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Citations de Edgar Wallace (241)


– Ah ! vous comprenez ? Laissez-moi m’expliquer plus clairement… Quand je dis prendre l’argent, je veux dire le prendre pour moi, jusqu’au dernier sou, et l’employer à mon usage personnel… Vous ne sauriez imaginer, continua-t-il, combien il est réconfortant de pouvoir se redresser et exprimer sans réticence
des pensées exprimées pendant toute une année, de pouvoir dire à un être humain les choses les plus secrètes que j’ai jusqu’à présent cachées ici. (p161)
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Vous vivez tout le temps sur la pointe d’un volcan et si l’un de vos paris idiots échouait ce serait la banque-route immédiate. Vous n’avez pas besoin de me dire dans quelle situation vous êtes, continua-t-il, je connais à un sou près le montant de votre capital et l’étendue de votre crédit. Si vous te-nez à ce jeu de chevaux, de courses, c’est très bien. Je vous donnerai une vraie écurie à diriger, et vous jouirez de la vie ; mais si vous voulez continuer à Fenton avec l’idée de gagner de l’argent, vous êtes perdue. (p131)
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« Pour l’amour du ciel, » dit-il d’une voix étouffée, et l’incident le plus stupéfiant de la nuit eut lieu.

Lobili, la femme aux serpents, apparaissait, marchant à pas très lents.
«O Lobili, commença Sanders. Elle rit d’un rire bas et heureux.

— Je crains bien de ne pas m’appeler ainsi », dit-elle. Sanders faillit se laisser choir, car cette belle vieille négresse parlait anglais. « Je suis le Dr Selina Grant, de l’Université de Gregorytown, et professeur de biologie. Il nous fallait quelqu’un dans le pays à tout prix, monsieur Sanders. Ma couleur m’a beaucoup aidée, cependant il a fallu joliment scruter mon coeur avant qu’une femme de mon âge consente à porter le simple vêtement du naturel de ces pays.

— Bon Dieu ! dit Sanders d’une voix caverneuse en se pin-çant pour s’assurer qu’il ne rêvait pas. Vous… – vous êtes une négresse… ? »

Elle inclina la tête en souriant.

« Sûr, c’est ainsi que le Seigneur m’a faite. Mon père était docteur à Charlestown, ma mère de pure race Bantou. J’ai ap-pris le bomongo en six mois d’un missionnaire en congé. Cela venait tout seul. Je suis ici depuis trois ans, et si je n’avais pas chanté en errant çà et là, j’aurais oublié à quoi ressemble la langue américaine. Et, monsieur Sanders, j’ai la plus jolie collec-tion d’ophidiens non classés qu’on puisse voir, il faut venir dans mon île inspecter mon « intérieur ». (p214/215)
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Tout ceci advint pendant l’absence de leurs Excellences et ne serait pas survenu sans cette éventualité.
Son Excellence l’Administrateur des Territoires Réservés, ayant pris sa retraite, était parti au milieu des feux de salve et de l’hymne national, exécuté par des musiciens presque blancs qui, tous, et surtout le cornet à pistons, avaient tendance à jouer faux. La nouvelle Excellence subissait les tortures de la goutte dans le Devonshire, à Budleigh Salterton, d’où son départ était indéfiniment ajourné.
Un changement opéré dans l’Administration ne modifiait à peu près en rien l’existence des habitants de la Grande Rivière, et le capitaine Hamilton, des Houssas du Roi, se dirigeant avec colère vers la case qui abritait son jeune subordonné, n’en était guère affecté, pour sa part.
Son mécontentement était justifié, car le lieutenant Tibbetts avait commis l’impardonnable crime d’écrire aux gazettes ; c’était là une de ses faiblesses. Hamilton était moite et furieux, car le soleil était ardent et la chaleur du sol jaune de ce four qu’on appelait le terrain d’exercice le brûlait à travers les semelles de ses souliers. (p3)
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Madame Cathcart en avait long à dire, mais elle eu la sagesse tardive de se taire jusqu’à ce que la porte se fut refermée sur sa fille. Puis, malgré l’heure, elle fit appeler la cuisinière et se vengea cruellement sur elle pendant une demi-heure, sous prétexte que le vol-au-vent avait été atroce.
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– Le meurtre n’est ni un art ni une science, c’est un accident, dit Socrate Smith, et Lex Smith, son jeune frère, son admirateur le plus dévoué et son plus cher élève, fit une moue sardonique.
[ ... ]

– Sapristi, oncle Soc, dit Lex Smith solennellement, que d’aphorismes !
– Si tu appelles ça un aphorisme tu es un niais, dit Soc, passe-moi la marmelade. (p4)
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vous charger de cette affaire. Connaissez-vous la jeune fille en question ? interrogea Lyne en élevant la voix.
– Je ne l’ai jamais rencontrée et il est probable que je ne la verrai jamais. Tout ce que je sais c’est que je ne veux pas prendre part à ce qu’on appelle aux États-Unis un « frame up ».
– Un « frame up » répéta Lyne.
– Oui, cela veut dire une histoire inventée de toutes pièces. Pour une raison ou une autre, vous avez une rancune soudaine contre l’une de vos employées. Je lis sur votre visage, M. Lyne ; le manque d’énergie de votre menton et la sensualité de votre bouche me suggèrent que vous ne devez pas être trop scrupuleux envers les femmes qui travaillent chez vous. Je devine, plus que je ne sais, que vous avez été remis à votre place par une jeune fille honnête et que, par dépit, vous essayez d’inventer une accusation qui ne tient pas debout et qui est sans fondement.
M. Milburgh, ajouta-t-il en se tournant vers celui-ci, a ses raisons pour accéder à vos désirs ; il est votre subordonné et, de plus, la menace du bagne s’il refuse, a bien quelque poids. (p19)
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Jamais le souffle réfrigérant de la critique ne l’avait touché, sauf celui de ce qu’il
appelait « la presse rampante (p8)
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– Il se trouve que je suis une de ces personnes d’esprit médiocre et bourgeois, dit-elle, qui attachent de l’importance à ces paroles marmottées dont vous parliez. Pourtant je suis assez large d’idées pour croire que la cérémonie du mariage ne vous rend ni plus ni moins heureux si elle a été accomplie ou si elle a été omise. Mais qu’il s’agisse d’un mariage ou de tout autre genre d’union, je voudrais pour le moins trouver un homme.
Il fronça les sourcils.
– Que voulez-vous dire ? demanda-t-il, et sa voix perdit de sa douceur.
La jeune fille, des larmes de colère dans la voix, lui répondit
:
– Je ne voudrais pas d’une créature inconsistante, qui met des sentiments affreux en vers insignifiants. Je vous répète que je voudrais un homme. (p7)
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Je m’en vais vous le dire en termes plus simples. Vous êtes une fort jolie fille, comme vous le savez sans doute, et vous êtes destinée selon toute probabilité à devenir la femme d’un individu d’esprit médiocre et bourgeois, qui vous fera mener une vie d’esclave ; c’est, comme vous devez le savoir, la vie de toutes les femmes de la classe moyenne. Et pourquoi vous soumettrez-vous à ce joug ? Uniquement parce que quelqu’un en redingote noire et col blanc, aura marmotté certaines paroles consacrées, paroles qui n’ont aucun sens, et auxquelles une personne intelligente ne peut attacher d’importance. Moi, je ne me donnerai pas la peine de subir une cérémonie aussi stupide, mais je me donnerais toute la peine imaginable pour vous rendre heureuse. (p6)
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Réussis à intéresser un homme à d’autres affaires que les siennes propres, et dès lors il n’est plus qu’une poire.
— C’est bien vulgaire, murmura Paul.
— Vulgaire, mais tellement vrai, répondit sérieusement Anthony. C’est le cas pour tout homme d’affaires, à moins qu’il ne s’agisse d’un génie. J’ai toujours remarqué, en outre, que les réformateurs étaient les plus crédules des gens. L’homme le plus facile à intéresser dans le lancement d’une nouvelle marque de whisky est un membre de la ligue antialcoolique Indigné de penser que la vente de cet alcool va rapporter des millions, il devient actionnaire, avec l’intention de contrôler la vente et de la restreindre par tous les moyens. Et bien entendu, il ne la restreint jamais, pour ne pas restreindre les dividendes. Quelle est la proie, toute indiquée du tricheur aux cartes ? le bon joueur, évidemment, qui se croit trop malin pour être volé. Celui qui ne joue jamais ne perd jamais. (p94)
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– Je croyais vous trouver à la piscine de natation, ce matin ?…
– J’ignorais même son existence… D’ailleurs, je dois vous dire qu’après ma terrible peur de cette nuit, je croyais devoir me baigner dans du sang plutôt que dans de l’eau !… (p128)
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En temps ordinaire, Jim n’aurait pas répondu, mais en cette circonstance, il pensa que tout indice à recueillir pourrait lui servir et il dit :
– C’est un nommé Parker… ou Felman.
Il ne s’attendait pas à l’effet que cela fit sur la prisonnière : elle pâlit, ses traits se contractèrent violemment.
– Felman ! s’écria-t-elle. Mon Dieu ! qui l’a tué ?
– Je ne sais pas, mais je crois que M. Marsh pourrait me renseigner, fit Jim. Est-ce que vous connaissiez Felman ?
Elle tremblait de tous ses membres.
– Mon Dieu ! fit-elle encore.
– Comment le connaissiez-vous ?
Alors, elle éclata en sanglots et s’écria :
– C’était mon mari ! (p192/193)
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Les hommes mauvais ont parfois beaucoup de charme pour certaines femmes sensibles. (p227)
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– Très curieux, ces gens-là, reprit-il enfin. Wilmot est un singulier personnage. Je n’ai pu l’étudier suffisamment, mais j’ai cru longtemps qu’il était gentleman-cambrioleur. Quel est le nom de ce voleur fameux ? Ruffles ? Non. Ah ! j’y suis…

Raffles !… c’est cela… Un fin renard, ce Wilmot !… Et puis, il y a Nelson. Quel type ! Il boit comme un démon. Il mettrait la mer à sec. (p14/15)
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Ses pensées s’évadaient en tous sens, quoiqu’il s’efforçât inconsciemment, les yeux sur le verset, de les concentrer sur un point unique. Une moitié de son cerveau poursuivait la mortelle route de l’introspection ; l’autre, à contre cœur, jouait avec les mots fixés au mur. Il ne lisait que ceux écrits en majuscules :
« Voici… L’Agneau… Dieu… Efface… Péchés… Monde… » (p123)

(L'homme de la nuit)
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Heureusement, je suis un peu sourd. Je n’entends jamais ni orgue, ni cris. Tout ce que j’entends distinctement, c’est le gong pour les repas. (p33)

(La terreur)
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– C’est un assassin, dit Tim tranquillement.
– Oui, je sais. Pourtant, je ne le reconnaîtrais pas si on me le demandait pour l’accuser. Je suppose que c’est le côté criminel de ma nature qui veut ça ! (p110)
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Cet homme se nommait Harry Stone (on l’appelait aussi Harry le Larbin) ; il était détective.
Du moins il le fut jusqu’au jour où l’on s’aperçut qu’il ne l’était pas. La chose arriva trois mois environ après son entrée à l’état-major de la Police de Rhodésie.
Il eût été facile de le poursuivre, mais à cette époque la Po-lice ne désirait pas particulièrement étaler aux yeux de tous les malversations de ses membres. Et c’est pourquoi nul ne se don-na la peine de le rappeler lorsqu’il s’éclipsa, une nuit, à destination de Cape Town.
Harry se dirigeait vers le Sud, pourvu de trois cents livres gagnées de façon assez singulière. Il possédait aussi l’espoir de rencontrer Lew Daney, un artiste de grande classe auquel la chance ne souriait malheureusement pas toujours. Mais Lew avait déjà quitté depuis longtemps Cape Town lorsque Harry y parvint et il était en train d’organiser en d’autres lieux une série d’opérations beaucoup plus pittoresques et infiniment mieux conçues que sa précédente tentative contre la Banque Nationale de Johannesburg.
Aussi Harry Stone revint-il en Rhodésie en empruntant la route de Beira et en traversant le Massi Kassi jusqu’à Salisbury. Il jouait de déveine. Dès son arrivée dans cette ville, le capitaine Timothy Jordan, chef de l’état-major de la Police rhodésienne, l’honora d’une visite particulière à son hôtel.
« Vous vous êtes inscrit sous le nom de Harrison, lui dit-il, mais vous vous appelez Stone. À propos, comment va notre ami Lew Daney ?
– Je ne comprends pas ce que vous voulez dire, » répondit Harry le Larbin.
« Tiger » Tim Jordan sourit.
« À votre aise… Le train pour la frontière portugaise part dans deux heures. Si vous le preniez ? »
Harry, très vexé, n’insista pas. Il n’avait encore jamais rencontré Tiger Tim Jordan, bien qu’il eût entendu longuement parler de ce jeune homme diabolique et sût par cœur la plupart des légendes qui couraient à son sujet. (p4/5)
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« Je vais vous quitter, docteur, continua-t-il, je monte à l’étage supérieur, loin des odeurs perverses de la science et du leurre fatal de la beauté. » (p17)
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