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Critiques de E. Lily Yu (11)
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L'odyssée de Firuzeh

L'odyssée de Firuzeh de E. Lily Yu, un livre très touchant sur l’exil, on en parle tous les jours, mais de suivre la vie de cette famille durant ces longs mois en compagnie d’autres migrants, est terrible. Racontée par cette petite-fille est encore plus poignant.



Les parents, Atay et Abay, accompagnés de leurs enfants, Firuzeh, l’aînée et son petit frère Nour, sont obligés de quitter Kaboul, pour leur sécurité. Commence alors pour eux, un long voyage, vers l’Australie, fait de larmes, d’espoirs, de maltraitances. Ils sont obligés de faire confiance aux différents passeurs, certains augmentent la note, sans qu’ils puissent refuser.



Pour écourter les journées, ils écoutent les contes, d’Abay, leur mère dont ils sont friands.



Des escales, au Pakistan, puis en Indonésie, à Jakarta, où ils se lient d’amitié avec une autre famille, la fille Nasima, sera une confidente fidèle pour Firuzeh. Les deux copines se promettront, quel que soit leur destin, de toujours rester en contact.



Quelques jours plus tard, le départ, pour le pays de rêve qui les attend, malheureusement, le bateau est une vraie coquille de noix, surpeuplé, tempête, peur, hurlements, une traversée horrible. Récupérés par des garde-côtes australiens, ils seront parqués dans un camp sur l'île de Nauru. Nour se fait des copains, Firuzeh accompagnée par la fantomatique Nasima, sa meilleure amie des fonds marins.



« J’ai essayé dit Nasima, mais ils ne m’ont pas vue. Comme quand j’étais en vie. Je n’étais qu’un espace en forme de fille dans l’univers. Quelque chose à nourrir. Auquel on met des chaussures et des robes. Qu’on élève comme il faut, comme un mouton, afin de pouvoir l’amener un jour au marché. Mais quelque chose qu’on ne voit pas, pas vraiment. Personne ne voit jamais vraiment sa fille. Pas comme on voit ses fils. Qui eux valent quelque chose. Qui eux travailleront un jour. »



Mais alors que les jours deviennent des mois, que les gardes ne cessent de les abreuver d'insultes et de coups et que les médicaments semblent la seule réponse des adultes au malheur, Firuzeh comprend que l'enfance touche à sa fin. La petite fille n’est qu'au début d'un long voyage.



« Si Nauru était une bénédiction pour Quentin, c’était la plus terrible des malédictions pour la racaille basanée qui venait s’échouer ici. On leur avait promis la liberté et les allocs australiennes, pas la chaleur des tropiques, les tentes et des clôtures sans fin. On pouvait voir la colère et le sentiment de trahison dans leurs yeux, et rien que ça donnait envie de porter la main à sa matraque. »



Verront-ils l’Australie ? Quelle sera leur vie en terre inconnue ? Ils sont prêts à tout endurer, pour un petit coin, où ils pourront vivre en paix, sans avoir peur du moindre regard.



« Quand vous n’avez rien, pas même la moindre raison d’espérer, quand les chances de vous en sortir sont quasi nulles et que non pas un, mais deux gouvernements sont contre vous, comment faites-vous pour rire ? Comment faites-vous pour rester sensible à la beauté ? Comment parvenez-vous encore à faire preuve de bonté et d’amour ? »

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L'odyssée de Firuzeh

Firuzeh, fillette afghane, ses parents et son petit frère, le turbulent Nour, doivent quitter précipitamment Kaboul, où leur sécurité n’est plus assurée. Leur seul choix est l’exil. C’est par le regard de Firuzeh que le périple de la famille est abordé par E. Lily Yu, jeune autrice américaine.

Passé la première surprise de voir ces Afghans, en compagnie de migrants d’autres nationalités, tenter une longue errance vers l’Australie, rien n’est très différent des périples de demandeurs d’asile entre l’Afrique et l’Europe, ou l’Asie et l’Europe. Le passage des frontières, l’attente des passeurs, la montée à bord d’embarcations surpeuplées, la traversée de tous les dangers jusqu’à ce que des gardes-côtes australiens les récupèrent et les parquent dans un camp sur l’île de Nauru (j’allais écrire Lampedusa, mais non). Là, dans des conditions intenables, ils doivent attendre, pendant un temps que les enfants n’évaluent pas, que leur demande d’asile aboutisse ou non. La deuxième partie du roman se situera après cet internement à Nauru.



Le style original, plutôt poétique, qui place cette narration du point de vue d’une petite fille est touchant. L’amitié de Firuzeh avec Nasima, une fillette de son âge, amitié qui va perdurer au-delà des difficultés, constitue le cœur du roman. Si le mélange de réalité brutale, d’histoires et d’imagination enfantine déconcerte un peu, il est parfait pour montrer à quel point les enfants sont obligés dans ces conditions extrêmes de grandir trop brutalement. Le titre ne mentionne que Firuzeh, mais le petit Nour s’avère de plus en plus attachant aussi, au fil des pages. Leurs parents aimeraient les garder dans l’enfance, et leur racontent souvent des histoires issues de leurs traditions, du moins tant qu’eux-mêmes ont encore suffisamment d’espoir pour pouvoir en insuffler dans leurs contes. Il faut dire que les désillusions s’accumulent.

Quelques chapitres, dans un style différent, montrent des personnages secondaires, et l’une d’entre eux, arrivant à la fin du roman, semble correspondre au parcours de l’autrice. Cela renforce la réalité de l’histoire. La fin est tout juste formidable, et rattrape le rythme un peu lent du milieu de ce premier roman.
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L'odyssée de Firuzeh

Il était une fois un roman

Qui faillit ne jamais voir le jour

C'eût été bien dommage …



Firuzeh est encore une petite fille lorsqu'on lui demande de faire ses bagages à la hâte. Aujourd'hui, avec ses parents et son petit frère Nour, ils quittent Kaboul. Omid et Bahar ont payé cher ce passeur pour être emmenés en sécurité en Australie, loin de la guerre.



Bercée dès son plus jeune âge par les contes et histoires de ses parents, Firuzeh commence ce voyage comme une aventure durant laquelle elle invente elle aussi ses propres histoires.



Avant la traversée, ils font une étape au Pakistan puis à Jakarta. Là, Firuzeh rencontre Nasima. Sa famille sera aussi du voyage. Les deux fillettes se font la promesse de toujours rester en contact, même si le sort devait en décider autrement.



Neuf jours plus tard, entassés dans un bateau de pêcheur bringuebalant, les migrants prennent la voie de l'Océan. Une tempête, la peur, les cris, les pleurs, le retour au calme et puis la côte au loin.



Alors qu'ils pensent être enfin arrivés en Australie, ils se retrouvent sur l'île de Naura. Cette île qu'ils considèrent au début comme un genre de vacances se révèle vite être une prison à ciel ouvert.



Verront-ils un jour l'Australie ?



Même si je n'ignore pas les difficultés rencontrées par ces personnes qui ont quitté leur terre natale en laissant derrière elles leur maison et leurs souvenirs, j'ai été extrêmement touchée à la lecture du voyage initiatique de cette famille de réfugiés afghans.



Ce roman dont la prose lyrique mêle magnifiquement réalité, rêves et histoires, nous plonge au coeur des rêves brisés de ces demandeurs d'asile prêts à tout supporter et sacrifier pour vivre et être acceptés en terre d'accueil.



Vivre cet exil principalement à travers les yeux de cette petite fille, insuffle au roman une bouffée d'espoir et de lumière.



Une lecture nécessaire pour ouvrir la voie à un élan de tolérance et de solidarité.





Merci à Masse critique de Babelio et aux éditions de l'Observatoire pour l'envoi de ce roman.

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L'odyssée de Firuzeh

Jakarta, un bateau de pêcheur au lieu d’un paquebot si chargé qu’une seule vague aurait pu tous vous noyer.

Le paquebot promis à Atay n’était qu’une photo.



Pourquoi ses parents ont-ils quitté l’Afghanistan, Fizureh ne le sait pas.



Rien ne te sera épargné parmi tous tes malheurs figurent le déracinement, la faim, un cyclone… .

Même pas 10 ans et déjà tout ça derrière toi, sur tes épaules.

Car tu es la fille.

Leur fille sur qui ils comptent.



E. Lily Yu te raconte l’immigration vue par les yeux d’une petite fille

Elle ne traite pas uniquement de ce sujet, ainsi tu liras aussi la place des filles par rapport aux fils, les différences de traitements, la difficulté de s’intégrer, de lier connaissance quand on peut partir d’un instant à l’autre, la difficulté des élèves quand les parents ne comprennent pas la langue utilisée par les enseignants.



J’ai eu la gorge serrée devant tant d’injustice, de cruauté.

D’autant plus serrée que je suis bien consciente que cela arrive encore aujourd’hui partout dans le monde.



Une vie succession de coup de poing et d’humiliations, d’espoirs déchus, mais des rêves qui reviennent grâce aux histoires



L’autrice utilise un langage imagé et poétique, des dialogues qui te redonnent le sourire pour mieux te cueillir.

Poétique, mais aussi cynique. Des passages durs, mais toujours balayés par l’innocence du petit Nour et les histoires de Fizureh.



Si tu aimes les langages imagés, les fictions narrées comme un conte, je te conseille ce roman.



L’odyssée de Firuzeh c’est la malveillance et la cruauté du quotidien sauvé par le rire des enfants.



💻L’article complet est sur le blog si tu veux en savoir plus sur ce roman poignant 💻
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L'odyssée de Firuzeh

Vous avez déjà terminé un livre en vous disant que c’est exactement le type de récit que vous auriez aimé écrire ? C’est ce qui s’est passé pour moi avec L’Odyssée de Firuzeh, superbe roman sur l’exil d’une famille afghane vers l’Australie, qui a nécessité neuf ans de recherches pour son autrice, E. Lily Yu. Contraints de quitter Kaboul pour assurer leur sécurité, les protagonistes se retrouvent à confier leur destin à divers passeurs plus ou moins fiables, au risque de se mettre en péril, avant d’être récupérés par les garde-côtes australiens et installés dans un camp sur l’île de Nauru. N’ayant malheureusement pas d’autre choix, ils subissent comme ils le peuvent les épreuves qui leur sont imposées, essayant tant bien que mal de continuer à survivre, de continuer à espérer, un jour, pouvoir atteindre les rives de l’Australie, qu’ils espèrent accueillantes.



Si le thème traité par l’autrice est un thème déjà largement abordé dans la littérature contemporaine, elle l’aborde d’une manière nouvelle, étonnante, et émouvante. La majeure partie du récit est écrite du point de vue de Firuzeh, fillette contrainte de grandir trop vite, qui restitue fidèlement les dialogues autour d’elle, sans la ponctuation habituelle. D’abord déroutante, cette manière de raconter apporte finalement une certaine authenticité au texte, bien que Firuzeh soit clairement un personnage de fiction, et nous permet de mieux saisir les sentiments mêlés, les émotions diffuses et les réflexions parfois décalées que peuvent avoir ces personnes qui doivent tout quitter du jour au lendemain et essayer de se reconstruire ailleurs, si on leur en laisse la possibilité.



Mélange de fiction réaliste et d’imaginaire tiré des contes orientaux, c’est un récit plein de nuances que nous offre E. Lily Yu, qui n’entre jamais dans le manichéisme, le jugement hâtif ou la condamnation franche. Plusieurs chapitres adoptant un autre point de vue, permettent de décentrer l’intrigue et de prendre du recul sur les personnages secondaires, notamment ceux qu’il serait facile de diaboliser, comme les gardes du camp de réfugiés. C’est donc un roman qui amène à réfléchir, qui émeut et questionne, tout ce que j’apprécie dans une lecture digne de ce nom. A lire absolument !
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L'odyssée de Firuzeh



Firuzeh est une enfant.

Tu ne sais pas prononcer ce prénom, tu vas te contenter de le murmurer, de l'ébaucher.

Au fil des pages, cette esquisse de prénom devient une évidence.



Firuzeh quitte Kaboul, avec son père et sa mère, et Nour son petit frère. Ce que laisse la petite fille tient tout entier dans les contes du père, donner à rêver, donner à réfléchir.



Ils affrontent les colères noires des mers déchaînées. Y laisse une vie. Nasima la meilleure amie. Celle avec qui on échange des promesses, des toujours, même là-bas au pays des kangourous, rien ne pourra les séparer. Rien. Peut-être même pas la mort.



L'arrivée a la couleur des désillusions. Parqués dans un camp, avec d'autres migrants, parqués et maltraités par les gardes, voilà qu'elle apprend ça, Firuzeh. Le crime de désirer. Pas la fortune. Ou à peine. Pas le pouvoir.

Désirer la vie, simplement la vie. Ca ne tient à rien. Des mots sur un courrier administratif. Un oui, un petit oui précieux.

Au prix exorbitant.

Et tout au bout, l'Australie.



Ce prénom fragile, Firuzeh, ce prénom que tu ne sais pas prononcer, s'estompe tout doucement. Au profit de ceux qui l'entourent, famille, amis, sacrifiés, tous, de mille façons différentes.

Firuzeh les porte tous, elle est Nour, Masima, les frères de Masima, Atay et Abay, elle est l'histoire de cet exil et de la souffrance qui en découle.



La poésie de l'enfance aux prises avec la violence du réel, avec le rejet, avec le corps qui romp, qui cède. Et tenir encore, quitte à s'accrocher aux vestiges du passé, aux fantômes laissés derrière soi.

La plume sonne juste.

On est ému.
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L'odyssée de Firuzeh

La famille de Firuzeh et de son petit frère Nour décide de quitter l’Afghanistan pour tenter de trouver refuge en Australie. Pour les enfants, le quotidien se résume d’abord à se disputer, écouter les histoires de leur mère et essayer de se faire des amis dans le camp de fortune où ils se retrouvent parqués après leur traversée des mers. Mais alors que les jours succèdent aux jours, que les réfugiés sont soumis aux brimades des gardes et que les adultes trouvent refuge dans les médicaments, Firuzeh comprend que l’enfance touche à sa fin. Mais elle n’est encore qu’au début de son voyage.



« L’Odyssée de Firuzeh » est un très beau livre que le lecteur traverse avec une profonde tristesse devant la situation de cette famille qui semble ne pas s’en sortir. Firuzeh apparait comme une petite fille contrainte de grandir trop vite et qui tente tant bien que mal de se construire dans une famille où les filles ne doivent pas se faire remarquer. Pour ne rien simplifier, elle doit également jouer un rôle d’aînée qui doit assister et soutenir ses parents, tout en devant digérer un déracinement total. Elle est encore jeune mais a déjà beaucoup (trop) de clés pour comprendre cet environnement difficile.



L’écriture de E. Lily Yu est superbe et parvient très bien à nous immerger à hauteur d’enfant dans un sujet loin d’être simple à traiter. Elle réussit à insuffler un véritable souffle de poésie à son récit grâce au regard de la jeune fille et de sa meilleure amie des fonds marins. L’utilisation des contes et mythes afghans dans les histoires racontées par les parents, mais également ensuite par Firuzeh et Nour y contribue également beaucoup. Tout comme elle permet à ces deux derniers de verbaliser leurs ressentis et de mieux se comprendre.



Le livre nous aide à mieux cerner les ressentis des migrants réfugiés et nous pousse à nous interroger sur leur sort et la manière dont ils peuvent être accueillis.
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L'odyssée de Firuzeh

En bibliothèque, je rencontre parfois ces enfants : ils•elles sont arrivés•es en France il y a peu, fuyant un pays en guerre ou une situation économique désastreuse, cherchant la paix et la douceur. Parfois, ils•elles sont là depuis longtemps, maîtrisent parfaitement la langue, et je vois la gêne dans leurs yeux quand ils•elles traduisent la question que me posent leurs parents. J’aimerais que ces familles trouvent en bibliothèque un lieu apaisant, confortable, au moins pour quelques heures…

Pourtant, je suis très loin d’imaginer ce que ça fait, de vivre ce que vit Firuzeh dans ce roman inspiré d’années de recherches de la part de l’autrice (américaine). Quitter son pays, sa maison, ses proches, survivre à la traversée en bateau, au camp de rétention, s’adapter, toujours s’adapter. Apprendre une nouvelle langue, devenir la traductrice de ses parents. Culpabiliser s’il leur arrive malheur, pensant que c’est de sa faute parce qu’elle a souhaité leur mort pendant une dispute. Tricher pour aller au cinéma, cacher le manque d’argent…Telle est la réalité de Firuzeh, en plus de voir ses parents sombrer dans la dépression.



Malgré les apparences, L’odyssée de Firuzeh est rédigé d’une écriture légère, sensible, et même poétique. Cette impression est due aux dialogues fluides mais sans tirets ou guillemets, et à l’intrusion régulière de contes et légendes, ainsi que de conversations imaginaires qui se tiennent entre Firuzeh et Nasima, une amie disparue. Voir l’asile à travers les yeux d’une enfant nous rappelle à quel point il est absurde d’avoir si peur des “ migrants•es” quand on vit dans un pays prospère, et que ces personnes sont avant tout des êtres humains•es, aux coutumes différentes mais qui n’aspirent qu’à trouver la paix et la sécurité. Un coup de cœur littéraire, mais aussi social, à ne pas manquer !


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L'odyssée de Firuzeh

Un énorme coup de coeur pour ce roman qui m'a émue aux larmes.

Nous suivons la famille de Firuzeh alors qu'elle quitte l'Afghanistan pour tenter de rejoindre l'Australie. La plume très particulière de l'autrice nous permet avec pudeur et poésie de faire face à la réalité de l'immigration clandestine.

Firuzeh et son frère Nour ne sont que des enfants et imaginent avec naïveté le déroulé de leur nouvelle vie, ils n'ont d'autres choix que de grandir beaucoup trop vite et voir leur innocence détruite.

Leur relation est magnifique, et leur façon de communiquer et se de comprendre adorable.

L'injustice de la situation de Firuzeh est terrible, on ne peut rester indifférent face à celle-ci.

J'ai été bouleversée par ma lecture, et j'en garde un merveilleux souvenir.
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L'odyssée de Firuzeh

Atay et Abay ont toujours eu la tête sur les épaules, aussi Firuzeh et son petit frère, le turbulent Nour, ne sont-ils pas inquiets lorsque leurs parents leur annoncent qu'ils quittent Kaboul pour tenter de rejoindre l'Australie.





Les deux enfants préfèrent s'écharper toute la journée, puis écouter les contes d'Abay, et puis se faire des copains dans le camp de fortune où ils sont parqués après leur traversée des mers.





Les jours s'étirent et la violence et la noirceur qui les entourent n'en ai que plus profonde. L'enfance de Fyruzeh s'amenuise en même temps que l'espoir.





Un récit ténébreux et réaliste des conditions de vie déplorable subies par les migrants, les épreuves aussi multiples que difficiles à surmonter.



Mais également beau et lumineux, à travers le regard de cette enfant pleine de vie, d'espérance, toujours prête à affronter les obstacles, bercée par les contes poétiques racontés par sa mère.





9 ans auront servi à l'auteur pour écrire ce roman, nombre de recherches documentaire, mais avant tout des témoignages recueillies auprès des migrants de Melbourne et de Kaboul, serve évidemment le livre, lui donnant une immersion pleine de réalisme, une force touchante, et qui risque malheureusement d'être d'actualité encore longtemps, qui dénonce sans donner dans de leçon, simplement en nous plongeant au coeur de la tourmente.
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L'odyssée de Firuzeh

un livre magnifique. une écriture poétique et émouvante. L’histoire d’une famille afghane

déracinée vue par les yeux d’une enfant. Enfant qui se pense invisible au sein de sa famille patriarcale. Pourtant, n’est ce pas pour la sauver que son père a voulu fuir Kaboul ?





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