Emily Gravett

La narrateur aime tous les chiens : les gros et les petits, ceux qui aboient et ceux qui n'aboient pas, les lents et les rapides, etc. Chaque double-page présente un contraste avec des illustrations superbes qui sont aussi humoristiques. La chute finale m'a aussi surprise car je n'attendais pas plus de l'album. Une jolie réussite !

Harbet a un chapeau qui sa grand mère lui a tricoté, un chapeau douillet dont il est très content. Mais il croise un petit groupe qui qualifie le chapeau de ringard. Harbet achète alors un nouveau chapeau à la mode mais celui-ci se démode rapidement. De tentative en tentative, Harbet n'arrive jamais à suivre la mode et se retrouve toujours avec un chapeau ringard.



Voilà un album à la fois drôle et avec un message. On comprend rapidement que les trois personnages un peu snobs qui suivent si scrupuleusement la mode sont un peu ridicules. On le comprend plus vite qu'Harbert. La mode amène tous ce petit monde à porter les chapeaux les plus délirants. J'ai pensé à l'album chic de Marie Dorléans. On est dans le même absurde de suivre des tendances sans réfléchir.

Mais Harbet réfléchit lui. Il ne garde que le chapeau vraiment utile : celui de sa grand-mère qui le protège quand il fait froid et arrête de porter un chapeau. Et là quelle surprise ! La réaction des animaux à la mode m'a vraiment fait rire.

Les personages sont ultra-expressifs. Herbert a tantôt une mine contente avec un nouveau chapeau, tantôt un petit air déçu trop mignon lorsque son chapeau est dépassé. Les autres personnages sont en général hautains et dépités en envieux à la fin.

Le texte est très simple d'autant que les illustrations donnent beaucoup d'informations. Ce sont elles qui montrent le ridicule des chapeaux, qui disent qu'Harbert ne garde qu'un chapeau et lequel...

Voilà encore un super livre d'Emily Gravett !


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Trois cochons ont dompté un loup sauvage qui obéit à tous leurs tours et qui ne les mangera donc pas. Les illustrations sur fond blanc se concentrent sur les personnages et leurs accessoires et la police de caractère est en accord avec la scène. J’aime beaucoup les expressions des cochons et du loup lors de chaque tour. Pauvre loup qui subit tout cela. Attention à ce qu’il ne s’exaspère pas… La chute finale est pleine d’humour.

Super livre ! Beaucoup d'imagination !

Je trouve le sujet intéressant ; l’imagination florissante des enfants est source de bien des jeux (avec ou sans ami imaginaire). L’intrigue de base est bien traitée : qu’arrivent-ils à ces amis quand ils n’ont plus personne pour croire en eux ? Et le texte recèle de petites trouvailles qui relance l’aventure.



Par contre, j’ai trouvé le personnage de Rudger (qui raconte l’histoire) un peu fade et le personnage très inquiétant (sorte de croque-mitaine) ne m’a pas convaincu. Au final, j’aurais aimé quelques chapitres de moins pour se concentrer sur l’amitié en péril d’Amanda et Rudger.
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Harbert adore mettre le bonnet tricoté par sa mamie, il lui tient chaud et il le met souvent. Mais ses amis le traitent de ringard. C'est la honte, alors il en achète un autre mais on le traite toujours de ringard ! Que faire ?



Emily Gravett, dont je suis totalement fan, croque avec humour l'univers de la mode et tous ceux qui décident ce qui est top ou pas. A travers Harbert, c'est un regard plein d'humour qu'elle nous propose, comment s'affranchir du regard des autres et rester soi même. J'adore !


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Un ours joue avec des fruits ou est-ce le contraire: une orange, une pomme, une poire. Les mots de ces trois fruits se répètent au fil des page en fonction des illustrations.

Quel est le but de ce livre pour les tous petits? Difficile pour leur âge!

Emily Gravett a inauguré en 2015 une nouvelle série d’albums nous racontant les aventures de Lièvre et Ours. A chaque fois, une histoire assez courte dans laquelle nous partageons un petit moment de la journée de ces deux amis, une partie de pêche, des glissades dans la neige…



Cette fois c’est l’heure de la partie de cache-cache. Lièvre compte encore et encore, les parties s’enchaînent vite car Ours est décidément bien facile à trouver. Il faut bien dire qu’il ne fait pas non plus beaucoup d’efforts pour se camoufler. Quand vient son tour, Lièvre fait preuve de bien plus d’imagination, à tel point qu’à un moment les rôles s’inversent et l’on se demande bien qui cherche qui.



Le trait crayonné d’Emily Gravett est toujours aussi efficace et craquant. Encore une fois, elle a imaginé des personnages expressifs avec des trognes de peluches dans des scénarios simples, efficaces et plein d’humour, à faire découvrir aux enfants dès 2 ans.
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Loulou me voit correspondre et du coup il a emprunté ce livre car il y avait des cartes postales à l'intérieur (comme celle que je reçois). Emily Gravett nous propose le carnet de voyage de Sunny le suricate. Son voyage est ponctué par plein de péripéties et Sunny les raconte dans les cartes postales qu'il envoie à ses parents. Le livre est bien imaginé avec les cartes postales sous forme de volets à ouvrir afin de pouvoir lire le dos de chaque carte. Les illustrations sont adorable et Sunny est un petit personnage attachant. Un joli livre plein de tendresse et d'humour qui nous a fait passé de bons moments.

(Je trouve également la couverture et le dos du livre bien travaillés !)

Benoit le blaireau en a assez du bazar dans la forêt, alors il se lance dans une grande croisade de ménage. Il y a des feuilles par terre ? Pas de problème, il bétonne ! Comment vont réagir les animaux de la foret face à cette tornade ?



Un album riche en couleurs, qui change du pastel utilisé habituellement par l'auteur. Benoit, avec ses bonnes intentions, n'en fait-il pas trop ? Une histoire qui aborde avec humour l'écologie, le respect des autres.


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C'est parfait, dans le fond et dans la forme, et on applaudit à cette fable moderne qui finalement ne parle pas de propreté, mais de mesure en toute chose…
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Voici une belle histoire pleine d'humour destinée à sensibiliser les enfants à l'écologie. Même si le message est donc dénonciateur envers ceux qui ne font pas attention à la nature, aucun des personnages n'est jamais décrié. Pas même ce blaireau, maniaque de la propreté, qui tient à ce que tout soit en ordre dans sa forêt.

Ce blaireau n'a d'ailleurs rien à se reprocher à première vue. En effet, il veille à ce qu'aucune feuille ne traîne, aucune branche cassée ne reste à terre... Mais cette manie le pousse à bétonner le sol pour éviter que la terre ne salisse tout. Puis à raser les arbres, solution qui lui évitera de s'évertuer à ramener les feuilles. Tout cela pour se rendre compte qu'il ne peut plus accéder à son terrier pour se reposer de tout ce travail bien fait !



Le constat vient tout naturellement à l'enfant : en détruisant toute la nature qui l'environnait, le blaireau a commis une erreur. Mais aucun jugement négatif n'est porté sur lui par l'auteur. Ce petit conte métaphorique permet de faire comprendre à l'enfant, en toute simplicité, que l'homme ne doit pas se rendre responsable de la destruction de la nature qui l'entoure, et doit véritablement la respecter, car Dame Nature ne se laisse pas faire.



En revanche, je n'ai pas vraiment accroché aux illustrations. Pourtant, en général, je suis plutôt attirée par le travail d'Emily Gravett, mais là j'ai trouvé que c'était peut-être trop chargé par rapport à son trait de crayon.

Les illustrations vont plus loin que le seul texte et donnent une deuxième lecture à l’histoire. Gage alors aux enfants de choisir le sens qu’ils y donnent.



Les histoires sont ludiques et les personnages amusants. Quoi de mieux pour satisfaire les petits lecteurs dès 2/3 ans.
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Plein d'humour, progression linéaire d'un carnet de voyage. J'aime l'aspect découverte de l'autre et de l'ailleurs pour mieux apprécier le retour à la famille. Puis c'est drôle! Et adorable! Bref, encore un coup de coeur!

Un album original, moderne.



Pour moi, ce n'est pas le meilleur de l'auteur, mais il reste interessant, tout particulierement pour parler des cartes postales qu'on retrouve vraiment dans le livre ! Je crois que je prefere les lapins aux surricates d'Emily Gravett ! Cela dit, c'est une auteur a decouvrir, ca, je n'en doute pas !

Et encore un Emily Gravett !

J'aime le découpage des pages et les illustrations modernes qui donnent de suite un aspect original à cet album. Par contre, je n'ai pas été très emballée par l'histoire que je trouve assez simple et invraisemblable. Enfin, je suis juste pas rentrée dans l'histoire, mais ça marche surement mieux avec des enfants ;)

Mon coup de cœur de la journée !



Originalité et créativité sont au rendez-vous avec cet album, du Emily Gravett comme j'aime !

Une superbe mise en abîme, la maman dragon racontant une histoire à son petit. Comme dans Sortilèges, on peut voir et lire le texte du livre en question ! C'est très chouette !



Un livre très vivant (qui crée même un trou dans le livre, si, si !) que je ne peux que conseiller !

J'ai moins aimé que les deux précédents (Le problème avec les lapins et Sortilèges).



Les illustrations sont sympas, mais elles ne font pas tout. Quant à l'intrigue, je suis pas fan de l'idée. Les cochons jouent et humilient un loup, et au final le loup se rebelle. Mouais... Je suis pas convaincue !



Ensuite, je suis sûr que ça peut faire rire d'autre personne ! Ca a peut-être juste pas marché sur moi !

Album somptueusement mignon, à destination des plus petits (avant 5 ans). Le dessin est fin, les couleurs tendres, l'histoire simple et drôle. Le côté à la fois répétitif et inattendu est parfait pour la lecture à voix haute avec les petits. L'aventure, dont la finesse tient beaucoup au mouvement et à l'enchaînement des illustrations, qui crée attente, amusement, émotion, tout en simplicité et subtilité, est un régal à partager avec un petit bout de chou.

Lièvre et Ours partent à la pêche. Ours adore pêcher et ça se voit. Lièvre, lui, l'aide à porter le matériel et passe du temps à ses côtés. Ours pêche un peu n'importe quoi : une fois il attrape le chapeau de Lièvre, puis c'est une grenouille ou encore un roller. Va-t-il enfin finir par pêcher du vrai poisson ?



Cet album est à destination des tout-petits. En effet, il n'y a pas beaucoup de texte (une phrase à peine par page) et les illustrations prennent beaucoup de place.



Justement les illustrations sont un peu vieilliotes, un petit côté rétro qui ne me déplait pas. On voit très bien le crayonné d'Emily Gravett, ça donne un aspect authentique au dessin, comme si nous avions les planches originales sous les yeux.



J'aime le trou dans la couverture qui met en avant les deux personnages : Lièvre et Ours.



Cet album démontre un beau moment de complicité entre le lièvre et l'ours. Même s'ils ne partagent pas la même passion de la pêche, cela ne les empêchent pas de passer du temps ensemble. Et c'est le principal ! ;)



Cet album se lit hyper vite et bien qu'il soit très bien fait, je trouve qu'il n'apporte pas grand chose. J'ai largement préféré "le grand livre des peurs" ou encore "le problème avec les lapins".


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