Citations de Emmanuelle de Boysson (151)
-Mon cher ami, je veux créer du bonheur autour de moi. Je me trompe peut-être, mais le bonheur n'est-il pas illusions, fantasmes, châteaux en Espagne? Vous ne voyez pas ce que je veux dire. Cela ne m'étonne pas. Un homme comme vous ne croit que ce qu'il voit.
Tu es une femme intelligente, n’est-ce pas ? Parfois, comment dire ? Pour te mettre en valeur, tu transformes les choses à ton avantage.
Quand le chat n’est pas là, les souris dansent…
Les vieilles se contentent de postiches, les plus osées se font poser un échafaudage sur lequel viennent s’arrimer dentelles, pierreries et autres colifichets coûteux.
En amour, tous les autres plaisirs ne valent pas les peines.
Si je veux être respectée, il faut m’imposer.
La faiblesse humaine est grande : on veut ménager les restes de beauté. Cette économie ruine plus qu’elle n’enrichit...
Mes enfants, ne soyez pas économes. L’argent que j’ai gagné sert à être dépensé, il vous permettra d’aller jusqu’au bout de vous-mêmes, de vos projets. Vous avez toute ma confiance et, encore une fois, mon affection.
J’ai bien fait de crever l’abcès. Les choses commençaient à se gâter. Il faut savoir déplaire pour se faire respecter
Le bonheur : petits plaisirs, équilibre, goût de la vie, optimisme, fantaisie, énergie, poésie.
Dès qu’il s’agit d’héritage, il n’y a plus de morale. Les gens sont capables du pire.
La culture, c’est comme la confiture !
Le vrai courage ne se laisse jamais abattre.
Un homme rassuré trompe sa femme avec d’autant de légèreté
Les écrivains qui se prennent au sérieux sont ennuyeux. Et puis, ce n’est pas demain que vous décrocherez un prix ou que vous aurez des critiques dans Le Monde ou la dernière page de Libé.
L’avantage d’être riche et puissant : un coup de fil et on arrive à ses fins.
L’art de la nouvelle ne serait pas donné à tout le monde ; il craint de ne pas être à la hauteur des écrivains qu’il vénère. La posture de l’auteur qui se fait désirer ! Pauvre chou ! Monsieur le secoue : pas d’état d’âme. On n’imagine pas qu’un boucher puisse refuser de découper un cuissot de chevreuil, qu’un électricien rechigne à changer des plombs. Inutile de se prendre pour Hemingway ou Scott Fitzgerald, seule compte la petite musique, la patte personnelle.
Des milliers de gens rêvent d’être publiés et vous ne saisissez pas votre chance ! Faites preuve d’un peu d’imagination, mon garçon ! Vous ne devez pas en manquer. Servez-vous de vos émotions, à la manière des acteurs. Évadez-vous dans le monde que vous allez créer, comme Alice dans le pays où les lapins portent des bretelles.
N’est pas Picasso ou Bacon qui veut. Il faut avoir un vrai talent et travailler d’arrache-pied pour vivre de son art.