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Citations de Clifford D. Simak (332)


Je suis ta destinée, avait dit le répondant.
La destinée, pas la fatalité.
La destinée, pas la prédestination.
La destinée, le sort des hommes et des races et des mondes.
La destinée, la manière dont on fait sa vie, dont on règle sa vie... la manière dont elle était prévue, ce qu'elle serait si l'on écoutait la petite voix tranquille qui vous parle à tous les tournants, à tous les carrefours.
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Nous ne sommes pas seuls.
Nul n'est jamais seul.
Jamais depuis le premier frémissement du premier soupçon de vie sur la première planète de la galaxie qui connut l'éveil de la vie, il n'y a eu une créature qui marche ou rampe ou glisse sur la route de la vie, seule.
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Le soir après le travail, les chiens feraient cercle pour parler de l'homme. Ils dévideraient les vieilles histoires, les vieux récits, et l'homme y acquerrait une stature divine.
Ce qui valait mieux.
Car un DIeu ne peut pas se tromper.
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Skip, dans son ouvrage, Le mythe de l'homme, pose cette question : si l'être humain avait suivi un chemin différent, n'aurai-il pu, en fin de compte, atteindre à la grandeur du chien ?
Voilà un sujet auquel, peut-être, bien des lecteurs ont pris le temps de réfléchir.
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Il n’ignorait pas que l’on avait à plusieurs reprises essayé de placer Lucy dans une institution pour sourds-muets ; mais, chaque fois, ç’avait été un échec. Tantôt elle s’enfuyait et il fallait des jours pour la retrouver errant dans la campagne, tantôt elle se rebellait, faisait la grève et refusait d’apprendre ce que l’on cherchait à lui enseigner.
Observant ainsi la jeune fille et le papillon, Enoch comprit soudain la raison d’un tel comportement : Lucy avait un univers à elle. Un univers familier où elle savait s’introduire. Et, dans cet univers, elle n’était pas l’infirme qu’elle aurait immanquablement été dans le monde normal.
Quel bien pouvait lui apporter l’alphabet des sourds-muets ou la lecture sur les lèvres si cela devait la priver de sa sérénité intérieure ?
C’était une créature des bois et des collines, une fille des saisons, l’amie des fleurs du printemps et des oiseaux migrateurs de l’automne. Elle communiait avec la nature, la vivait. En un sens, elle était intégrée à la nature. Elle occupait une place que l’Homme avait depuis longtemps désertée. Qu’il n’avait, en fait, jamais tenue.
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Qui suis-je ? se demanda Enoch avec de la terreur et de la pitié tout à la fois. Une sorte d'hybride insolite ? Un métis galactique ?
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Mais quelle espèce d’homme était-il, en définitive ? C’était la première fois que cette question lui traversait l’esprit. Un homme hanté, condamné à n’être ni tout à fait étranger ni tout à fait humain, un homme divisé, écartelé entre deux loyalismes contradictoires ? Un hybride culturel qui ne comprenait ni la Terre ni les astres, débiteur de l’une comme des autres mais ne payant ses dettes à personne ? Un errant sans feu ni lieu incapable de savoir où était le bien et où était le mal pour avoir connu trop de définitions (d’ailleurs logiques) et du bien et du mal ?
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Autrefois, toutes les races étaient unies. Des différences, il en existait, naturellement, mais elles étaient surmontées. Il y avait un dessein commun : forger la grande fraternité des intelligences. Nous avions conscience d’être, ensemble, détenteurs d’un prodigieux capital de connaissances et de techniques. En travaillant de concert, en rassemblant tout ce savoir, toutes ces compétences, nous pouvions parvenir à quelque chose d’infiniment plus vaste et plus décisif qu’aucune race oeuvrant seule. Nous avions nos difficultés, nos différends, mais nous avancions. Nous négligions délibérément les animosités mesquines, les querelles médiocres, pour ne nous attaquer qu’aux points d’opposition importants, certains que si nous réussissions à régler les problèmes sérieux, les autres nous apparaîtraient si minces qu’ils s’évanouiraient du même coup. Mais, actuellement, la situation s’est modifiée. On note une tendance à s’attacher aux détails infimes pour les enfler démesurément.
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Si l’Homme devait jamais s’ouvrir à la culture galactique, il ne lui suffirait pas d’apprendre : que de choses lui faudrait-il également désapprendre !
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Il n’y aurait pas de paix, de paix véritable, tant qu’un homme fuirait en hurlant sa terreur. Il n’y aurait pas de paix dans la tribu humaine tant que le dernier des hommes n’aurait pas abandonné sa dernière arme – quelle qu’elle soit. Un fusil était la plus modeste des armes terriennes, le plus modeste des signes de l’inhumanité de l’homme. Inhumanité dirigée contre l’Homme. Un fusil n’était rien de plus que le symbole de toutes les autres armes encore plus meurtrières qui existaient.
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Il n’y avait là ni rumeur ni menaces, là se trouvait l’acceptation sereine de la fuite du temps, de la succession de l’été à l’hiver, du soleil à la lune, et du fait que la vie que l’on détient est un présent qu’il faut apprécier plutôt qu’un droit qu’il faut arracher aux autres vivants.
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Rares étaient les endroits où l'homme pouvait s'offrir le luxe de se soustraire à la tyrannie de l'heure.
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Il existe des gens, appelés historiens, dont le travail consiste à étudier l'histoire. Or il y a une foule de choses dont ils ne sont pas sûrs parce que ceux qui en ont rendu compte l'ont mal fait. Mais s'ils pouvaient remonter dans le temps pour voir ce qui s'est réellement passé et parler avec ceux qui ont vécu les événements, alors ils les comprendraient mieux et l'histoire serait mieux écrite.
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Au début, c'était un citadin rassis, tout ce qu'il y avait de solennel et de guindé. Parfois, à l'occasion d'une promenade, il se laissait aller à pourchasser un oiseau. Notre arrivée ici l'a transformé. Il est devenu un vrai trimardeur, obsédé par les marmottes. Il n'a qu'une idée : les faire sortir de leurs trous.
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Quand il y est poussé, l’esprit humain trouve toujours une solution.
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Même si l’intolérance existait, dit Maxwell, je ne vois pas pourquoi elle vous heurterait. Elle salirait davantage celui qui l’éprouverait que celui vers lequel elle serait dirigée. Ce serait non seulement une preuve de sa mauvaise éducation mais aussi de son peu de culture. Il n’y a rien de plus bête que l’intolérance.
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— Vous allez choisir un rêve, dit le porte-parole des robots. Nous avons divers échantillons. Nous pouvons les mélanger à votre goût. Nous pouvons…

— Merci, fit Webster. Je ne veux pas de rêve.

Le robot hocha la tête d’un air entendu :

— Je vois, monsieur. Vous voulez seulement attendre, passer le temps.

— Oui, dit Webster. Je crois que c’est comme cela qu’on dit.

— Pour combien de temps ?

— Combien de temps ?

— Oui. Combien de temps voulez-vous attendre ?

— Ah oui ! dit Webster. Eh bien ! si nous disions pour toujours ?

— Toujours ?

— Je crois que toujours est bien le mot, dit Webster. J’aurais pu dire l’éternité, mais cela ne change pas grand-chose. Ce n’est pas la peine de jouer sur les termes.

— Oui, monsieur, dit le robot.

Pas la peine de jouer sur les termes. Bien sûr que non. Car il ne pouvait pas courir de risque. Il aurait pu dire mille ans, et puis se raviser et aller couper le courant du mécanisme de défense.

Et il ne fallait pas que cela se produise. Il fallait laisser leur chance aux chiens. Ils devaient être libres d’essayer là où la race humaine avait échoué. Et ils ne le seraient pas tant qu’il subsisterait un élément humain. Car l’homme reprendrait toujours les rênes, viendrait tout gâcher, rirait des horlas qui parlaient derrière le mur, s’opposerait à ce qu’on apprivoise et à ce qu’on civilise toutes les créatures sauvages de la terre.

Il fallait une nouvelle conception, un nouveau mode de vie et de pensée, une nouvelle façon d’aborder l’éternel problème de la société. Et la triste haleine de la pensée humaine ne pourrait que tout corrompre.

Le soir, une fois le travail fini, les chiens s’assiéraient en rond pour parler de l’homme. Ils dévideraient la vieille, vieille histoire, celle où l’homme faisait figure de dieu.

Et c’était mieux ainsi.

Car un dieu ne peut pas faire de mal.
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Il fut un temps où les troupeaux de buffles paissaient en liberté dans ces plaines et où les castors peuplaient les moindres courts d’eau. À présent, les buffles avaient disparu et les castors étaient réduit à quelques individus isolés.
L’homme avait tout exterminé : volatiles, buffles, castors et bien d’autres espèces encore.
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Une partie de l’humanité ne peut rester enchaînée à la terre, pendant que l’autre vole à travers l’espace.
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— Il fut un temps, dit Blaine, où la science était considérée comme l’ennemie de la religion. La situation est identique aujourd’hui.
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