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Critiques de David Prudhomme (256)
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Vive la marée !

Bienvenue à Polovos Les Flots... Sa plage de sable fin, sa mer... et son lot de touristes et vacanciers incessant! C'est l'été et le monde afflue. En train ou en voiture, en couple ou avec les enfants, entre amis ou en famille... Tout le monde s'est donné rendez-vous pour profiter de ce soleil radieux. Ici et là, des célibataires qui draguent à tout-va, des enfants qui font des pâtés de sable, des chiens qui courent, des femmes qui veulent parfaire leur bronzage, des couples qui se disputent, des jeunes qui jouent au beach-volley, des retraités qui se promènent au bord de l'eau... Et, comme c'est marée basse, l'on profite pour aller ramasser des palourdes. Une journée où l'on se laisse aller. Rien d'autre à faire que de profiter...



Pascal Rabaté nous plonge en plein cœur de l'été, sur la plage ensoleillée de Polovos-Les-Flots. À l'instar de ces vacanciers, l'on observe, au gré du vent et des vagues, les voisins de serviette, les enfants rieurs, les couples habitués au lieu et les familles qui se ressemblent. Pascal Rabaté nous offre un album surprenant où il ne se passe pas grand-chose mais dans lequel il flotte comme un brin de nostalgie et une touche de poésie. Des petits moments tendres, drôles, décalés et touchants croqués avec une certaine douceur. Des couleurs estivales pour un album original que l'on feuillette les pieds dans l'eau...
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La Marie en plastique, tome 2

L’héroïne de cette bande dessinée est une vierge en plastique ! Géniaaaal ! Une vierge en plastique rapportée de Lourdes par la grand-mère. Avec option « yeux qui pleurent des larmes de sang ». Mais on a envie d’y croire au miracle ! Sauf peut-être le père Garnier qui se réfugie dans son atelier et étanche régulièrement sa soif.





L’occasion pour l’auteur de proposer une bonne petite analyse de notre société ! Entre les enfants qui désormais voient des miracles partout, les footeux qui viennent se recueillir devant la madone en polymère, les personnages qui essaient de raisonner mais trouvent plus judicieux de se taire, ceux qui n’ont franchement pas inventé le fil à couper le beurre, les crédules, les incrédules, les badauds qui déposent des offrandes fleuries au pied de la maison, le Vatican qui se déplace pour analyses on s’amuse follement ! Et qu'on y croie ou pas, la vierge génère des comportements chez tout le monde !





Mais la Marie ne fait apparemment pas que des miracles, on le découvrira en constatant ce qui arriva au grand-père, bien fâcheux, bien désopilant, le pauvre !





Peut-être est-ce là une lacune à combler de toute urgence : je ne connaissais pas Rabaté, et en plus je n’ai attaqué la Marie en plastique qu’au deuxième tome, ignorant l’existence du premier.





Je vais donc mettre toute mon énergie à dégoter les autres productions de cet auteur.
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Vive la marée !

Polovos Plage, station balnéaire de renom s'il en est, et son déferlement de touristes aussi nombreux que divers dans leur conception des vacances idéales.

La destination est plaisante pour peu que l'on loue les vertus du tourisme de masse.

Rabaté au scénario, Prudhomme pour croquer simplement les nombreux petits travers de nos estivants en villégiature, le canevas se veut épuré au possible mais plutôt imaginatif, en passant d'un touriste à l'autre tout en soulignant les manies récurrentes de ce dernier.

C'est frais, léger, d'un niveau parfois inégal mais toujours bon enfant.

Et puis il n'est pas rare de s'identifier à l'un de ces étranges bipèdes migrateurs aux moeurs étonnamment décalés.



Vive la marée !, on a pas bu la tasse, c'est déjà ça...
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Vive la marée !

Plusieurs familles se croisent dans une station balnéaire, l’été, en vacances. ● On ne peut pas ne pas penser aux Vacances de M. Hulot de Jacques Tati. Les gags abondent ; l’humour est léger, virevoltant. ● Les personnages sont finement caricaturés, juste ce qu’il faut, grâce (je suppose) à une observation attentive du « terrain ». On reconnaît aisément des estivants qu’on a déjà croisés, ici ou là. ● Les dessins sont superbes. Le scénario, qui nous fait passer d’un groupe de personnages à un autre est beaucoup plus subtil qu’il n’y paraît de prime abord – car le récit choral n’est pas facile à réaliser. Les transitions sont particulièrement habiles, rendant le récit très fluide, très agréable à suivre. ● Un très bon moment de lecture !
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La Marie en plastique (Toute entière)

Le coup de klaxon du chauffeur prévient tous ces petits vieux que la pause-pipi est terminée. Chacun remonte dans le car, Emilie qui est allée le plus loin, arrive la dernière. Encore quelques kilomètres avant d'atteindre Bazouges... Une fois arrivée, la vieille dame est accueillie par sa fille, Françoise. Evidemment, son mari, Edouard, n'est pas venu. Lui est resté tranquillement à bricoler dans sa cabane, au fond du jardin. Le seul endroit où il peut avoir la paix. Alors, dès lors que les deux femmes se garent devant la maison, Emilie s'en va aussitôt engueuler son mari. Des reproches à tout va, des noms d'oiseaux qui fusent. On les entend jusque dans la rue. C'est l'heure où les enfants rentrent de l'école et les deux beaux-frères qui habitent à côté aussi. Paul vient embrasser sa femme, Françoise, occupée en cuisine, avant d'aller prendre sa douche. Quand arrive l'heure du dîner, ils se retrouvent tous autour de la table. Les discussions animées et les engueulades reprennent de plus belle. C'est alors que la grand-mère déballe de ses affaires une Vierge Marie qu'elle a ramenée de Lourdes et l'installe sur le poste de télévision. Papi se venge alors en accrochant derrière un cadre de Lénine...



Rabaté nous invite à passer un séjour chez les Garnier. Ici, tout le monde cohabite sous le même toit, des grands-parents aux petits enfants. Les deux petits vieux qui ne cessent de s'engueuler commencent sérieusement à agacer leur fille, Françoise, cette femme au foyer quelque peu soumise, qui les menace de les mettre en maison de retraite. Cette Marie en plastique va plus que jamais semer la discorde et le trouble au sein de cette famille déjà à cran. L'auteur nous offre une chronique sociale décalée et quelque peu cynique, truffée de quelques scènes absurdes ou drôles. Cette famille de beaufs a finalement quelque chose d'émouvant. Le trait de David Prudhomme, brut et spontané, manque de finesse mais au final colle assez bien avec cette famille rurale.



La Marie en plastique... amen...
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Du bruit dans le ciel

J'ai trouvé cette lecture plutôt longue au premier abord. Cela aurait gagné en profondeur si cela avait été un peu plus court. Mais bon, il faut comprendre que l'auteur David Prud'homme aime bien prendre son temps pour décrire sa région natale qui fleure bon la France rurale.



Un certain Gérard Depardieu serait l'enfant chéri du pays en laissant derrière lui de nombreuses anecdotes. Par ailleurs, une grande base américaine de l'OTAN a fait le bonheur de ce patelin perdu entre 1951 et 1967 avant d'être convoité par les chinois de nos jours. Il y a également un parfum de nostalgie qui rend cette œuvre à la fois tendre et bucolique.



C'est cette France-là qui est souvent oublié par les politiques. Pour autant, je m'aperçois à cette lecture que cette région du Berry ne manque pas d'atouts.



Le trait graphique reste dans la monochromie. C'est simple mais efficace pour la lecture.



Ce récit autobiographique vaut surtout par la découverte de cette région située près de Châteauroux. C'est un portrait tout à fait sincère et généreux qui joue à la fois sur l'intime et le géopolitique.
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Vive la marée !

Une journée à la mer pour la famille Tout-le-Monde, monsieur, madame et leurs enfants.

Et la journée commence dans la voiture, dans le train ou dans le terrain de camping pour ceux qui sont déjà installés…



Critique :



Nous ne partageons pas tous le même humour. J’ai trouvé les propos d’une platitude extrême. Cette BD tient plus de l’ouvrage de sociologie ou de l’anthropologie que du gag. Le lecteur ne suit pas un personnage mais passe de l’un à l’autre au fur et à mesure que la plage défile. Les propos sont d’une banalité consternante. Certains trouvent cela drôle…

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La Traversée du Louvre

B.D réservée et empruntée à la médiathèque ce mardi 17 août 2021…



« Un peu, j'ai l'impression de marcher dans une BD géante. Sur tous les murs il y des cases. Tous les formats, les styles. Des lecteurs de partout, venus du monde entier, plus fort que Tintin!

Et tu vois ce qui me plaît surtout, c'est d'observer les gens qui regardent les oeuvres.

Les salles de musée deviennent de grandes histoires en volume. (p.8)”



Je ne suis pas très B.D, mais là, celle-ci est magnifique, un graphisme superbe… de nombreux dessins pleine page, muets, comme des mini-tableaux…et les rares commentaires sont empreints de malice, de drôlerie sur les comportements multiples des visiteurs du musée du Louvre et par extension, de tous les musées !. Un sens aigu de l'observation… montrant les tics, les manies des « promeneurs »…



Entre la cohue devant La pauvre Joconde, toujours assaillie…les attitudes des visiteurs dans les différentes sections dont celle des Antiquités égyptiennes… où les oeuvres vivent, parlent, font des remarques sur leurs « admirateurs -visiteurs»… Très drôle et fort réussi.



Un excellent moment de « lecture » et plutôt d'exercice du regard… pour regarder tous les détails des scénettes…très élégamment croquées !



Après cette belle surprise, très envie de découvrir les autres B.D de ce dessinateur ! Dans l'instant, je vais poursuivre avec un texte... dans le même esprit humoristique, "Musée haut- Musée bas" de Jean-Michel Ribes ...



[ en fin de vol. sont ajoutées des informations détaillées sur le Musée du Louvre]

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Rebetiko (la Mauvaise Herbe)

Athènes année 1936, un groupe que le rébékito rassemble se retrouvent pour jouer cette musique populaire grecque qu'on entend dans les cafés d'Athènes. Ils dansent, chantent, fument, boivent, et tout ce qui suit comme la bagarre. Ils sont vivants quoi ! Seulement ils sont sous le régime de Metaxás dirigé par le général Ioánnis Metaxás. À lire en écoutant la musique qui correspond surtout quand on les voit danser. Pas toujours évident de se repérer dans les personnages qui se ressemblent.

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La Marie en plastique, Tome 1

Elle, vieille bigote abonnée au Lourdes Tour.

Lui, vieux coco ne jurant que par le camarade Lénine.

Ils n'auraient jamais dû se rencontrer, non, ils n'auraient pas dû.

Pourtant, de cette union contre nature naîtra deux jolis n'angelots.

Un garçon qui habite tout près de la maison de sa frangine, véritable havre de paix et d'amour qui voit ses géniteurs se bouffer un peu plus le nez chaque jour que Dieu fait, enfin que Vladimir Ilitch Oulianov fait, histoire de respecter la parité.

Et, comment dire, c'est qu'elle commencerait à en avoir ras le chignon, la soeurette, d'assister au spectacle affligeant de ces deux grands benêts, fussent-ils ses parents chéris.

Et la décision soudaine d'imposer d'autorité une vierge en plastoc sur la téloche n'est certainement pas faite pour calmer le jeu.

Bigote : 1, coco : 0, service camarade Edouardovitch !



C'est gentil, sans forcément casser des briques, mais le ton caustique assure le SAV.

Le trait minimaliste ne plaide pas forcément en faveur de cette tranche de vie familiale seulement la taxer d'étouffe-chrétien serait renier honteusement les 8 sourires comptabilisés en la parcourant...



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Vive la marée !

Une journée à la mer, ça peut parfois se résumer à contempler des gens presque nus alors qu’on n’aurait déjà pas eu plaisir à les croiser habillés, à manger des fruits de mer pas très frais, à avoir trop chaud et soif, à devoir se coltiner les conversations insipides ou dignes d’une mauvaise série télé de ses voisins de serviettes, à essayer de tremper un bout de fesse au milieu d’une centaine d’autres postérieurs dans une eau à peine tiède et pas bien propre, bref, dit comme ça, ça ne fait pas envie….



Cette bande dessinée m’a fait le même effet, elle m’a semblé longue, barbante, à l’image de ces gens qu’on trouve parfois grossiers, vulgaires, idiots, sales, snobs, obséquieux….

J’ai détesté cette journée à la mer, je m’y suis ennuyée et j’y ai découvert des centaines de personnes que je n’aurais eu aucun plaisir à croiser sur une vraie plage.

Il n’y a pas d’histoires suivies dans ces pages, juste des instantanés de vie, assez justes c’est vrai, mais tellement pathétiques…

Si on va par là, on pourrait aussi faire « une journée au supermarché la veille de la rentrée scolaire » ou « une journée au zoo en plein mois d’août » !

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La Traversée du Louvre

Après la lecture de cette excellente BD, la visite d'un musée ne vous semblera plus tout à fait pareil. Sur les pas de David Prudhomme,on déambule avec humour dans un Louvre revisité. Il croque avec talent les petits travers des visiteurs et on sourit devant son sens de l'observation d'une faune éclectique, souvent ridicule devant des œuvres qui ont traversé les siècles, et qu'il retranscrit avec un coup de crayon tout en finesse. On se régale, on se moque, parfois de nous-mêmes, une véritable étude de société. Un vrai coup de cœur.
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Du bruit dans le ciel

Des avions qui passent dans le ciel, un caserne qui avec la fin du service militaire devra se trouver un nouveau destin, un hameau sans vie, un rond-point, une rocade, deux chevaux, quelques vaches, quelques chèvres…Je ne vais pas faire plaisir aux berrichons, mais ça ne fait vraiment pas envie.

David Prudhomme tente de nous dévoiler son pays, ses souvenirs d’enfance dans la campagne castelroussine. Le dessin est modeste, réaliste, en crayonnés bruts, il reste un peu plat, comme ce pays, comme cette ambiance. On a l’air de se faire sacrément ch… dans ce pays, et malheureusement, la lecture n’est pas bien plus passionnante. Ça parle sûrement aux berrichons, mais vu de ma Bretagne, je n’ai senti ni sympathie, ni empathie, ni émotions, juste de la déprime et de l’ennui. Ce qu’a voulu faire passer David Prudhomme n’est pas arrivé jusqu’à moi.

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Vive la marée !

C'est la superbe couverture de "vive la marée" qui m'a donnée envie de l'emprunter lorsque je suis tombée dessus à la bibliothèque. Et en cette période hivernale qui n'en finit pas, un avant-goût d'été n'était pas pour me déplaire. J'ai été très déçue.



Visuellement c'est magnifique. Rabaté produit un travail d'excellente qualité. Le trait de l'illustrateur est agréable. De plus, Rabaté fait preuve d'inventivité et d'audace au niveau des cadrages et du découpage. C'est parfois brillant. A ce niveau, c'est vraiment du bon boulot et rien que pour ça "vive la marée" vaut le détour.



Mais comme vous vous en doutez, il y a un mais. J'ai détesté le scénario. J'ai bien compris que le but de cet album n'est pas de raconter une histoire mais plutôt de proposer des instantanés et, ce faisant, nous tendre un miroir peu flatteur. Note d'intention qui ne me déplait pas à la base. En fait, c'est le ton que j'ai détesté. Il n'y a aucune tendresse dans le regard des auteurs, que du mépris. Je ne suis pas contre une certaine ironie ni contre le fait de pointer du doigt nos travers mais, à mon sens, il faut qu'il y ait une dose d'empathie. Il faut qu'on sente que les auteurs s'incluent eux-mêmes parmi ces gens dont ils se moquent. On doit sentir l'auto-dérision. Or, ici j'ai eu l'impression que les auteurs prenaient de haut tous ces gens ridicules, qu'ils se sentaient au-dessus d'eux. J'avais le sentiment que les auteurs disaient "regardez comme vous êtes" et pas "regardez comme nous sommes tous".



Si j'ai beaucoup apprécié les illustrations de Rabaté, j'ai été agacée par le ton de cet album. Du coup, cette lecture a été assez désagréable.
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Vive la marée !

En ce moment, j'emprunte une à deux bandes dessinées par semaine à la bibliothèque. Dernier emprunt en date : Vive la marée ! de David Prudhomme et Pascal Rabaté.

Direction une station balnéaire, ce sont les grandes vacances alors bonjour la mer, le soleil et... les estivants :) Nous suivons des vacanciers, de leur trajet à la fin de leur vacances. Nous en suivons quelques uns au gré des marées, des envies des auteurs et des activités...

Il n'y a pas d'histoire en particulier, car toutes les histoires de ses gens se mêlent, s’entremêlent pour ne former qu'une.

Un portrait chorale drôle, tendre, qui gratte à peine. Comme du sable dans les sandales.

Vive la marée ! est une très jolie bande dessinée. J'ai apprécié qu'on découvre une station au bord de la mer plutôt que des personnages bien précis. Cela change des bandes dessinées habituelles et c'est très réussit.

Les textes sont pertinents et j'ai beaucoup aimé les dessins, qui sont tout à fait à mon goût.

C'est parfois un peu caricatural mais surtout, pour habiter au bord de la mer, je trouve ça sacrément ressemblant :) Car il faut bien l'avouer, chaque année quand les estivants débarquent c'est parfois folklorique lol

Vive la marée ! est un ouvrage à découvrir et pourquoi pas, à offrir :)

Je ne regrette pas du tout ma lecture et je mets quatre étoiles et demie.
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Rebetiko (la Mauvaise Herbe)

D'habitude, je lis assez peu de romans graphiques, de BD. Mais le titre m'a interpellée, car j'ai lu il y a peu "Le fil des souvenirs" de Victoria Hislop, et après un 2e voyage en Grèce, je lis entre autres ces temps-ci, des livres sur la Grèce et l'histoire grecque. Je ne connais pas tellement cette musique, le rebetiko, mais ce qui en était dit dans "Le fil des souvenirs" m'avait déjà intéressée. J'ai été conquise par ce roman graphique sur un sujet décalé, mais traité avec une grande finesse graphique, et une belle sensibilité.

Un seul regret, que le livre ne soit pas accompagné d'un CD pour écouter en même temps la musique et être encore plus dans l'ambiance.

A découvrir !
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Vive la marée !

J’avoue que le graphisme de la couverture m’a franchement attiré, point de vue original, trait intéressants, couleurs pastel en harmonie.. Me voilà donc parti pour une petite balade en bord de mer, sur les plages bondées de monde pendant les vacances d’été. C’est un peu “Les vacances de monsieur Hulot”, plein de petites saynètes, avec assez peu de dialogues, juste quelques bribes, quelques instants pris au vif, le dessin est simple, les couleurs fraîches, claires mais parfois un peu acides. On passe d’un personnage à l’autre. Mais derrière cette légèreté apparente, j’y ai trouvé un peu de mépris, de condescendance, on est loin en fin de compte de la poésie touchante de Jacques Tati et tout aussi loin de l’humour grinçant du “Vive les vacances” ou ‘Il sont moches” de Reiser, aucun personnage n’attire la sympathie, je n’ai pas ri du tout, d’ailleurs aucune émotion n’en est ressortie. Le point de vue des auteurs ne tranche jamais entre la tendresse ou la moquerie, comme s’ils voulaient rester tendres tout en se moquant, c’est plutôt incompatible. Cette bande dessinée m’a finalement laissé un arrière goût un peu amer. Si on n’aime pas aller à la plage, on n’y va pas.
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Rupestres

Peut-être faut-il avoir déjà pénétré dans les entrailles de la terre, avoir perçu le mystère de ces peintures venues du fond des âges, pour entrevoir vraiment la force de l'hommage caché derrière ce superbe album.

Six de nos auteurs de bande-dessinée, y mettant tout leur talent, entreprennent un périple qui va les plonger vers un autre monde, vers une autre époque, dans une rencontre inattendue.

David Prudhomme dit "le bison".

Emmanuel Guibert dit "l'abbé".

Pascal Rabaté dit "le chafouin".

Troubs dit "la belette".

Marc-Antoine Mathieu dit "Crô-Ma".

Etienne Davodeau dit "l'auroch".

Leurs confrères, premiers dessinateurs du paléolithique, dessinaient sur les parois des grottes.

Peut-être qu'entre artistes, par delà les millénaires, un dialogue est-il possible ?......

Que ce soit dans sa démarche, dans sa forme ou dans son propos, cet album est étonnant.

Il est, à la fois, très graphique et très écrit.

C'est un hommage à ces artistes qui ont extrait de l'ombre les premières silhouettes et fixé, pour l'éternité, les premières formes graphiques.

"Rupestres !" est parfois dans sa forme un album déconcertant.

Il est la preuve, s'il en était besoin, que la bande-dessinée, lorsqu'elle est exigeante avec elle-même, peut être intelligente et ambitieuse.

Mais cela on le savait déjà !

Il n'empêche que l'on sort de "Rupestres !" un peu songeur, un peu changé.

"L'art des grottes profondes a le goût d'un secret de famille suintant du grenier"....







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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Dois-je rajouter quelque chose à la couverture ?

Voilà l'occasion de découvrir le Japon par des mini-nouvelles en BD.

17 auteurs, 16 scénettes représentant le pays du soleil levant.

A l'initiative de Frédéric Boilet, auteur francophone vivant au Japon, il s'agit de mélanger les cultures, de provoquer des rencontres entre des dessinateurs français et japonais.



Pas plus d'une histoire par soir (de 3 à 15 pages), avant de me coucher ; ce recueil, je veux le savourer, l'explorer. Et je partagerai un peu de son âme, un peu de son art avec vous.



Quelques noms connus, mais vu mon manque de culture en la matière, les 3/4 ne me disent rien. C'est aussi l'occasion pour moi de découvrir ces auteurs et dessinateurs.



Donc au programme et dans le désordre :

Frédéric Boilet, Fabrice Neaud, Daisuke Igarashi, Kazuichi Hanawa, Etienne Davodeau, Mayoko Anno, Little Fish, Joann Sfar, Tayo Matsumoto, Nicolas de Crécy, Emmanuel Guibert, Schuiten & Peeters, Aurélia Aurita, David Prudhomme, Kan Takahama et Jirô Taniguchi.



Autre précision : chaque auteur organisera sa nouvelle autour d'une ville ou d'une région bien précise du Japon, afin d'avoir un inventaire très exhaustif de la culture nippone et de voyager à travers toutes ses iles et contrées.
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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Vive la marée !

Il s’agit d’une Bande Dessinée d’une centaine pages réalisée par David Prudhomme et Pascal Rabaté.



Le pitch : une journée à la mer avec tout son folklore.



Les dessins : dans le style un peu naïf.



Mon sentiment :

il fallait bien cette centaine de planches pour couvrir tout ce qui peut se présenter à la plage depuis le voyage en voiture ou en train jusqu’au départ un peu précipité parce que la mer monte.



Les caractères des personnages sont bien campés.

Le râleur, le jeune kéké, le voyeur qui doucement s’avance vers la partie naturiste, le couple qui ne supporte plus d’être en vacances avec leurs amis.

Bref un bon moment qui peut nous rappeler nos propres séjours à la mer.



J’ai passé un agréable moment à lire cette satire qui représente, avec tant de réalité, une période annuelle tant attendue.
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