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Critiques de David Foster Wallace (105)
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Brefs entretiens avec des hommes hideux

Livre très fort, des nouvelles étranges, pleine d'intelligence, un peu comme un Italo Calvino en forme, David Foster Wallace tape tout sauf sauvagement sur des thèmes super lourds, le viol, la haine d'un parent pour son enfant...

En quelques pages il dépeint et crée des univers à la fois réels et complètement décalés. L'écriture est en recherche permanente à travers les mains de cet auteur.

Le mec s'est suicidé dans la quarantaine, quoi de moins étonnant. Trop sensible, monde froid et violent.
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Brefs entretiens avec des hommes hideux

Recueil de nouvelles, très variables dans leur longueur, leur style ou leur intérêt, cependant marquées par une forte originalité dans les thèmes et dans leur composition, associant à la fois humour, causticité et propension à créer de l’inquiétude, une sorte de malaise subversif.

Cet ouvrage est traversé par diverses tendances : cynisme mêlé de délicatesse, de méticulosité, fort intérêt pour la relation humaine mâtiné d’une subtilité parfois trompeuse et d’une sérieuse affinité pour l’auto-reproche et la justification. Tout cela peut paraître fallacieux, mais aussi envoûter le lecteur, le séduire quand il s’accroche à des ratiocinations spécieuses, que l’auteur soumet à un interlocuteur silencieux dont on peut parfois deviner les réactions ou les questions, à partir des “blancs“ qu’il exprime ou des réponses à ces “blancs“.

Il se dégage de nombre de ces nouvelles un intérêt certain pour des histoires relevant de la psychiatrie ou de la sexologie. Relations conjugales, difficultés dans le couple, ruptures, drague, sexe, violence, fantasmes divers sont des thèmes souvent abordés dans un langage parlé ou avec des mots crus. Ainsi ce dialogue entre deux hommes qui voudraient refaire les genres, ne débouche finalement que sur des clichés, des poncifs, des idées reçues sur la « soi-disante émancipation féminine, un ramassis de conneries », ce qui ne les empêche pas de citer Foucault et Lacan, avant de reconnaître que « comme mères, elles sont sensass. »

Autre frustré, cet homme, exemple parmi d’autres de phallocratie, miné par la culpabilisation, qui ne peut que tomber amoureux fou des multiples femmes qu’il rencontre, jusqu’à les rendre fortement investies dans une relation qu’elles pensent sérieuse, et alors, à ce stade, patatras, « impossible de conclure… quelque chose s’emballe en moi, je panique et je fais machine arrière. » Le sachant, ce Don Juan est terrorisé à l’idée de récidiver et de faire souffrir la femme qu’il tient dans ses bras et “qu’il aime“. Cet aveu, fait “le plus sincèrement du monde“, peut avoir en fait pour effet de faire fuir - à bon compte - sa “dulcinée“.

Cet autre procède toujours de la même façon : il fait la conquête d’une femme qu’il invite à trois reprises chez lui, et quand survient la troisième fois, que la confiance règne, il lui propose de l’attacher, nue, sur son lit avec des liens en satin, cela dans le plus grand respect de sa personne et de sa réponse qui peut être négative, mais l’est rarement en fait. Résultat de conditionnements familiaux dans l’enfance, ce comportement lui procure une excitation majeure qui se clôt dans des larmes.

Celui-là exprime à son interlocuteur muet une vision tout à fait existentielle du viol, qu’il condamne vivement, mais qui constitue à ses yeux une expérience qui permet d’en savoir plus sur soi, d’élargir sa vision des possibles, de donner du sens à des concepts comme celui de situation dramatique (le viol) ou de déshumanisation de l’être (comme l’enfermement en camp de concentration). Prétextes ?

Autre thème, le sujet dépressif, assez longue nouvelle, raconte l’interminable plainte d’une femme, qui a dû avoir une dure enfance de pensionnat en pensionnat, ses parents étant divorcés et en guerre pour la prise en charge du coût de soins orthodontiques. Elle manifeste une terrible dépendance vis à vis d’une part de sa psychothérapeute qui la soutient tant bien que mal, mais qui l’abandonne en passant de vie à trépas (suicide, pense le “sujet dépressif“ - qui n’a pas d’autre nom), d’autre part des amies vivant à l’autre bout du pays, qu’elle a connues dans les internats et qu’elle sollicite régulièrement par téléphone à toute heure pour placer ses jérémiades et qui constituent ce qu’elle appelle son “Échafaudage émotionnel“. L’auteur met là un soin particulier et méticuleux à relater le cheminement de cette thérapie, introduisant distance et ironie au sein d’une forte dose d’empathie et de perspicacité psychologique.

On ne peut passer sous silence une des dernières nouvelles, modèle de haine, de mépris, de dégoût d’un vieil homme mourant à l’égard de son fils, en particulier quand il était nourrisson, avec toutes ses sécrétions physiologiques, son asthme, son impétigo, ses attitudes égocentriques de “grand malade“. Quelle force dans l’acrimonie et la détestation !

Histoires expérimentales, surréalistes, fantastiques, ces nouvelles constituent un ensemble inégal, hétérogène, et ne se lisent pas toutes avec facilité ou plaisir, certaines même avec agacement, mais elles se révèlent symptomatiques d’un monde désorienté qui a perdu ses repères, d’une angoisse existentielle masquée par des attitudes péremptoires, d’une violence plus ou moins patente, et en même temps de la pensée quelque peu chaotique, mais sincère, morale, exigeante d’un auteur hors-normes.
Lien : https://lireecrireediter.ove..
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Brefs entretiens avec des hommes hideux

Cet ensemble de textes courts est décoiffant et a l’énorme avantage de nous offrir 23 David Foster Wallace pour le prix d’un. Certains textes sont proches de l’expérimental avec une inventivité lexicale débordante et sont parfois difficiles à suivre ; d’autres sont moyennement réussis mais on trouve dans le lot d’excellentes nouvelles, étranges mais excellentes.



Il est impossible de résumer un tel foisonnement en quelques lignes. De façon générale, on peut dire que DFW a une prédilection pour des personnages bizarres, mal dans leur peau, dont le cas relève de la psychiatrie ou peu s’en faut (comme dans le texte sur une femme dépressive). Il dépeint un monde de solitudes, où la communication et la compréhension entre les gens est une épreuve permanente et source de tension, un monde où les émotions submergent les individus et les empêchent de trouver la sérénité. Certains textes font penser au Houellebecq de l’extension du domaine de la lutte. Ses personnages noyés dans leur mal-être s’expriment dans une forme de logorrhée obsessionnelle, parfois délirante tout en restant tout à fait cohérente néanmoins, dans laquelle ils interrogent la représentation qu’ils ont d’eux-mêmes, des autres et le regard supposé des autres sur eux. DFW s’interroge sur les sentiments humains dans les circonstances étranges ou extrêmes (comme le viol ou le face à face avec un père exhibitionniste). Il décrit des mondes intérieurs.



DFW a le sens de la formule comme celle-ci pour parler d’un toxicomane : « les liens diplomatiques entre R.Ecko et la réalité étaient pour ainsi dire rompus ». Ses récits sont souvent drôles. Ils sont écrits avec une précision toute chirurgicale. La richesse de votre vocabulaire s’en trouvera améliorée après avoir croisé « l’effulgence pulsatile de la cathode », « les blandices parthénopiennes » , ou encore « l’éparchie recombinante » et les « brûleuses de lingerie cataméniales à poil ras ». Bravo aux traducteurs.

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Brefs entretiens avec des hommes hideux

je le dis tout de suite je préfère Foster Wallace avec des romans fleuves que lorsqu'il s'exerce à l'art délicat de la nouvelle. Ici nous avons à faire à une vingtaine de nouvelles et la fulgurance habituelle n'y est pas, la patience de décrypter chaque situation, chaque psychologie ne peut être présente.

Il demeure une causticité certaine sur nombre de sujets notamment lorsqu'il y a ce regard si désabusé sur la société que nous connaissons bien lorsqu'on lit Foster Wallace.

on sent que l'auteur veut expérimenter, et peut être ai je trop eu l'impression d'être un cobaye ce qui me laissa en dehors de chaque récit. Il y a pourtant du rythme et la prose est toujours si talentueuse. Je suis diablement exigeant avec cet auteur qui m'a habitué au meilleur.
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Brefs entretiens avec des hommes hideux

Un recueil de textes aussi étonnants que le titre . A travers une variété stupéfiante de formes narratives (Entretiens fictifs, fable mythologique, article d’encyclopédie , monologue intérieur, anticipation ,scénario …) Wallace nous fait pénétrer le labyrinthe mental d’esprits tordus et torturés .Tout y passe , la famille , les enfants ,le sexe … et au cours de cette plongée dans les profondeurs voilà que se révèle la vérité ultime : c’est de nous qu’il parle , c’est un miroir sardonique qu’il nous tend . C’est très très fort !
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Brefs entretiens avec des hommes hideux

L’écriture de DFW a ceci de très particulier, peut-être unique à ce point, d’être si élastique. Du plus ramassé, difficile à déchiffrer, à une faconde inépuisable qui file à l’accumulation, pousse et déplie des idées qui ne mènent à rien, si ce n’est un chaos insondable. Des idées d’hommes hideux, viscéralement construites par la normalité, l’inquiétude, la bêtise ou le fantasme etc… Le pessimisme sous-jacent de Wallace forme la force motrice de cet assemblage qui a un caractère très névralgique. L’œuvre est très pensée, mais n’atteint peut-être pas une forme aussi énergique et vivante que « L’Infinie Comédie »
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Brefs entretiens avec des hommes hideux

Une succession de réflexions assez poussées sur différents sujets (certains intéressants) sous forme de nouvelles.

Une approche très intelligente et surtout sarcastique voire drôle.

Mais pour certaines nouvelles la lecture est assez difficile et indigeste pour moi, avec des phrases à rallonge.

Peut-être qu'une seconde lecture "plus lente" s'impose pour en apprécier toutes les qualités que l'auteur a voulu transcrire par ses styles très particuliers.

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Brefs entretiens avec des hommes hideux

Ces vingt-trois nouvelles écrites à l'acide zygomatique vous ouvrent un univers où se cotoient les démons que chacun de nous héberge au sein de son entrelac neuronal.



Des dépressives sollicitant leur échaffaudage émotionnel, des thérapeutes suicidaires, un jeune garçon pris de stupeur sur le plongeoir d'une piscine, des psychotiques, un couple bancal, des relations filiales pathologiques, des secrets d'alcôves. Personnages ridcules, méchants, torturés.



Slalomez entre les décors froids et métalliques et les tentures de velours pourpres, entre les monologues téléphoniques et les dialogues méditatifs



(...)

http://lelabo.blogspot.com/2005/10/brefs-entretiens-avec-des-hommes.html
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C'est de l'eau

Dans ce bref essai (publié Au diable vauvert), David Foster Wallace se prête à l'exercice compassé du "commencement speech", ces discours donnés à l'occasion des remises de diplômes, et livre le fond d'une philosophie de vie que l'on sent poindre dans ses grands romans, de la Fonction du balai à l'Infinie Comédie.

Loin des maximes hypocritement optimistes qui truffent habituellement ces discours, Wallace invite les étudiants à qui il s'adresse à regarder en face la vie qui s'ouvre à eux - ses difficultés, son ennui parfois... Pour mieux leur rappeler la liberté de pensée et d'action que leurs études leur auront permis d'acquérir.
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C'est de l'eau

Voici le premier ouvrage philosophique que je lis et que je m'apprête à critiquer. Je dois avouer que cette allocution, bien que trop courte, est très intéressante. C'est un ouvrage à lire, absolument. J'ai trouvé ce texte extrêmement intéressant, avec lequel il nous faut continuer à en discuter. Je comprends mieux les réactions de certaines personnes, mais j'aimerais pousser la réflexion.



Nous imaginons que l'université est censée nous apprendre à réfléchir, mais est ce que ce ne serait pas plutôt le contraire. Est ce que l'enseignement à l'université ne pousserait pas les jeunes diplômés à réagir de cette manière...
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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C'est de l'eau

« Votre éducation est le travail d’une vie et elle commence maintenant. »



C’est un tout petit livre, économe de mots mais riche de contenus. C’est de l’eau, de David Foster Wallace est une traduction par Francis Kerline d’un discours culte de l’auteur face à de jeunes étudiants de l’Ohio.



Sortant des obligations de l’exercice, Wallace évite le sermon ou le classique éloge de la vertu, pour inviter ces hommes et femmes en devenir à « apprendre à penser » en s’affranchissant de la configuration humaine par défaut autocentrée, « qui voit et interprète tout à travers le prisme du moi. »



Prônant l’éveil à l’altérité et l’attention accrue à son environnement, il les appelle – et nous avec - à « décider en toute conscience de ce qui a du sens et de ce qui n’en a pas. » Un manifeste à se préparer à un parcours qui ne fait que débuter, pour ceux qui sortent avec la certitude d’avoir désormais la tête armée pour affronter la vie.



C’est un peu philo, mais pas trop. Un peu intello, juste ce qu’il faut. Un peu liquide mais c’est de l’eau…

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C'est de l'eau

Décédé en 2008, David Foster Wallace est un auteur américain ayant à son actif quelques romans, nouvelles ainsi que des essais. C’est aussi un génie littéraire – dixit alter(i) – avec lequel je dois encore me familiariser (son roman « La fonction du balai » m’attend sagement dans ma bibliothèque). En attendant ce jour, je me suis offert la lecture du petit « C’est de l’eau« , allocution faite à l’occasion de son invitation à prendre la parole devant la promotion 2005 du Kenyon College. C’est d’ailleurs, apparemment, le seul discours de ce type qu’il ait jamais fait.



Petit, ce livre s’emporte partout et c’est bien pratique. Sa couverture est superbe, comme toujours lorsqu’il s’agit des éditions Au Diable Vauvert. Originale, la mise en page offre des feuillets portant à chaque fois une seule phrase. Longue ou concise, simple ou complexe, toujours centrée, le tout tient en 138 pages.
Lien : http://cultureremains.com/da..
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C'est de l'eau

David Foster Wallace est l’auteur de l'ouvrage « Infinite Jest », un monument littéraire. Le livre « This is water » est en fait un discours prononcé en 2005 devant des étudiants. Il tente alors d’analyser la conviction selon laquelle nous pensons en toute liberté, muni de notre sens critique. Le corps professoral a ainsi l’habitude de dire aux élèves que l'université ne tient pas tant à accumuler des connaissances que d’apprendre à réfléchir. Mais David Foster Wallace rappelle que ce qui constitue la vraie liberté, ce n’est pas la capacité à réfléchir, mais la capacité de choisir consciemment ce à quoi on réfléchit. Dans la vie quotidienne, c’est en réalité un effort permanent, qui demande attention et discipline, afin de ne pas se perdre dans son « monologue intérieur ». Pour conclure, je recommande vraiment aux fans de David Foster Wallace le film « The End of The Tour » …
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Considérations sur le homard

Une compilation d'essais, dans laquelle Wallace parvient toujours à nous garder amusé, intéressé dans ce qu'il a à dire. La technique d'écriture de Wallace, parfois un peu brouillon dans Infinite Jest, a ici sa place, dans des essais au sujet précis.



Ce livre contient des articles ; parmis eux l'un traite des AVNs awards (une sorte de cérémonie des oscars du porno) et un autre est une critique d'un dictionnaire (que l'auteur arrive a rendre informative et amusante, un tour de force). Il y a de nombreux autres articles dans ce livre, mais ces deux là m'ont paru être les meilleurs.



La prose et le style de Wallace reste avec nous longtemps après la lecture de ses livres, et elle est ici riche, mais retenue, contrairement à d'autres de ses œuvres. C'est pourquoi je recommande ce livre à toute personne qui voudrait se lancer dans Wallace, c'est un très bon point d'entrée dans son univers.
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Considérations sur le homard

Ce livre regroupe 10 articles publiés dans différents magazines ou revues américaines entre 1998 et 2005. David Foster Wallace a démontré une fois de plus dans ces textes son immense talent à produire de la littérature en toutes circonstances . Rien ne peut l'arrêter. Qu'on en juge en dressant la liste des thèmes abordés dans ces 10 articles : la cérémonie des Awards du porno à Las Vegas, une critique du roman Aux confins du temps de John Updike, l'humour de Franz Kafka, une critique d'un livre consacré au bon usage de la langue américaine, la matinée du 11 septembre 2001, la joueuse de tennis Tracy Austin, une semaine en compagnie de John McCain candidat lors des primaires des Républicains en 2000, le festival du homard dans le Maine, une critique d'un livre consacré à Dostoïevski, un talk show politique diffusé sur une radio locale en Californie.

Dans ces textes, DFW fait preuve d'une inventivité formelle et lexicale stupéfiante, d'une lucidité exacerbée et d'une sensibilité extraordinaire à son environnement. Sa puissance analytique de raisonnement complétée par des digressions plus ou moins étranges et alimentée par une acuité supranormale au monde qui l'entoure, exploite le moindre stimulus sensoriel, le moindre évènement, la moindre conversation pour produire une peinture à la fois drôle et effrayante de la société américaine et de ses produits culturels.

DFW était un grand écrivain, profondément original.
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Considérations sur le homard

"Considérations sur le homard" rassemble des articles génialement écrits par l'auteur de "l'Infinie comédie".
Lien : http://bibliobs.nouvelobs.co..
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Considérations sur le homard

Obsédé de détails, observateur sans pareil, mélancolique et sarcastique, Foster Wallace écrit la tragédie de l’Amérique.
Lien : https://next.liberation.fr/l..
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Considérations sur le homard

Considérations sur le homard de David Foster Wallace devraient être prescrits à tout étudiant en journalisme. On y trouve ce qu’il faut attendre d’un grand reportage, et encore plus : richesse d’informations, regard distancié, mise en scène égotiste toujours justifiée, ouverture sur des questions plus cruciales que l’objet décrit…
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Considérations sur le homard

Dans les quatre longs articles écrits pour des magazines et réunis ici, David Foster Wallace révèle le meilleur de son génie de moraliste, de collectionneur et de rhétoricien du mode de vie américain.
Lien : https://next.liberation.fr/l..
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Considérations sur le homard

Clairvoyant et minutieux, il montre la montée en puissance de la publicité et du divertissement et comment, dès les années 1990, ils ont profondément torpillé les fondements de la démocratie et, plus grave encore, du langage. Il y a quelque chose de visionnaire dans ces pages sombres.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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