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Critiques de David Boratav (15)
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Murmures à Beyoglu

Beyoglu est un vieux quartier d'Istanbul,au coeur d'une ville-monde cosmopolite , carrefour des diasporas.

Le narrateur, originaire d'Istanbul est venu à Paris à l'âge de onze ans,suite à l'exil de son père,écrivain turc. Il est chercheur ,quinquagénaire et vit à Londres. Insomniaque, abandonné par sa femme, ayant peu de contacte avec son fils, il végète dans son appartement,noyant son spleen entre ecstasy et visite chez son psychothérapeute.La mort de son père et une affaire de manuscrit qu'il pense être entre les mains de sa mère,partie à Istanbul, va l'obliger à la suivre....

Dans ce livre ,Boratav s'est inspiré de la vie de son grand-père Nail Pertev Boratav ( dans le livre le père du narrateur et portant le même prénom),un éminent écrivain,chercheur et spécialiste en littérature populaire et folklore turc ,qui accusé de propagande communiste ,sera jugé et acquitté en 1948 ,mais forcé à l'exile en 1952 à Paris.

Le narrateur alterne son enfance à Istanbul dans les années 50, entre un père en voyage et une mère absente,enseignante dans une autre ville, avec sa vie d'adulte insomniaque cinquante ans plus tard à Londres et son périple dans sa ville natale.Un périple à travers un univers devenu étranger,où les fantômes du passé semblent peu à peu resurgirent,même si ils sont très loin de ceux fantasmés de son enfance.

Même si Boratav n'est ni né, ni n'a vécu à Istanbul,n'y ayant passé que quelques mois, même s'il prend beaucoup de liberté,il donne une image assez réaliste de cette ville complexe,aux multiples visages,aussi bien années 50,qu'années 2000, que je trouve réussi.

J'ai bien aimé sa prose en générale , ses passages de l'enfance laissée aux bons soins de la grand-mère paternelle,l'oncle et la tante,un peu moins aimé son spleen à Londres et ses déambulations à Istanbul ,que j'ai trouvé un tantinet long.
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Murmures à Beyoglu

J'ai lu ce très beau roman il y a quelques mois dèjà sans trouver le temps de donner mon avis. Ce n'est pas grave car il y a déjà plusieurs critiques tout à fait à mon goût. Je ne vous raconterais pas l'histoire que j'ai en partie oublié... Ce qui me reste c'est cette forme de récit très personnelle, cette "écriture hypnotique", comme le dit la 4ème page de couverture. J'ai beaucoup aimé la manière subtile de l'auteur de jongler entre les villes (Paris, Londres, New York et surtout Istanbul, excusez du peu), entre les histoires de famille, la recherche des racines du personnage principal. Une langue très pudique qui n'hésite pas à faire quelques exceptions quand c'est nécessaire. La scène du tremblement de terre est inoubliable. Il ne me reste plus qu'à souhaiter à l'auteur, sinon une suite, improbable, au moins un autre, d'autres romans aussi forts.

PS: je ne partage pas du tout l'opinion négative de l'auteur concernant Pierre Loti et ses livres "turcs". D. Boratav s'est peut-être trop inspiré en la matière du livre d'Orhan Pamuk sur sa ville natale, qui bien que phénoménal, fait de mon humble point de vue la même erreur par simplification. P. Loti, bien que photographe et dessinateur de talent, n'a pas produit que de la carte postale!
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Murmures à Beyoglu

Dans ce très beau roman, le narrateur, issu d’une famille turque contrainte à l’exil en France à la fin de son enfance, est devenu un adulte insomniaque, vivant et travaillant à Londres, où il essaie de soigner une névrose qui semble miner ses dernières forces. Un concours de circonstances lié au décès de son père l’amène à retourner à Istambul, une ville qu’il a voulu, dès son arrivée en France, chasser de son esprit. Mais si « la forme d’une ville / change plus vite, hélas que le cœur d’un mortel », il va y voir ressurgir les souvenirs enfouis de son passé : voix, sons, parfums, lumières, vont le guider dans sa « Recherche du temps perdu ». L’évocation de ses impressions enfantines et le récit de ses découvertes dans l’Istambul actuelle alternent au fil des chapitres. On ne révélera pas ici l’aboutissement de sa quête, de cette sorte d’étrange thérapie…

Si la trame romanesque reste extrêmement mince – recherche d’un manuscrit perdu, sénilité de la mère, séisme meurtrier – il faut lire ce livre superbe pour la justesse et la beauté des évocations de la Ville, pour l’analyse profonde des êtres et de leurs raisons d’exister, pour le va et vient entre nostalgie et quête de soi-même, pour la qualité et la densité du style.

Enfin un vrai livre, pourrait-on dire… Ce roman se déguste comme un verre du meilleur raki ou comme un thé parfumé qui réchaufferait non les doigts, mais l’intelligence et la sensibilité du lecteur.



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Murmures à Beyoglu

L'histoire d'un intellectuel turc immigré à Paris qui retourne à Istanbul pour s'occuper de sa mère qui vient de perdre son mari.

Cette phrase résume pour moi le scénario du récit. C'est assez maigre et, malgré un portrait au vitriol des "élites" stambouliotes des années 2000, on s'ennuie ferme...

Et ce ne sont pas les flashback oniriques sur l'enfance du narrateur à Istanbul - qui remontent tels des bulles d'oxygène dans la mer de Marmara - qui brisent la monotonie et l'enfermement du récit. A croire que l'auteur à écrit ce livre pour lui et ses enfants.
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La nouvelle revue française, n°592

Numéro de la NRF, contenant une correspondance inédite entre Albert Camus et Michel Gallimard...(cf. pp. 69-80)
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Murmures à Beyoglu

Le narrateur vit à Londres ; insomniaque depuis de nombreuses années, il se remet en question suite à un triple événement : la décision de sa femme de le quitter, ledécès de son père, écrivain et poète exilé à Paris, puis de son ami Celal. Sa mère décide de repartir pour Istanbul, il la suit sans trop savoir pourquoi, elle est sur la voie de la sénilité, excellente occasion pour elle de l'oublier définitivement, après des années d'indifférence. Il revient donc vers cette ville qu'il a quittée enfant et qu'il a du mal à reconnaître, porté par les souvenirs, les odeurs, les impressions, occultés et qui reviennent le happer au moment où il s'y attend le moins. Il déambule au fil des rencontres imprévues dans les quartiers en pleine expansion, les bidonvilles côtoyant les immeubles flambant neufs, retrouvant peu à peu sa langue natale, renaissant sous la saveur enveloppante et miraculeuse du raki qu'il avait longtemps décider de ne pas aimer. Bousculé par un séisme et ses répliques, la violence présente et passée le ramène à la vie, au désir et à l'apaisement de ses angoisses.

Etonnant de maîtrise narrative pour un premier roman, une écriture très belle mêlée de nostalgie, d'errance, de mélancolie,de rêves.
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Murmures à Beyoglu

Il dit qu’il ne retournera jamais en Turquie. Il a pris de la distance avec ses parents. Pourtant, entre les chapitres qui racontent sa vie à Londres, s’intercalent des souvenirs de son quartier lorsqu’il vivait à Istanbul dans les années 50. Comme le titre le laisse prévoir, le narrateur ne peut pas éviter d’aller à Beyoglu.

Le style de ce premier roman de David Boratav m’a beaucoup plu. Il fait plus que "murmurer à Beyoglu", il me parle vraiment, d’Istanbul bien sûr où je marche avec lui dans l’avenue Istiklal. Je chemine avec un homme qui cherche ses racines, alors qu’il sait où elles se trouvent. Ce qui n’empêche pas les surprises et l’évènement du séisme nous fait tous trembler d’effroi.

J'ai retrouvé la dédicace écrite par cet auteur sympathique, en lisant ce livre pour la seconde fois avec un plaisir accru : « Dans l’espoir que ce livre vous livrera d’autres fragments d’une ville que vous connaissez déjà. »

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Portrait du fugitif

David Boratav est le petit-fils du grand ethnologue turc Pertev Naili Boratav. Quelques années après la parution de son premier roman, Murmures à Beyoglu, chez Gallimard (2009), que ma femme a reçu gracieusement et sur lequel je pourrai assurément beaucoup bavarder un jour, mais qui attend encore d'être lu et commenté, je suis tombé accidentellement sur ce second roman, qui traînait donc sur mes étagères depuis 2016, acheté par un élan d'identification imaginaire : une histoire de disparition, un campus anglais dans les années 90 où un jeune homme fait des études de droit international, mises en cause dramatiquement par la guerre de Bosnie et en particulier l'immobilité des institutions européennes face au siège de Sarajevo. Rien, hormis ma piste actuelle sur les disparitions personnelles volontaires, ne m'aurait laissé croire que je lirais ce roman maintenant, avant les Murmures à Beyoglu.

Cette lecture m'a apporté une satisfaction personnelle en confirmant que, chez Sébastien Chevalier, le héros qui disparaît sans laisser d'adresse et sans laisser à son narrateur aucun indice sur sa destination ni sur ses motivations, on peut néanmoins très clairement corréler son geste à sa biographie abandonnique. En effet, l'aspect le plus intéressant de la narration, c'est la découverte, par Sébastien, de l'existence de son père, Mehmet Kahraman, un Turc qu'il n'a jamais connu et dont le nom de famille signifie « Héros », mais qui lui lègue, par l'intermédiaire de son frère Ahmet, établi à Poitiers, une arme à feu : son pistolet de l'armée qui lui a sauvé la vie et qui porte le nom de Sarsılmaz, « L'Inébranlable ».

À regarder de plus près, la courte biographie du jeune étudiant en droit, relatée par un condisciple allemand deux décennies plus tard à partir du journal intime de Sébastien, entre la « disparition » (le décès) de son grand-père, celle de la figure inaugurale de son amour – Clara – et celle de son ami parisien d'un seul jour – Antoine Alvarez –, est entièrement faite de disparitions.

Mais hélas je n'ai pas adhéré à cet étrange jeu de piste, ou plutôt une charade, dans laquelle un grand nombre d'indices narratifs très intéressants sont lancés pour allécher le lecteur sans être utilisés ensuite. Il en est ainsi de certains personnages hauts en couleurs, tel le docteur Basiliu, le colocataire et ancien ami suisse de Sébastien Sash, ou les amis anglais, mais aussi des descriptions des lieux – le paysage montagneux suisse, Paris et la Sorbonne, le campus de Clothworkers, et même de certains éléments de la narration, comme l'épisode de la rixe contre les vandales destructeurs de vélos.

Évidemment, cette narration fragmentaire sert l'objectif de la vraisemblance de la fiction, à renforcer l'impression que la reconstitution biographique opérée par l'ami Hermann Brock ne peut être que partielle, le but final étant sans doute aussi de laisser le flou sur toute la question de la disparition. Néanmoins, ce choix aurait pu être corroboré par quelque subtilité dans la construction du texte qui aurait permis de donner in fine un sens plus structuré à l'ensemble des détails, ou à garantir consistance à l'hypothèse qu'ils formeraient des éléments que le lecteur puisse relier de manière cohérente. En l'absence de cela, ou en refusant de l'y aider, c'est plutôt l'impression d'une faible maîtrise de la technique narrative qui me reste en fin de lecture. Et cela, en criante contradiction avec la langue extrêmement ciselée, raffinée, presque maniérée qui caractérise le texte – avec peu d'écart entre la plume du narrateur et les « citations » tirées du journal du disparu...
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Portrait du fugitif





Hermann reconstitue le parcours de son ami Sébastien, disparu sans laisser de trace. A l’aide de son journal intime, de quelques lettres laissées derrière lui et du souvenir de conversations qu’ils ont eues ensemble, il dresse ainsi le portrait de ce jeune homme, de son enfance avec son grand-père, jusqu’à sa fuite, alors qu’il était étudiant.



S’il y a une chose que l’on peut mettre au crédit de l’auteur, c’est son style. David Boratav a une très belle plume, à la fois sensible, élégante et cultivée. Il sait, parfois avec beaucoup d’érudition, parfois avec beaucoup de poésie, retranscrire un instant, partager une idée, fabriquer une image.



Hélas, malgré ces qualités indéniables et qu’il faut saluer, ce livre n’est pas véritablement une réussite à mes yeux. La faute tout d’abord à des personnages qui ne sont jamais arrivés à exister pour moi. Sébastien, est resté au final un être abstrait, sans contours, sans vie. Dès lors, ses aventures ( pas palpitantes de plus) ne m’ont guère intéressées. Les autres personnages sont quant à eux absents. Rien n’est dit sur eux. Il y a bien un oncle et un docteur un peu étranges, mais il passent, fugacement. Il y a bien des femmes et quelques amis, mais eux aussi sont totalement inconsistants. Dès lors, puisque les personnages n’ont pas de corps, comment m’intéresser à leurs destins? J’ai simplement contemplé, avec parfois de l’admiration, la qualité de plume de l’auteur, comme on écoute un grand pianiste faire des gammes. C’est parfois beau, mais souvent vain.



Le problème majeur du livre est peut-être lié au fait qu’il est censé se passer dans les années 90. Mais, mon Dieu, quel étudiant ressemblait à cela dans les années 90? On a l’impression que ces êtres que nous décrit l’auteur sont parfois du 19ème siècle, parfois des années 50, tant ils sont policés, propres, sages, bourgeois et qu’ils vivent dans un Paris, une Suisse, une Angleterre de carte postale… La jeunesse dans les années 90 ne ressemblait pas à ça. je le sais. j’y étais. A la Sorbonne, en droit, comme le héros. Dans ces pages, je suis navré de le dire, mais la jeunesse semble en toc, une l’image d’épinal, une gravure de mode, en aucun cas la vérité. Dès lors, la tentative de contextualiser le récit avec la guerre en ex-Yougoslavie m’a semblé bien étrange, comme si ces héros à la temporalité floue se retrouvaient collés malgré eux à une époque et des faits d’un autre temps.



Surtout tout paraît trop anecdotique et survolé. De la rencontre avec l’oncle et le mystérieux objet donné au héros, censés ( je suppose) être le pivot du livre aux histoires d’amour, aux rencontres, aux amitiés, tout est sitôt esquissé, sitôt oublié. Bref, en termes de narration et de personnages, tout cela m’est apparu bien trop mince pour m’emporter. Reste cette langue, superbe, encore une fois. Un peu court tout de même, même pour un court roman
Lien : http://coincescheznous.unblo..
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Murmures à Beyoglu

Critique de Victor Pouchet pour le Magazine Littéraire



Rares sont les auteurs qui maîtrisent l'art du contrepoint, les jeux d'échos et de miroirs. David Boratav, dès son premier ouvrage, est assurément de ceux-là. Son livre fait le pont entre trois villes et deux époques : l'enfance du narrateur à Istanbul dans les années 1950, sa vie d'adulte à Londres qu'il quitte cinquante ans plus tard pour Istanbul, et Paris, où son père, écrivain turc, vient de mourir. Le héros n'a pas dormi depuis plusieurs mois, pas rêvé non plus par conséquent. Pour retrouver le sommeil, il aurait pu se contenter de s'abrutir dans des fêtes sous ecstasy à Londres et continuer à voir chaque semaine son psychiatre. Murmures à Beyoglu n'aurait dans ce cas sûrement pas été ce roman foisonnant de contes et d'aventures urbaines. Car le narrateur préfère quitter Londres et s'enfoncer dans Istanbul, espérant y « dissoudre dans son chaos vivifiant son trop lourd condensé de sommeil ». L'introspection du personnage se nourrit de ce chaos et s'y projette, engloutie sous la profusion des souvenirs d'enfance, le trouble des rêves qui resurgissent, et les tremblements d'un séisme bien réel sur la colline de Sisli. On se laisse prendre avec plaisir dans les innombrables « interférences » d'une ville, parcourue comme une immense « fabrique de rêves ».
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Portrait du fugitif

Portrait du fugitif de David Boratav nous invite à suivre la vie étudiante de Sébastien grâce au journal intime et aux lettres qui sont en possession de son camarade Hermann. On voyage en Suisse, à Paris, en Irlande, en Angleterre, autant de lieux où étudie successivement Sébastien. Il disparaît d'un campus anglais, sans laisser de traces (milieu des années 90). Sébastien est brillant, il aime Clara mais ce n'est pas réciproque. A Paris, Sébastien, qui ne connaît pas son père, rencontre son oncle et découvrira ainsi une partie de la vie de son père. Que va-t-il faire du mystérieux cadeau que lui remet son oncle de la part de son père ? Un roman bien écrit, riche en références culturelles, mais qui n'embarque pas forcément le lecteur avec suffisament d'élan.
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Murmures à Beyoglu

ce livre ma fait pleurer et suite a cette tristesse jai eu la diarrhée pendant 15 jour. Ensuite je suis arriver a l’element declencheur qui mas fait declenhcer mes regle. Et lorsque jai vu la tete de lauteur jai eu des envie extreme que jai fini avec une brosse a dents incarne en moi. Jai frapper ma maman lorsque jai lu la conclusion qui mas fait murmurer comme le cite le titre. J'ai du prendre une psychologue a cause de ce livre, Jai vote Mélenchon, qui as incanre ma sauvagerie et mon canibalism. Du coup je me suis retrouver chez le veto et jai cru voire un Durum que jai manger le chats. Suite a cela jaime la chatte de Boratave que jai degustee tel qu’en lion sauvage.

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Portrait du fugitif

Le nombre trois me sert de fil rouge pour la critique de ce roman qu'on pourrait qualifier d'intime. le lecteur fait la connaissance de Sébastien à trois périodes de sa vie (enfance, adolescence, jeune adulte) dans trois lieux différents (Lausanne, Paris, Clothworkers).

Pendant son enfance et son adolescence, à Lausanne et Saint-Arbus, il y avait trois personnes qui avaient plus ou moins d'importance dans sa vie : sa mère, son grand-père qu'il adorait et son "beau-père" qu'il abhorrait.

Au temps du gymnase il y a le groupe de musique des Fumigènes composé de trois membres : Sébastien, Nance et Sash.

Il y a aussi les trois amours de Sébastien : Clara, Laura et Liz, une dans chaque lieu où il a vécu sa jeunesse.

Mais, trêve de palabres la vie de Sébastien est au coeur de l'histoire. Il nous emmène, au travers des souvenirs de son ami Hermann, découvrir ses lieux de vie, ses amours et ses études. Il nous promène dans les alpes françaises, dans le quartier Saint-Michel à Paris et dans les pubs anglais de Clothworkers. Hermann refermera le journal de Sébastien en laissant entrevoir ce qui aurait pu être la suite de l'aventure, à moins que Sébastien ne se soit volatilisé à tout jamais dans un monde imaginaire. J'ai écouté les paroles d'Hermann, lu les extraits du journal de Sébastien avec beaucoup d'intérêt pour me poser la même question qu'au début de l'ouvrage : où est donc parti le héros du roman? Cette question restera sans réponse et laissera la voie libre à l'imagination.
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Portrait du fugitif

Pour ma participation à la Masse Critique de Babelio, j’ai eu la chance d’être sélectionnée et de recevoir Portrait du fugitif de David Boratav. Et pourtant, j’ai été très déçue par ce roman… Je n’ai pas du tout accroché, je l’ai trouvé plat, fade. Je n’ai ressenti aucune émotion à le lire. Je me suis beaucoup ennuyée, j’ai du quelques fois lire en diagonale alors que je déteste ça. Je ne pense pas que ça soit un mauvais roman, il est bien écrit et il y a un petit fil conducteur, c’est juste que ce roman ne me correspond pas du tout. La note du 1/5 correspond donc à mon vécu du roman et non à sa qualité.



Dans cette histoire, Le narrateur raconte la vie étudiante de son ancien ami Sébastien, à partir de ses journaux intimes, et avant qu’il disparaisse. Ce n’est donc pas un roman épistolaire mais bien un roman, on en oublie même le narrateur. J’aurais aimé un roman épistolaire pour avoir les pensées directes de Sébastien, j’ai trouvé qu’il y en avait trop peu, mais je reconnais que cela aurait pu casser le rythme de la lecture.



Un jour, Sébastien reçoit une lettre de son oncle paternel qu’il ne connaît pas. Celui-ci lui propose de se rencontrer pour lui léguer un objet appartenu au père de Sébastien. Ce dernier n’a jamais connu son père. Une fois que Sébastien obtient cet objet, il se passe pas grand chose… ou bien peut être que cela lui a fait prendre la décision de « disparaître ». Sébastien est juste parti…



Durant ses années d’étudiant, Sébastien voyage beaucoup en Europe, il rencontre différentes femmes dont il tombe facilement amoureux je trouve. Il me semble un peu naïf. Mais ce sont toutes des déceptions amoureuses. J’imagine que cela a construit la personnalité de Sébastien mais on voit mal le vrai impact sur sa vie, sur son évolution.



Pour conclure, un roman qui ne m’a pas plu. Je me suis beaucoup ennuyée…
Lien : http://bookaddict.e-monsite...
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Murmures à Beyoglu

Critique d'Erwan Desplanques pour Télérama
Lien : http://www.telerama.fr/livre..
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