Citations de Cyril Pedrosa (172)
Et j'ai continué à marcher, comme les autres.
Pas parce que je n'ai pas osé parler.
Mais parce que c'était trop tard.
Il y avait quelque chose d'irrémédiable, comme... Je ne sais pas...
Je sentais, quelles qu'en soient les conséquences, qu'on était allés trop loin pour accepter de rebrousser chemin.
Tu ne peux pas répéter pendant des décennies : « le bilan du communisme soviétique est globalement positif » …
… et dire ensuite : « bon, d’accord, on vous a peut être raconté des conneries, désolés, mais continuez à nous faire confiance ! »
Si tu essaies de me dire qu’on a échoué, je te remercie …
… mais je suis au courant.
Les livres, il faut les faire pour toi, pas pour les autres.
Personne ne m'avait dit qu'un jour j'aurais cinquante ans...
... et que tout à coup mes erreurs me sembleraient plus consolables que mes regrets.
Ce que la campagne fertile offre en abondance, nous le partageons...
Tout comme le fruit de notre labeur commun.
Les rames du métro défilent sous ses yeux, toutes les trois minutes.
Les quais se remplissent, se vident, puis se remplissent de nouveau en vagues régulières. Il observe ce chassé-croisé fluide des passagers du matin, celui des gens qui ont à faire. Tous semblent portés par l'illusion rassurante d'être reliés entre eux, protégés par une loi inébranlable de la physique. Comme les atomes d'une même molécule, chacun a sa place, son rôle. Hier encore lui aussi avait le sien, il s'en souvient. Il doit aujourd'hui se contenter d'observer leur ballet.
- Des parents du kibboutz ont créé une association pour porter un super projet. Créer un collège Freinet à l’intérieur du collège du quartier, qui est en zone d’éducation prioritaire.
- On vote pour le nom de l’association , pour un collège expérimental, ça va à tout le monde ?
Ce sera un genre de méga- kibboutz...
- Ben en fait, je me demande si expérimental ça ne risque pas de faire peur à l’académie ? Vous étiez d’accord mais moi j'ai toujours penché pour collège innovant
- Avec de la mixité sociale à fond ! Un projet pédagogique et social pour tous ! La révolution est en marche.
Restons optimistes. On peut peut-être construire un succès sur des malentendus.
Dans ce paysage de printemps, il n'y a ni meilleur ni pire.
Les branches des fleurs poussent naturellement.
Certaines sont longues, certaines sont courtes.
Ami... Garde en souvenir les hivers passés... jamais des tyrans rien ne fut donné...mais conquis dans les combats menés.
Ne parlez pas de répression ou de violences policières, ces mots sont inacceptables dans un état de droit.
La question de la vérité de l’instant nous renvoie à notre responsabilité de l’instant, ça rejoint cette question de notre place dans le mouvement, comme acteur politique comme n’importe qui allant dans la rue .
Le dessin servait à quelquechose, il nous donnait une place juste : on ne vit pas dans la France des ronds-points, ce n’était pas une évidence de marcher à leurs côtés, et pourtant on avait envie de savoir qui ils étaient, et on sentait qu’on pouvait ainsi se rapprocher d’eux.
"Se priver de quelques jouissances pour l'offrir à autrui est signe de noble cœur et expression de la sagesse."
Un équinoxe est un instant de l'année où le Soleil traverse le plan équatorial terrestre, changeant ainsi d'hémisphère céleste.
- Il y a longtemps, tu m'as dit qu'il fallait choisir. Être du côté de ceux qui n'ont rien. Ou de leurs maîtres.
- Pour nous, ça change rien. Quel que soit le maître, on sera toujours à son service.
Depuis l'aube du premier jour, nous avançons d'un pas mal assuré, guidés par un esprit de concorde fragile. Ce que la campagne fertile offre en abondance, nous le partageons, tout comme le fruit de notre labeur commun. À nul ordre naturel notre destin ne répond. Nos volontés partagées dessinent elles seules notre horizon. Nous sommes faits du même sang, un même fer dans lequel nous forgeons nos lois. Qui se dresse et se part de l'habit de prince, nomme ici le maître, là le serviteur, fait de l'injustice une vertu. Ami, garde en souvenir les hivers passés. Jamais des tyrans, rien ne fut donné, mais conquis dans les combats menés. Depuis l'aube du premier jour, nous semons les plaines d'un nouveau monde où, sous la courbe lente du soleil, l'ombre ne fait que passer.
C'est un beau jour qui commence.
Tout cela, ce ne sont que des mots.