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Citations de Elizabeth Gaskell (736)


Cinq heures, pensa Mr Thornton. C'est long pour un homme qui attend sans rien d'autre à faire que d'espérer au début et de redouter le pire ensuite
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Margaret l'anglicane, son père le dissident et Higgins le mécréant s'agenouillèrent ensemble. Cela ne leur fit aucun mal
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En entendant son père citer ce poème, Margaret leva soudain les yeux avec surprise. Comment avaient-ils bien pu passer des engrenages à Chevy Chase ?
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Il y a des actions aussi blasphématoires que des mots : tous les actes cruels, contre l'amour, sont des blasphèmes.
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Ce dont je ne veux pas entendre parler, c'est de remords. Efface tes mauvaises actions par une bonne action, sitôt que tu peux. Exactement comme nous faisions au collège lorsque nous écrivions une addition correcte par-dessus une fausse, mal effacée. Cela valait mieux que de mouiller l'éponge avec nos larmes. Cela offrait le double avantage de nous éviter de perdre du temps, car les larmes sont parfois longues à venir, et de nous assurer un meilleur résultat au bout du compte.
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- Selon moi, "gentleman" est un terme qui décrit un être uniquement dans ses rapports avec les autres ; mais quand nous parlons de lui comme d'un "homme" nous le considérons plus seulement par rapport aux autres, mais aussi par rapport à lui-même.
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Margaret went languidly about, assisting Dixon in her task of arranging the house. Her eyes were continually blinded by tears, but she had no time to give way to regular crying. The father and brother depended upon her; while they were giving way to grief, she must be working, planning, considering.
When the fire was bright and crackling - when everything was ready for breakfast- Margaret gave a last look around the room before going to summon Mr HALE and Frederick.
She wanted everything to look as cheerful as possible; and yet, when it did so, the contrast between it and her own thoughts forced her into sudden weeping. She was kneeling by the sofa, hiding her face in the cushions that no one might hear her cry.
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- Ça m’ennuie de vous contredire, monsieur, pour l’heure. Mais c’est pas du manque de pouvoir des patrons que je parlais ; ce qui passe le plus mal chez nous, c’est de pas les voir disposés à remédier aux maux qui s’abattent comme des plaies sur les lieux de manufactures, alors que nous, on voit que les patrons peuvent arrêter le travail sans souffrir. […] Vous dites que notre conversation a servi à rien. Moi je dis que si. Je vois le point de vue que vous avez sur certaines choses, placé comme vous l’êtes. Je me souviendrai de ça le jour où j’aurai à vous juger ; je me dirai plus « est-ce qu’il a bien fait, compte tenu de la façon dont je vois les choses ? » mais « est-ce qu’il a bien fait de son point de vue ? » Voilà pourquoi ça m’a fait du bien de parler avec vous.
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Pour le meilleur et pour le pire,
Pour le futur et le présent
pour les sanglots et pour le rire
pour les tempêtes et le beau temps.
Anonyme
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Voue êtes-vous jamais avisé que Thornton et votre fille avaient l'un pour l'autre ce que les Français appelle une tendresse?
- Jamais ! " répondit Mr Hale, d'abord pris au dépourvu, puis fort troublé parce cette idée. "Non, non, vous faites erreur. Je suis quasiment certain que vous vous trompez. S'il y a quelque chose, c'est entièrement du côté de Mr Thornton. Le pauvre ! j'espère de tout coeur qu'il ne songe pas à elle, car je suis sûr qu'elle ne voudrait pas de lui.
- Ma foi, comme je suis vieux garçon et que j'ai toute ma vie évité l'amour et ses complications, mon opinion ne vaut peut-être rien. Sans quoi, je dirai que Margaret présente quelques jolis symptômes!
- Eh bien, moi, je suis bien sûr que vous vous trompez. Il a peut-être de l'affection pour elle , encore qu'elle se soit parfois montrée fort désagréable avec lui. Mais elle...Voyons, jamais Margaret n'envisagerait de s'attacher à un homme tel que lui, j'en suis certain. Jamais une idée pareille ne lui a traversé la tête.
- Il suffirait qu'elle lui ait traversé le coeur.
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- Vous paraissez réticent face aux lois et à toute mesure touchant la conduite de vos affaires, ici, à Milton, dit M. Hale.
- Oui, c'est exact. d'ailleurs, je ne suis pas le seul. Et à juste raison, je crois. Toutes les machines - je ne parle pas de celles qui sont en fer ou en bois- utilisées dans les filatures de coton sont tellement nouvelles que l'on ne peut s'étonner si tout ne fonctionne pas parfaitement d'emblée. Qu'était cette industrie il y a soixante-dix ans? Que n'est-elle pas aujourd'hui? Différents éléments bruts et mal dégrossis arrivaient ensemble; des hommes du même niveau, tant par l'origine que par l'éducation, se retrouvaient soudain, les uns maîtres, les autres ouvriers selon leur intelligence naturelle qui les rendait plus ou moins aptes à discerner les occasions ou les chances; certains, ainsi favorisés, avaient la clairvoyance nécessaire pour deviner l’avenir glorieux qui se cachait derrière le rude modèle de M. Richard Arkwright.
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Non, moi je te le dis, c'est les pauvres et rien que les pauvres qui se préoccupent des pauvres.
Et ne viens pas me sortir cette vielle rengaine comme quoi les riches sont pas au courant des malheurs des pauvres.
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Si je suis au chômage pendant des semaines quand les temps sont durs et que l'hiver arrive avec le verglas et un vent d'Est glacial, qu'ya pas de charbon dans la cheminée, pas de couvertures sur le lit, et qu'on voit les os qui pointent sous les haillons, est ce que les riches vont partager avec moi leurs vaches grasses, comme ils devraient le faire si leur religion c'était pas de la frime ?
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Pour mettre à exécution mon projet, j’aurais besoin que s’établissent des relations personnelles. Tout n’irait peut-être pas comme sur des roulettes au début, mais à chaque contretemps, un plus grand nombre d’hommes s’y intéresserait, et à la fin, tous seraient unis pour en souhaiter la réussite, car tous auraient participé à l’élaboration du projet. Au reste, je suis persuadé qu’il perdrait sa vitalité et cesserait d’être efficace dès qu’il ne serait plus porté par cet intérêt commun qui pousse invariablement les gens à trouver des moyens de se voir, de se connaître personnellement et de se familiariser avec leurs caractères respectifs, voire avec leurs humeurs et leurs façons de parler. Nous nous comprendrions mieux, et j’aime à croire que nous nous apprécierions davantage.
- Et ces projets, empêcheraient-ils les grèves ?
- Sûrement pas. J’espère seulement qu’ils les empêcheraient d’être les sources de haines aussi violentes et implacables que par le passé. Un homme plus idéaliste que moi espérerait peut-être que des relations plus étroites et meilleures entre maîtres et ouvriers arriveraient à faire disparaître les grèves. Mais je ne suis pas un optimiste.
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La seule servante est Betty, la vieille boiteuse qui était autrefois chez moi et m'a quittée parce que je la querellais sans cesse (il y avait pas mal de vrai, je l'accorde, mais qu'avait-elle besoin de le dire ? La vérité est bien plus à l'aise au fond du puits).
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Mes poches sont pleines de petits rouleaux où la ficelle en question, après avoir été détachée, a été mise en spirales pour des usages qui ne viennent jamais. Cela m'agace profondément de voir quelqu'un couper la ficelle d'un paquet au lieu de patiemment et soigneusement en défaire tous les nœuds. Impossible d'imaginer comment les gens peuvent utiliser les bracelets de caoutchouc, qui sont en quelque sorte la déification de la ficelle, avec la légèreté qui est la leur. Pour moi pareil bracelet est un trésor. J’en possède un qui n’est pas neuf : je l’ai ramassé à terre il y a près de six ans. J’avais vraiment envie de m’en servir, mais je n’en ai pas eu le courage. Je n’ai pu tomber dans cet excès. » p 86
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J’étais persuadée qu’elle finirait par allumer la seconde bougie : mes propres yeux n’y voyaient pas très clair, et il m’aurait fallu plus de lumière pour bien distinguer l’encre pâlie. Mais non, malgré ses larmes, elle parvenait à lire et n’oubliait pas ses petites économies. » p 89
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Il était consolant de soupçonner que la pauvreté pouvait atteindre une pairesse du royaume. » p 152
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Mlle Matty commençait souvent ses phrases sans les finir et les télescopait, si bien qu’elles apparaissaient confondues, un peu comme sur du papier buvard. » p 161
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Je mets au défi quiconque possède assez de banale modestie de maintenir longtemps une conversation quand quelqu’un dans la compagnie se tient raide et silencieux, considérant tout ce qui est dit comme de simples broutilles en comparaison de ce qu’il pourrait raconter si on l’en priait aimablement. » p 164
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