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Citations de Erica Jong (95)


Et pourtant les hommes tiennent pour acquis que tout refus de la part d'une femme fait seulement partie du jeu. Du moins bon nombre d'hommes, sinon tous. Quand ils disent "non", c'est non. Quand c'est une femme, cela signifie oui, ou peut être (au minimum). C'est même devenu une bonne plaisanterie. Et petit à petit, les femmes se sont faites à cette idée et ont fini par y croire aussi.
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A la rigueur on la pardonne à un homme – surtout s’il est un « charmant célibataire » qui « sort avec des starlettes » durant les brefs entractes entre deux mariages. Mais une femme seule est toujours présumée telle non parce qu’elle l’a voulu, mais parce qu’on l’a abandonnée. Et on la traite en conséquence – en paria. Il n’y a pas de dignité possible dans l’existence d’une femme seule.
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Erica Jong
Si vous ne risquez rien, vous risquez encore plus.
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Pourquoi une femme n'aurait-elle pas le droit de dire sa vérité sans être traitée de putain ?
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Pisser au bord des routes, c'est, en théorie, du plus charmant Rousseau ; en pratique, cela laisse l'entrejambe un peu gluant. Et l'un des désavantages de la condition féminine est que l'on pisse dans ses souliers ou sur eux.
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Ils étaient cent dix-sept psychanalystes sur ce vol Pan Am à destination de Vienne. Cent dix-sept, dont au moins six m’avaient soignée, sans parler d’un septième que j’avais épousé. Cela dit, Dieu sait si c’était à l’imbécillité de ces jivaros rétrécisseurs de psyché ou à ma nature et à sa splendide imperméabilité à la psychanalyse que je devais d’avoir encore plus peur maintenant, si possible, de l’avion qu’au début de mes aventures psychanalytiques, quelques treize années plus tôt.
Au moment du décollage, mon mari avait posé une main de thérapeute sur la mienne en disant :
_ Ma parole, c’est un vrai glaçon !...
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Le pire, dans la jalousie, c’est le degré d’abaissement où elle vous fait descendre.
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N'importe quel système devient une camisole de force dès que l'on tient à y apporter une adhésion aussi totale et dénuée d'humour.
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Le commérage est l'opium des créatures opprimées.
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Dans une certaine mesure, le fait qu’il pouvait baiser une femme au foyer, pendant que moi, je travaillais, aggrave encore la chose. Moi et mes pulsions ! Moi et mon fichu besoin d’enseigner, de faire carrière, de gagner de l’argent, de ne pas être dépendante. Et qui va-t-il se dénicher, lui ? Une femme d’officier qui n’est jamais allée au bout de ses études, n’a pas de carrière et passe ses journées entre le PX et ses divers amants. Non, pas « divers ». Mieux vaudrait ne pas me mettre à croire mes propres mensonges. Je ne peux pas jurer qu’elle ait eu de nombreux amants.
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Alors, je me prends à m'interroger : combien d'autres souvenirs m'échappent-ils, cachés dans les recoins de mon cerveau ? Alors, oui, mon cerveau m'apparaît comme la dernière grande terra incognita, et la perspective d'y découvrir encore un jour de nouveaux mondes m'emplit d'émerveillement. Penser que dorment peut-être là toutes les Atlantide, tous les continents perdus, toutes les îles submergés de l'enfance, n'attendant que d'être révélés ! Penser aux espaces intérieurs que nous n'avons jamais convenablement explorés ! A ces mondes de mondes, à l'infini ! Et le merveilleux est que tout cela nous attende. Si nous ratons la découverte, c'est uniquement faute de ne pas avoir encore construit le bon véhicule - vaisseau spatial, sous-marin jaune ou poème - qui nous mènera à elle.
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Ma culotte était si trempée qu'elle eût fait le bonheur d'un laveur de carreaux.
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Erica Jong
"Ne rien risquer est un risque encore plus grand !"
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J’avais envié les écrivains publiés – envié et idolâtré. Je les imaginais pareils à des demi-dieux, insensibles à toute peine, bienheureusement dotés de réserves inépuisables d’amour et de confiance en soi. Or, voici que j’apprenais à découvrir l’autre face du miroir magique de la renommée. C’était comme si, pénétrant dans une salle où rares sont les admis, mais que le monde extérieur croit pleine, indiciblement, de beauté, d’opulence et d’enchantement, on s’apercevait, une fois dedans, qu’elle est revêtue de glaces ne renvoyant au visiteur que son image mille et mille fois déformée.
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Pourquoi est-il plus dur de quitter un mariage sans amour qu’un mariage plein d’amour ? Parce que le premier est né du désespoir, tandis que le second est le fruit d’un choix…
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On a beau aimer son mari, vient fatalement l’année où baiser avec lui fait penser à ces fromages à pâte de velours qui bourrent, font engraisser, même, mais ne réveillent pas les papilles, n’ont pas cette saveur douce-amère qui donne du mordant et un goût de danger à la chose. Et l’on meurt d’envie de tâter d’un camembert un peu trop fait ou d’un chèvre exceptionnel : succulent, crémeux, diabolique.
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Les parents qui meurent à leur heure, nous apprenons à nous dépouiller d’eux et à continuer à vivre ; ceux qui mettent fin prématurément à leur existence ne nous lâchent plus jamais et nous chuchotent à l’oreille des adieux sans fin.
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Le sexe représente une force trop immense pour que l'on en fasse bon marché ou mauvais usage.
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Erica Jong
Ne rien risquer est un risque encore plus grand !"
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C'est en partie pourquoi j'écris. Comment savoir ce que je pense, à moins de voir ce que j'écris ? Mes écrits sont le sous-marin jaune ou le vaisseau spatial qui conduit à ces mondes inconnus cachés dans ma tête. Et c'est une aventure sans fin, inépuisable. Si j'apprends à construire le bon véhicule, rien ne m'empêchera de découvrir encore d'autres territoires. Et chaque nouveau poème est un véhicule nouveau, conçu pour s'enfoncer, un eu plus profondément que le précédent, dans les abîmes supérieurs ou intérieurs.
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