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Critiques de Emilie Chazerand (906)
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Falalalala

"Falalalala" aurait pu s'intituler "Richard et les sept naines". Je soupçonne d'ailleurs Émilie Chazerand de ne pas avoir choisi un prénom si évocateur de royauté par hasard.

Pourtant, loin des princes et des princesses, "Falalalala" se déroule dans l'Alsace actuelle. Enfin plus précisément à Tannenland, lieu où la personne de petite taille est reine (on y revient !).



Emballée par "La fourmi rouge", je me suis précipitée sur le premier roman d'Emilie Chazerand qui était disponible.

On retrouve ici l'humour (et notamment l'autodérision), une espèce de fantaisie du quotidien et la plume enlevée de l'auteure. 



Mais, excepté Richard, j'ai un peu peiné à m'attacher aux personnages.

En partie parce que malgré l'arbre généalogique (essentiel) qui ouvre le roman, j'ai passé mon temps à mélanger toutes ces femmes au caractère bien trempé. Mais aussi et surtout parce que le curseur de chaque situation était poussé un brin trop loin pour moi. 



Cela n'ôte rien au plaisir de lecture, et d'ailleurs j'enchaîne avec "Annie au milieu". Mais ce roman n'est pas mon préféré de l'auteure.
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Amour et confettis

Imaginez qu'une tempête des confettis débarque dans votre maison. Que vous trouveriez dans vos chaussures, dans votre réfrigérateur( sur le beurre) ,dans les poils de votre chien... et même dans votre culotte!



C'est bien beau et rigolo mais la pétillante Edwige n'en peut plus de ces ronds colorés!



Elle rêve d'autre chose...des balades, des bords de mer, des endroits où elle peut peindre ses toiles ,car oui, madame est une artiste! Poussée à bout par cette invasion multicolore ,elle s'en va! Elle quitte tout! Sa maison, son jardin, son Edgar!



Comment ça qui est Edgar?



C'est son chéri, son ami,son mari, son amoureux,...mais aussi le propriétaire de l'entreprise familiale de confettis. Comme son père et son grand-père avant lui. Sans Edwige dans sa vie, Edgar n'a plus le gout à la fête. Sa chérie c'était le plus beau confetti de sa vie!



Comment vont-ils faire pour se retrouver? Et les confettis dans tout ça? Pourront-ils retrouver une place au milieu de l'amour d'Edgar et Edwige?



Laissez-vous surprendre par la suite...



J'ai découvert la plume d'Emilie Chazerand avec un roman YA, "Falalalala", et j'étais impatiente et ravie de retrouver son écriture délicieuse, mais cette fois dans un registre plutôt jeunesse. J'ai été vite emportée par cette histoire pleine d'optimisme, qui saura enchanter les petits, mais aussi les grands.



L'illustratrice Aurelie Guillerey excelle dans ce qu'elle fait, chaque page nous plonge dans un monde rayonnant ,plein de couleurs et où les détails font la différence.



Cet album est conseillé aux mômes de 5 ans et +, mais je suis certaine qu'il plaira à tous ceux qui ont encore une âme d'enfant, peu importe leur âge!
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La fourmi rouge

Une lecture très drôle et émouvante à la fois.

De l'humour, du fond, et la vie d'une ado de 15 ans....

Vania ( surnommée Tampax dans son école) vit avec son Papa dans un trop petit appart. Elle a son meilleur ami à 3 pas de chez elle ( littéralement) et une amie qu'elle sent venir à Km.



J'ai eu un peu le sentiment que l'auteur était sadique avec son personnage tellement elle lui en fait vivre.



Serait-ce du vécu?



En tout cas ce bouquin est à lire. Que dis-je, à dévorer!
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Falalalala

Hep, psttt, toi là-bas ! As-tu fait ta lettre au Père Noël ? Pas encore ? Trop tôt ? Je ne crois pas, mon ami.e. Il n’est jamais trop tôt pour faire une lettre au Père Noël de la Vie ! Car c’est exactement ce que le dernier roman Falalalala de Emilie Chazerand me donne envie de faire, une fois la dernière page tournée. (Non mais ce titre !! Non mais cette couverture !! Non mais cette écriture de ouf !! Non mais merci de tout ça !! Non mais cours acheter ce livre !!)



Car ce livre est une ode à la vie, à profiter de chaque seconde, de ceux qu’on aime, nos proches et nos moins proches, ceux qui arrivent et ceux qui partent. Et tout ça dans une explosion de rebondissements désopilant-émotionnants totalement jouissifs (si, si). En un mot : « Fantastibuleux » !



Alors voilà, oui, ce roman est de toute beauté et de grande nécessité ! Nom d’un Bredele, j’ai savouré chaque friandise mises en mots par la fabuleuse Dame Emilie. Et ce fut un régulier lâché de commentaires vocaux pour mon entourage (famille et/ou baignoire) pendant ma lecture : des « nooon, mais elle ose, c’est trop bon » fourrés d’éclats de rire, des « oh mais oui » fulgurants au rythme de chaque punchline feudartifiesque et des « eh beh c’est malin tiens » aux lèvres serrées et menton tremblotant, touchée par une émotion brute qui m’a serré le coeur.



On ne peut pas résumer l’histoire en quelques lignes (parce qu’il faut courir acheter ce roman pour le dévorer, on te dit !) mais on peut t’allécher, lectrice, lecteur… Car tu vas vivre des émotions fortes aux-côtés de la famille Tannenbaum, et tout particulièrement de Richard, 19 ans, seul « grand » d’une famille composée de « petites » personnes aux tempéraments « XXL » avec en tête de liste, Bettina, Fritzi, Katinka, Zella, Leni, Herta et… Ludovika ! Accroche-toi, car c’est parti pour plus de 400 pages de folies montagnerussiennes auprès de gens normalement bizarres et bizarrement normaux. Alors préviens ton coeur (et tes zygomatiques), ça va secouer chéri.e.s !



Allez, on tease un brin : « Chez les Tannenbaum, on est petit. Trois générations d’achondroplases, soit sept naines, gèrent ensemble Tannenland, le paradis réduit des animaux miniatures. Deuxième curiosité alsacienne après la cathédrale de Strasbourg, experte en Bredele et productrice des meilleurs shows de Noël de la région, cette famille n’a rien d’ordinaire. Sauf peut-être Richard, le seul garçon de la tribu. Le seul grand, aussi. L’exception à la règle, la mouche dans le lait. Tout aurait pu néanmoins rester ainsi, si… Si le coeur de Lulu Tannenbaum, 16 ans, ne s’était pas déglingué ! Si la Syrie n’était pas en guerre. Et si Hervé Vilard était juste un chanteur. »



FALALALALALALA LA LALALALALA LALA LALA (sache que tu ne pourras plus fredonner cet air sans penser aux Tannenbaum, et c’est tant mieux ! Je te préviens, c’est contagieux !)



Voilà et j’ai envie de chanter la VIE, là, encore et encore ! Alsace Powa ! Strasbourg toujours !

Oui, car cette famille Tannenbaum est bouleversante par son ironie millefeuillesque et ses interactions humaines profondément touchantes. Il y a de l’amour qui suinte à chaque page, des couches d’humanité qui se découvrent à chaque bouchée et ça te réchauffe le palpitant tout en te titillant le bulbe. Crénom d’un bâton de cannelle bio, c’est fort !



"Dans ce monde chaotique et perturbé, on peut heureusement compter sur la constance des emmerdeurs pour offrir de solides repères."



Et puis c’est instructif, je peux dorénavant ajouter de juteuses et croustillantes insultes et petits noms en français et en alsacien (hoplà), et ça c’est cadeau ! C’est Noël, on vous disait ! Mentions spéciales à : « Tête de mort à bigoudis », « le mur de Berlin avec des cheveux », « jouer de la flûte à cul », « schnäck », « arshlock », « schlimschisser », »fiable et efficace comme du Duphalac »…



J’ai dégusté escargolement ce bijou plein de folie et mon coeur s’est tordu quand cette grande dame si bien emplumée de mots vrais, telles des bulles d’électrochocs, m’a parlé de famille, de mère, de père, de fratrie et de sororité, de liens indescriptibles et si uniques. De vie et de solidarité. Car ouvrir ce livre, c’est être invité à entrer dans la coeur de chacun des Tannenbaum comme un confident, c’est avoir la chance de rencontrer l’univers d’une autrice hors normes et celui de sa brochette de personnages-amis haut en couleurs, diablement attachants et dont les caractères nous rappellent certains traits de nos proches.



Ça vibre de partout, et entre les lignes aussi où la belle âme – qui cisèle ces descriptions multisensorielles et ces dialogues percutants – se dévoile par éclairs…



"Arrête de te tracasser ma fille. Tu as pris soin de moi. Jusqu’à ma fin. Avec tes sourires au réveil et tes baisers esquimaux et tes moqueries douces et ton dentifrice sur la poignée de porte de ma chambre. Et tes blagues, que tu écrivais sur le miroir de la salle de bains ! "



Et quel talent pour créer ces métaphores extraordinaires aux images mentales inattendues et tellement trop trop vraies, c’est un régal à chaque page, ça tilt directement dans ton cerveau de façon lumineuse (et la lumière fût kidisait ? Voilàààà !)



Politiquement correct ? Surtout pas, faut que ça crépite ! Et ces néologismes verbaux qui devraient entrer directement dans le Grand Robert : on en parle ou on en parle ? point d’interrogationne-je.



Je dois confesser une chose : j’ai pété le record des post-it collés dans un livre, la tranche est toute velue de ces signaux multicolores (je ne peux donc pas choisir des exemples de traits de génie désopilants et / ou touchants ici car cela reviendrait à retranscrire tout le livre, achète-le donc, ça ira plus vite !)



Au final : touchée en plein coeur encore. Rhalalalala tiens !



"La vie transforme les petits morceaux pointus en boules lisses, si on la laisse faire."



Post-scrotum (c) : Emilie Chazerand, Queen of the Reparties, je te aime tout plein, continue de nous inviter dans ton coeur au travers de ces récits incroyables, à nous faire rencontrer des belles personnes mêlées de réalité et d’imaginaire pour nous rendre encore plus mieux à l’intérieur (pour l’extérieur, laisse-bet’ c’est foutu me concernant, j’ai déjà les « biceps en ailes de chauve-souris »).
Lien : https://la-licorne-a-lunette..
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Falalalala

Inclassable, inrésumable, inattendu, mais à lire absolument. !!



Une chronique douce et amère, tendre et drôle, du rire aux larmes.



7 femmes/filles de petite taille, toutes en deuil d'un père, d'un mari, d’un grand-père, et un garçon au milieu, "le grand" aussi embarrassé de sa virilité que de sa taille, à la fois entouré de l'amitié de ses cousines qu'il aime beaucoup, mais aussi lassé de vivre en vase clos, dans cette drôle de famille où il n'a pas tout à fait sa place.

Une grand-mère extrêmement directive, qui mène tout le monde d'une main de fer, et qui surtout refuse tout changement.

Une famille à la fois loufoque et attendrissante, et où, comme dit la plus jeune, il est rare que chaque événement ne finisse pas en moult complications.

Chacun a son secret, son problème, à partager ou pas avec la famille.

Et quand débarque là au milieu un immigré en situation irrégulière (et tellement attachant lui aussi) probablement nommé Hazim, l'horrible boulanger d'à côté, un prêtre comme on aimerait en rencontrer plus, et qui va devoir composer avec l’interdiction de parler de Dieu, un auteur qui n'en est peut-être pas un, son anagramme et son ???, plus quelques autres personnages tout aussi improbables...



Ça, c'est la trame, mais impossible de vous donner en quelques lignes une idée des rebondissements des surprises, du quotidien ahurissant de cette petite famille.

Et puis, on se régale, de tout ce que la gastronomie alsacienne sait nous proposer de délicieux, et en plus, en période de Noël. Sans oublier de belles balades dans Strasbourg.

Je dois dire que j'ai fini en larmes, en riant aux éclats en même temps !



Je vous cite quelques extraits, mais j'en avais noté beaucoup plus, on a envie de partager presque toutes les phrases de ce roman ! :


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La société des pépés à adopter

Encore un génial Pépix, tout à fait dans la lignée de cette collection.

Farfelu, un brin déjanté, très drôle, et finalement avec pas mal de réflexion !



Sérieuse Dauphin (oui, oui, c'est son nom) est fille unique, de parents qui veulent le meilleur pour elle. Ils lui offrent donc tout ce qui est possible, du carrousel aux licornes, sauf ce dont elle aurait besoin : leur présence.

Sur cette trame assez fréquente en roman enfant, on part sur une histoire un peu (beaucoup) dingue et irrésistible.

Car elle découvre qu'il existe des grands-pères, ce qu’elle ignorait (!) et donc, c'est précisément ce qu'elle veut. D’autant qu'une présence auprès d'elle lui est plus utile qu'un objet de plus.



Une fois de plus, ses parents vont devoir céder. Mais entre le grand-père idéal côté parents, et celui qui l'attire irrésistiblement, il y a une certaine (grande) différence. Et celui qu’elle déniche n'est pas en reste d'originalité un peu fofolle.



Etant moi-même une mémé, avec un pépé en encore plus mauvais état, j'ai trouvé le trait, aussi bien texte que dessins, un peu raide à certain moment !

Mais j'ai ri sans retenue d'un bout à l'autre.

Par exemple quand Sérieuse demande avec insistance ce pépé dont elle rêve, le dialogue avec ses parents laisserait penser (si on n'avait pas suivi, qu'elle demande un chat ou un chien, vu les réponses.

Un bon vrai Pépix comme on les adore.



On retrouve ici l'illustratrice de L'Ogre à poils et de Perséphone au téléphone avec des personnages toujours aussi expressifs, et moches à souhait comme il se doit pour l'histoire !



Et n'oublions pas que le père de Sérieuse a inventé la cravate-jambon !!



Décidément, les Pépix, c'est que du bonheur de lecture !
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Le Grizzli Virus

Depuis sa naissance, Léonie Bisette a un sérieux problème. Au moindre courant d’air, à chaque coup de froid, la fillette éternue. Normal me direz-vous!

Mais, ce qui est plus embêtant pour notre jeune héroïne, c’est qu’à chaque « Atchoum! » un grizzli sort de son nez.

Ainsi, cet étrange virus la contraint à rester chez elle dès que l’hiver arrive.

Quand le perfide Jean-Felix Larnac, directeur de la Fabrique des Ours de Compagnie, découvre la terrible maladie de Léonie, il souhaite brusquement devenir son ami. Celle-ci est heureuse de ne plus être seule. Seulement voilà, ce rapprochement est loin d’être désintéressé…

J’ai découvert le superbe travail d’Emilie Chazerand et d’Amandine Piu avec le succulent L’horrible madame mémé et cette nouvelle collaboration est encore une réussite.

L’humour est une fois de plus de la partie avec ce récit complètement loufoque qui permet notamment d’évoquer, à travers le personnage du vil Jean-Felix, un thème plus sérieux avec les enfants, celui de la disparition de certaines espèces animales engendrée par les agissements de l’homme.

Parmi les autres points forts de cette excellente histoire, un dénouement très drôle et surprenant ainsi que des illustrations expressives et amusantes.

Un chouette moment de lecture à partager en famille!
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Quand je serai reine

Quand je serai Reine,

Je gagnerai toujours à Babelio

Je ne serai plus en peine

Car tous mes livres-souhaits seront dans mon ballot



Illustré avec finesse ce livre tout en rimes et poésie,

est ma foi plus superbe que joli

Avec mon petit démon nous l'avons lu deux fois de suite

Preuve qu'on a obéi au personnage de papier très vite

S'attardant sur l'image sous les mers

Et cherchant en vain le hérisson-qui-peigne-les-cheveux

on peut dire que nous, lecteurs, étions ravis de concert

Et qu'on relira le livre sous peu



[masse critique]

[magique]
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Apocalypsis, Tome 5 : Oméga

Déception!

Après 4 tomes époustouflants, voici le dernier opus tant attendu. On s'attend à une fin surprenante et en fait, oui, elle l'est.. Je ne sais pas ce qui s'est passé dans la tête de l'auteur pour aboutir à un scénario tel que celui-ci. Je n'entrerai pas dans les détails mais je dois dire que je suis terriblement déçue de l'aboutissement de cette saga. Je me doutais que ce tome serait différent de ce que j'attendais mais pas à ce point-là.

Les premières parties sont, comme précédemment, très attractives et révélatrices. On retrouve tous nos cavaliers pour notre plus grand plaisir et leur réunion risque d'être explosive. Mais ensuite, on bouscule dans l'ennui. Oui c'est ça, l'ennui. Tout va trop vite et laisse une impression de travail bâclé. On s'attend à des révélations sur certains personnages secondaires qui n'arrivent jamais et j'ai trouvé cette fin trop propre et trop facile. Bref, au risque de me répéter, une grosse déception pour moi.
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Apocalypsis, tome 1 : Cavalier blanc, Alice

Alors là, je dois dire que j'ai été très agréablement surpris par cette oeuvre, je dirais même plus, je me suis pris une claque (et des claques comme ça, j'en redemande).

Première surprise, la classification du livre. Apocalypsis est censé être un récit pour "adolescents"!? Et bien, soit l'éditeur s'est trompé, soit ils ont enfin compris qu'adolescent ne rime pas forcement avec niaiserie et/ou bit-lit (et je précise que je n'ai rien contre la bit-lit).

Ici, tout ce qui en temps normal, est censuré dans ce genre de récit, y est décrit, et tout ce qui s'y trouve normalement, n'y est pas...du moins, est esquivé intelligemment. Ainsi, pas de trio amoureux et autres "fan service" du même genre, très en vogue en ce moment dans la littérature pour ado'.

Eli Esseriam maîtrise bien son récit et malgré la petite taille du livre (238 pages) tout y est expliqué, du moins, l'essentiel, à savoir, le personnage d'Alice et son inévitable destin de cavalier (blanc) de l'apocalypse. J'ai dévoré ce livre en un après-midi et pourtant, lorsque je l'ai refermé, je n'avais aucunes questions en tête, aucunes frustrations car le récit est complet.

Evidemment le livre se termine sur un abominable (dans le bon sens) cliffhanger car ce tome n'est que le premier des quatre qui présentent chacun, UN cavalier de l'apocalypse. L'histoire devrait se finir dans un cinquième tome ou tous les personnages se retrouveront pour un final qui s'annonce énorme.

Ce qui est sûr, c'est que je vais lire la suite, en espérant évidemment que les autres tomes soient aussi bons que celui-ci, car j'ai vraiment a-do-ré!
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Opération Cupidon

Attention, voici le Pépix le plus déjanté de l'année !

Ça commence de façon très classique, un jeune garçon désespéré parce que sa voisine / amie / amoureuse risque de déménager, suite à la séparation de ses parents.

Enfin classique, si on oublie que le garçon s'appelle Jean-Moulin Glavio-Zumgeburtstagvielglück, que chez sa voisine vole (et crotte) dans toute la maison une ara nommée Camilla-Parker Boule, que pour ne pas arriver les mains vides chez elle, car ça ne se fait pas, il lui apporte du papier toilette triple-épaisseur-maxi-confort-toucher-satin-goût-amande-douce, etc.

Et ça continue dans un humour tout aussi délirant. J-M va d'abord rencontrer les jumelles Anne et Anne Arbalète, elles sont vraiment spéciales aussi. Puis, c'est auprès de Cupidon en personne, hélas banni de l'Olympe pour avoir distribué trop d'amour sur terre, qu'il va chercher du secours. Un petit tour dans le superbe domaine des dieux, dans la camionnette de Cupidon marchand de churros, et il fait la connaissance des Trois Grâces vraiment pas gracieuses, et de Vénus, la gentille et jolie maman !!

La suite est tout aussi folle. Mais ça fait aussi réfléchir sur l'amour, le consentement, l'amitié, et les liens qui se créent.

Vous rencontrerez aussi une centaine de poules, quelques buses, une collecte pour Culottes Sans Frontières, de délicieux churros et des truffes chocolat huître (et ...)

Pas de bonus pour ce Pépix, mais des notes "de bas de page" pas tristes non plus.



Je savais que demander un roman de mon binôme préféré était forcément une bonne idée, mais je ne m'attendais pas à autant d'humour.

Je conseillerai ce roman plutôt pour les plus grands des lecteurs Pépix, les plus jeunes pourront le lire mais n'en apprécieront pas forcément toutes les plaisanteries, les jeux de mots et les allusions.


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La maison sous la maison

« Vieille dame donne sa maisons

à la famille qui saura l’aimer,

l’écouter et en prendre soin. »

Aussi étonnante que semblait cette annonce, Vera Janvier se laissa tenter. Et peu après la vie de la petite famille fut toute transformée. Surtout pour Albertine, 11 ans, timide diabétique qui devait subir les brimades et moqueries constantes d’une véritable peste et dont la seule amie et confidente était une plante verte. Voilà qu’un nouveau monde s’ouvrit à elle, juste là, sous la nouvelle maison…



Coup de cœur pour ce roman débordant de fantaisie et d'imagination qui plonge le lecteur dans un "Sous-Monde" plein de surprises, accompagné de personnages très attachants. Au travers de ce récit d’aventure très prenant, l’autrice aborde de nombreux thèmes avec humour et tendresse. Elle pointe du doigt notre relation à la nature, aux animaux, et plus généralement aux autres qui manque si souvent d’empathie et de gentillesse. Un livre qui fait du bien et que j’ai très envie de faire découvrir aux jeunes lecteurs dès 11, 12 ans.
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La maison sous la maison

Difficile de ne pas remarquer ce roman à la très jolie couverture signée Marion Arbona. D'autant plus inratable qu'il s'agit du dernier roman d'Emilie Chazerand dont j'aime tant la plume si "chatouillante"!



J'ai toujours beaucoup aimé les histoires qui se déroulent dans des maisons qui ont une "âme". Vous savez, ce genre de maisons qui titillent tout de suite notre imagination, dont on se prend à espérer pouvoir un jour rentrer à l'intérieur... L'auteure parvient à merveille à nous retransmettre cette irrésistible sensation. Elle nous donne envie d'arpenter la maison d'Albertine, rue des bleuets. Les personnages sont hauts en couleurs, drôles, attachants. L'intrigue prend son temps pour s'installer et nous fait délicatement basculer dans le fantastique. L'univers est riche, inventif, très plaisant à arpenter. L'auteure y délivre aussi un beau message écologique.



Malgré une écriture accessible et pleine d'humour, il faut tout de même être un bon lecteur ou un lecteur très motivé pour se lancer dans cette lecture avant 10-11 ans. En effet, le roman fait tout de même 400 pages. Un très bon roman d'aventures fantastiques que l'on referme à regret...
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Annie au milieu

Un vrai coup de coeur... un vrai coup au coeur. Magnifique. Ce livre est arrivé entre mes mains... par hasard (oui, on n'y croit pas). Pas du tout dans le style des livres que je dévore en ce moment, puisque je suis plongée dans les enquêtes d'Hamish Macbeth... de M.C. Beaton. Je l'avais commencé, puis mis de côté car j'en avais trop "en court de lecture". j'ai décidé de faire une mini pause entre deux enquêtes... et j'ai repris "Annie au milieu" en le reprenant au début.... pour ne plus le lâcher, et juste freiner par moment pour rester un peu plus longtemps avec cette famille dysfonctionnelle et les personnages extra-ordinaires qui gravitent tout autour d'elle. J'ai adoré le style journal intime à trois voix - celles des 3 enfants de la fratrie. Et j'ai souri, ri, versé de larmes. Cela m'a troué le coeur et j'ai adoré.
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La société des pépés à adopter

Sérieuse... ses parents l'ont appelée Sérieuse. Et ce n'est même pas tout... L'ensemble de ses prénoms se révèle être Sérieuse Odile Ramona Donatienne Isadora Dauphin... SORDID.



Alors, on comprendra sans peine que Sérieuse est en rébellion permanente contre ses parents. D'ailleurs, de leur côté ils ne font pas grand-chose pour se montrer à la hauteur d'une fillette de 11 ans avec autant de caractère. Elle a tout, tout, tout et encore bien davantage. Ses parents, Père et Mère, vouvoyés bien sûr comme il se doit, sont riches, hyper riches, inventeurs, globe-trotters, et tout à fait désinvestis de leur fonction de parents.



Alors comme cadeau, Sérieuse veut un papy, un pépé, un grand-père... que toute la famille va aller acheter à la Société des Pépés à Adopter. Là, parmi tous les vieux insignifiants qui sentent l'urine et la morve, Sérieuse a le coup de foudre pour Aymé. Et dès cet instant, c'est la foire aux 400 coups, l'encanaillage maousse kosto, la dérive des continents au cottage, l'explosion de sentiments d'affection comme seuls peuvent en éprouver un grand-père et sa petite fille. Sérieuse et Aymé vont peu à peu apprendre à s'apprécier, monter des arnaques ensemble, rire comme des baleines à des blagues ringardes, bref tisser des liens d'affection et d'amour, tout ce qu'il y a de plus vrai, de plus sincère. Et tout cela sous le regard réprobateur de Père et Mère.



Je vous passe les derniers coups en traître que les géniteurs de Sérieuse vont essayer de fomenter. Mais l'amour triomphe toujours, vous en doutiez?



Un petit mot sur le public-cible. De mémoire, il est noté "à partir de 8 ans" au dos du roman. Je ne veux pas jouer les pères-la-pudeur, mais il y a des allusions en-dessous de la ceinture et d'autres digressions assez "scato" qui me font exprimer quelques réserves. Idem pour des références télé qui sont un peu plus anciennes. Cela dit, le roman va offrir aux plus grands d'autres éclats de rire. Tout le monde peut s'y retrouver. C'est à noter,et en positif.
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Annie au milieu

Présentation :

Annie au milieu est un livre d'Emilie Chazeran.

C'est une fiction réaliste.



Synopsis :

Le roman est fondé autour d'Annie, une jeune femme trisomique. Elle est majorette et ne peut pas défilée avec ses camarades au championnat. Alors sa famille va tout faire pour qu'elle puisse y participer, mais avec eux. Vont-ils réussir à se présenter au concours ?



Mon avis :

J'ai adoré ce livre, car dedans on retrouve trois narrateurs différents et c'est très intéressant de changer d'un point de vue à l'autre. Il y a aussi beaucoup de diversité dans ce livre, donc cela m'a beaucoup plu.



Note et recommandation :

Je mets 9/10 à ce livre, je le recommande aux personnes qui souhaitent lire davantage, à ceux qui ne lisent pas beaucoup car c'est un livre facile à lire.

T.N



-Annie au milieu de Émilie Chazerand

Ce roman est une fiction réaliste

Annie au milieu raconte l’histoire d’Annie, une jeune fille atteinte de trisomie. Elle faisait partie d’un club de majorette mais suite à son handicap le club refusait de l’emmener au défilé qui se déroule quelques semaines plus tard. Suite à cela, ses parents, son frère Harold, sa sœur Velma ainsi que d’autres proches de la famille vont tout faire pour monter leur propre chorégraphie et essayer de participer au défilé avec Annie. Mais dans leur quête beaucoup de problèmes vont s’immiscer, alors parviendront-t-ils à défiler et à réaliser le rêve d’Annie ?

J’ai beaucoup aimé ce livre, car il fait passer des messages comme celui que tout est possible quand on y croit et quand on persévère, ou celui que même quand on se pense différents, on peut y arriver comme les autres. J’ai également aimé le fait de voir le point de vue et l’avis des trois frère et sœur, si différents sur chaque situation, mais à cause de cela quelques passages était parfois un peu répétitifs. Ce livre est très agréable et facile à lire.

Pour ce livre, je mettrais donc la note de 8,5/10.

Je conseillerais ce livre plutôt aux adolescents, même si ce livre saura séduire des adultes. Chaque personne peut se trouver des points communs et s’identifier au moins avec un des personnages, ce qui est génial pour s’accrocher à un livre. Je conseille également ce livre aux personnes qui ne sont pas de très grands fans de lecture, car ce livre est très facile à lire et entraînant.

R.B







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Annie au milieu

Annie est la deuxième enfant de la famille Desrochelles, après Harold et avant Velma, mais c’est celle autour de laquelle tourne toute la vie de la famille, car Annie est trisomique. Le jour où l’entraîneuse de majorettes exclut Annie du club, et où sa grand mère et Harold proposent de créer leur propre chorégraphie familiale pour le défilé prévu un mois plus tard, une série de révélations (Camille et le lycée pour Harold, l’effacement de Velma, la maladie de Mc) va révéler chacun des membres de la famille, enfin individualisés. Un très beau roman ados qui dépeint avec justesse et non sans humour la vie de famille avec un enfant trisomique -la difficulté de chacun de trouver une place, les galères et les regards, les petits bonheurs quotidiens aussi. Formidable
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Annie au milieu

Annie est au milieu, entre son grand frère qui cache bien des secrets et sa petite sœur si discrète. Elle est aussi au centre des attentions familiales, car atteinte de trisomie 21, elle occupe une grande place, entre l'inquiétude et la joie qu'elle suscite autour d'elle. On épouse donc tour à tour les points de vue du frère et et des deux sœurs pour suivre cette chronique familiale.

De très beaux passages servis par une plume affutée qui décrit avec émotion les états d'âme des trois adolescents, même si j'ai parfois trouvé l'histoire un peu attendue et non exempte de quelques clichés...
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Anne Pourrie, la sorcière sous ton lit

C'est drôlement sympa d'avoir un album fantaisiste avec une sorcière (en plus, de quoi faire effrayer les vilains garnements!) inculquant les bonnes habitudes mais en prenant le contre-pied des enfants désobéissants. C'est totalement par hasard que je suis tombée sur cet album dont le nom et la couverture m'ont bien plu et cela remplit ses promesses.
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Souris, Maman !

Se transformer en souris quand on déteste ces petites bêtes là, ça vous change la façon de voir le monde non ?

Même si je m'amuse toujours beaucoup avec les Pépix, il y a longtemps que je ne riais pas autant !

Émilie Chazerand est vraiment extraordinaire pour parler de façon drôle (parfois hilarante) de sujets sérieux voire tristes.

Quand en plus, c'est illustré par Joëlle Dreidemy, dont j'adore les dessins...

On va de surprise en surprise, et on ne s'ennuie pas une seconde.



Michel Grenadine, 10 ans, vit seul, avec sa maman. Un papa dans le coma depuis des années, pas d'amis, mais une mère très originale qui l'adore. Dont le travail est de créer des déguisements originaux, et la passion (outre son fils) de créer des mots aussi originaux.

Hélas, si sa mère est heureuse d'avoir son petit garçon toujours avec elle, Michel se dit qu'il est temps d'aller voir ce qu'est une école. Et puisqu'il le faut, il se débrouille seul.

Pas le choix pour la maman, mais comme elle voudrait être une petite souris pour le suivre, et savoir à tout moment ce qu'il fait.

Mais ... attention à Nostradamus !



J'aurais envie de vous parler de chaque rebondissement de cette histoire.



On a d'abord une inversion des rôles : c'est ici la maman qui déteste l'école, qui essaie de démontrer combien c'est terrible. Mais Michel y découvrira, outre une institutrice un peu (beaucoup) dingue, de belles amitiés.

Chaque personnage est excellemment campé, de la maîtresse Babette Babelutte (ou Petite Loutre évaporée, en Chippewa), aux élèves de la classe, en passant par la voisine.



Bien entendu, il y a forcément un moment où on pense à Sacrées Sorcières, de Roald Dahl. Mais j'avoue m'être beaucoup plus amusée ici. (Et avoir aussi été plus attendrie).



Je crois que mon passage préféré (mais il y en a plein) est la discussion au sujet de la charge mentale des mères avec... une souris, maman de Sarah, Stella, Sophie, Simon, Samson, Salim, Salomon, Silas, Salvador, Sylvestre, Samir, Stanislas, Stuart, Santiago, Stéphanie, Séverin, Sekou, Scott, Sally, Séraphin, Spencer, Solenne, Sergei, Sergio, Steeve, Servane, Sidi, Suraj, Sacha, Samuel, Sabine, Sandrine, Sidonie, Siegfried, Sylvain, Sandra, Sébastien.

Inénarrable !



Il n'y a pas que la maîtresse qui a deux noms. Le chat, qui n'a rien du gentil minou, passe de Cléopâtre à Mort-aux-rats, une semaine sur deux !!

J'ai beaucoup aimé aussi les noms donnés aux jours de la semaine.

Et tout le reste.

Amitié, amour familial, dangers de la vie, tendresse, espoir, animaux de laboratoire, harcèlement scolaire, tout y est, avec tant d'humour que c'est inoubliable.

Il n'y a plus qu'à espérer qu'Émilie Chazerand nous régalera de la suite des aventures de Michel dans la classe de Petite Loutre évaporée !
Lien : https://livresjeunessejangel..
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