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Citations de Claude Askolovitch (60)


Valérie morte, Camille perdit celle qui l'écoutait. Je n'étais pour lui parler qu'un ours maladroit. (p.153)
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Théo adolescent ressemblait à Valérie. Il avait ses yeux noirs, le voile rouge de ses colères, sa tendresse éraflée, et au fond de lui la certitude de l'abandon. Je redoutais d'autres ressemblances : une destinée marquée. (p.151)
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Kathleen et Camille s'aiment désormais. Kathleen dit qu'elle reste avec moi pour s'occuper un jour des bébés de Camille. Elle le pense vraiment. La vie a plus d'imagination que nous, me dit parfois Catherine ma psy. (p.140)
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Je sursautais d'un nom, d'un regard, d'une silhouette. Je savais des mondes que nul ne connaissait. (p.133)
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Des amis gentils me disaient que j'avais le droit de vivre et que Valérie, sans aucun doute, me voulait heureux. "Elle me cassera la gueule à ma mort si elle m'attend là-haut", répondais-je, j'y crois encore. (p.132)
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Dans nos premiers mois, dans notre amour caché, entre mes larmes et l'impossibilité des autres, Kathleen le répétait souvent. "On n'y arrivera pas". C'était le refrain de nos débuts, quand elle avait peur de poursuivre avec moi. Etions-nous un miracle ou une erreur tragique ? Rien n'avait donc changé. (p.129)
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Je pleurais encore quand j'avais appelé Kathleen qui ne demandait rien et qui m'avait quitté l'après-midi même, me laissant ce viatique : "Laisse-toi pleurer et va voir un psy." (pp.121-122)
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Nous étions synchrones au premier jour de nous. A la fin, il me manqua quelques minutes pour voir tes yeux noisette et entendre ta voix. (p.105)
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Ma fille me ressemble. Nos vérités nous commandent. Nous ne les empêchons pas. (p.86)
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Je n'ai pas pensé que je pouvais aider nos proches qui l'avaient aimée. Je n'imaginais pas qu'à travers moi, nos amis retrouvaient Valérie, et qu'en m'abritant d'eux, je les volais d'une part de chagrin. (p.83)
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Recommencer n'est pas abolir. (p.69)
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A l'automne 2009, Camille, Théo et moi avons retrouvé au Lotus de Nissane le doux rabbin qui en juillet avait enterré Valérie . Nous aimions bien Olivier Kaufmann, son teint pâle, son autorité ironique, ce qu'il laissait paraître d'une vie qu'on devinait pas simple. Un an plus tôt, il avait suivi Théo pour sa bar-mitzva. Théo le faisait rire, croyant comme son père qu'être aimé arrange tout ; peut-on charmer sans les apprendre les lettres de la Torah ?
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Elle n'est pas revenue non plus la nuit pour me donner la main ; je en l'aurais dit à personne.
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J'imaginais qu'elle flotterait sans cesse au-dessus de nos vies. Nous pourrions vivre à son ombre protectrice. Elle ne serait jamais loin de pouvoir revenir.
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e peux encore dessiner Valérie dans le vent. Sa silhouette, son front un peu bombé, le creux sous ses épaules, ce moment où les hanches s'écartent de la taille. Mes doigts gardent le reflet de sa peau. Je sens à mon index l'alliance que j'avais perdue pourtant bien avant son départ, dans le vestiaire d'une salle de sport où je traînais, suant, le soir et les petits matins, quand j'aurais dû rentrer, quand j'aurais pu rester.
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Valérie souriait en deux fois, une esquisse timide d'abord, puis un mouvement plus affirmé qui animait ses lèvres, comme s'il fallait hésiter à la frontière de la joie. Elle tournait imperceptiblement la tête au moment de sourire, l'émotion bouleversait son corps. Elle me donnait son amour et son âme. Je n'osais pas parler quand son sourire me venait.
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On ne m'avait pas dit que la mort nous piège. Autrement, j'aurais fait attention.
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D'une espérance à l'autre, croire est toujours un repos! (p.254)
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Dans les années 70, on posait aux juifs la question de la double allégeance, entre la France et Israël, et flottait, en pays gaullien donc maurassien, le soupçon d'infidélité. (p.219)
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Ses enfants ont des cadeaux à chaque chapitre du Coran qu'ils assimilent. A Noël aussi et aux anniversaires, mais là, c'est la maman de William qui les offre, et les enfants gloussent que Mamie mange du cochon; le papa de William est heureux que son fils soit un croyant, mais William a peur pour son père: "les chrétiens ne sont pas vraiment monthéistes avec leur trinité; j'ai peur que mon père rate le paradis". Il ne le lui dit pas. Il l'aime en ce monde-ci. Les croyants ont des duretés, et les fils ont des pudeurs. (p.116)
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