera courte, non seulement car il n'y a pas beaucoup de pages (103) mais aussi car il m'a touché d'une façon presque intime, et que j'aurais du mal à en parler pendant de gros paragraphes.



Dam a du mal avec sa famille. Sa mère qui ne dit quasi jamais rien, sa grande soeur qui réussit en tout et se moque tout le temps de lui, et son père qui le rabaisse constamment.

Quand il fait la connaissance de Sammy et de sa bande, tous emo/gothiques, il rencontre des gens à la sensibilité à fleur de peau, tactiles, à qui il est facile de parler, d'échanger, de s'ouvrir. Il y trouve une autre famille, une famille qui l'accepte en entier et qui l'aime. Une famille qu'il a choisi.

Alors qu'il a l'impression que sa vie ne pourrait qu'aller mieux avec eux, elle en devient presque pire. Les insultes à la maison pleuvent, ainsi que les interdictions et punitions.

Dans ce quotidien fait de nuances de noir, y a t'il encore une façon pour Dam de mettre des couleurs dans sa vie ?



J'ai mis du temps à me décider à écrire un avis sur cette lecture, ne sachant pas vraiment comment en parler. Et puis, surtout, ce livre a remué beaucoup de choses en moi, et ce fut aussi bon que douloureux. Je ne savais pas si j'avais vraiment envie de retourner tout ça avec une chronique.

Malgré sa toute petite taille, c'est un récit d'une puissance hallucinante, qui arrive, en très peu de pages, à nous submerger de sentiments nombreux, variés et forts.

On aborde ici des sujets très difficiles, et même si tout le monde n'a pas forcément le même parcours que Dam, je pense qu'on a quasi tous ressentis, au moins pendant notre adolescence (ô douce période de la vie), certaines des émotions qui l'assaillent.

Il y en a beaucoup qui sont délicates à décrire, et pourtant, l'auteur réussit le tour de force de nous les transmettre avec une précision bluffante, souvent en étant brutale, en plongeant dans le vif.

Ça prend au coeur, aux tripes.

J'ai pleuré à certains passages. Fort. Sans retenue. Parce que c'était d'une tristesse suffocante ou parce que c'était un bonheur salvateur.

Il n'y a pas vraiment d'équilibre, pas de pincettes. Tout est brut de décoffrage, et ça nous heurte la poitrine avec la force d'un 3 tonnes.



La narration se fait à la première personne, comme dans un journal intime, d'ailleurs on a parfois l'impression que Damien nous parle, à certains moments du récit, comme pour nous prendre à témoin.

Il y a énormément de crédibilité dans l'écriture de Claire-Lise Marguier, et on a réellement l'impression de lire le journal d'un adolescent en proie à des émotions fortes.

C'est écrit quasi d'une traite, sans beaucoup de paragraphes et sans dissociations de personnages dans les conversations.

J'ai trouvé que cette écriture forçait une empathie absolument hallucinante chez le lecteur. On n'a pas d'autres choix que de prendre les sentiments de Damien en pleine face et de les ressentir avec force.

Franchement bien joué, et je ne peux qu'applaudir le talent de l'auteur.



Je ne m'étendrais pas plus, mais sachez que c'est un des livres les plus vibrant et émouvant qu'il m'ait été donné de lire, et je ne peux que vous le conseiller, à tout le monde, adulte, adolescent, enfant ou parent. C'est une véritable révélation et on ressort de cette lecture changé, chamboulé.

Accrochez-vous, et ressentez. Tout.
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Le faire ou mourir

Bouleversant !



J'ai entendu parler de ce livre depuis un moment, et j'avais un peu peur de la déception ou du trop plein d'émotions à la lecture donc je la repoussait depuis un moment.



Le challenge contre l'homophobie fût pour moi l'occasion de le sortir de ma PAL. Et je ne l'a pas regretté, dévoré en une soirée ce petit livre est une bombe d'émotions. On vit avec Dam toutes ses émotions trop fortes pour lui et on voudrait parfois le secouer pour lui montrer le bon chemin et on espère également qu'il trouvera la paix et le bonheur.



Damien est le souffre douleur de tout le monde depuis sa plus tendre enfance .Bien trop intelligent et sensible, il est battu par des skateurs, harcelé par son père, raillé par sa soeur et ignoré par sa mère. Il pense mériter toutes ces souffrances pour une raison qu'il ignore et ne fais que subir tout cela jusqu'à l'arrivée de Samy dans sa vie .Samy qui le sauve des skateurs, qui le prend dans sas bras, l'intègre dans son groupe de jeunes marginaux, et se préoccupe de lui. Il est la première personne à poser réellement les yeux sur lui et Dam commence à voir la possibilité d'un avenir....



Je ne vous en direz pas plus sur ce livre pour ne pas vous gâcher la lecture, mais sachez que ce livre ne parle pas uniquement d'homosexualité, mais plutôt d'adolescence et comment s'en sortir quand tout parait désespéré...



Un livre à mettre entre toutes les mains jeunes et moins jeunes, qui pourrait aider également les parents à ouvrir les yeux face au désarroi de leurs ados.
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Le faire ou mourir

Un texte court mais puissant qui suit un moment de la vie de Damien, dit Dam, adolescent solitaire, mal dans sa peau et complètement indécis, à propos de tout y compris de lui-même. Sa famille elle-même ne le comprend ni ne le soutient, et il est régulièrement la cible des groupes de jeunes plus affirmés que lui, jusqu’au jour où Samy, membre du groupe des gothiques, lui sauve la mise : il va dès lors découvrir la possibilité de l’amitié, la douceur et la tendresse qui lui manquent… Et d’autres sentiments, plus inavoués, dans une montée en puissance jusqu’à un final percutant, qui ouvre la voie à plusieurs interprétations… Adoré !
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Le faire ou mourir

Un roman extraordinaire pour adolescents et …pour adultes convaincus que la littérature jeunesse a des choses à dire et qu'elle les dit bien !



Je n'ai rien envie de raconter de ce petit livre d'une centaine de pages. Je l'ai lu sans savoir de quoi il parlait et tant mieux. Je l'ai reçu comme un coup de poing. Ce livre est d'une puissance incroyable. Sans trop en faire, l'auteure dresse le portrait d'un adolescent perdu, qui souffre au plus profond de son corps et de son âme. Il va apprendre, grâce à son ami, à se découvrir tout au long de ces pages percutantes. La fin (ou doit-on dire les fins ?) est particulièrement réussie et on la lit en apnée totale, cette fin qui nous éclaire sur le titre.



Tout semble juste dans ce roman qui ne force pas le trait, qui, avec pudeur, mais avec force, traite de sujets délicats : la différence, la scarification, l'homosexualité, l'amour, l'hyper sensibilité…
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Intemporia, tome 3 : La clé des ombres

Fin de partie pour nos héros. La Reine a été placée en difficulté mais ses pouvoirs sont toujours aussi vertigineux et le sort du monde n'est pas encore scellé.



Yoran souhaite toujours avant tout assurer la protection de la plaine et de sa famille mais maintenant c'est le royaume en entier qu'il désire soustraire de l'emprise maléfique de Yélana.



L'amitié et l'amour suffiront-ils à vaincre la Reine ? Ne sont-ils pas toujours manipulés ? Il va leur falloir trouver ce que la Reine cherche afin de terminer une partie commencée avant même leur naissance...



Un tome final dense et complexe qui ravira les adeptes de fantastique et de vrais héros. La communauté est au centre du récit avec le thème du sacrifice nécessaire.



J'ai adoré cette lecture qui évoque en filigrane la petitesse et la grandeur de l'homme. Chacun reste en définitive confronté à lui-même et à ses limites.



L'univers créé est cohérent et les personnages évoluent jusqu'à la dernière page. Les pièces s'emboîtent avec virtuosité.



A conseiller !
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Le faire ou mourir

Voilà un récit terriblement court mais poignant, qui parle de Damien, un adolescent, mal dans sa peau, incompris par ses parents tout en subissant des violences au collège. Pis un jour, il rencontre Samy, un garçon un peu plus âgé de son école. A ses côtés, il se sent plus en sécurité depuis qu'il prend sa défense, plus compris depuis qu'il l'écoute et, plus libre quand il traîne avec sa bande de potes ; tout ça sous les yeux de son père qui voit en Samy, la mauvaise fréquentation à éliminer. Celui qui détourne son fils du droit chemin. En effet, son fils a radicalement changé de style vestimentaire dans le genre gothique avec le maquillage sous les yeux. Oui, Dam est très, très loin de la crise d'ado.

Du coup, la relation entre le père et le fils devient de plus en plus conflictuelle, avec une grande soeur qui prend plaisir à le dénigrer à tous moments sur ce corps efféminé bien différent des autres garçons. Finalement, on se rend vite compte que Damien est vraiment mis à l'écart et que le dialogue est quasi inexistant dans cette famille, en tout cas, quand il s'agit de lui. L'ado se mure dans le silence et rentre dans sa bulle insoupçonnable, là, où, personne peut le voir pleurer ou l'embêter, tout en se scarifiant la peau. Hé oui, c'est le seul moyen qu'il a trouvé pour aller mieux quelques instants soit l'automutilation. Et pour moi, voir toute cette souffrance omniprésente et les blessures qui s'infligent à longueur de journée avec tout le sang qui coule sur son corps, cela a été le plus difficile à lire dans cette histoire. STOP ! Le signal est lancé et il est temps de réagir avant qu'il ne soit trop tard. Sauf que les parents ne voient rien ou ne veulent rien voir, tellement centrés sur eux-mêmes...

C'est donc là que prend tout le sens du message que l'auteure veut faire passer. Un message clair et net avec une fin qui laisse dans la stupeur, le lecteur.



Un livre poignant et très efficace, qui fait réfléchir sur le comportement ou les signes avant-coureurs de nos adolescents tout en nous mettant face à nos responsabilités en tant que parents. Nos décisions peuvent avoir de lourdes conséquences pour le après.



Je recommande !

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