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Critiques de Daniel Handler (703)
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Dans ce deuxième tome, les Orphelins Baudelaire ont de la chance avec le nouveau tuteur que leur a déniché Mr Poe. Montgomery Montgomery, herpétologiste fantaisiste, qui n'a rien, mais rien à voir avec le Comte Olaf. Mais dès le début, l'auteur nous met dans la confidence. Le pauvre oncle Monty n'aura pas de chance, lui, et connaîtra prochainement un destin funeste.



Les Orphelins s'entendent tout de suite très bien avec leur oncle qui les fait travailler dans le laboratoire aux serpents, incroyable pièce remplie de multitude d'espèces de serpents et crapauds en tout genre. Ils y préparent leur prochain départ pour le pérou où ils vont aider leur oncle à chercher des serpents.



Mais tout ce bonheur est gâché, quelques jours avant le départ, lorsque le nouvel assistant de l'oncle Monty, Stephano, apparait. Sauf que Stephano n'est pas un spécialiste des serpents mais le Comte Olaf déguisé, ce que les enfants remarquent immédiatement.



Et les ennuis recommencent.









Dans les nouveaux personnages de ce tome, nous avons l'oncle Monty. Sur tous les tomes, c'est clairement mon tuteur préféré. Parce que les enfants auraient été tellement heureux avec lui. Il est drôle, gentil et passionné. En autre personnage, nous avons également La vipère mort-sûre du Bengale. C'est l'énorme serpent représenté sur la couverture. Ça fait peur, n'est-ce pas?



Et puis il y a Stephano. Stephano, c'est le Comte Olaf qui met à profit le fait qu'il sait se déguiser (même si les enfants ne sont pas dupes) et qui agit encore comme un odieux personnage en menaçant les enfants à l'aide de son ami le coutelas.







Le style d'écriture reste le même sur toute la série mais il faut quand même lire entre les lignes pour découvrir quelques indices qui peuvent être important. Par exemple, depuis ce tome, je soupçonne un des personnages d'être super machiavélique même s'il n'en a pas l'air comme ça.



J'aime toujours autant le fait que Lemony Snicket "parle" de temps en temps au lecteur pour lui parler de sa situation et de tout un tas de chose qui ont l'air de ne rien avoir à faire avec l'histoire (mais qui, en fait, en ont juste l'air).



Il y a beaucoup de références à la littérature, principalement dans les noms des serpents de l'oncle Monty comme La couleuvre-wolf de Virginie, qui est inoffensive mais qu'il ne faut pas laisser s'approcher d'une machine à écrire, référence évidente à Virginia Wolf. Et encore une fois, les livres sont d'un très grand recours aux Orphelins.





Un deuxième tome fort intéressant.
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Inventaire après rupture

Y a pas à dire, je suis une romantique dans l'âme ! Ben oui, j'avoue que c'est la couverture et cette superbe 4ème qui ont attiré mon attention sur ce livre. Eh bien je ne suis pas déçue ! J'ai passé un très bon moment à découvrir l'histoire entre Min et Ed.



Inventaire après rupture est un titre très bien trouvé, puisque ce bouquin est en fait la lettre (énorme !!) que Min adresse à son ex petit ami Ed, quelques temps après leur rupture. Elle lui explique pourquoi entre eux ça n'a pas marché en se servant d'une foule d'objet en rapport avec leur histoire, qu'elle a conservé au fil du temps et en faisant passer toute sorte de sentiments dans ses mots. Elle passe de la joie aux larmes, de l'amour à la haine, en passant par la jalousie notamment.



J'ai trouvé le concept vraiment original : la lettre est décomposé en chapitres qui commencent tous avec le dessin d'un objet. Ainsi nous pouvons mettre des images sur les mots de Min, sans nous contenter de les imaginer. J'ai adoré ce point là. Surtout que les dessins sont vraiment magnifiques et ont réellement l'air de sortir tout droit de cette grosse boîte souvenir. Le choix est judicieux et permet de donner plus de réalité que s'il s'était porté sur des photos. Ce qui est assez paradoxal au final, mais c'est vraiment l'impression que j'ai eu durant ma lecture.



Par contre, j'ai regretté de ne pouvoir me faire une idée des deux personnages principaux. On en sais beaucoup sur eux, c'est vrai, mais rien sur leur physique. Même si certains détails nous donnent des pistes. Ed, le tombeur co-capitaine de l'équipe de basket du lycée, traduction, le mec le plus mignon de l'école, certainement blond. Et Min, la jeune fille qui ne se fait pas vraiment remarquer, vraiment fan de vieux films, meilleure amie d'un garçon, Al, qui est encore plus discret qu'elle mais entourée par quelques amies plus qu'excentrique, traduction, la fille jolie mais timide, très intelligente mais naïve, très probablement brune. Voyez comme une description de ces personnages m'a manqué !!



Je reviens sur cette histoire de cinéma et de basket. Min et Ed ont chacun leur passion, on le comprend dès le début. Seulement j'ai trouvé dommage qu'elles empiètent tant sur le récit. La place qu'elles prennent m'ont empêché de m'identifier à l'un ou à l'autre des personnages. Du coup, je me suis retrouvée à naviguer entre les deux. Lorsqu'il s'agissait de cinéma, je m'identifiais à Ed (ou presque bien sûr...) qui n'y comprends rien et lorsque c'était le basket qui était mis en avant, j'étais repartie du côté de Min. Sur le coup c'est assez drôle de pouvoir comprendre l'un et l'autre par moment mais à force ça devient lourd.



Sinon, j'ai beaucoup aimé l'histoire en elle-même. Le lien qui unit Min et Ed est beau même si par moment il fait cliché et que l'idée de leur rupture reste à l'esprit. C'est quand même bien amené et à aucun moment je n'avais imaginé la raison de leur rupture. En fait, c'est tellement moche que c'est encore plus prenant. D'ailleurs la fin est juste géniale et m'a faite tourner les pages à toute allure. Un autre détail m'a manqué quand même. Quelle est la réaction de Ed à la découverte de ce carton et de cette lettre et à la lecture ?



En conclusion, j'ai passé un très bon moment, malgré quelques petits points noir et je suis ravie d'avoir découvert Daniel Handler dans ce registre là (il est l'auteur des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire sous le nom de Lemony Snicket).
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Ce livre est super,comme toute la serie.Lemony Snicket joue comme un maitre dans c'est mesaventures des orphelins Baudelaire.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Voilà une nouvelle aventure pour nos trois jeunes orphelins confiés cette fois-ci à une ville toute entière (rien que cela !)

Particularité de cette ville, des corbeaux partout, sur le sol, les maisons, les fenêtres... et des habitants grincheux !

Comme à leur habitude, les enfants vont voir débouler le comte Olaf qui en a toujours après leur héritage...

Ce comte est de plus en plus tordu et méchant !

Heureusement que nos trois bambins ont de la ressource...



Ca y est, on décolle un peu plus dans l'intrigue... bon, ça reste redondant à chaque tome au niveau du déroulé de l'histoire, mais il commence à y avoir un semblant d'ensemble avec les tomes précédents...

A voir si l'intrigue se prolonge dans le tome 8...
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Troisième volet des calamités des orphelins Baudelaire...

Troisième famille d'accueil...

Troisième déboire avec le comte Olaf...

Les orphelins sont toujours aussi fûtés et intelligents, le comte Olaf est toujours aussi vile et méchant, Mr Poe est toujours aussi naïf...

Ce n'est que le troisième tome et ça commence à tourner en rond... Pas d'évolution des personnages, histoire idem au tome 1 et 2...

Ça reste une lecture sympa et atypique, mais j'ai peur que les tomes suivants soient juste une répétition...
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Ah, la voilà enfin, cette fin des "désastreuses aventures des orphelins Baudelaire" ! Et si vous pensiez qu'il y en avait justement une, de fin, et bien vous en serez pour vos frais : aucune explication aux multiples énigmes semées tout au long des épisodes précédents, que ce soit ce mystérieux sucrier, ou bien ce dossier manquant sur un éventuel parent Baudelaire encore en vie... que dalle. Alors la frustration est bien grande, comme vous pouvez l'imaginer.

Cependant, et contre toute attente, ce dernier tome est loin d'être le moins bien de la série : j'ai en effet beaucoup aimé cette île perdue où quelques utopiques souhaitent se protéger du monde, et la description des us et coutumes de leur communauté m'a beaucoup plu. On échappe également au style narratif ultra-répétitif, et même si nous avons droit aux habituels avertissements ("Ne poursuivez pas votre lecture !"), on rentre pour une fois rapidement dans le vif du sujet.

Alors oui, un peu déçue, car tout cela a mené à pas grand chose ; mais pas tant que ça non plus, car la série m'a finalement bien divertie.



Bref, mitigée !!!
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Le noir

Ma curiosité a été largement piquée au vif par le design épuré et par l’un des noms apposés sur celle-ci : Lemony Snicket. Oh joie, oh désespoir, mon cœur a fait un bond en avant en voyant son nom sur un album jeunesse (et mon porte monnaie a hurlé de terreur).

Pour ceux qui ne connaissent pas (encore) Lemony Snicket, je fais vous faire une brève présentation. M. Snicket n’existe pas. Voilà ça c’est dit. C’est en fait un pseudonyme utilisé par l’auteur Daniel Handler pour écrire Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire.

Ce narrateur/auteur a un style d’écriture tellement particulier (plein de jeux de mots et d’humour absurde) que je me suis demandée ce qu’il faisait sur la couverture d’un album pour enfants.



Etonnamment, cet album est assez éloigné du style de Snicket. On n’y trouve pas d’humour ou de jeux de mots, en revanche, on a une belle écriture poétique sur un sujet qui l’est un peu moins : la peur du noir.

Mais ce n'est pas tout, cet album est un pur bijou de dessin également.



Venez découvrir la critique complète sur notre site et notre Facebook.


Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Ce tome reste avant tout agréable à lire, et plein de rebondissements. Quelques révélations sont faites sur Snicket et les parents Baudelaire, ainsi que sur les incendie.

Les orphelins sont poursuivis sans relâche dans ce tome, et il sont réellement seuls, comme dit précédemment. En fait, quand on prend du recul, on se rend compte que la situation empire pour eux : Contexte effrayant donc, autant pour des enfants que pour tous, comme si cela était un spectacle. Rappelons qu’Olaf est un comédien…



Au vu du ton de l’auteur, qui alterne entre la désinvolture autant que l’implication poussée dans l’histoire, le lecteur a du mal à réaliser que ce qui se passe dans ce tome, au final, on oublie que ce sont des enfants, dont un bébé. Et quand on y pense, le titre de la saga prend tout son sens, l’auteur nous conte vraiment les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire.

En parlant de l’auteur, je ne sais pas où cela mènera, mais j’ai apprécié le lien avec le nom de l’auteur et un nom de personnage important pour les Baudelaire. Pour le coup, c’est une intrigue supplémentaire, intéressante et originale que d’impliquer le locuteur à l’histoire. (Enfin, je suppose qu’il est impliqué puisqu’au sein même des romans, il parle à la première personne et se permet de faire des commentaires subjectifs, et surtout, se présente comme l’unique personne à pouvoir raconter les mésaventures des Baudelaire.)



En bref, j’ai pris conscience des malheurs des orphelins dans ce tome « leur pire épisode » comme le dit Lemony Snicket dans la quatrième de couverture, où pour la première fois ils se retrouvent seuls au monde et c’est le cas de le dire.
Lien : http://mespetitsbouquins.wor..
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Les fausses bonnes questions de Lemony Snic..

On ne présente plus Lemony Snicket / Daniel Handler, auteur plébiscité pour sa série des Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire (que je n'ai toujours pas lue !) ou pour son roman Inventaire après rupture, que j'avais énormément aimé. Les fausses bonnes questions s'adresse plutôt à la tranche d'âge des 10-13 ans, bons lecteurs et assez aguerris à l'humour particulier de Snicket, car le début de l'histoire donne peu d'indications sur le contexte et les personnages, et semblera donc difficile d'accès à des lecteurs hésitants. C'est un parti pris de l'auteur, qui va d'ailleurs continuer tout au long du roman, car parallèlement à l'intrigue de la statuette volée que le jeune Lemony va devoir résoudre, le lecteur va se poser de nombreuses (bonnes ?) questions sur l'organisation secrète qui l'emploie, l'identité de la jeune fille qu'il avait prévu de retrouver dans la grande ville, et les ennemis qui semblent vouloir l'éliminer à l'aide de thé au laudanum... L'humour n'est jamais très loin, les références littéraires non plus ; et j'apprécie toujours autant le jeu de mise en abyme du pseudonyme de l'auteur qui devient un vrai personnage, dont on imagine la jeunesse... Bref, un premier tome intelligent, qui donne envie de lire la suite pour connaitre enfin les (bonnes) réponses aux (moins bonnes) questions de Lemony !
Lien : http://chezradicale.canalblo..
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Les fausses bonnes questions de Lemony Snic..

Lemony Snicket est connu comme auteur de la célèbre série « Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire ». C’est aussi le pseudonyme de Daniel Handler, né en 1970, et l’un des personnages principaux de cette série où il est narrateur omniscient. Ce n’est pas banal !

Lemony Snicket nous revient avec une nouvelle série où il est à nouveau le narrateur (ici, il a 13 ans) et le moins que l’on puisse dire c’est que son univers est extravagant. Dès le début, on plonge dans un récit déroutant et rocambolesque, plus encore que ne l’est celui des orphelins Baudelaire : rebondissements incessants, rencontres bizarroïdes, personnages farfelus ou louches, actions dangereuses… rien ne nous est épargné. Un tourbillon indescriptible nous emporte dans cette étrange aventure où plus on lit, plus on s’embrouille. Entre Théodora dont les méthodes farfelues font rire et les secrets de Lemony, on n’en finit pas d’aller de « non sens en non sens ».



J’avoue avoir trouvé tout cela tellement déroutant, que j’ai failli abandonner ma lecture. Je pense que je n’étais pas suffisamment en forme pour tout appréhender à ce moment-là. J’y suis revenue, une fois en vacances et j’y ai pris plaisir.



Ne vous attendez pas à une enquête classique, en ligne droite, non. Ce serait trop simple. Tout sort de l’ordinaire dans ce récit humoristique et décalé. Les non-dits sont nombreux, les questions sans réponse plus encore… de quoi donner envie de poursuivre cette série dans l’espoir de trouver enfin les réponses.



Original, ingénieux, bien écrit, ce récit devrait plaire aux adolescents.

Un OLNI (objet littéraire non identifié) qui fera passer un très bon moment aux amateurs du genre.



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Les fausses bonnes questions de Lemony Snic..

Ce petit livre jeunesse m’a été proposé par Nathan et la couverture bariolé à fini de m’intriguer.



Lemony Snicket fait partie d’une organisation un peu obscure qui doit résoudre des énigmes. Il vient d’avoir son diplôme et fait son apprentissage avec sa première enquête.



J’ai eu un peu de mal à me plonger dans ce livre. Les débuts sont un peu obscures. On est plongé directement dans l’intrigue, dans le monde imaginé par l’auteur et j’ai eu du mal à trouver mes repères. Le monde n’est pas vraiment le notre et plutôt loufoque et j’ai eu du mal à tout comprendre. D’ailleurs je ne suis pas sure de tout avoir compris. Je pense que c’est voulu par l’auteur qui veut nous faire découvrir son univers tome par tome mais ne pas tout connaître et ne pas tout comprendre m’a légèrement frustrée.

L’intrigue elle même est un peu alambiquée et on est baladé d’un côté à l’autre jusqu’à la résolution de l’énigme qui n’est qu’un préambule aux autres intrigues que laisse supposé pas mal d’indices disséminé dans le récit.

Toutefois la narration reste assez jeune et je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire, je pense que j’aurai aimé lire ça quand j’avais 12/13 ans mais que l’alchimie n’a pas prise pour ce livre. Pourtant les références humoristiques sont nombreuses et j’ai souvent souris, mais il manquait un petit truc pour m’accrocher vraiment.
Lien : http://mutietseslivres.com/2..
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Pour ce troisième tome, on reprend le scénario du deuxième tome et on l'adapte aux événements. Cela pourrait embêter certains lecteurs mais ça m'a bien plu. Et jusqu'au tome sept, ce scénario va se répéter mais à chaque fois, nous apprenons de nouvelles choses.

Dans ce tome-ci, les orphelins Baudelaire vont vivre chez un nouveau tuteur, leur tante Agrippine (Josephine en VO, ça peut être important pour la suite), au bord du lac Chaudelarmes, un lac rempli de sangsues très vilaines.



La maison de leur tante est perchée dans un équilibre instable au dessus du lac et semble prêt à y basculer au moindre coup de vent. D'ailleurs, Herman, un ouragan, est attendu sur le lac.



Les enfants vivent avec leur tante un court instant avant que le Comte Olaf ne refasse son apparition. Cette fois, il est déguisé en capitaine de bateau, le capitaine Sham et tente de séduire Agrippine pour faire ce qu'il veut d'elle.







La tante Agrippine est le nouveau personnage de ce tome et le nouveau tuteur des orphelins. Autant le dire tout de suite, elle est bizarre. Elle a peur de tout. Et quand je dis tout, c'est tout. Elle a peur des fours (ce qui fait qu'elle sert de la soupe froide), des poignées de porte et plus étonnant encore, des agents immobiliers. Elle a aussi peur du lac Chaudelarmes depuis que son mari s'y est noyé à cause des sangsues. Et pourtant elle vit dans une maison qui risque d'y basculer. Sa grande passion, c'est la grammaire. Sa grande et magnifique bibliothèque est remplie de manuels de grammaire.



Le Comte Olaf est déguisé en capitaine de bateau, le capitaine Sham, un pauvre homme auquel il manque une jambe, remplacée par une jambe de bois. Il est nul en orthographe (c'est important!) et a un plan très machiavélique pour récupérer la fortune des orphelins.



On apprend des choses sur les orphelins, principalement sur leur mère (même si c'est peu) et une de leur particularité médicale qui va beaucoup les aider. Encore une fois, les livres et la culture sauvent les orphelins.







Et ce tome est plein de mystère. Déjà, il y a le message codé. Il faut en avoir déjà écrit pour pouvoir cacher un message aussi vite. Grâce à un des tomes suivants, on sait que l'un des livres que découvrent les orphelins aurait pu leur être extrêmement important. Et puis la fin est très ouverte.







On en apprend également un petit peu sur Lemony Snicket même si on ne peut pas tout comprendre. Pourquoi doit-il raconter l'histoire des orphelins Baudelaire? Je me demande si on le saura. Le style d'écriture reste égal au deux tomes précédents.





Un très bon troisième tome.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Ayant appris que Lemony Snicket avait écrit une nouvelle série (All the wrong questions) dont le premier tome (Who could that be at this hour?) venait de sortir aux États-Unis, je me suis dis "Hey! Et si je relisais toute la série?". Il est intéressant de le faire en ayant connaissance des événements de tous les tomes pour mieux comprendre l'histoire. Il y a treize tomes dont deux tomes annexes dont un qui n'est pas traduit en français et qui ne le sera probablement jamais pour cause de jeux de mots trop alambiqués et intraduisibles.

Moi qui suis plutôt du genre à préférer un roman où tout est bien qui finit bien, j'ai adoré cette histoire où tout n'est pas franchement tout est bien qui finit bien. Bon, il faut le dire, dès la quatrième de couverture, nous le savons alors on ne peut pas dire que nous n'avons pas été prévenus.



Les enfants Baudelaire, Violette 14 ans (inventrice hors-pair), Klaus 12 ans (grand lecteur) et Prunille (Sunny en VO) leur petite sœur encore bébé (équipée de dents très tranchantes et utilisant un vocabulaire singulier) vivent dans la ville de Malamer.



Le jour où commencent l'histoire, les trois enfants sont à la plage et le banquier de la famille, Mr Poe vient à leur rencontre pour leur apprendre une terrible nouvelle. Leurs parents sont décédés dans l'incendie de leur maison familiale. Ils deviennent alors les orphelins Baudelaire, héritiers d'une grande fortune qu'ils ne pourront toucher que lors de la majorité de Violette. Mr Poe leur cherche un tuteur et les confie alors au Comte Olaf, un acteur de théâtre vivant dans une maison miteuse et crasseuse de la ville. Le Comte les traite plutôt mal et il apparait bien vite que son seul but est de récupérer la fortune Baudelaire le plus vite possible. Et par tous les moyens.







Les personnages des trois orphelins sont très attachants. Ils viennent tout juste de perdre leurs parents et doivent se faire à cette idée. Malgré leur jeune âge, ils sont très intelligents, s'expriment avec beaucoup de facilité (les ainés) et ont beaucoup de culture général. Prunille, la plus jeune, parle avec son vocabulaire à elle, celui des tous-petits mais il est fréquent que ces ainés arrivent à la comprendre sans problème. Des orphelins, j'ai préféré Klaus dans ce tome. Un lecteur aussi passionnant à seulement 12 ans, ce garçon ne pouvait que me plaire.



Les autres personnages sont largement moins attachants. La voisine, La juge Abbot (Strauss en VO) est fort sympathique mais on la voit assez peu. Mr Poe, le banquier de la famille, a l'air très gentil comme ça. Oh, il l'est sûrement mais il est surtout intéressé par les gros sous et par les intêrets de sa banque (le comptoir d'escompte Paladsu ^^) mais c'est un incapable qui ne sert qu'à tousser dans son grand mouchoir.



Le Comte Olaf, le principal antagoniste, est un horrible bonhomme très facile à reconnaitre car il a ses sourcils soudés, des petits yeux fourbes et qu'il porte un tatouage en forme d’œil à la cheville droite. Cet œil est d'ailleurs d'une importance capital pour la série et recouvre même les murs de sa maison. Il ne veut que la fortune Baudelaire. Et pour cela, il est aidé par sa troupe, tout aussi odieux que lui. Il y a un homme chauve au long nez, un homme avec des crochets à la place des mains, une créature très grosse dont on ne sait pas si c'est un homme ou une femme et deux femmes poudrées en blanc.







La première fois que j'ai lu ce roman (je devais avoir 13 ans), j'ai été tout de suite conquise par le style d'écriture de Lemony Snicket (Daniel Handler donc). Et 9 ans plus tard, c'est toujours le cas. Régulièrement, Lemony Snicket dit au lecteur que s'il le souhaite, il peut abandonner la lecture (et faire subir mille supplices au roman) car nous ne sommes pas obligés de subir tant de vilenies. Même si cela peut déplaire, j'ai trouvé ça très drôle. Surtout qu'en lisant le roman, on se rend compte que les enfants utilisent beaucoup les livres et les bibliothèques pour se sortir d'affaires.



Mais ce que je préfère, ce sont ces interventions où il nous dit ce qu'il est en train de faire alors qu'il écrit tel ou tel passage, tout en parlant de sa vie. Et c'est rarement quelque chose d'agréable.



J'aime aussi beaucoup quand l'auteur explique des mots en disant "mot signifiant ici...". Quand j'étais petite, je ne connaissais pas tous les mots qu'il expliquait alors j'en ai appris des nouveaux.





C'est le premier tome d'une excellente série jeunesse que je conseille de lire ou de redécouvrir.
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Inventaire après rupture

Min vient de rompre avec le beau et populaire Ed. Elle lui écrit et lui restitue, chapitre après chapitre tous les petits objets accumulés lors de leur relation et dessine ainsi, petit à petit, leur histoire et les raisons de leur rupture.



Le livre est parcellé de références aux vieux films car Min est cinéphile. Mais l'intérêt du livre est plus sur la découverte d'elle-même que va mener notre héroïne. L'originalité du roman vient de la place laissée à tous ces petits objets qui accompagnent notre quotidien. Les illustrations et les couleurs de pages donnent du relief au récit. Si l'ensemble entraîne parfois des longueurs, la fin est surprenante.






Lien : http://0z.fr/kGy8l
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Inventaire après rupture

Étrangement, en regardant le quatrième de couverture et en lisant la présentation de l'éditeur, j'avais comme l'impression que ce livre allait me briser le coeur.

Bizarre, hein ? Qui pourrait croire une chose pareille ? Haha !



Min et Ed se sont rencontrés. Ils sont sortis ensemble, se sont aimés, et se sont séparés.

Sauf que Min a gardé précieusement des objets, de leur rencontre à leur séparation, et elle a décidé de tout rendre à Ed, dans une grosse boite. Une lettre accompagne la caisse, et commente chaque objet.

Chacun est lié à un souvenir, une anecdote. Mises ensemble, elles seront toutes des raisons, non pas de leur amour, mais de leur rupture.



Ce qui est dingue c'est que, malgré que l'on sache dès le début quel sera la finalité du récit (car on revit dès ses premiers frémissements cette histoire d'amour), on ne peut s'empêcher d'être happé avec une avidité toute singulière par les pages qui défilent devant nos yeux.

L'écriture en elle-même est déjà particulière. Min est passionnée de cinéma, et la façon dont elle voit et ressent les choses, elle essaye de les transmettre à la manière d'un film. Cadrage, mouvements des acteurs, lumières, musique, ... il y a quelque chose dans sa plume, de très visuelle, de chantant, de dansant, d'incroyablement poétique et émouvant, quelque chose qui nous prend à la gorge, aux tripes, au coeur, et qui ne nous lâche pas, jamais, à aucun instant. Une mélancolie sourde et douloureuse. Une tristesse violente et hurlante.

C'est dur de lire cette interminable lettre, car même dans ses moments de joie, de découverte de l'autre, de surprises et de bonheurs, se tapi la blessure de ce qui adviendra inéluctablement.

Loin de gâcher la lecture, ce savoir renforce nos émotions. On ne lit pas cette histoire, on la vit.



Bien sûr, l'autre grande qualité du livre, ce sont ses illustrations.

Elles sont un support visuel vraiment très fort, et certaines n'ont même pas besoin de texte pour nous envoyer des vagues de sentiments en pleine tronche.

Il y a vraiment de tout, des objets sans commentaires, certains qui ne nécessitent que quelques mots, ou d'autres qui renvoient à de longs épisodes du couple.

Au final, je n'arrive pas à me décider si ce sont les dessins qui donnaient plus d'intensité au récit, ou si ce sont les mots qui en donnait plus aux dessins. Je pense que ces deux affirmations sont valables, les deux se complétant parfaitement.

Ce livre n'aurait pas pu être aussi bon sans la qualité indéniable de l'un et l'autre, et les deux artistes, l'illustratrice comme l'auteur, sont à saluer pour ce duo remarquable.



C'est un ouvrage qui se déguste, dont la saveur éclate dans notre coeur et notre esprit au fil des chapitres/objets.

Une narration particulièrement intimiste et superbe, des personnages très proche de nous, une histoire dans laquelle il est facile de se reconnaître, ... les qualités de ce titre sont nombreuses, et je ne peux que vous conseiller de les goûter à votre tour.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Un nouvel opus des Orphelins est toujours synonyme de nouveaux malheurs dans leur vie ! Cette fois, ils se rendent sur le lac Chaudelarme pour vivre avec une vieille tante excentrique - Agrippine - obsédée par la grammaire et l'orthographe, et accessoirement effrayée par tun peu et n'importe quoi (pensez ! Un paillasson peut devenir une arme destructive, le téléphone est une invention destinée à nous électrocuter, sans parler du fourneau, des poignées de porte et des cambrioleurs !...)



Mais leur séjour dans cette maison grise et triste pleine de courants d'air n'est pas de tout repos puisque le comte Olaf les retrouve, déguisé cette fois en loueur de voiliers ! Affublé d'une jambe de bois et d'un de ses nombreux complices, il cherche toujours le moyen de s'emparer de la fortune des orphelins.



Chaque nouveau tome nous permet d'explorer de nouveaux lieux, de nouvelles bibliothèques, de nouveaux déguisements d'Olaf, mais surtout, toutes les épreuves subies rapprochent de plus en plus le frère et les deux soeurs ! Malgré leur poisse, ils prennent peu à peu conscience du maigre bonheur qui leur reste : rester ensemble et soudés malgré la tournure désastreuse des évènements et les harcèlements d'un comte Olaf vraiment très imaginatif !



J'ai particulièrement aimé ce tome-ci. Je ne sais pas si ça tient à l'aspect de plus en plus triste et sombre de leur destin, mais j'ai aussitôt attaquée la suite : Cauchemars à la Scierie (désolée Syl !) et j'ai bien l'impression que l'histoire va prendre une nouvelle tournure...



Et j'aime toujours autant les incursions de l'auteur qui apportent une note d'humour et d'excentricité supplémentaire à son récit. J'ai entendu dire que plus on avance dans la série et plus l'histoire est prenante, et c'est bien mon impression pour l'instant !...
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Quand ce livre était sorti (il y a quelques années maintenant), j'adorais. Je trouvais cette histoire vraiment simpa, facile à lire et pas prise de tête. J'ai lu les premiers tomes mais petit à petit, je me suis lassée car j'ai trouvé la construction du livre très (trop) monotone. En effet, ils étaient tous construit de la même façon ce qui, pour moi, montre un manque flagrant d'imagination de l'auteur. Or un auteur qui manque d'imagination, c'est quand même pas spécialement ce qu'il y a de mieux ! Enfin bref, je m'égare. En voyant que Club-de-lecture-et-cie le proposait, je me suis dit que c'était une bonne occasion de le relire. J'avoue que mon avis sur ce livre a changé. En effet, alors que j'adorais dans mes jeunes années (je suis toujours jeune), j'ai vraiment peu apprécié de ce livre. Il faut dire que depuis, mes goûts littéraires ont changé et j'attends bien plus d'un livre. Cet ouvrage aurait pu me divertir mais même pas. Trop de catastrophes, trop de scènes où les enfants sont tristes, ... Trop de trop. De plus, je n'ai pas spécialement apprécié le style de l'auteur. J'ai trouvé que des fois, il était trop "lourd". Les personnages n'étaient pas assez creusés, j'avais l'impression qu'ils étaient trop parfaits et donc, ce qui leur arrivait était "dramatique". Je ne le conseille pas.

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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Quelle attachante fratrie que celle des orphelins Baudelaire. Leur première aventure donne envie de lire celles d’après. Un détail m’a fait tiquer cependant : pourquoi ne vont-ils pas à l’école ?



Voilà, je suis à jour pour le coin lecture de décembre sur YouTube, ne reste plus qu’à patienter.
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

11ème opus des aventures, toujours aussi désastreuses, des orphelins Baudelaire. Et les voilà embarqués dans un sous-marin habité par un capitaine loufoque et sa belle-fille fan de champignons. On retrouve aussi l'éternel optimiste, Phil, rencontré à la scierie...

Les ingrédients sont les mêmes : Les orphelins, le comte Olaf, des embêtements et des intrigues jusqu'au cou !

Ce tome, comme les autres, laisse toujours planer ce suspens (presque trop de suspens), alors je vais filer vers le tome 12 et 13 pour enfin connaître le dénouement de toute cette sombre histoire...
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Les désastreuses aventures des orphelins Baud..

Et hop, un dixième tome farfelu pour ces 3 pauvres enfants Baudelaire.

On prend les mêmes et on recommence !

L'auteur démêle tellement peu les intrigues que je suis obligée de lire la suite, j'ai envie de savoir comment tout cela se termine (j'ai peur d'être terriblement déçue d'ailleurs...)

Bref, on se retrouve dans un imbroglio de suspens et de mystères, mais ces 3 enfants hors du commun sont attachants...

C'est parti, je glisse vers le tome 11 !
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