Edmond Rostand

Et bien, que dire de cette petite pièce de théâtre, excepté qu'elle est sublime! Si, j'ai adoré, et ce, malgré que ce soit du théâtre! Les distinctions entre les personnages principaux sont très nettes et on sait qui parle sans regarder à qui est associé telle parole. Le nez de Cyrano fait rire, mais il excelle aussi en humour dans ses vers! Il est également poète, fou amoureux de Roxane à qui elle dédie ses lettres de la part de Christian. Bref, tout simplement sublime et très bien rythmé!


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Une représentation de théâtre est sur le point de démarrer à l'hôtel de Bourgogne. Les spectateurs affluent, mais pas seulement pour la pièce elle-même : un acteur se produit alors que Cyrano de Bergerac le lui a formellement interdit. Osera-t-il interrompre la représentation comme il l'a dit ?



Et oui, il osera ! Car Cyrano est un personnage entier, qui refuse les compromis, qui agit sans se soucier des conséquences de ses actes et des inimitiés qui en résulteront. Ajoutons à cela un esprit vif et une langue agile qui s'allie pour mettre en pièce les adversaires, et on obtient un héros presque parfait. Mais presque seulement, puisque son long nez le défigure et le complexe horriblement.



Cyrano aime en secret sa cousine Roxane, qui elle est amoureuse de Christian. Mais ce dernier n'a pas grand chose dans la cervelle. Qu'à cela ne tienne ! Cyrano se sacrifiera, lui écrira ses poèmes et ses déclarations, lui soufflera les répliques qui lui feront gagner le cœur de sa belle.



Cyrano de Bergerac est une pièce magistrale, à mi-chemin entre comédie et tragédie. On peut qu'aimer ce personnage plein de panache, et qui va jusqu'au bout de ses idées. Les tirades sont admirables et restent gravées dans la mémoire (j'ai dû apprendre le tirade du nez il y a presque dix ans, j'ai été ravi de constater que je n'en avais pas perdu grand chose).

C’est peut-être la pièce de théâtre la plus populaire en France. Et elle mérite certainement ce succès, qui ne s’est jamais démenti depuis sa création. Le personnage créé par Edmond Rostand, excessif, à la fois truculent et sentimental, agressif et généreux, hâbleur et renfermé sur ses secrets, fait partie du paysage littéraire français. A vrai dire, il n’a pas grand-chose à voir avec le vrai Cyrano de Bergerac, qui fut un écrivain et philosophe du grand siècle. Mais peu importe… Le Cyrano de Rostand a acquis une existence propre et il hante l’imaginaire des Français. Il nous entraîne dans une aventure assez mélodramatique, où les excès (assumés) du romantique se manifestent clairement - alors que cette pièce, datant de 1897, est tardive. On y trouve beaucoup de beaux discours, d’émotions fortes, de grands sentiments, de rebondissements… et ça marche ! On a beau connaitre parfaitement toute l’histoire, on est obligé de retenir sa petite larme quand Cyrano voit le beau Christian recevoir le baiser de Roxane, son inaccessible bien-aimée. Même s’il s’en défend, le spectateur est un sentimental, lui aussi ! En outre, l’auteur est parvenu à recréer - avec force et authenticité - l’atmosphère du XVIIème siècle, que ce soit au théâtre, dans les salons et à la guerre. "Cyrano de Bergerac" est indiscutablement le chef d’œuvre d’Edmond Rostand, très supérieur à "L’Aiglon" par exemple. A noter aussi le film éponyme avec Gérard Depardieu, qui est une très grande réussite et qu'il faut voir absolument.

Ce livre, que je relis régulièrement, est un de ceux que j'aime le plus. Et quand j'utilise ce mot, je veux dire aimer d'amour.



L'histoire est tellement universelle qu'elle s'approche d'un mythe : l'homme laid renonce à l'espoir d'être aimé alors que son âme comprend toute la beauté dont l'homme est capable. On vibre à l'unisson de tous les personnages, mêmes secondaires, dont chaque trait est justement posé. On pleure devant toutes ces amours manquées, ces destins brisés mais calmement résignés. J'ai beau connaître les moindres recoins de ce livre, je suis à chaque fois emportée par les émotions qu'il me procure.



Ce que j'aime aussi dans cette œuvre, c'est son auteur. Je n'ai rien lu d'autre de lui mais tout, dans "Cyrano de Bergerac" démontre un véritable génie. Emotionnel en premier lieu mais également intellectuel. Le livre est écrit en vers et en alexandrins mais vous ne sentirez pas le poids de ce carcan. Contrairement à un Racine, dont les textes sont calibrés au millimètre et dans lesquels pas une lettre ne dépasse, Rostand déroule sa poésie comme une conversation, avec un naturel qui vous fait même oublier la contrainte des règles utilisées.



Certains passages du livre ont vieilli mais je n'en jetterais pas une ligne (quand on aime, on aime tout).



Ce livre est à lire une fois dans sa vie!

Chef d'oeuvre du théâtre !

Que l’on prononce le mot « gascon » et tout à coup l’esprit s’éclaire d’un rayon de soleil du midi, la langue s’anime d’un parler où chante l’accent des cigales et le nez s’emplit d’odeurs du terroir.

Pourtant, en littérature, ce mot est synonyme de douleurs, de bravoure, de combats à l’épée et d’amours déçues. Certainement l’un des plus célèbres gascons est le jeune d’Artagnan, mousquetaire du roi et héros des romans de Dumas.

Le second, objet de ce petit billet, est bien évidemment Cyrano de Bergerac, personnage immortalisé par la pièce de théâtre d’Edmond Rostand.



La pièce relate les (més-)aventures de Cyrano de Bergerac, second d’une compagnie de Cadets (mousquetaires) et amoureux de sa cousine, Roxane. Pourtant, il n’ose se déclarer, persuadé qu’il est de sa laideur. En effet, son nez est particulièrement développé et lui fait honte. Palliant l’aspect physique par l’intelligence, Cyrano se distingue par la finesse de ses propos et son ironie marquée. Lorsqu’il apprend que l’homme qu’aime Roxane est un baron affecté à sa compagnie sans aucun esprit, il devient son ombre, instrument de l’amour de son rival jusqu’à leur mort à tous deux…



C’est certainement l’une des premières pièces de théâtre où j’ai pu pleinement m’identifier au héros, Cyrano de Bergerac me touche par la justesse des sentiments évoqués et toute cette douleur en contre point qui fait la profondeur du personnage. L’histoire est connue, à mon sens superbement portée à l’écran par Gérard Depardieu, mais elle reste trop souvent limité au point de vue du programme scolaire : le vaudeville particulier entre Cyrano, Roxane et Christian. Rarement, il est question du don de soi dont fait preuve Cyrano, de sa douleur profonde toujours en filigrane de la pièce. Je n’ai jamais entendu non plus évoquer les allusions de Rostand au vrai Cyrano, celui qui vécut au XVIIème siècle et qui fut un écrivain non dénué de talent à une époque où Molière exerçait le sien.



Enfin, c’est une pièce extrêmement riche du point de vue de la langue, les répliques s’enchaînent et le lecteur passe d’un grand sourire à une larme discrète au coin de l’œil.



Le tour de force de l’auteur est d’avoir fait que, finalement, nous nous reconnaissons tous un peu dans Cyrano…



Cyrano de Bergerac (1619-1655), poète, libre-penseur et écrivain français. Il est le premier auteur français à faire s’exprimer un acteur en patois paysan sur scène (dans Le Pédant Joué) et peut-être l’auteur d’un des premiers romans de Science-fiction (L’autre Monde, roman en deux parties comprenant Histoire comique des Estats et Empires de la Lune et Histoire comique des Estats et Empires du Soleil). A priori, la difformité dont l'a affublé Rostand n'est pas une réalité...
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Probablement la plus belle pièce de théâtre jamais écrite.



Rires, larmes, frissons ... aucune émotion de nous est épargnée dans une langue de plus magique.



Est-il nécessaire de vous présenter Cyrano?

C'est un roc, c'est un pic, c'est un cap! Que dis-je c'est un cap? C'est une péninsule!



Qui n'a jamais entendu au moins ce fragment de la célèbre tirade du nez?



Cyrano bretteur incomparable, pour qui les dangereux combats sont une bagatelle... sauf celui qu'il mène avec son cœur, remplit d'un amour qu'il n'ose avouer pour cause d'un nez, qui s'il eu été plus court...



Et Christian, certes, on ne peut s'empêcher de lui en vouloir un peu, qui le cœur débordant d'amour n'ose l'avouer car il se juge sot dans les choses de l'amour.



Ces deux moitiés qui se complètent pour conquérir le cœur d'une femme. Deux moitiés? Plutôt un homme et son ombre, car l'ombre est la place de l'esprit.



L'auteur à travers son personnage principal se joue de la langue, ou plutôt joue la langue, comme d'autre joueraient au violon, la faisant vibrer en une cascade d'harmoniques.



Oui on frissonne, mais pas de peur, car pourquoi craindre l'échec d'un tel héros? l'idée même en est absurde. Mais on frissonne d'anticipation à l'idée des vers qui arrivent.

Oui on rit, on rit car on ne peut faire autrement devant la verve du héros.

Oui on pleure, car la beauté de son âme et la cruauté de son sort ne peut qu'émouvoir.



De cette pièce on ressort assommé, ravi, blessé, troublé. Ému.

j'adore ce livre !!! la scene sous le balcon est tout simplement magnifique.

Pour moi, Cyrano de Bergerac est lié à Daniel Sorano. Une émission inoubliable de la télévision de 1960 : une pléiade de comédiens talentueux et un Cyrano éblouissant.

Avant, c’était un souvenir scolaire.

Après, je suis devenue une inconditionnelle de cette pièce et vais m’y retremper à l’occasion à la Comédie Française : version modernisée ou classique, je prends toujours un plaisir fou à écouter ces vers et ces tirades qui reflètent si bien tant de sentiments, à commencer par l'amour désespéré que porte Cyrano à Roxane.

Il a fallu aller au-delà de la difficulté du texte théâtralement pétri de rimes pour parvenir à pénétrer les personnalités qui font l'intrigue de cette pièce, et pouvoir apprécier à sa juste valeur l'univers créé par Edmond de Rostand (à partir d'un personnage ayant existé !).



On y retrouve des points communs avec les Trois mousquetaires de Dumas (époque, lieu, missions), mais la comparaison s'arrête là.

En fait, je voulais découvrir pourquoi tant de gens lettrés se référent à Cyrano. Maintenant, tout s'éclaire.



Oui, l'esprit libre et les douleurs très emprunts d'honnêteté vont à l'encontre des caractéristiques humaines rencontrées trop souvent chez bon nombre de nos contemporains.



Cette pièce n'a pas pris une  ride. Pour preuve, ma fille de 17 ans ayant visionné avec moi le film aux 10 césars de JP. Rappeneau a dit (non sans humour) : Cyrano, je le kiffe !

 
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Comédie héroïque en vers et en 5 actes du XIX° siècle, Cyrano de Bergerac est un chef d'oeuvre d'humour, de fantaisie,de poésie et de sensibilité basé sur le thème de l'amour,l'imposture,les apparences et la méprise.

Son auteur Edmond Rostand (poète, auteur dramatique et académicien du XIX° siècle) débute son action en 1640 entre Paris et Arras.

"Dis, tu veux que nous la séduisions?" propose Cyrano de Bergerac à l'esprit fin mais au nez "crochu comme un bec de hibou" au Baron Christian de Neuville beau et sot, alors qu'ils sont tous deux amoureux de "l'épouvantablement ravissante Roxanne", c'est dire l'effroi qu'elle leur inspire à trop se montrer à découvert. Cyrano sera le souffleur des mots d'amour, Christian sera l'acteur de son propre amour. Car à trop se cacher peut-on vraiment se faire aimer pour ce que l'on est? L'esprit et la beauté sont-ils incompatibles?

Edmond Rostand, peintre de l'âme et des conflits intérieurs sait avec moult jeux de mots et logorrhées cocasses entrainer le rire pour présenter sous un jour moins pitoyable le personnage de clown triste de Cyrano.

Cette œuvre est une véritable délectation, pour ne pas dire une jouissance à l'état pure. Et pour une fois, l'adaptation qui en a été faite par Jean-Paul Rappeneau au cinéma et la magistrale prestation de Gérard Depardieu était un pur délice et ne m'avait pas déçue.



Ce n'est pas sans émotion que j'ai récemment visité la villa Arnaga à Cambo les Bains, somptueuse demeure que Jean Rostand se fit construire peu après son installation à Cambo, où il avait décidé de demeurer après son séjour là bas pour soigner une pleurésie.

C'est un lieu magique où semble encore flotter l'âme du maître des lieux, une visite que je recommande vivement, d'autant que les jardins sont splendides.



A l'entrée de sa villa on devenue son musée, on y trouve ce très beau quatrain :



"Toi qui viens partager notre lumière blonde

Et t'asseoir au festin des horizons changeants

N'entre qu'avec ton cœur, n'apporte rien du monde

Et ne raconte pas ce que disent les gens."



Pour ceux qui souhaiteraient la découvrir : http://www.arnaga.com/

C’est une œuvre que l’on commence à la demande des professeurs, mais que l’on ne peut ensuite refermer avant la tombée du rideau final.

C’est une œuvre que l’on ne peut s’empêcher de relire ou de feuilleter simplement par plaisir.

C’est une œuvre dont les vers sont pleins de panache et immortels.



Cette œuvre est l’une de celle qui m’a fait découvrir et aimer les classiques, tout simplement.

Loin d'être une critique, au contraire , le théâtre devrait faire partie d'une matière à enseigner dans les écoles. Ce qui ferait place à l'imagination .

Ce livre était très bien et drôle au début.

J'adore ce livre. Je l'ai lu à maintes reprises et je ne m'en lasse pas.

Ah ah ah, Cyrano... Que j'ai adoré! Ce roman ne manque pas de pep, garanti! Le personnage est tellement attachant, on ne peut s'empêcher de l'aimer, aussi gros son nez soit-il! L'histoire est bien pensée, bien écrite, les dialogues et même toutes les paroles de Cyrano sont à couper le souffle! J'ai eu la chance de jouer un extrait au théâtre de la tirade du nez et je dois dire que c'est excellent! Que de bons commentaires

Une pièce de théâtre très enrichissante qui rappelle non seulement la beauté de l'amour, mais également la beauté des mots.

Cyrano est l'archétype du héros : il a tout pour plaire mais possède un physique disgracieux qui le rend soupe-au-lait et hermétique aux faveurs des femmes. Surtout celles de Roxane qui voit en lui seulement son tendre cousin. Mais voilà que le beau et élégant Christian fait son apparition, et donne ainsi la chance à Cyrano d'avouer son amour à la jeune femme. Car oui, si notre héros incarne la spiritualité enfermée dans un corps laid, le nouvel arrivant est un homme beau mais dénué de belles paroles. Tous deux s'emprunteront leurs qualités afin de séduire la belle : Christian sera le corps et Cyrano, la parole.



Au fil de la lecture, j'ai trouvé Roxane très superficielle de ne donner son affection à Christian que pour son apparence. Mais lorsqu'elle a voulu le rejeter car il ne disait plus de belles choses, l'estime que j'avais pour elle avait remonté. Voilà une dame plus intéressante que l'on pourrait croire au premier abord. Il en va de même pour Christian, personnage qu'on est amené à voir comme un simple profiteur de la situation. Mais lui aussi à une certaine beauté du cœur. D'un autre côté j'ai éprouvé beaucoup de peine pour le pauvre Cyrano, complexé et victime de son corps, qui courageux contre le danger, n'ose pas se déclarer à l'élu de son cœur. Préférant l'aimer de loin et la laisser vivre un bonheur dont il est la source indirectement.

Voilà une belle pièce qui fait là un bel éloge à l'amour à travers des dialogues très recherchés et raffinés.

Le seul bémol que je pourrai noter, c'est que la compréhension de certains passages n'est pas accessible à tout le monde. La lecture demande une certaine culture littéraire pour comprendre les nombreuses métaphores et images que Cyrano emploie.

Cyrano est pour moi un emblème de la littérature Française, Chanteclerc n'est pas mal non plus !

Il faut se l'avouer, le théâtre, à lire, ce n'est pas souvent une partie de plaisir. Mais Cyrano, c'est l'exception à la règle, celui qui nous fait aimer un personnage, celui qui nous fait espérer véritablement pour un personnage, pleurer pour un personnage. Bref, c'est LA pièce que l'on vit corps et âme, et que l'on oubliera jamais...