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Critiques de Daniel Handler (703)
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Lus il y a plusieurs années, je ne suis pas sure de pouvoir me rappeler de chaque tome bien précisément. Je vais donc faire une critique globale qui n'ira de toute façon que jusqu'au tome 7 qui est le dernier que j'ai lu.



Tout va mal pour les orphelins Baudelaire, il ne leur arrive que des malheurs, et rien ne s'arrange au fil de leurs aventures, on peut même dire que l'on va de mal en pis !



J'ai été conquise par les trois premiers tomes qui m'ont laissé de très bon souvenirs et pour lesquels l'histoire est un peu plus nette que pour les quatre suivants. Mais j'ai effectivement été lassée par la suite qui ne fait que répéter ce même schéma que l'on retrouve dans pratiquement tous les romans. Les orphelins sont attachants mais de manière générale les personnages manquent un peu de relief, on est effectivement dans du roman jeunesse qui donne envie de lire mais qui ne va pas chercher beaucoup plus loin que le filon de départ.



Est-ce que je lirai la suite un jour ? Peut-être mais pas tout de suite. Cependant je pense que c'est une bonne approche pour les publics plus jeunes.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Enfin un livre pour enfants/ado qui ne finit pas par la célèbre réplique "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"...

Non, ce serait plutôt "ils eurent toutes les peines du monde et c'est loin d'être la fin"...

Ces trois pauvres petites têtes blondes, Violette, Klaus et Prunille, après la mort de leurs parents, vont être placés chez un affreux et terrifiant parent éloigné...

Son but : leur piquer toute leur fortune !

Mais nos trois petits trésors sont futés et intelligents ! ! ! ! !

Ouf ! ! ! Voilà qui va les sauver... au moins jusqu'au tome 2 !





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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Troisième tome et troisième membre éloigné de la famille chez qui Mr Poe - toujours fidèle au poste à défaut d'être clairvoyant - transbahute ces pauvres orphelins Baudelaire. Cette fois-ci, il s'agit d'une tante, Agrippine de son petit nom... Peu rassurant quand on sait comment était la maman de Néron... Ça ne peut guère être pire que le Comte Olaf.



Cette tantine vit dans une maison assez singulière, donnant sur le lac Chaudelarme. Oui, tout de suite, c'est engageant. Après un oncle Monty d'une grande gentillesse, la tante Agrippine est un chouïa moins sympathique. Intransigeante sur la grammaire, elle se montre par ailleurs paranoïaque à un niveau élevé. Aux enfants de s'habituer à l'absence de chauffage, à la soupe glacée de concombre et autres manies de la tante.



Olaf, de son côté, n'a toujours pas renoncé à mettre la main sur l'héritage des enfants. La partie s'annonce serrée, dans un cadre loin d'être idyllique et où le lac porte bien son nom.

Le trio Baudelaire fait à nouveau preuve d'un grand esprit de solidarité fraternelle et d'une débrouillardise sans égal. Chacun des membres de la fratrie apporte sa spécialité pour se sortir de mésaventures qui en auraient coulé bien d'autres.



Lemony Snicket continue de malmener avec "bonheur" ses héros. A se demander jusqu'où il compte aller. En attendant de découvrir ce point, je me suis à nouveau régaler de la lecture de ce tome trois, aussi foisonnant et captivant que les précédents. Plus les volumes avancent et plus on s'attache aux enfants Baudelaire. Ils offrent trois beaux portraits qui s'affinent au fil des histoires. Cette série est un bon exemple de littérature jeunesse de qualité. Tome 4?
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Lus il y a plusieurs années, je ne suis pas sure de pouvoir me rappeler de chaque tome bien précisément. Je vais donc faire une critique globale qui n'ira de toute façon que jusqu'au tome 7 qui est le dernier que j'ai lu.



Tout va mal pour les orphelins Baudelaire, il ne leur arrive que des malheurs, et rien ne s'arrange au fil de leurs aventures, on peut même dire que l'on va de mal en pis !



J'ai été conquise par les trois premiers tomes qui m'ont laissé de très bon souvenirs et pour lesquels l'histoire est un peu plus nette que pour les quatre suivants. Mais j'ai effectivement été lassée par la suite qui ne fait que répéter ce même schéma que l'on retrouve dans pratiquement tous les romans. Les orphelins sont attachants mais de manière générale les personnages manquent un peu de relief, on est effectivement dans du roman jeunesse qui donne envie de lire mais qui ne va pas chercher beaucoup plus loin que le filon de départ.



Est-ce que je lirai la suite un jour ? Peut-être mais pas tout de suite. Cependant je pense que c'est une bonne approche pour les publics plus jeunes.
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Le noir

Un album qui cumule les bons points !

Le graphisme d'abord : Jon Klassen est un excellent choix. C'est simple, moderne, les couleurs jouent parfaitement du noir et de la lumière.

L'histoire ensuite. Laszlo a peur du noir : classique. Mais ce qui l'est moins c'est le traitement de cette peur. L'enfant sait que le noir existe, où il se cache, travaille à vaincre sa peur, qu'il rationalise. C'est ça une des forces de l'album : la raison. On ne cherche pas à minimiser ou cacher quoi que ce soit. Le noir existe, oui ça fait peur, mais le noir n'a pas que des points négatifs.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Avec ce troisième tome des Aventures des Orphelins Baudelaire (le titre français), j’avance doucement mais surement dans plusieurs de mes challenges (lecture en vo, ABC imaginaire et surtout, celui des séries !) et je suis très fière de moi. Et j’ai apprécié ma lecture, qui plus est, ce qui n’est pas négligeable. Je lui préfère peut-être le tome précédent (côté intrigue) et pourtant, c’est sans doute ce troisième opus qui me marquera le plus depuis le début… Etrange. Je ne possède malheureusement pas la suite mais j’espère bien la trouver un jour en anglais, pour continuer dans ma lancée ! En revanche, je vous épargne la chronique dans la langue de Shakespeare (de toute façon, je ne crois pas que ce serait particulièrement lisible…).



Qui dit troisième tome dit troisième aventure. En effet, le schéma narratif se construit sur le modèle du livre précédent. Nous retrouvons les trois enfants Baudelaire : Violet, Klaus et Sunny, à nouveau complètement orphelins, à nouveau placés par Mr Poe, chez un nouveau tuteur. Cette fois, il s’agit d’une femme, une tante éloignée : Aunt Josephine. Alors que les trois orphelins s’accommodent tant bien que mal des peurs et maniaqueries de leur nouvelle tutrice, le Comte Olaf, leur pire ennemi, revient dans le paysage, déguisé mais reconnaissable et parvient à embobiner tous les adultes pour s’accaparer les enfants (et donc leur fortune).

Rien de bien extraordinaire comme vous pouvez le voir, mais ce qui fait l’intérêt de ce troisième tome, c’est l’originalité et la force des personnages, notamment la vieille tante un peu loufoque. Récemment veuve, Aunt Josephine vit au sommet d’une colline, dans une maison branlante, juste au dessus du lac aux sangsues (Lake Lachrymose). Terrifiée par tout et n’importe quoi (le téléphone qui peut électrocuter, la gazinière qui peut exploser, les agents immobiliers qui peuvent… on ne sait quoi…) et complètement obnubilée par la grammaire et l’orthographe, la vieille dame n’est pas méchante mais n’est pas d’un très grand réconfort. Et lorsque le Comte Olaf, déguisé sous les traits d’un marin du nom de Captain Sham, débarque en ville et lui fait les yeux doux, elle tombe dans le panneau, malgré la mise en garde des enfants qui eux, ont bien reconnu leur ennemi derrière la jambe de bois et l’œil bandé. Celui-ci, cruel comme jamais, est prêt à tout pour récupérer la fortune des Baudelaire, n’hésitant pas à pousser la tante Josephine au suicide…



Encore une fois, et je trouve que c’est vraiment très présent ici, il y a un véritable décalage entre les adultes et les enfants. Ces derniers, conscients de tous les dangers et débrouillards, ne peuvent compter que sur eux-mêmes car leurs aînés, bornés et complètement aveugles, ne se rendent compte de rien et se noient dans leurs manies et tics. Mr Poe passe son temps à tousser dans son mouchoir et ne se rend jamais compte de la gravité d’une situation (ou alors quand le mal est fait et réparé). Quant à la tante Josephine, peureuse et tête en l’air, elle ne remarque que les fautes de langage et rien ne revêt plus d’importance que la grammaire dans sa vie.

Pauvres Violet, Klaus et Sunny… tous trois sont encore une fois bien lotis. Et malgré tout, ils restent fidèles à eux-mêmes : déterminés, intelligents, solidaires. Violet et ses cheveux attachés lorsqu’elle réfléchit pour inventer un système, Klaus et ses livres, Sunny et ses dents affûtées qui ne ratent jamais leur cible ! Ils connaissent parfois des moments de profonde tristesse et mélancolie (mais, qui n’en connaîtrait pas après avoir perdu ses parents et en étant traîné de foyer en foyer chez des tuteurs plus incapables les uns que les autres ?) mais savent toujours rebondir et attraper la lueur d’espoir qui passe.



Et Lemony Snicket met très bien en scène cette dualité : le fond (l’histoire) est particulièrement grave et déprimante, mais il évite de peser trop sur le moral du lecteur en traitant la forme de façon humoristique, avec beaucoup d’ironie. Le ridicule et la bêtise des adultes sont tellement prononcés qu’il est difficile de ne pas sourire devant leurs (absences de) réactions. Vous pouvez donc y aller (et les plus jeunes lecteurs également), vous ne vous tirerez pas une balle après cette lecture.



J’ajouterai que, ceux qui souhaitent tenter la lecture en vo, peuvent tout à fait se lancer dans cette saga certes longue (13 tomes) mais très abordable niveau vocabulaire et syntaxe. Il reste quelques termes un petit peu difficiles, mais l’auteur les explique, la plupart du temps (et oui, ce sont des livres pour enfants au départ…). Même si vous n’êtes pas bilingues (ce que je ne suis assurément pas), vous comprendrez tout de même l’ironie mise en place par Lemony Snicket et apprécierez son style.





Dans la continuité des deux premiers, ce troisième tome reprend le même schéma narratif mais se distingue par l’arrivée d’un nouveau personnage marquant et haut en ridicule. Un fond grave intelligemment atténué par une forme humoristique maîtrisée. Une fin à nouveau ouverte… mais que va-t-il se passer pour les trois orphelins dans le tome suivant ?
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Ce cinquième volume des Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire est fidèle aux premiers. On retrouve dans ce livre jeunesse le cynisme de l'auteur, le style d'écriture riche mais en même temps accessible aux jeunes (qui est le public visé), et une histoire toujours bien rythmée et intéressante.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

La Pente glissante, malgré toutes les dénégations de l'auteur qui martèle ma tête, fait sans conteste partie de mes préférés. Alors oui, les talents des Baudelaire sont de plus en plus invraisemblables mais l'action est bien menée du début à la fin. Pas de longueurs dans ce tome-ci. Il commence sur des chapeaux de roue avec une roulotte qui risque de tomber au fond d'un gouffre, entraînant avec elle les deux aînés Baudelaire. Les Baudelaire commencent l'aventure séparés. Prunille, en digne Mata Hari/ Cendrillon, profite des corvées pour espionner les tristes sires que forment la troupe du Comte Olaf. Depuis le tome 5, il aura fallu 5 tomes pour en apprendre plus sur VDC! Alors pas de bond de joie, Lemony Snicket nous mène toujours par le bout du nez. Chaque énigme résolue en suscite trois de plus, mais quelque part c'est ce qui fait le charme de la narration. On en apprend un peu plus sur notre narrateur au passage, notamment sur la raison pour laquelle il fuit. .

C'est aussi l'occasion de rencontrer de nouveaux personnages, bon ou moins bon .

Le narrateur utilise toujours les ingrédients de la même recette : des mises en garde qui nous donnent juste envie de poursuivre, des ellipses narratives qui font sourire, des personnages et des situations grotesques et bien sûr encore et toujours le talent des Baudelaire.



Si on en croit la fin du roman le tome suivant s'annonce trempé et champignonneux. D'autant qu'une course à la montre est amorcée ( pourquoi si tard dans la tomaison, c'est mon grand regret!) Un programme qui promet!



Challenge Le tour du scrabble en 80 jours ( 7e éd)

Challenge Séries
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Le mot d'ordre du tome : fond du gouffre. Inutile de dire que Lemony Snicket, friand des expressions en tous genres, a concocté un nouveau programme désastreux pour ce 9e tome. Durant les 13 chapitres, les Baudelaire vont subir malchance, désillusion, déception, effroi. La recette habituelle en somme.

Dans le précédent tome, ils ont fini dans le coffre d'Olaf, cachés et résolus à trouver des réponses à leurs questions : Qu'est-ce que VDC? Pourquoi ce tunnel? Qui est Jacques Snicket? Un de leur parent est-il en vie?

A ces questions que se posent irrémédiablement et également le lecteur, s'ajoutent les suivantes : Qui est la femme que Lemony Snicket aime? Qu'es-ce que c'est que cette histoire du sucrier d'Esmé?

Beaucoup de questions en définitive. On lit les tomes, non pas pour se repaître des malheurs de ces orphelins ou encore pour se régaler devant les plans machiavéliques d'Olaf. Non, on lit ces tomes pour avoir nous aussi les réponses à ces questions. Or, Lemony Snicket est doué pour que l'on se pose des questions mais apporte que peu de réponses, histoire d'entretenir notre frustration.

Et ça marche...^^



Les Baudelaire se retrouvent dans une fête foraine. Une voyante, Madame Lulu, est la personne qui indique à Olaf à chaque fois où il peut les trouver ( au moins un mystère de résolu). Ni une, ni deux, les Baudelaire veulent également découvrir tout ce que sait cette Madame Lulu. Or, quel autre moyen que d'intégrer la Fête foraine, particulièrement la Galerie des Monstres. Ni une, ni deux, les Baudelaire se transforment "en monstres" et vont même jusqu'à se faire une petite crise de conscience... Après tout, "à situation désespérée, mesure désespérée". Les Baudelaire étant souvent désespéré, ils prennent un certain nombre de décisions désespérées qui pèsent un peu lourd sur leurs consciences.

Lemony Snicket choisit ce tome pour aborder toute la monstruosité de l'être humain, prêt à se repaître du malheur des autres, prêt à vouloir du sang pour son propre plaisir. Car, quelle brillante idée de prédestiner un des "Monstres" à être dévorés par des lions affamés en spectacle pour faire une nouvelle rentrée d'argent, n'est-il pas?







#PumpkinAutumnChallenge

Challenge Multi-défis 2019

Challenge Le tour du scrabble en 80 jours ( 6é ed)

Challenge Trivial Reading IV

Challenge Séries
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Ce tome 7 conclue à mon sens une série de très bons tomes. La suite aura un petit creux avant de reprendre sur la fin.



Dans ce tome 7, le narrateur n'aura de cesse de nous recommander Le Petit Lutin Rose, lecture ô combien insipide mais infiniment plus joyeuse que ce tome 7. Et pour cause, les Orphelins Baudelaire, résolus de découvrir le secret V.D.C, d'échapper au Comte Olaf tout en délivrant leurs amis Beauxdraps, ont le choix d'avoir une ville entière pour tuteur. Or ce choix se fera sur Villeneuve-Des-Corbeaux, petit bourgade aux règles iniques, aux citoyens simplets et revenchards et aux rues sillonnées de corvidés. Le programme est le suivant : cuisine mexicaine, petite leçon de poésie, découverte de ce qu'est un deus ex machina, meurtre et prison. Tout un programme! Les orphelins se retrouvent confiés à un factotum, gentil comme tout mais hélas, comme d'habitude inefficace.



On continue à en apprendre plus, indirectement sur V.D.C et aussi sur le narrateur. . On retrouve aussi les Beauxdraps. Et enfin, je le dis, ce tome 7 est la fin d'un cycle selon moi.



Challenge Le tour du scrabble en 80 jours ( 6e éd)

Challenge Séries

Challenge 50 objets 2019-2020
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Un de mes préférés de cette série de 13 tomes.



Comme annoncé dans le tome 4, les tuteurs se font rares pour les Baudelaire. Le temps de trouver un tuteur, Mr Poe les place dans un pensionnat. A nouveau Lemony Snicket nous sert une aventure bien loufoque : des règles iniques, des cours bien ridicules, un proviseur adjoint horripilant et des conditions de vie toujours aussi désastreuses.

Or dans ce tome, il y a tout de même une petite bulle : la rencontre de deux amis pour les Baudelaire : les deux triplés Beauxdraps dont la vie semble curieusement identique à la leur.

Bien sûr le Comte Olaf est toujours présent avec ses plans machiavéliques et ses déguisements farfelus.



Lemony Snicket, par la démesure, le sarcasme, l'ironie, nous sert à nouveau un tome sinistrement plaisant, à l'humour bien particulier.

Ce tome-ci prend de l'ampleur par rapport au 4 premiers et opère un tournant puisqu'il amorce l'énigme V.D.C. A partir de ce tome, plus question des simples plans d'Olaf. C'est toute une série d'énigmes que l'auteur nous propose de découvrir...



Challenge Le tour du scrabble en 80 jours ( 5e éd)

Challenge Multi-défis 2019

Challenge Séries

Challenge 50 objets 2019-2020
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Si vous chercher une critique qui relate la lecture d'un récit gentil, amusant, navrée mais je crains fort que vous ne soyez pas en train de lire la bonne critique car le récit du tome 2 est tout aussi affligeant que celui du 1.



Cela étant dit, un tome 2 tout aussi bien réussi que le 1. Lemony Snicket utilise encore et encore la même recette : de l'humour sarcastique teintée d'un brin d'ironie, des personnages quelques peu caricaturaux et des situations tout aussi caricaturales. Les Orphelins Baudelaire sont confié à Montgomery Montgomery ( on se souviendra qu'il n'est pas très élégant de rire du nom des gens...), brillant herpétologue. Mais le Comte Olaf rôde encore, toujours aussi cupide et trame de sombres machinations pour s'emparer de la fortune des Baudelaire.



Avec Lemony Snicket, pas de surprise. On sait rapidement qui meurt. L'important n'est pas le qui puisque après tout, vu le manque de chance des orphelins, la mort est quelque part inévitable, ni le par qui, ça c'est vite décidé, mais surtout le quand. Toujours divisé en 13 chapitres, l'intrigue se lit vite, se lit bien. Au programme : des serpents, un rossignol, un gâteau à la coco et une séance

de L'Abominable zombie des neiges. Pas de quoi s'ennuyer.

Le narrateur est toujours aussi délicieusement présent, ponctuant ses interventions de petites leçons ou de souvenirs qui nous font sourire. Les personnages sont attachants. On se surprend, même si on sait bien que c'est impossible, à espérer une fin heureuse.

A la fin, toujours ces petits détails (sur le dessin comme dans le message de l'auteur) qui nous donne envie de sauter dans le trois.



Challenge Le tour du scrabble en 80 jours ( 5e éd)

Challenge Séries
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Nous voici donc de retour pour la troisième aventure de nos orphelins Baudelaire. Aucune illusion à avoir maintenant, nous savons pertinemment que l'histoire ne va pas être très guillerette... même si à chaque fois on espère un peu tout de même... Pourtant, je n'ai pas entamé ma lecture à reculons, si je puis dire. Je suis une grande fan des histoires qui se finissent bien, mais Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire ont quelque chose d'hypnotique. Je veux savoir jusqu'à où Daniel Handler va être près à aller avec ses trois héros.



Ce tome trois n'était pas vraiment une découverte. Ayant vu le film inspiré des trois premiers romans, je savais à peu près à quoi m'en tenir. Et comme pour le film, cette troisième partie ne m'a pas trop emballé. Ce n'est pas que l'histoire n'est pas intéressante en soi, mais entre l'ambiance glaciale qui en découle et le personnage de Tante Agrippine, il n'y avait rien de très chaleureux. Si bien que durant toute ma lecture, j'ai eu un certain détachement vis à vis de l'histoire.



Contrairement à l'oncle Monty que nous avions découvert dans le tome deux, Agrippine n'est pas un personnage très attachant. Elle n'est pas mauvaise en soi, mais il est très difficile de lui trouver une quelconque qualité. Si bien que (je sais, c'est horrible) mais j'ai eu envie qu'elle disparaisse assez rapidement de la vie de Violette, Klaus et Prunille. Car contrairement à elle, je me suis beaucoup attaché aux trois enfants. Il faut dire que Daniel Handler joue beaucoup sur l'amour fraternel qui les unit et malgré quelques petits clashs, ils forment une sacrée équipe. D'ailleurs, je me suis faite la réflexion à plusieurs moments dans mes différentes lectures des trois tomes, mais... les adultes sont vraiment des idiots de première... Cela donne un contraste assez impressionnant avec les enfants, et sans nul doute aussi une "explication" aux réussites du conte Olaf à chaque fois, mais quand même... Je trouve cela un peu gros. Même irritant quelque fois. On aurait presque envie de secouer Mr Poe très très fort en lui criant qu'il n'est quand même pas très futé...



Mis à part ce détail, l'histoire était un peu plus sombre cette fois-ci, et plus trépidante car les enfants sont comme dans le premier tome réellement en danger à de nombreuses reprises. Et même si la redondance est bien présente, j'ai tout de même hâte de découvrir les prochains tomes, d'autant plus que je ne connais pas ce qu'il va arriver aux enfants cette fois-ci.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Je voulais savoir pourquoi ma fille n’a pas aimé ce roman jeunesse donc je me suis lancé, bien consciente que je ne suis pas le public « cible » mais là c’est vraiment une catastrophe.

Le narrateur qui nous donne des définitions toutes les 2-3 pages, sans parler des digressions intempestives au cours de l’histoire…et des nombreuses répétitions.

Parlons de l’histoire, c’est vu et revu, prévisible au possible. Aucune description des personnages et leur caractère, j’ai eu l’impression que le lecteur était pris pour un idiot.



Il ne fait que 174 pages donc heureusement en quelques heures c’est terminé.

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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Ce 12e tome accélère l'effet société secrète développé dans les tomes précédents. En apportant aucune réelles réponses ( j'ai envie de dire, pourquoi changer ce sentiment délicieux de frustration qui fait le charme de cette série?), les Baudelaire se retrouvent enrôlés comme groom dans le dernier lieu sûr : l'hôtel Dénouement. A eux de laisser traîner les oreilles. Sauf qu'on ne peut pas se fier à tout le monde, ni aux apparences, c'est bien ce que nous apprend ce tome. A nous également de bien savoir lire entre les lignes, notamment sur le devenir du fameux sucrier...

Un tome toujours aussi fantasque et absurde. Entre une organisation hôtelière basée sur la classification Dewey et une justice à l'aveugle qui demande à la foule d'assiste rà l'audience les yeux bandés, on est servi. S'ajoute les nombreux clients de l'hôtel qui ont semble-t-il tous un lien et un passé avec les Baudelaire.

C'est également l'occasion pour notre trio d'aller toujours plus loin dans les choix qu'il fait, flirtant sur la frontière entre le Bien et le Mal, dépassant même de quelques orteils...

La fin pour qui ne connaît pas promet un tome des plus intéressants. Après, qu'il nous apporte toutes les réponses, ça c'est moins sûr.



Challenge Trivial Reading VI

Challenge Pavés 2020

Challenge Séries 2020
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Un tome rythmé, en mode course contre la montre. les Orphelins Baudelaire se retrouvent confiné dans un sous-marin VDC, à quelques jours du prochain rendez-vous, en quête du sucrier et avec un empoisonnement fongique qui touche l'un des leurs. Autant dire qu'ils ne peuvent se permettre de chômer et doivent à nouveau mettre toutes leurs astuces à profit pour se sortir des guêpiers où ils se situent. Antépénultième tome, peu de révélations, encore beaucoup de questions. Beaucoup de frustrations, forcément. Enfin, une fin qui donne envie de lire la suite dans la foulée pour qui ne connaît pas.



Challenge Trivial Reading VI

Challenge Séries 2020

Challenge Pavés 2020
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Grosse déception que cette avant-dernière aventure des orphelins Baudelaire. Tout ce qui m'avait déplu dans les tomes précédents est ici concentré : les avertissements à répétition pour ne pas poursuivre notre lecture; les explications d'expression peut-être utiles aux enfants mais qui là tournent en rond; des situations toutes plus abracadabrantes les unes que les autres; et puis surtout, il ne se passe pas grand chose... Les mystères ne font que s'accumuler, et je suis persuadée que le prochain et dernier tome ne pourra pas apporter les réponses à toutes. Quel dommage car il y a avait vraiment quelque chose dans cette série. Mais bon, nous verrons bien !
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Le noir

Gros Coup de Cœur encore pour cet album qui représente le noir comme une entité vivante, capable de se cacher dans les petits coins le jour avant de se déplacer la nuit, capable aussi de parler et de guider le petit garçon de ce livre à la recherche de la lumière.



(Suite de la chronique en cliquant sur le lien)
Lien : http://boumabib.fr/2015/06/2..
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Les fausses bonnes questions de Lemony Snic..

Voilà un petit moment que j'avais envie de lire ce livre. Pourquoi ? Eh bien, parce qu'il s'agit du même auteur qui a écrit "les Désastreuses aventures des Orphelins Beaudelaire", que j'avais bien évidemment adorées. Toutefois ici, la sauce n'a pas du tout prise pour moi, dommage...



Lemony Snicket, 13 ans, vient d'obtenir son diplôme ( de quoi ?). Il va désormais entrer en apprentissage ( de quoi ?) auprès de son mentor: S. ( pour quoi le S ?) Theodora Markson. Sa première mission va consister à retrouver une étrange statuette volée de la Bête bombinante ( qu'est-ce ?) pour la rendre à son propriétaire légitime ( qui est-ce ?). Ce jeune homme va donc parcourir les sombres endroits de Salencres-sur-Mer, pour tenter de trouver la vérité concernant ce vol. Pourquoi avoir volé cet objet ? A qui ? Quand ? Mais là, ce ne sont bien sûr que de mauvaises questions !



En ce qui concerne les personnages, je les ai trouvé loufoques, décalés, mais néanmoins agaçants.

Lemony Snicket nous conte ses aventures pleines de secrets et de questions. Qui sont ses parents en réalité ? Quelle est le but premier de sa mission au Musée ? Bien trop de demi-réponses pour pouvoir cerner véritablement le personnage. On sait juste qu'il peut se montrer insolent avec son mentor, et désobéissant.

S. Theodora Markson, sous son incroyable choucroute de cheveux ne semble pas montrer de véritables capacités à être un bon mentor. Ses déductions sont simplistes, parfois impossibles et déjantées. Au lieu d'enquêter, elle prend le temps de faire des siestes à tout bout de champs. Et au final, on se rend compte qu'elle n'a absolument rien fait de concret, contrairement à son apprenti.

Enfin il y a des personnages secondaires, tels que Pip et Squeak, Moxie ou encore Ellington ( avec ses sourcils en forme de point d'interrogation ?!!).



Que dire ? Pour moi, ce livre a été une énorme déception. On pourrait penser qu'il s'agit d'un préquel aux Orphelins Beaudelaire, mais je n'y crois pas. Dans le récit nous avons par exemple la présence de lave-vaisselle, ce qui n'est pas le cas dans les Orphelins où l'époque semble relativement plus ancienne qu'ici. Donc déjà, je n'ai su comment aborder le récit. S'agit-il véritablement d'un "récit" imaginaire de l'enfance de l'auteur des Orphelins, avant qu'il conte leur histoire ? S'agit-il d'une histoire totalement à part ? Mais pourquoi appeler son héro Lemony Snicket ? Je n'ai déjà pas bien compris ce point. Ensuite, j'ai trouvé le récit lourd avec ses réponses à demi-mot à chaque fois. En fait, à chaque question, l'auteur la détourne et on se retrouve encore plus perdu. On retrouve toutefois la plume présente dans les Orphelins, avec cet humour particulier. Mais j'ai trouvé l'histoire tellement pauvre comparée aux Orphelins Beaudelaire, où là on percevait un réel avancement tout de même, et une logique dans le déroulement des faits. Là, Lemony entrecoupe les faits en parlant de tout et de rien ( je déteste avoir les pieds mouillés, je n'aime pas le café etc...). Ce livre est vraiment loufoque, illogique, et les personnages sont agaçants et un peu prévisibles. Au final, on a aucune réponse aux questions ( je pense que ce sera résolu d'ici les prochains tomes), je n'ai pas su me plonger véritablement dans le récit. Les poulpes producteurs d'encre au fond de puits, les taxis conduits par deux enfants l'un sur l'autre... Très peu pour moi, c'est trop farfelu. A voir si la suite me tombe sous la main, mais je n'achèterais surement pas. Une véritable déception.

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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Ce tome deux est beaucoup plus agréable à lire que le premier, bien que le mot agréable soit difficilement le terme qu'on associerait Aux Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Mais malgré le côté sordide de l'histoire, j'ai été beaucoup plus enchantée de lire ce second tome. La présence de l'oncle Monty y est sans doute pour beaucoup. Ce nouveau personnage donne un peu plus de gaieté aux aventures de nos orphelins, tout comme son métier. Il est vrai que cela ne dure guère longtemps mais il a été plus plaisante de le voir prendre soin des enfants que lorsque cette tâche était accomplie par leur ancienne voisine. Peut-être parce que cette fois-ci, il est plus facile d'imaginer les trois enfants avoir enfin une vie meilleure.



Bien entendu, grâce aux nombreuses interventions de l'auteur, nous savons pertinemment que quelque chose de terrible va arriver aux enfants. Nous avons été prévenu dès le départ, et même si l'on a envie que leurs mésaventures se terminent, il faut se faire une raison. Et une fois faite, nous pouvons nous focaliser sur l'autre point qui selon moi est le plus intéressant de l'histoire. L'enquête et surtout comment arriver à dévoiler les plans d'Olaf et à le démasquer.



Cette partie là est ce qui empêche ce second tome a être la copie conforme du premier. Car dans le premier, il nous était dit assez clairement ce que le comte allait faire, et comment. Ici, Prunille, Klaus et Violette se transforment en détectives et cherchent les preuves qui incrimineront leur ennemi. Nous suivons donc tout le cheminement et espérant comme les enfants que cela mènera l'horrible Olaf sous les verrous.



Le style narratif est toujours aussi spécial, me rappelant à certain moment celui de C S Lewis, notamment à cause des interventions du narrateur, mais aussi par la présence de morale, et d'avertissements à l'adresse des enfants. Mais il n'en est pas gênant pour autant, je trouve même qu'il est parfait vis à vis de l'ambiance et de l'histoire même. J'attends de lire la suite, en espérant que l'auteur aura trouvé une autre tournure pour ce tome trois, et ainsi éviter toute répétition.
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