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Citations de Edgar Rice Burroughs (67)


Un guerrier peut changer de métal mais pas de cœur ! selon le dicton ayant cours à Barsoom.

[La Princesse de Mars]

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Telles sont les manières du Barsoomien Vert : il n’a pas à travailler s’il peut conquérir et voler aux autres par le combat et la rapine.

[La Princesse de Mars]

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D'ailleurs, il est bien évident qu'il faut combattre cette tendance à l'allongement de la vie, du seul fait que les ressources de la planète Mars diminuent sans cesse. Pourtant, cette longévité millénaire est un acquis des progrès remarquables de la thérapeutique et de la chirurgie. La valeur de la vie fait l'objet d'une considération quelque peu relâchée et légère. La vie est regardée comme une chose assez négligeable, ainsi que l'attestent leurs sports extrêmement dangereux ou l'état quasi permanent de guerre entre les diverses communautés.
Bine entendu, d'autres cause de décès parfaitement naturelles existent aussi : elles tendent à diminuer globalement le chiffre de la population. Toutefois, rien ne contribue davantage à cette fin que le fait que les martiens, mâles ou femelles, soient toujours en possession d'armes offensives et destructrices, outre le fait qu'ils s'en servent très volontiers !
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La première des lois de la nature, la plus élémentaire, s'imposait - c'était d’ailleurs la seule solution à un problème d'une urgence telle qu'il fallait se décider en une fraction de seconde ! - : il me fallait m'éloigner de la pointe de lance qui était en train de me charger ! En conséquence, je fis un bond très terrestre et, en même temps surhumain. Mon but était d'atteindre le sommet de cet édifice que j’avais compris être un incubateur ou une couveuse.
Cet effort se trouva couronné d'un succès tel qu'il me stupéfia moi-même ; en outre, il parut étonner les guerriers martiens tout autant. En effet, ce saut m'éleva à au moins dix mètres de hauteur, et je retombai à plus de trente mètres de mes assaillants, de l'autre côté de l'édifice, reprenant enfin contact avec le sol élastique sans aucun mal, et même, disons-le, avec une certaine élégance.
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Je crois bien que c'est ce système abominable, en pratique depuis des millénaires sinon bien davantage encore, qui est la cause essentielle de la disparition de tout sentiment raffiné et de l'instinct humanitaire chez ces tristes créatures. Sitôt nées, elles ne connaissent ni amour maternel ni paternel, ni le sens du mot "foyer" ; on leur apprend seulement que leur existence est tolérée jusqu'à ce qu'ils fassent leurs preuves, en montrant par leurs aptitudes physiques et leur férocité qu'ils sont aptes à vivre. Qu'ils viennent, d'une manière ou d'une autre, à rater cette démonstration, et on les abat aussitôt.
En outre, pas une larme n'est versée, par quiconque, devant les souffrances par lesquelles ils passent nécessairement au cours de leur prime jeunesse. Je ne veux nullement avancer par là que les martiens adultes sont gratuitement ou volontairement cruels envers leurs jeunes. On doit reconnaître que leur propre existence n'est qu'une âpre lutte, impitoyable et lamentable, pour arriver à subsister sur une planète moribonde, dont les ressources naturelles ont tellement diminué que le seul fait d'ajouter une vie supplémentaire exige un véritable sacrifice à la communauté dans lequel le hasard seul la fait tomber.
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Me marier avec toi, bête immonde ? crois-tu que je marierais avec toi, quand un homme comme Tarzan existe ?
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Kerchak était mort.
Retirant le couteau qui l'avait si souvent rendu maître d'animaux plus musclés que lui, Tarzan, seigneur des singes, posa le pied sur la gorge de son ennemi vaincu et, une fois encore, lança à tous les échos de la forêt le cri sauvage du conquérant.
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Une conviction profonde assurait ma présence certaine sur la planète rouge. Vous-même avez la certitude d’être sur la Terre ; auriez-vous l’idée de mettre ce fait en doute ? Personnellement, la possibilité d’être ailleurs que sur Mars ne m’effleura pas un seul instant.
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Il y avait indiscutablement en Tars Tarkas, malgré sa froideur et une cruauté native, toute en surface, un monde souterrain et secret qu'il s’efforçait de réfréner. Peut-être était-ce un vestige de sentiments humains de très anciens ancêtres qui revenait ainsi à la surface, et qui contrebalançait l'horreur de son peuple actuel ?
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- Est-il vrai que vous mangez de la chaire humaine ? demandai-je avec horreur.
Elle me regarda d’un air apitoyé par mon ignorance.
- Mais oui ! Nous mangeons de la chair des espèces inférieures… Ne le faites-vous pas ?
- De la viande animale, oui, mais pas de la chair humaine !
- Mais si un homme peut manger de la viande des animaux, des dieux peuvent manger de la chair humaine…
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Penser, chez moi, c’est agir.
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Depuis la nuit des temps, à Barsoom, les femmes ont la prérogative de pouvoir changer d'avis à leur fantaisie, sans avoir à en donner la raison, dissimulant leurs goûts en matière de cœur.
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Penser, chez moi, c’est agir.
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Mais, je devais l'apprendre ultérieurement, le sourire d'un martien n'est que de pure forme ; quand à son rire, il a plutôt de quoi faire pâlir de terreur l'homme le plus courageux.
En effet, l'humour chez les Martiens Verts diffère grandement, de par sa conception, du nôtre, qui est franchement orienté vers l'amusement. Les souffrances qui accompagnent l'agonie d'un compagnon déclenchent le fou rire de ces étranges créatures. La forme la plus courante de distraction chez eux est de provoquer la mort de leurs prisonniers de guerre dans d'affreux tourments, aussi raffinés que possible.
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- Je saisis tes mots, Dotar Sojat, répondit-elle enfin, mais toi, je ne te comprends pas : tu es un mélange bizarre d'enfantillage et de mâle assurance ; tes sentiments sont à la fois nobles et grossiers ; je voudrais seulement pouvoir lire en ton cœur.
- Mais regarde tout simplement à tes pieds, Dejah Thoris : il est là, mon cœur, et il s'y trouve depuis cette nuit à Korad ; il y sera toujours, battant uniquement pour toi, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
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"Malgré la rudesse du ton, les mots en étaient bienévidemment sincères. À peine eut-il terminé son petitcompliment qu’il fit demi-tour et se dirigea en boitant vers le gaillard d’avant, manifestement peu désireux depoursuivre la conversation. On ne le revit pas de plu-sieurs jours. Quant au capitaine, il n’adressait plus aux Clayton que des monosyllabes hargneux, lorsqu’il était bien obligé de leur parler."
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Aussi loin que ma mémoire peut remonter dans le passé, elle voit toujours un adulte dans la force de l’âge, tel qu’il était vers la trentaine : identique aujourd’hui à ce que je fus il y a quarante ans et plus.
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L’homme Plante était fortement charpenté, imposant et puissant ; mais grâce à mes muscles terrestres et à ma plus grande agilité, et grâce aussi à la prise d’étranglement très vicieuse dans laquelle je le maintenais, j’en serais sans doute venu à bout si nous avions eu le temps de discuter de nos mérites respectifs sans être interrompus. Mais, alors que nous combattions avec acharnement au pied de l’arbre duquel Tars Tarkas essayait de grimper avec bien des difficultés, j’aperçus soudain, par-dessus l’épaule de mon adversaire, la nuée de nos poursuivants, déjà presque sur nous.
Je vis alors clairement la nature des autres monstres venus à la rescousse, répondant à l’étrange cri de ralliement qu’avait poussé l’homme sur la corniche. C’étaient les créatures martiennes les plus redoutées, les grands Singes Blancs de Baarsoom.
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Tarzan, seigneur des singes, était la personnification même de l’homme primitif, du chasseur, du guerrier. Le port altier de sa belle tête sur ses larges épaules, l’éclair de vie et d’intelligence qui animait ses yeux clairs le faisaient ressembler à un demi-dieu venu d’un ancien peuple guerrier de cette forêt.
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Au lecteur de cet ouvrage :
En vous soumettant sous forme de livre l'étrange manuscrit du capitaine Carter, je crois intéressant d'ajouter quelques mots relatifs à ce singulier personnage.
Mon premier souvenir du capitaine Carter remonte aux quelques mois qu'il passa dans la maison de mon père, en Virginie, juste avant le début de la guerre de sécession. Je n'étais alors qu'un enfant de cinq ans, mais je me souviens fort bien de l'homme grand, brun, aux traits réguliers, athlétique, que nous appelions Oncle Jack.
Il avait toujours l'air de rire, et il participait aux jeux des enfants avec la même camaraderie joyeuse dont il faisait preuve dans ces passe-temps auxquels les hommes et les femmes de son âge s'adonnaient.
Ou alors il restait une heure entière à raconter à ma vieille grand-mère les récits de la vie étrange et aventureuse qu'il avait menée dans tous les coins du monde....
(extrait de la préface signée Edgar Rice Burroughs et dédicacée son fils Jack, insérée en début du volume paru à "édition spéciale" en 1970)
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