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Citations de Edgar Wallace (241)


– Quand j’entends parler de ces auteurs qui voyagent pour écrire leurs ouvrages, je me sent presque jaloux. (p12)
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— En réalité, j’ai quitté Wold House et j’étais à Londres la nuit dernière. Mais quel que soit le travail répréhensible auquel je me suis livré, j’ai, du moins, accompli une bonne action. J’ai sauvé d’une arrestation certaine un jeune homme ivre et je l’ai ramené à cette bonne Mrs. Cornford.
Elle était devenue toute pâle.
— Vous avez été bien bon.
— Connaissez-vous cet homme ?
Elle secoua la tête.
— Joan, avez-vous un ennemi quelconque ?
— Je suis toujours dans le pétrin, dit-elle gaiement. Et je le suis depuis que j’étais haute comme ça !
— Je vois que vous ne voulez pas me répondre. Mais me direz-vous…
Il éprouva de la difficulté à trouver ses mots.
— Joan… si… si je n’étais pas… si j’étais un membre honorable de la société, et que je puisse prétendre à être… à être de votre classe… m’épouseriez-vous ?
Profonds et sombres, ses yeux le fixaient, tandis qu’elle secouait la tête.
— Non.
— Pourquoi ?
— Parce que… vous m’avez interrogée tout à l’heure au su-jet de Mr. Farringdon ?…
— Eh bien ?
Il la vit mouiller ses lèvres sèches, puis :
— C’est mon mari !
(p165/166)
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Vous êtes comme le mobilier ici. Je vous aime bien ; vous êtes jolie, pleine de charme et d’agrément, comme tout ce qu’il y a dans cet appartement. Mais aucun de ces objets ne dit « nous », n’est-ce pas ? (p99)
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– Un amateur de T.S.F. du comté de Kent dit qu’il a reçu le message suivant :
Il mit sous les yeux de son chef la note suivante :

Je suis Lawford Collett. Je suis prisonnier sur un bateau inconnu…

C’était tout. Trois mille amateurs de T.S.F. crurent devoir en faire part à la police pendant le reste de la nuit. Tous donnè-rent la même version du message capté par leurs appareils. Le ministère de la Marine l’avait reçu. Onze vaisseaux en mer, et un transatlantique le retransmirent à Londres. Tout le monde ayant lu l’histoire de la disparition de Collett dans les journaux du matin s’intéressait à ce mystérieux appel :

Je suis Lawford Collett. Je suis prisonnier sur un bateau inconnu…

Tous les auditeurs avaient entendu le même message et s’accordaient à dire qu’il s’était brusquement interrompu sur le mot inconnu. Quelques-uns prétendaient qu’un cri avait suivi ; d’autres affirmaient avoir entendu une autre voix, beaucoup plus faible qui disait : Arrêtez-le… Et ces témoignages, quoique désormais incontrôlables, émanaient de personnes dignes de foi. (p159/160)
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Jeanne, avez-vous jamais vu un vieux mélo où le héros dit constamment : « Le mystère s’épaissit » ?
– Non, dit-elle en riant. Pourquoi me demandez-vous cela ?
– Parce qu’en ce moment, le mystère est si épais que l’on peut marcher dessus ! C’est parfait… Et, dites-moi, me rendriez-vous le service de demeurer un petit quart d’heure dans une pièce de l’appartement du côté de la cour, dès que je serai sorti ?
– Pourquoi ?
– Parce que je suis un homme modeste et timide, répondit-il, et je ne me sentirais pas à l’aise si vos yeux restaient attachés sur mon humble personne.
Il quitta la maison et traversa la rue. À ce moment, l’individu désigné par Jeanne fit volte-face, et, toujours lente-ment, se mit à remonter la rue… Cette fois, au lieu de revenir sur ses pas, il passa dans une rue transversale… mais à ce moment, Jim, qui l’avait rejoins lui tapa légèrement sur l’épaule. Il se retourna d’un air d’innocente surprise.
– Comment ça va-t-il, Farringdon ? lui dit Jim. Je vous croyais à l’ombre.
– Vous devez faire erreur, monsieur, répondit l’autre d’un ton presque trop poli. Je m’appelle Wilthorpe et j’attends un ami. (p101/102)
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– Un homme qui, depuis quelques jours ne quitte pas les environs de la maison. Il va, vient, se promène, mais ne s’en va jamais loin. La nuit dernière, ce fut un autre. Le premier portait un chapeau melon, le second un feutre mou. Ce dernier a été là toute la soirée, et je l’ai encore aperçu à deux heures du matin ; il n’a poursuivi sa promenade jusqu’à l’autre rue qu’au moment où a passé un agent ; l’instant d’après, il était revenu. (p100)
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Vous êtes, mon cher Sepping, en face d’une des plus puissantes associations de malfaiteurs qui ait jamais existé. Elle a un chef, des tenants et des aboutissants de tout repos. Ses erreurs, ses faux pas, quelqu’un, dans l’ombre, les redresse, les corrige. Ses moyens d’action doivent être énormes, ses méthodes très simples, ses desseins rigoureux. Tout cela me fait prévoir d’immenses difficultés. En effet, ce qui perd un criminel ordinaire, c’est que nous l’arrêtons avant qu’il ait eu le temps de reconnaître en quoi il s’est trompé. Avez-vous remarqué que plus un homme a de crimes à son actif, plus il est difficile à capturer, quoiqu’on le traque de plus en plus ? C’est qu’il a profité de ses expériences. (p39)
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– Oh ! je n’essaye pas de me disculper, gémit-il. Mais j’avoue que les Grenouilles commencent à me faire peur. Et dire qu’il fut un temps où je ne les prenais pas au sérieux !

– Peut-être qu’en ce moment, nous ferions bien de ne pas les prendre trop au sérieux ? suggéra Dick en mordant le bout de son cigare. Ce n’est peut-être rien d’autre qu’une de ces sociétés secrètes sans intérêt. Tout le monde a le droit de faire partie d’une société secrète qui a ses signes mystérieux, ses mots de passe et ses insignes.

– Oui, mais depuis sept ans, la moitié des scélérats que nous réussissons à prendre ont une grenouille tatouée sur le poignet. Ça, encore, ils auraient pu le faire par esprit d’imitation, d’ailleurs tous les bandits de basse catégorie ont des tatouages. Mais depuis sept ans nous avons eu une série de vilains crimes. D’abord l’attentat sur le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis, poignardé dans Hyde Park. Puis le cas du président de la Northern Trading Company, assommé comme il sortait de sa voiture à Park Lane. Puis encore l’incendie criminel qui anéantit les magasins de la Mersey Rubber, où les pertes en caoutchouc brut furent évaluées à quatre millions de livres sterling. Pour cela, il a fallu une douzaine d’incendiaires ; le feu fut mis à chacun des six dépôts, en deux endroits simultanément. Eh bien ! ce fut un coup des Grenouilles. Nous avons pris deux hommes qui avaient la marque de La Grenouille sur le poignet. L’un d’eux avoua qu’il avait reçu l’ordre de se charger d’exécuter la besogne, mais, le lendemain, il a rétracté tout ce qu’il avait dit. Jamais je n’ai vu un homme si terrifié ! Et, ma foi, je le comprends ! Si la moitié de ce qu’on raconte sur La Grenouille est vrai, son aveu a dû lui coûter cher ! (p15/16)
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l’instruction est une chose très importante, dit Mrs. Carawood. L’instruction et les bonnes manières, c’est cela qui fait les gens du monde… »

Herman arrondit les yeux.

« Du monde ?… balbutia-t-il. Si on n’y est pas né, on n’y appartient jamais. (p194)
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– La police est-elle au courant ? » demanda John.

La jeune fille éclata de rire.

« Quelle marmotte vous faites ! Depuis sept heures du matin, la maison est envahie par des inspecteurs en civil. Nous avons même eu la visite de votre ami Haricot, ou comment déjà l’appelez-vous ?

– « Pois Vert », ou plutôt l’inspecteur Pickles.

– C’est cela même. Je lui ai donné tous les détails et c’est pendant qu’il prenait des notes qu’on l’a averti du cambriolage de Mirflett.

– Qui s’était chargé d’aller prévenir la police ? » (p83/84)
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Ma vie est un livre ouvert qui supporte les investigations les plus approfondies. (p8)
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— Tous les mariages sont plus ou moins inattendus et soudains pour certaines personnes…
— Croyez-vous qu’ils forment un couple bien assorti ?
— Seigneur ! s’écria Gold, les seuls fiancés qui, à ma con-naissance, ont reçu de tout le monde l’assurance d’être faits l’un pour l’autre, étaient Adam et Ève…
(p98)
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— Ce que j’ai à vous dire, Mademoiselle, va peut-être vous paraître étrange et déplacé, mais je vous supplie de croire que j’agis de sang-froid, en pleine connaissance de la valeur de mes actes et de ma responsabilité… (p88)
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— Tout est curieux à observer, dit-il enfin ; la vie et les circonstances de la vie ; le plaisir et la recherche du plaisir ; l’ambition des uns, la folie des autres… Tout paraît au fond anormal, étrange, curieux… oui, c’est le mot que je prononçais tout à l’heure. (p12)
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Il vit alors le fil mince tendu en travers du palier. Avec précaution, il l’enjamba et s’arrêta le long du chevalier d’acier. Il retira son pardessus, et, tendant le bras, saisit l’armure au poignet. Puis, d’un coup de pied brusque, il rompit le fil.
Il s’attendait à la chute automatique de la hache ; mais, sitôt le fil cassé, l’armure pivota vers la droite, et bzzz !… la hache décrivit un foudroyant demi-cercle. Il avait pensé pouvoir retenir le bras ; il aurait aussi bien pu essayer d’arrêter le piston d’une machine ! Sa main fut entraînée, tordue, et la lame affilée de la hache frôla sa tête. Dans un grincement, le bras se releva avec raideur et reprit son immobilité première. (p11)
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Sous le stimulant de la cravache, « 55 » semblait voler. Les deux chevaux couraient tête contre tête, jusqu’au moment où ils furent à vingt mètres du but, le jockey de Meyrick abaissa sa cravache. Ils passèrent le poteau tellement serrés l’un contre l’autre qu’un silence de mort s’abattit sur le public. On vit le vieil arbitre à barbe grise sortir de sa petite loge et, se penchant, parler à quelqu’un en souriant. Puis on le vit ramasser un numéro : 13 !
Cent mille voix à la fois crièrent « treize » et attendirent ensuite pour connaître la distance. (p318)
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« Peut-être qu’ils me le laisseront racheter. Figurez-vous, Edna, qu’ils ne m’ont pas écrit une seule fois à son sujet. Se porte-t-il bien ? Est-il malade ? A-t-il bien supporté le voyage ? Ont-ils admiré sa beauté, quand il est arrivé au haras? Ils n’ont aucun cœur, ces acheteurs allemands. » (p19)
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— Excusez-moi, dit une voix douce.
Le veilleur, revenant à la réalité, sauta sur ses pieds et chercha instinctivement son revolver sur la tablette auprès de lui.
— Votre arme est dans ma poche, et l’alarme est coupée, dit l’Homme Noir, et ses yeux par les trous du masque brillaient ironiquement. Au mur !
L’homme, stupéfait, cherchait déjà en son esprit quelle histoire il pourrait bien inventer pour se disculper.
La petite pièce réservée au gardien renfermait un coffre-fort, une table et un réchaud électrique. Le nez au mur le veilleur entendit le bruit des clefs et du coffre ouvert où l’on gardait les passe-partout et doubles clefs. Puis la porte se referma et la serrure grinça. Environ dix minutes d’attente, puis le visiteur revint, remit les clefs dans le coffre, puis le referma.
— C’est tout, je pense, dit l’étranger ; j’ai volé le moins possible, juste le nécessaire pour mes vacances et une nouvelle voiture. Il faut bien vivre !
— On va me sacquer après ça ! grogna le gardien.
— Cela dépend du mensonge que vous trouverez. Si vous racontez qu’on vous a drogué, comme l’ont prétendu ceux de la Home Countres Bank, vous n’avez guère de chance d’être cru…
— Et le veilleur dans le hall ?
— Lui est endormi, réellement drogué… grâce à un truc ingénieux de mon invention, répondit l’intrus en se retirant. (p10)
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Je ne mets aucune pensée sacrée dans mon journal. Et d’ailleurs, je pense très peu. (p117)
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Je n’aime pas les histoires… Mais ce sont « eux » qui ne me laissent pas tranquille et viennent se mêler de mes affaires. (p101)
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